Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-ECONOMIE  / Matam: lancement d’un mouvement qui vise à  »booster le développement économique » de la région

    SENEGAL-ECONOMIE / Matam: lancement d’un mouvement qui vise à  »booster le développement économique » de la région

    Matam, 8 mai (APS) – Le Mouvement Agir ensemble pour Matam (AEM) a été lancé officiellement par ses membres en vue d’entamer une série d’activités politiques et sociales pour contribuer au développemnt économique de cette reégion du nord, a constaté l’APS.

     »L’AEM) sera un espace qui nous permettra de poursuivre nos actions politiques et sociales au profit du développement de notre chère région (…) », a dit Seydou Bâ, un des responsables du Mouvement Agir ensemble pour Matam.

    Il intervenait lors d’une assemblée générale tenue au Centre culturel régional de Matam en présence de plusieurs membres et sympatisants de cette strcuture.

    Le président de l’AEM Dickel Nguébane a déclaré que la strcuture a pour ambition de relancer et de  »continuer les activités menées depuis plusieurs années dans le domaine de l’emploi des jeunes, de la formation et du plaidoyer pour la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base ».

    Il a rappelé que les initiateurs ont toujours multiplié les initiatives et activités (…) pour  »participer au développement économique de la région ».

     »Les activités d’AEM ne se limiteront pas uniquement au niveau communal ou départemental, mais elles vont polariser toute la région de Matam », a promis Dickel Nguébane.

    AT/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : les partisans d’Ousmane Sonko se disent  « prêts à résister » après la condamnation de leur leader

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : les partisans d’Ousmane Sonko se disent « prêts à résister » après la condamnation de leur leader

    Ziguinchor, 8 mai (APS) –Les partisans du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) de Ziguinchor (sud) disent être « prêts à résister et à se battre » pour que leur candidat soit éligible à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Pour ce qui est du procès en tant tel concernant Ousmane Sonko, nous déciderons de la suite à donner. L’heure a sonné pour résister et  se battre pour que la justice soit correctement rendue au Sénégal’’, a déclaré le coordonnateur départemental du parti Pastef de Ziguinchor.

    L’opposant Ousmane Sonko a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    Le leader du parti Pastef était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang.

    La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a de même ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, Walfquotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    Réagissant au cours d’un point de presse, le représentant départemental du parti Pastef à Ziguinchor  »n’est pas surpris de ce verdict ».

    « Nous allons résister pour la vérité afin qu’Ousmane Sonko ne soit pas sacrifié. Il sera candidat en 2024 . Nous n’allons pas accepter ce qui s’est passé. C’est une parodie de justice qui avait pour objectif de rendre Ousmane Sonko inéligible’’, a-t-il martelé devant des militants et sympathisants du maire de Ziguinchor.

    Le verdict du procès en appel d’Ousmane Sonko est tombé au moment où les militants de Pastef tenaient une marche pacifique.

    ‘’C’est avec beaucoup de peines que nous avons appris ce verdict qui rend inéligible Ousmane Sonko. Nous ne sommes pas surpris’’, a déploré Djibril Sonko.

    Un important dispositif sécuritaire a été mis en place dans certains coins de la ville de Ziguinchor, dès les premières heures de la matinée, par les forces de défense et de sécurité pour parer à tout débordement.
    Un dispositif qui n’a toutefois pas empêché certains militants de manifester leur mécontentement notamment dans les quartiers  de Lyndiane, Grand Dakar et Yamatogne.

    Le bureau du poste finance du quartier Yamatogne a été  incendié par des manifestants. Le caleme est revenuè quelques heures après dans la principale ville du sud du pays.

    MNF/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-BILAN / Performances scolaires : l’IA de Kédougou se réjouit de ses résultats  »extrêmement positifs »

    SENEGAL-EDUCATION-BILAN / Performances scolaires : l’IA de Kédougou se réjouit de ses résultats  »extrêmement positifs »

    Kédougou, 8 mai (APS) –   La région de Kédougou (sud-est) a enregistré en 2022 « des résultats extrêmement positifs » lors des examens scolaires et se trouve sur la bonne voie en matière de performances scolaires, a salué, lundi, l’inspecteur d’académie, Mamadou Niang.

    « Nous avons engrangé des résultats extrêmement positifs au niveau du CFEE [certificat de fin d’études élémentaires], de l’entrée en sixième comme du Brevet de fin d’études moyennes [Bfem]. Et nous pouvons dire que nous sommes dans la bonne dynamique et nous sommes soutenus par les autorités administratives », a déclaré l’inspecteur d’académie de Kédougou.

    Mamadou Niang s’exprimait lors d’un comité régional du développement (CRD) consacré sur la revue annuelle de l’éducation, une rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou chargé du développement, Georges Samba Faye.

    Le taux brut de scolarisation doit être toutefois amélioré, a souligné M. Niang. Il a également fait état d’une baisse du taux d’achèvement des filles.

    « Nous avons dit que le taux de parité au niveau élémentaire est positif pour les filles. Mais une fois au collège, le taux s’inverse. […] C’est extrêmement négatif pour l’académie », a-t-il relevé en présentant son plan de travail annuel (PTA) aux acteurs scolaires.

    Il a déploré le fait que l’académie de Kédougou perde « énormément d’enseignants chaque année ». « On ne peut pas arrêter le départ massif d’enseignants, mais nous pouvons faire en sorte de les encourager et de les booster », a dit l’IA de Kédougou.

    L’adjoint au gouverneur chargé du développement, Georges Samba Faye, a salué le respect des sept recommandations de l’année dernière et les performances scolaires enregistrées au CFEE, à l’entrée en sixième et au BFEM en 2022.

    Il assure que toutes les dispositions ont été prises en 2023 pour que l’inspection d’académie de Kédougou puisse obtenir de bons résultats au Baccalauréat général et technique.

    PID/BK/MTN

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORTS / Des enseignantes marchent pour la promotion de la souveraineté alimentaire

    SENEGAL-EDUCATION-SPORTS / Des enseignantes marchent pour la promotion de la souveraineté alimentaire

    Dakar, 8 mai (APS) – Le ministère de l’Agriculture de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire et les Réseaux des femmes enseignantes de Pikine, Guédiawaye et Keur Massar, dans la banlieue dakaroise ont pris part dimanche à une randonnée pédestre dont l’objectif est de sensibiliser à l’agriculture urbaine pour l’atteinte à la souvraineté alimentaire.

    L’activité sportive à laquelle a pris part le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye vise aussi à relever le défi ‘’de la souveraineté alimentaire pour une alimentation saine et durable’’.

    Parrain de la randonnée pédestre, M. Ndiaye a tenu à apporter son soutien aux femmes du secteur de l’éducation qui, selon lui, ont un ‘’rôle fondamental à jouer dans une société en pleine mutation’’.

    Des enseignants et enseignantes, des sportifs, des élèves accompagnés de leurs parents ont participé à la marche qui a mobilisé un grand nombre de personnes.

    SKMTN

  • SENEGAL-ELEVAGE-EPIZOOTIE / Tivaouane : le chef du service départemental de l’élevage relativise l’ampleur de la maladie de Newcastle

    SENEGAL-ELEVAGE-EPIZOOTIE / Tivaouane : le chef du service départemental de l’élevage relativise l’ampleur de la maladie de Newcastle

    Tivaouane, 8 mai (APS) – Le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Tivaouane (ouest), Ndary Diop, a relativisé, lundi, l’ampleur de la maladie de Newcastle qui sévit depuis quelque temps dans la zone des Niayes, dans le département de Tivaouane.

     

     »Nous avons connu quelques cas de maladies de Newcastle. L’envergure n’est pas très grande, même si des pertes importantes sont notées », a-t-il indiqué à l’APS.

    Selon lui, plusieurs localités comme Ndiassane, Taïba Ndiaye, Mboro sont concernées par cette maladie qui touche la volaille.

     

    Les pertes enregistrées s’expliquent par la rupture du vaccin HB1 au moment où les propriétaires démarraient les bandes. Ce qui fait que les sujets n’étaient pas vaccinés, a souligné le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Thiès.

     

    A l’en croire, la gestion des cadavres de poulets a aussi impacté le développement de foyers et aggravé la situation.  »Les cadavres des poulets jetés non loin de certaines fermes ont fait exploser la mortalité dans les poulaillers environnants. Avec le vent, les microbes se sont dispersés et ont atteint certaines fermes », a-t-il dit.

     

    Il s’y ajoute que de nombreux aviculteurs du département de Tivaouane n’ont pas l’expérience qu’il faut pour gérer une telle crise sanitaire, selon Ndary Diop.

     

     »Actuellement, les gens qui s’affairent dans le milieu des poulaillers ne connaissent pas les notions techniques nécessaires à la gestion des fermes. Les visites sanitaires ne sont pas souvent respectées, sans oublier la vaccination et les récurrents problèmes de densité pendant ces moments de canicule », a-t-il fait valoir.

     

    Pour le technicien, la forte demande en poulets de chair à l’approche de la Korité n’est pas étrangère à la présence de la maladie de Newcastle dans les fermes.

     

    Le service départemental de l’élevage entend bientôt outiller les aviculteurs, à travers des sessions de formation régulières, afin d’ »éviter certaines pertes bien évitables », a poursuivi son responsable.

     

     »C’est un besoin très réel et j’ai fait l’expression des besoins au niveau régional pour la formation des propriétaires de poulailler dans la zone », renseigne Ndary Diop.

     

     

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES-REPORTAGE / A Kaffrine, le lycée d’intégration nationale sort de terre

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES-REPORTAGE / A Kaffrine, le lycée d’intégration nationale sort de terre

    Kaffrine, 8 mai (APS) – Le chantier du lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité (INEQ) de Kaffrine (centre) commence à prendre forme, sur la route menant à Nganda, localité située à une trentaine de kilomètres de la capitale du Ndoucoumane.

    Sur le site du projet, des ouvriers travaillent d’arrache-pied avec l’ambition de terminer à temps les tâches qui leur ont été confiées et livrer l’infrastructure dans les délais convenus.

    Une fois franchies les limites du chantier franchies, le visiteur est accueilli par un vigile qui veille au grain et oriente vers le chef de chantier, seul habilité à autoriser l’accès au site.

    L’ingénieur Pape Sène, responsable du chantier, se montre au bout de quelques minutes, pour faire visiter le chantier.  »S’il vous plait, ne filmez pas. On l’interdit », dit-il au reporter de l’APS, avant d’engager le moindre échange.

    « C’est un chantier de quatre lots, avec une capacité d’accueil de 600 élèves », avance l’ingénieur, le ton sérieux, en tenue de chantier et portant des chaussures de sécurité, en précisant que l’infrastructure en construction va comporter des bâtiments administratifs, une bibliothèque numérique, un réfectoire, une infirmerie et un foyer pour les élèves.

    Le projet prévoit par ailleurs quatre blocs pédagogiques composés de 25 salles de classes et de laboratoires, ainsi que deux quartiers pour les garçons et les filles, dans le cadre d’un système d’internat, ainsi que des logements administratifs, a indiqué l’ingénieur.

    L’ouvrage sorti de terre occupe déjà cinq des dix hectares réservés au lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité, en attendant la construction d’autres bâtiments pour le reste des filières.

    Les bruits de chantier qui enveloppent le décor témoignent de la grande activité qui s’est emparée du site, avec à la manœuvre plus de 200 ouvriers, dont la plupart sont issus des villages environnants. Certains sont en train de poser les dalles, d’autres s’emploient à d’autres tâches moins compliquées. Le résultat parle de lui-même, avec des bâtiments sous forme de banco, qui témoignent de toute l’ingéniosité des personnes en charge de la conduite du chantier.

    « Des rampes d’accès même sont prévues pour faciliter l’accès aux personnes vivant avec un handicap », signale l’ingénieur en charge du projet, ajoutant : « Les aspects d’efficacité énergétique et la dimension inclusive et des aménagements adaptés seront aussi pris en compte ».

    Construit à partir de briques de terre compressée, l’infrastructure va aussi être dotée de charpentes pour apporter un confort thermique et gagner jusqu’à 7 degrés, a-t-il fait savoir

    « Le lycée sera bientôt livré au grand bonheur des populations », a-t-il assuré, sans donner de date de livraison définitive.

     

    CTS/BK/MTN

     

     

     

     

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko va perdre son éligibilité, si la décision est définitive (avocat)

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko va perdre son éligibilité, si la décision est définitive (avocat)

    Dakar, 8 mais (APS) – L’opposant Ousmane Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, va perdre son éligibilité si la décision rendue ce lundi par la cour d’appel de Dakar est confirmée en cassation, a déclaré Me Baboucar Cissé, l’un des avocats de la partie civile, Mame Mbaye Niang.

    ‘’La cour l’a condamné à six mois de prison avec sursis pour deux infractions et a confirmé les 200 millions francs CFA de dommages et intérêts qu’il doit payer au plaignant. Donc si cette décision est définitive, M. Ousmane Sonko va évidemment perdre son éligibilité’’, a dit Me Cissé à la presse, à sa sortie du palais de justice de Dakar.

    Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique.

    Le leader de Pastef-Les patriotes était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a de même ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    ‘’Ousmane Sonko et ses avocats ont six jours à compter de la notification de la décision pour se pourvoir en cassation. S’ils n’exercent pas cette voie de recours extraordinaire, la décision sera définitive et la conséquence du caractère définitif de cette décision sera son exclusion de la course pour la présidence de la République en 2024’’, a expliqué Me Baboucar Cissé.

    Il s’est réjoui par ailleurs de ce verdict qui, à son avis, ‘’permettra à Mame Mbaye Niang d’utiliser la contrainte par corps au cas où Ousmane Sonko refuserait de payer les dommages et intérêts fixés par le juge’’.

    ‘’La cour a fixé la contrainte par corps au maximum à deux années. Cela veut dire que si aujourd’hui M. Mame Mbaye Niang devrait exécuter cette décision et que M. Ousmane Sonko ne paie pas le montant des dommages et intérêts, le plaignant a la possibilité de l’envoyer en prison. La contrainte par corps est fixée par la cour au maximum à deux ans’’, a expliqué Me Cissé.

    Contactés par l’APS, Mes Bamba Cissé et Cheikh Koureyssi Ba, deux des avocats d’Ousmane Sonko, ont dit qu’ils n’étaient pas disponibles pour commenter la condamnation de leur client.

    ‘’Nous sommes en réunion. Nous allons communiquer plus tard’’, a répondu Me Ba à l’APS.

    L’audience de ce lundi s’est déroulée sans la présence de M. Sonko, qui a déclaré dimanche soir avoir pris la décision de ne plus coopérer avec la justice.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus collaborer avec cette justice’’, a soutenu M. Sonko dans une déclaration faite le même jour et publiée sur sa page Facebook.

    Il rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’APR, le parti politique du président de la République.

    ‘’Si l’Etat ne peut pas me garantir le minimum de sécurité, ce qui devait être ordinaire, je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’, a insisté le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor.

    C’est une ‘’décision ferme’’, qu’il ‘’assume’’, a-t-il ajouté à quelques heures d’une audience du procès en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang.

    ABD/AMN/MTN/ESF

  • SENEGAL-RELIGION  / Louga : les services de l’Etat appelés à prendre des mesures pour le bon déroulement du gamou d’Andoulaye

    SENEGAL-RELIGION / Louga : les services de l’Etat appelés à prendre des mesures pour le bon déroulement du gamou d’Andoulaye

    Louga, 8 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Louga (nord-ouest), El Hadj Bouya Amar, a demandé, lundi, aux services de l’Etat concernés  de prendre  »toutes les dispositions utiles » pour un bon déroulement du gamou d’Andoulaye dans le département de Kébémer (Louga, nord), le 20 mai prochain.

    « Je demande à tous les chefs de service de l’État concernés de prendre toutes les dispositions utiles pour le bon déroulement du gamou d’Andoulaye qui est prévu le 20 mai prochain », a-t-il déclaré.

    S’exprimant lors d’un comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs de la 102e édition du gamou d’Andoulaye, dans le département de Kébémer, il a souligné que « sur le plan de l’affluence religieuse ou de l’affluence des pèlerins, la cité d’Andoulaye est une grande cité religieuse ».

    « C’est pourquoi l’Etat, chaque année, prend toutes les dispositions nécessaires pour le bon déroulement du gamou qui est prévu le 20 mai prochain », a-t-il expliqué.

    Selon lui, les dispositions attendues des services de l’Etat concernent la sécurité, l’approvisionnement en eau potable, la fourniture de l’électricité, mais aussi divers autres services se rapportant à l’hygiène, l’assainissement, le nettoiement, etc.

    Il a insisté sur « la nécessité du suivi des engagements pris par les différents services de l’Etat concernés pour que l’ensemble des pèlerins, qui quittent les autres localités, puissent arriver en paix, faire leur gamou en paix et répartir en paix ».

    « Nous sommes optimistes parce que non seulement tous les services de l’Etat concernés ont répondu présent, [mais ils ont aussi pris] des engagements fermes [chacun dans le secteur qui le concerne], pour le bon déroulement de l’évènement », a-t-il dit.

    Le porte-parole du khalife d’Andoulaye, Serigne Moustapha Dramé, a fait part de sa satisfaction relative aux dispositions prises l’année dernière par les services de l’Etat pour le bon déroulement du gamou.

    Au nom du khalife, Mame Abdou Dramé, il est revenu sur certaines doléances de la cité religieuse d’Andoulaye, lesquelles concernent l’amélioration de l’éclairage public, l’extension du réseau électrique, l’augmentation des « branchements sociaux » pour l’approvisionnement en eau potable. Il y a aussi l’installation de points d’eau gratuits le jour du gamou et l’augmentation de la pression du débit de la connexion Internet.

    Selon lui, « la cité religieuse d’Andoulaye a une particularité » résidant dans le fait que « c’est l’unique foyer où presque tous les grands guides religieux du pays – notamment Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadj Malick Sy, Ass Malick Camara, Mame Abdou Cissé Borom Djamal – ont passé ensemble trois jours ».

    « Nous voulons que cet aspect soit mieux pris en compte par l’Etat pour que la cité religieuse d’Andoulaye puisse bénéficier de tous ces avantages à l’image des autres cités religieuses », a-t-il fait savoir

    DS/BKMTN

     

     

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques

    Dakar, 8 mai (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques, a constaté l’APS.

    Le leader de Pastef-Les patriotes était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a aussi ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre d’Ousmane Sonko pour ‘’faux, usage de faux, diffamation et injures publiques’’.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Le leader de Pastef-Les patriotes et maire de Ziguinchor (sud) avait été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Ce matin, un calme plat régnait aux abords du palais de justice de Dakar, qui étaient quadrillés par la police avant le démarrage du procès, a constaté l’APS.

    Les voies menant au palais de justice étaient sous haute surveillance policière. Déployés en nombre, les policiers veillaient au grain, certains à bord de véhicules blindés.

    Chaque ruelle menant au tribunal était contrôlée par au moins une dizaine de policiers. Les gendarmes se chargeaient de l’accès et de la sécurité à l’intérieur de l’édifice situé à Rebeuss, un quartier du centre-ville de Dakar.

    Dimanche soir, Ousmane Sonko a fait part de sa décision de ne plus coopérer avec la justice.

    Il argue avoir fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal lors des audiences de première instance.

    M. Sonko a rappelé les incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall.

    L’opposant a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    Le plaignant et le parquet avaient aussitôt fait appel de ce jugement en première instance.

    AMN/ABD/MTN/BK