Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SÉNÉGAL - SANTÉ  / Fatick : une vedette ambulance offerte au village de Thiallane par des partenaires indiens

    SÉNÉGAL – SANTÉ / Fatick : une vedette ambulance offerte au village de Thiallane par des partenaires indiens

    Fatick, 9 mai (APS) – Des partenaires indiens ont fait don mardi, d’une vedette ambulance au village de Thiallane, dans la commune de Bassoul pour faciliter les évacuations des zones insulaires.

    Cette localité située dans le département de Foundiougne comple plus de 4.000 habitants et n’est accessible que par voie maritime.

    « Cette ambulance médicalisée d’un coût de sept millions FCFA avec un moteur très performant va faire le trajet Foundiougne – Thiallane en moins de 40 mn, alors qu’une pirogue simple le fait en 3 heures », a expliqué, le représentant de l’ONG SAI Sénégal, Mamadou Sarr.

    L’ambulance va également intervenir dans les autres îles pour  » assurer un accouchement en toute sécurité à toutes les femmes », a-t-il souligné.

    Ce don arrive après que les populations de Thiallane ont construit sur fonds propres une case de santé et une pharmacie pour améliorer sensiblement la prise en charge sanitaire, indique Adama Thior, président de l’association SOS Thiallane.

     » La localité ne disposait pas de poste de santé et cette ambulance va régler le problème des populations. Pour dépêcher une pirogue, il faut débourser 50.000 FCFA pour aller au centre de santé de Foundiougne ou Fatick », a relevé M. Thior.

    SDI/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Plusieurs solutions préconisées pour atténuer l’impact des catastrophes et risques liés aux changements climatiques

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Plusieurs solutions préconisées pour atténuer l’impact des catastrophes et risques liés aux changements climatiques

    Dakar, 9 mai (APS) – Le Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal a préconisé des solutions permettant de contribuer à l’atténuation de l’impact des risques et catastrophes  liés aux changements climatiques dans cinq secteurs de développement, a souligné, mardi son coordonnateur, Gabriel Pierre Ndiaye.

    ‘’Ces secteurs de développement pris en compte par le projet sont : agriculture, santé, infrastructures des transports terrestres, et la gestion des risques et catastrophes axée sur les inondations’’, a dit M. Ndiaye dans un entretien accordé à l’APS.

    ‘’Dans le secteur de l’agriculture, le projet préconise, le recours à l’utilisation de semences de variétés adaptées à l’érosion hydrique, à la riziculture intensive dans la région Saint-Louis, à l’utilisation de l’information climatique délivrée par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM)’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Les résultats du projet suggèrent l’utilisation de techniques de protection et de restauration des terres, de promotion de le régénération assistée et des digues anti sel ou encore de cultures fourragères’’, a-t-il ajouté.

    Dans le secteur de la santé, a-t-il poursuivi, il faut le renforcement de la surveillance de certaines maladies épidémiques, élargir la carte sanitaire particulièrement en zones rurales et augmenter les ressources humaines, sans oublier de renforcer la résilience des communautés.

    S’agissant des infrastructures de transports terrestres, le coordonnateur a appelé les ingénieurs en charge des travaux à redimensionner les routes en tenant compte des risques d’inondation et de la hausse des températures, mais également sur le choix de matériaux adaptés à la chaleur.

    Sur la gestion des risques et catastrophes liés aux inondations, les résultats obtenus par le projet, recommandent,’’ le reboisement des berges, le curage des caniveaux, la construction de bassins de rétention, ou encore l’application rigoureuse du code de l’urbanisme’’, a encore dit M. Ndiaye. Il a précisé que les études de vulnérabilité ont été réalisées en partant de plusieurs modélisations climatiques sur la base des émissions de gaz, l’augmentation des températures, ou l’évolution des précipitations.

    Gabriel Pierre Ndiaye a signalé qu’au-delà de ces cinq zones d’intervention du projet, toutes les régions du Sénégal sont à un niveau de vulnérabilité moyenne ou élevée aux changement climatiques.

    Le Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal est financé par le Fonds mondial pour l’Environnement et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

    Lancé en 2019, pour une durée de trois ans au Sénégal, le projet a été prolongé jusqu’en mars 2023. Il est intervenu au Sénégal dans les régions de Kaffrine, de Ziguinchor, de Matam, de Saint Louis et de Kédougou.

    AB/AKS

  • SENEGAL-CULTURE/ / Kaffrine abrite la 13ème édition du festival « la paix dans l’art », vendredi

    SENEGAL-CULTURE/ / Kaffrine abrite la 13ème édition du festival « la paix dans l’art », vendredi

    Kaffrine, 9 mai ( APS) – La ville de Kaffrine (centre ouest) abrite à partir de vendredi la 13ème édition du festival « diam si art » (la paix dans l’art), a appris l’APS de son initiateur, Modou Mbaye du groupe Ngueweul rythme.

     « Vous savez, rien ne peut se faire sans la paix et nous constatons parfois qu’entre artistes, cela constitue un problème, raison pour laquelle  nous avons initié ce festival, pour davantage  raffermir les relations et inviter nos frères et sœurs à cultiver la paix entre nous », a dit l’artiste,  tambour major à Kaffrine.

    Il a assuré que tout est fin prêt pour l’organisation de ce festival qui prend fin mardi prochain, avec au menu des activités comme le « khawaré », le « simb » , la danse, etc.

    CTS/ASB/ASG

  • AFRIQUE-CONFLIT / Soudan : 17 000 tonnes de nourriture dérobées des entrepôts du PAM après l’éclatement des violences, selon l’ONU

    AFRIQUE-CONFLIT / Soudan : 17 000 tonnes de nourriture dérobées des entrepôts du PAM après l’éclatement des violences, selon l’ONU

    Dakar, 9 mai (APS) – Au moins, 17 000 tonnes de nourriture d’une valeur de 13 millions de dollars ont été dérobées des entrepôts du Programme alimentaire mondial (PAM) à Khartoum dès les premiers jours du conflit armée qui secoue le Soudan depuis le 15 avril, a annoncé un porte-parole du chef de l’ONU.

    ‘’Quelque 17.000 tonnes de nourriture ont été emportées, principalement au cours des premiers jours des combats, d’une valeur d’au moins 13 millions de dollars, mais probablement bien plus que cela, une fois qu’un inventaire complet pourra être dressé’’, a notamment fait savoir lundi Farhan Haq. 

    Dans des propos rapportés par le site d’information des Nations Unies, le porte-parole adjoint du chef de l’ONU a précisé que la plupart, sinon la totalité, des agences des Nations Unies et de ses partenaires humanitaires avaient d’une manière générale été touchés par des pillages à grande échelle.

    M. Haq a par exemple signalé que du matériel de bureau et informatique a été volé ce week-end, par des pillards jusqu’ici non identifiés. 

    Il a assuré que le Programme alimentaire mondial (PAM) a repositionné environ 80.000 tonnes de céréales et d’autres denrées alimentaires avant le début des violences le 15 avril, soulignant que le pillage privait les civils d’une aide potentiellement vitale, selon ONU Info. 

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a de son côté condamné fermement le pillage des bureaux du PAM dans la capitale soudanaise, estimant qu’il s’agissait d’une violation d’installations humanitaires.

    Sur le terrain, les combats opposant l’armée régulière et un de ses groupes supplétifs continuent à Khartoum et dans d’autres localités du pays, alors que les négociations organisées dans le même temps dans la capitale saoudienne n’ont pas encore débouché sur des résultats concrets et positifs.

    Des centaines de personnes ont péri dans les combats qui ont également engendré plus de 700 000 déplacés rien qu’à l’intérieur du pays, a fait savoir l’ONU.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Gavi, l’Alliance du vaccin veut vacciner 3 millions d’enfants dans 11 pays (directrice)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Gavi, l’Alliance du vaccin veut vacciner 3 millions d’enfants dans 11 pays (directrice)

    Dakar, 9 mai (APS) – Le programme de vaccination ‘’Zéro-Dose immunization ’’(ZIP) de l’organisation internationale, Gavi l’Alliance du vaccin ambitionne de vacciner 3 millions d’enfants dans 11 pays d’Afrique, a indiqué sa directrice des pays fragiles et en conflits, Amy Latrielle.

    ‘’Ce programme cible 3 millions d’enfants âgés de deux ans dans sept pays d’Afrique subsaharienne, à savoir le Burkina Faso, le Cameroun, la République Centrafricaine(RCA), le Tchad, le Niger, le Nigéria et le Mali et quatre autres pays  de la corne de l’Afrique, notamment, l’Ethiopie, la Somalie, le Soudan du Sud et le Soudan », a dit Mme Latrielle, dans un entretien  accordé à l’APS, mardi, à l’ouverture d’un atelier régional sur la vaccination.

    Cet évènement est organisé sous le thème central  :  »Atteindre le dernier kilomètre avec la vaccination » par RAISE 4 Sahel, un projet financé par Gavi pour la période 2022-2025. Il vise  à identifier et vacciner les enfants  »zéro dose » et les enfants sous-immunisés vivant dans des milieux fragiles et conflictuels.

    « Au-delà de cette cible, nous allons voir la manière d’ accroitre la couverture et toucher les enfants âgés de 5 ans », a-t-elle ajouté, précisant que le programme ne va pas seulement se limiter à vacciner les enfants âgés de deux ans.

    La directrice des pays fragiles et en conflits  de Gavi, l’Alliance du vaccin a rappelé que le programme  »zéro dose » travaille  en Afrique subsaharienne avec l’ONG Word Vision et en étroite collaboration avec les gouvernements des pays concernés où il va essayer d’atteindre les zones inaccessibles.

    Le directeur du projet RAISE 4 Sahel à World Vision, Dr Enrique Paz, a souligné que ce programme mise sur plusieurs stratégies de travail avec les organisations de base et les communautés.

     »J’invite les parents à amener leurs enfants pour leur vaccination à partir du calendrier vaccinal de ces enfants’’, a lancé M. Paz , relevant que le nombre d’enfants n’ayant reçu aucune dose de vaccin est de 8 à 8,5 millions.

    Gavi, l’Alliance du vaccin est un partenaire qui a  déboursé 9 millions de dollars US en 2022 pour financer le démarrage du programme de vaccination des enfants  »zéro dose » (ZIP), indique  un document remis à la presse.

    AN/AB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La condamnation en appel de Sonko et ses conséquences en débat

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La condamnation en appel de Sonko et ses conséquences en débat

    Dakar, 9 mai (APS) – Les journaux épiloguent sur l’avenir politique d’Ousmane Sonko au lendemain de sa condamnation, en appel, à six mois de prison avec sursis, une peine qui compromet, en attendant un éventuel pourvoi en cassation, les chances de l’opposant de briguer la magistrature suprême en 2024.

    Le leader de Pastef-Les patriotes a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    L’opposant, arrivé troisième de la présidentielle de 2019, était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Avec cette condamnation ‘’l’éligibilité de Sonko est menacée’’, fait savoir Le Soleil. ‘’Si elle est maintenue, cette peine menace l’éligibilité de Sonko à l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, le leader de Pastef peut se pourvoir en cassation dans six jours, autrement, il sera exclu des listes électorales’’, indique le journal.

    Même son de cloche du côté de Bès Bi le journal, lequel estime que ‘’Sonko (est) en danger’’. ‘’Cette fois-ci, la peine ne sauve pas Ousmane Sonko puisqu’il écope de 6 mois avec sursis et 200 millions de dommages et intérêts. Si elle n’est pas cassée éventuellement par la Cour suprême, le leader de Pastef pourrait être inéligible à la présidentielle de 2024’’, analyse la publication.

    ‘’Sonko dos au mur’’, affiche en Une le journal Enquête pour résumer la situation de l’opposant. Dans ses colonnes, la publication souligne que cette décision était attendue et que Sonko lui-même semblait s’y attendre. Il n’empêche que cela n’a pas atténué l’effet de la surprise. A l’instar du condamné à mort qui a la tête coincée dans la guillotine et qui ne voit jamais l’instant où le couperet lui sépare la tête du reste de son corps.

    Pour Walf Quotidien, l’avenir politique de Sonko s’inscrit désormais en pointillés. ‘’Après avoir été condamné à deux mois de prison assortis de sursis, Ousmane Sonko a perdu, hier, la deuxième manche du procès l’opposant à Mame Mbaye Niang’’, rappelle le journal.

    Il signale qu’au terme de l’audience, l’opposant a récolté six mois de prison assortis de sursis, une décision qui compromet sa participation à la prochaine élection présidentielle.

    Pour sa part Le Témoin va à l’encontre de l’opinion largement partagée par les quotidiens au sujet de l’éligibilité de l’opposant en s’exclamant en Une : ‘’Sonko touché, mais pas encore coulé’’.

    ‘’Bien que la Cour d’appel de Dakar ait porté hier sa peine à 6 mois avec sursis, le leader de Pastef reste encore éligible. Pour les réparations, le juge Mamadou Cissé Fall a confirmé les dommages et intérêts aux 200 millions infligés en 1ère instance’’, rapporte la publication.

    Pendant ce temps, Le Quotidien évoque les conséquences de cette décision de justice sur l’avenir de Yewwi Askan-wi (YAW) la principale coalition de l’opposition.

    Le journal fait par exemple remarquer que Barthélemy Diaz ne s’est pas gêné de répondre à Sonko qui avait déclaré que Macky Sall aurait confié à un leader de Yaw que le juge en première instance est du parti Pastef.

    ‘’Le maire de Dakar s’est attaqué à Sonko en lui rappelant ses positions d’hier qui sont contradictoires avec celles d’aujourd’hui. Il s’est expliqué sur sa rencontre avec le président de la République, s’est prononcé sur la 3e candidature de Macky Sall et s’est démarqué de ceux qui s’opposent au dialogue’’, écrit le journal.

    AKS/ASB

     

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Mame Mbaye Niang : ‘’Ce verdict me donne encore raison’’ 

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Mame Mbaye Niang : ‘’Ce verdict me donne encore raison’’ 

    Dakar, 9 mai (APS) – Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme et des Loisirs, s’est réjoui, lundi, à Dakar, d’avoir obtenu de la justice sénégalaise la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.

    ‘’On se félicite de ce verdict qui nous donne encore raison. Il montre qu’Ousmane Sonko voulait seulement entacher mon honorabilité’’, a dit M. Niang lors d’une conférence de presse donnée après l’audience du procès en appel.

    ‘’Ousmane Sonko n’a jamais dit la vérité dans ce dossier’’, a-t-il ajouté.

    Mame Mbaye Niang reproche à l’opposant et maire de Ziguinchor (sud) d’avoir dit qu’il a été épinglé dans un rapport de la haute administration sénégalaise pour sa mauvaise gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA destinés à la création de milliers d’emplois.

    M. Niang affirme qu’il tenait à ‘’laver son honneur’’ à la suite de cette accusation.

    L’opposant ‘’ne peut fournir aucune preuve’’ de l’affirmation pour laquelle il était poursuivi en justice, a soutenu le ministre du Tourisme et des Loisirs, militant de premier plan du parti politique de Macky Sall.

    M. Niang est d’avis qu’Ousmane Sonko ne pouvait avoir raison, dans la mesure où il n’a jamais été coordonnateur du Programme des domaines agricoles communautaires, auquel appartenaient les 29 milliards de francs CFA en question, encore moins son ordonnateur de dépenses.

    Le procès ‘’n’a rien de politique’’, parce qu’il concerne deux citoyens dont l’un a été diffamé, a ajouté le ministre du Tourisme et des Loisirs, estimant qu’il appartenait à Ousmane Sonko d’‘’apporter les preuves de ses allégations’’.

    Pierre-Olivier Sur, l’un des avocats de Mame Mbaye Niang, estime que la justice sénégalaise a tranché ‘’avec indépendance et mesure’’.

    ‘’En aucune façon, personne ne pourra dire que l’arrêt d’aujourd’hui est politique’’, a-t-il soutenu.

    Sa condamnation est motivée dans la mesure où, depuis le verdict du jugement en première instance, Ousmane Sonko ne se présentait plus au tribunal, a fait valoir Me Sur.

    M. Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, va perdre son éligibilité si la décision rendue ce lundi par la cour d’appel de Dakar est confirmée en cassation, a déclaré Me Baboucar Cissé, l’un des avocats de la partie civile.

    ‘’La cour l’a condamné à six mois de prison avec sursis pour deux infractions et a confirmé les 200 millions francs CFA de dommages et intérêts qu’il doit payer au plaignant. Donc si cette décision est définitive, M. Ousmane Sonko va évidemment perdre son éligibilité’’, a dit Me Cissé à la presse, à sa sortie du palais de justice de Dakar.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a de même ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    ‘’Ousmane Sonko et ses avocats ont six jours à compter de la notification de la décision pour se pourvoir en cassation. S’ils n’exercent pas cette voie de recours extraordinaire, la décision sera définitive et la conséquence du caractère définitif de cette décision sera son exclusion de la course pour la présidence de la République en 2024’’, a expliqué Me Baboucar Cissé.

    Il s’est réjoui par ailleurs de ce verdict qui, à son avis, ‘’permettra à Mame Mbaye Niang d’utiliser la contrainte par corps au cas où Ousmane Sonko refuserait de payer les dommages et intérêts fixés par le juge’’.

    ‘’Je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’

    ‘’La cour a fixé la contrainte par corps au maximum à deux années. Cela veut dire que si aujourd’hui M. Mame Mbaye Niang devrait exécuter cette décision et que M. Ousmane Sonko ne paie pas le montant des dommages et intérêts, le plaignant a la possibilité de l’envoyer en prison. La contrainte par corps est fixée par la cour au maximum à deux ans’’, a expliqué Me Cissé.

    Contactés par l’APS, Mes Bamba Cissé et Cheikh Koureyssi Ba, deux des avocats d’Ousmane Sonko, ont dit qu’ils n’étaient pas disponibles pour commenter la condamnation de leur client.

    L’audience de ce lundi s’est déroulée sans la présence de M. Sonko, qui a déclaré dimanche soir avoir pris la décision de ne plus coopérer avec la justice.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus collaborer avec cette justice’’, a soutenu M. Sonko dans une déclaration faite le même jour et publiée sur sa page Facebook.

    Il a rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre Mame Mbaye Niang.

    ‘’Si l’Etat ne peut pas me garantir le minimum de sécurité, ce qui devait être ordinaire, je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’, a insisté le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor.

    C’est une ‘’décision ferme’’, qu’il ‘’assume’’, a-t-il ajouté à quelques heures d’une audience du procès en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang.

    CS/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / L’ONLPL relève des cas de « mauvais traitements » dans les lieux de détention

    SENEGAL-SOCIETE / L’ONLPL relève des cas de « mauvais traitements » dans les lieux de détention

    Dakar, 9 mai (APS) – L’Observatoire national des lieux de privation de liberté (ONLPL) déclare avoir relevé des cas de « mauvais traitements » sur certaines personnes arrêtées à Dakar et à Ziguinchor (sud), à la suite des récentes manifestations politiques.

    Dans un communiqué, l’ONLPL dit avoir dépêché des équipes d’observateurs dans plusieurs lieux de privation de liberté, dans le but de s’enquérir des conditions de détention et de prise en charge des personnes interpelées à la suite des récentes manifestations politiques au Sénégal.

    Au cours de ces visites inscrites dans une optique de prévention de la torture et des pratiques assimilées, des personnes interpellées à Diourbel, Mbacké (centre), Bignona, Ziguinchor (ouest) et Dakar ont allégué avoir été victimes de mauvais traitements infligés à bord des véhicules de transfèrement et dans les locaux de garde à vue, selon l’ONLPL.

    « Les observateurs ont relevé des cas de mauvais traitements sur certains détenus lors de leurs visites aux maisons d’arrêt et de correction de Rebeuss et de Ziguinchor », a dénoncé l’Observatoire national des lieux de privation de liberté.

    Selon le communiqué, ces constatations ont conduit l’ONLPL à « exhorter les forces de défense et de sécurité à veiller en toutes circonstances au respect des droits fondamentaux et de la dignité des personnes interpellées, conformément aux engagements internationaux souscrits par l’Etat du Sénégal ».

    Le bureau des relations publiques de la Police nationale, contacté par téléphone par l’APS, n’a pas répondu aux appels.

    MTN/BK/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : 2000 tonnes de noix de cajou de l’année passée en souffrrance dans les magasins (acteur)

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : 2000 tonnes de noix de cajou de l’année passée en souffrrance dans les magasins (acteur)

    Ziguinchor, 8 mai (APS) – Près de deux mille tonnes de noix d’acajou de l’année passée sont à ce jour, stockées dans des magasins à Ziguinchor (sud), faute de moiyens d’évacuation,  a déploré dimanche, le président de l’interprofessionnelle cajou du Sénégal, Boubacar Konta.

    ‘’L’année dernière, il y avait une quantité de 5000 tonnes non exportées. Et nous avons pu exporter récemment les 3000 tonnes. Il reste donc 2000 tonnes de cajou non exportées. Il n y a pas encore de mesures très claires sur l’exportation de l’anacarde au Sénégal’’, a regretté M. Konta.

    ‘’Il faut la révision de cette mesure d’interdiction de l’exportation par voie terrestre de l’anacarde. Il faut libérer la circulation pour le convoyage de ce tonnage de noix en soffrance dans les magasins », a plaidé Boubacar Konta.

    Pour lui  »l’exportation des noix de cajou n’est rien d’autre que l’évacuation des noix d’un pays à un autre’’.

    ‘’Faire prendre la noix à Ziguinchor pour l’amener à Dakar par la route ne doit pas constituer un blocage. On ne peut pas invoquer, le fait de traverser la Gambie comme un motif pour imposer cette mesure préjudiciable aux acteurs de la filière dans les régions du Sud du Sénégal’’, a soutenu M. Konta.

    Il a fait état d’inquiétudes par rapport à la présente campagne,  »si ce blocus de faire quitter les noix de Ziguinchor à Dakar par la voie terrestre reste maintenu’’.

    ‘’Cette année, nous avons eu beaucoup de ratages par rapport à la présente campagne. Jusqu’à aujourd’hui il y a des noix de cajou de l’année dernière qui sont là. Surtout le tonnage qui a été  financé dans le cadre du système de récépissé d’entrepôt. Ces noix se trouvent toujours entre les mains de certaines coopératives et certains acheteurs’’, a insisté le président de l’interprofessionnelle cajou du Sénégal.

    Il a invité l’Etat à encore à se pencher sur la question de la commercialisation de l’anacarde qui, selon lui, ‘’pose un énorme problème malgré le rôle que ce secteur jour dans l’atteinte à la souveraineté alimentaire de la région naturelle de la Casamance’’.

    Boubacar Konta a aussi dénoncé l’absence de la question de l’anacarde lors du dernier conseil interministériel sur la campagne agricole au Sénégal.  »Nous n’avions pas compris pourquoi le cajou n’était pas pris en charge dans ce cadre interministériel », a-t-il regretté.

    Il a rappelé que le Sénégal a exporté l’année dernière près de 102.000 tonnes d’anacarde avec un chiffre d’affaires de 60 milliards de francs CFA.

    La campagne d’anacarde 2023 sera officiellement lancée à Ziguinchor entre le 25 et 26 mai prochain.

    MNFMTN

  • SENEGAL-SANTE-DON / Du matériel médical d’une valeur de 18 millions CFA au poste de santé de Madina Wandifa

    SENEGAL-SANTE-DON / Du matériel médical d’une valeur de 18 millions CFA au poste de santé de Madina Wandifa

    Sédhiou, 7 mai (APS) – Le poste de santé de Madina Wandifa, dans la région de Sédhiou (sud), a reçu du ministère de la Santé et de l’Action sociale du matériel médical d’une valeur de 18 millions de francs CFA.

    La cérémonie de remise de ce don, ce week-end, a coïncidé avec les 15 ans de la commune de Madina Wandifa, une collectivité du département de Bounkiling.

    Cette manifestation a été marquée par des consultations gratuites, un don de sang et une concertation pour l’organisation d’une campagne de prise en charge des cas de cataracte.

    Ce don comprend des lits d’hospitalisation, des appareils de consultation et autres outils nécessaires au travail des sages-femmes et des médecins, a détaillé le maitre de Madina Wandifa, Sény Faty, lors de la cérémonie de remise de cet équipement.

    Il devrait contribuer à renforcer le plateau médical du département de Bounkiling, a ajouté l’édile, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    M. Faty a par ailleurs plaidé l’érection du poste de santé de Madina Wandifa en district sanitaire, compte tenu de sa capacité d’accueil et de l’importance des nouveaux équipements reçus de la tutelle.

    Au total, au cours de cette journée, 650 patients ont été consultés gratuitement ont bénéficié de médicaments pour la prise en charge de différentes pathologies.

    De même, 27 poches de sang ont été également collectées au cours de cette opération.

    OB/BK