Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • AFRIQUE-CINEMA-HOMMAGE / FICAK 2023 : une ouverture en hommage à Drissa Touré, le cinéaste burkinabé passé de  »la gloire à la dèche »

    AFRIQUE-CINEMA-HOMMAGE / FICAK 2023 : une ouverture en hommage à Drissa Touré, le cinéaste burkinabé passé de  »la gloire à la dèche »

    Khouribga (Maroc), 7 mai (APS) – La 23ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK) au Maroc s’est ouverte, samedi soir, avec un hommage  »émouvant » rendu au cinéaste burkinabé Drissa Touré, en reconnaissance à la contribution au cinéma africain de celui qui est passé de la gloire sur les marches de la croisette au festival de Cannes en France en 1991 avec son film « Laada » à la déchéance, en devenant vendeur de bois.

    De l’envoyée spéciale de l’APS: Fatou Kiné Sène

    Devant une salle de cinéma remplie prise d’assaut par des cinéphiles venus de divers horizons, Drissa Touré, un réalisateur autodidacte comptabilisant plus d’une trentaine d’années de pratique cinématographique a estimé que cet honneur est  »une renaissance et une résurrection ».

     »C’est une renaissance, une résurrection. Il y a eu beaucoup d’émotions, parce que je me suis rappelé de 1991 lorsque je faisais le film +Laada+, paix à l’âme de Nour-Eddine Saïl (décédé en 2020, il était l’un des fondateurs et ambassadeurs du FICAK), on était à Paris et il m’a amené ici et son cheval de bataille était de faire vivre le cinéma africain », a réagi le réalisateur Burkinabé après avoir reçu le trophée d’honneur du Festival international du cinéma africain de Khouribga (6 au 13 mai).

    Pour Drissa Touré, débordant d’émotion, cet hommage est une coïncidence de l’histoire, car se remémore-t-il,  »c’est ici qu’on me rend hommage, plus de vingt ans après quand j’étais dans la léthargie, c’est cela qui est émouvant, intéressant quand on a la passion du cinéma ».

    Le film d’ouverture de FICAK intitulé  »Le taxi, le cinéma et moi » que lui consacre son compatriote  Salam Zampaligré  retrace le parcours d’un cinéaste de 71 ans qui est passé de la gloire sur les marches de la croisette au festival de Cannes en France en 1991 avec son film  »Laada » à la déchéance avec comme métier vendeur de bois à Gaoua, un village du Burkina Faso.

    Ce documentaire de création dresse ainsi le portrait et le parcours cinématographique de Drissa Touré, ancien  chauffeur de Taxi qui a eu comme passager un jour le célèbre cinéaste sénégalais Ousmane Sembène (1923-2007). Ce dernier lui raconte qu’il a été docker à Marseille (France) avant d’entrer dans le cinéma.

    Drissa Touré suit les pas de Sembène, celui que l’on appelle affectueusement  »l’aîné des anciens », dont on célèbre cette année le centenaire de sa naissance. Il est devenu le taximan passé au cinéma et réalise neuf films entre 1981 avec le court métrage « Le sort » et 2002 avec « Pays de mon rêve ».

    Cette édition du FICAK, placé sous le haut patronage de sa Majesté le Roi Mohamed VI, a aussi rendu un vibrant hommage à l’acteur marocain de 59 ans Bachir Ouakine, un habitant de Khouribga.

    En dehors des hommages, les quatre jurys (Long métrage, court métrage, prix de la critique et le prix Don Quichotte) ont été présentés au public, aux autorités administratives et autres personnalités du cinéma et des arts venus assister à l’ouverture officielle.

    Le jury long métrage est présidé par Stanislas Bemile Méda (Burkina Faso) et le court métrage par l’actrice marocaine Salima Benmoumen. Ils décerneront des prix avec des noms de cinéastes très connus tels que  Sembène Ousmane, Idrissa Ouédraogo, Nour-Eddine Saïl, Paulin Soumanou Vieyra, Nejip Ayed, entre autres figures emblématiques du 7e art africain.

    Le président de la fondation du festival international du cinéma africain de Khouribga, El Habib El Malki a pour sa part salué tous ceux qui ont œuvré pour la reconnaissance du festival au plan international depuis sa création en 1977, le troisième par sa longévité après les journées cinématographiques de Carthage (JCC 1966) et le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco 1969).

    Il a fait remarquer que cette année les douze longs métrages et quinze courts métrages présentent une  »variété de genres et une diversité linguistique ».

    FKS /SMD

  • SANTE-MONDE-DEFIS / Recrudescence des  »zoonoses », un spécialiste mise l’approfondissement de la recherche

    SANTE-MONDE-DEFIS / Recrudescence des  »zoonoses », un spécialiste mise l’approfondissement de la recherche

    Dakar, 7 mai (APS)- Le directeur de l’Institut de population, développement et santé de la reproduction, Mamadou Sall a relevé, samedi, que les maladies dites  »zoonoses », se transmettant de l’animal à l’homme,  »seront de plus en plus importantes dans le futur », appelant ainsi les Etats à davantage  »soutenir » les recherches afin d’élaborer des  »mesures anticipatives » pour faire face à ces éventuelles maladies.

     »Il y a de plus en plus d’interactions entre l’homme et la nature, l’empreinte écologique est de plus en plus importante et c’est cette forte empreinte écologique qui est à l’origine de l’apparition de ces maladies qu’on appelle les zoonoses, c’est-à-dire des maladies qui ont franchi la barrière des espèces, qui quittent le monde animal pour venir chez les humains », a expliqué le spécialiste au cours d’un déjeuner-débat qui a réuni des chercheurs et des décideurs politiques.

    La rencontre organisée samedi a notamment porté sur le thème:  »la résilience des systèmes de santé face aux maladies émergentes et ré-émergentes ».

    Selon Mamadou Sall,  »ces maladies seront de plus en plus importantes dans le futur ». D’où l’importance, insiste-t-il, pour  »les Etats de soutenir les recherches afin d’élaborer des mesures anticipatives pour faire face à ces éventuelles maladies ».

    L’universitaire note que  »les sociétés qui marchent vers la modernité seront de plus en plus exposées à des risques sanitaires ».

    Dans cette perspective, le directeur de l’IPDSR a indiqué que quelque  »70% des maladies émergentes et ré-émergentes sont des pathologies zoonoses », c’est à dire des maladies qui quittent le monde animal pour celui humain, soit par contact directe ou par le biais de vecteurs.

    ABD/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Mamadou Talla inaugure le nouveau centre d’état civil de Diourbel

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Mamadou Talla inaugure le nouveau centre d’état civil de Diourbel

    Diourbel, 6 mai (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla, a procédé, samedi, à l’inauguration du nouveau centre d’état civil, un bâtiment érigé dans l’enceinte de la municipalité de Diourbel, a constaté l’APS

     »La construction de ce bâtiment s’inscrit dans le cadre du vaste programme de modernisation et de sécurisation de l’état civil, entamé ces dernières années pour le gouvernement du Sénégal avec un appui financier de l’Union européenne », a expliqué le ministre lors de cette cérémonie d’inauguration jumelée aux activités de lancement de la caravane nationale de sensibilisation sur l’état civil.

    L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, l’adjoint au gouverneur, Oumar Ndiaye et le maire de la ville de Diourbel, Malick Fall, ont pris part cette rencontre, en marge de laquelle 20 motos ont été livrés pour faciliter le déplacement des agents.

    Selon Mamadou Talla, l’Etat du Sénégal, dans le cadre d’un vaste programme de modernisation et de sécurisation de l’état civil, a entamé  »la construction et la réhabilitation de 52 centres d’état civil pour un objectif final de 601, en raison d’un centre par collectivité territoriale ».

    Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires a aussi révélé que quelques  »cinq millions d’actes sont déjà numérisés’’.

    Ce processus d’informatisation s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un  »registre national devant permettre une interaction de toutes les structures utilisatrices d’actes d’état civil », a-t-il poursuivi.

    L’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, Jean-Marc Pisani, a pour sa part insisté sur la pertinence d’une bonne  »campagne de sensibilisation, combinée à la mise en place d’un fichier national unique pour résorber ce gap ».

     »Avec une moyenne nationale de 77%, des efforts importants restent encore à faire pour un enregistrement massif des populations à l’état civil », a relevé le diplomate.

    MK/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / Matam: le CEM Mamadou Touré récompense ses meilleurs élèves

    SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / Matam: le CEM Mamadou Touré récompense ses meilleurs élèves

    Matam, 6 mai (APS) – Une quarantaine d’élèves issus du Collège d’enseignement moyen Mamadou Touré de Matam ont été récompensés, samedi, pour leurs performances scolaires avec des notes variant de 13 à 19 sur 20, a constaté l’APS.

    Il s’agit notamment de Fatoumata Ndiaye, élève en classe de 4ème qui a remporté le prix de la meilleure fille de l’école avec une moyenne de 19/20. Elle a aussi gagné le prix du meilleur élève du Collège, se classant ainsi deuxième au concours Miss Mathématiques au niveau de la région de Matam.

     »C’est une manière de pousser les autres élèves qui n’ont pas obtenu la moyenne à faire des efforts et de travailler encore pour récolter de bonnes notes », a dit Modou Guèye, l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Matam.

    Il estime également que c’est une manière pour les organisateurs de  »magnifier et de saluer » le travail des professeurs et tout le personnel administratif.

    De son côté, le principal du CEM, El Hadji Mbow a  »magnifié » l’engagement du corps professoral dans  »l’accompagnement des  élèves à avoir de bons résultats et ainsi réduire le taux de redoublement ».

    AT/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Le FICAK, un espace pour raconter les histoires africaines ( directeur)

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Le FICAK, un espace pour raconter les histoires africaines ( directeur)

    Khouribga, 6 mai (APS)- Le Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK) qui se tient depuis 1977 dans le sud du Maroc, offre un espace où  »les histoires africaines peuvent être racontées, entendues et appréciées », a dit son directeur à l’envoyée spéciale de l’APS.

    De l’envoyée spéciale de l’APS: Fatou Kiné Sène

     »Depuis bien des décennies, notre Festival a été un lieu de rencontre des cinéastes africains et des cinéphiles du monde et nous sommes fiers d’avoir créé un espace où les histoires africaines peuvent être racontées, entendues et appréciées par un public international », a relevé son initiateur lz-Eddine Gourirran à quelques heures de son ouverture officielle (6-13 mai).

    Il souligne que l’option du FICAK depuis 46 ans se justifie par le souci de donner  »une place de choix au 7e art du continent ».

     »Je suis le créateur de ce festival en 1977. Notre objectif est de voir des films africains. On voyait des films américains, indiens, soviétiques et français, mais ce n’était pas logique. Il fallait donner une place aux films africains », a-t-il rappelé.

    lz-Eddine Gourirran  note que le FICAK qui célèbre cette année sa 23ème édition a choisi de se tourner vers l’Afrique pour lui offrir  »l’opportunité de faire entendre sa voix et de montrer les potentialités artistiques dont elle dispose sans nul complexe vis-à-vis de l’Occident ».

    Cette année encore, annonce son créateur, le Festival mettra en lumière le  »talent et la créativité des cinéastes africains » avec 12 films longs métrages venant de dix pays du continent et 15 courts métrages de treize pays d’Afrique pour la compétition officielle.

    Le court métrage  »Kipou » du réalisateur Abdoulaye Sow est le seul film sénégalais en compétition.

    Le FICAK met à l’honneur le cinéma camerounais cette année avec une rétrospective proposée aux cinéphiles de Khouribga, une ville du royaume chérifien réputée pour ses phosphates.

    La 23ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga compte également s’intéresser  à la question de  »la mémoire et de la préservation du patrimoine cinématographique africain »,  à travers notamment un colloque dont  l’historien et universitaire sénégalais Ibrahima Thioub figure parmi les intervenants.

    FKS/SMD

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Un officiel de l’OMS invite les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Un officiel de l’OMS invite les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme

    Diourbel, 6 mai (APS) – Le représentant résident par intérim d’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Sénégal, Vincent Sodjinou, a invité les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme qui reste malgré les efforts,  »la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans de nombreux pays ».

     

    ’’Le paludisme demeure toujours la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans de nombreux pays (…), j’invite donc chaque Etat membre à redoubler son engagement à mettre en œuvre un plan d’accélération ambitieux et innovant pour réduire rapidement le fardeau du paludisme et sauver les vies de ses populations’’, a-t-il déclaré.

     

    Vincent Sodjinou s’exprimait samedi, à Diourbel (centre)  à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le paludisme, axée cette année sur le thème :  »Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover et mettre en œuvre ».

     

    Cette journée, constitue selon lui,  »une opportunité pour les Etats, de renouveler leurs engagements politiques et de renforcer les investissements dans la lutte contre le paludisme, dont l’élimination demeure une urgence pour sauver des vies’’.

     

    A elle seule, fait-t-il savoir, ’’la région africaine de l’OMS a enregistré 234 millions de cas de paludisme et 593 000 décès dus à cette maladie en 2021’’, soit la plus  »lourde charge de morbidité et de mortalité palustres »

    Il s’y ajoute également que près de  »30 % des personnes vivant dans la plupart des pays africains n’ont pas accès aux services de santé essentiels (…) ».

    Le représentant résident par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Sénégal a toutefois indiqué qu’entre 2000 et 2021,  »plus de 1,6 milliard de cas de paludisme et 11 millions de décès dus à cette maladie ont été évités dans la Région africaine de l’OMS ».

     Des progrès  »appréciables » pour le Sénégal

     »Dans l’ensemble, en ce qui concerne la réduction de l’incidence du paludisme, huit pays (…) sont sur la bonne voie pour atteindre la cible fixée pour 2025 », a relaté le fonctionnaire de  l’OMS.

    Il note aussi que 15 pays ont obtenu une  »réduction insuffisante », contre 20 qui ont connu une  »stagnation ou une augmentation du nombre de cas », signalant que  dix autres pays ont enregistré  »une hausse de la mortalité » liée au paludisme.

    Au Sénégal, dit-t-il, des  »progrès appréciables ont été enregistrés dans la lutte contre le paludisme, avec la prévalence parasitaire qui est passée de 1,2 % en 2014 à 0,4% en 2017 ».

    Vincent Sodjinou évoque également une  »réduction appréciable’ » de la mortalité palustre, avec une baisse de 28 % du nombre de décès liés au paludisme dans la population générale.

     »Cependant, malgré la baisse importante du nombre de cas observée sur toute l’étendue du territoire, les régions comme Kolda (sud), Tambacounda (est) et Kédougou (sud-est) continuent de porter le fardeau du paludisme et méritent une attention particulière », a-t-il fait remarquer.

    Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale,  le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a estimé que  »le défi majeur de notre pays reste, aujourd’hui plus que jamais, l’élimination du paludisme à l’horizon 2030 avec le soutien de nos partenaires ».

    L’atteinte de cet objectif passera nécessairement par  »la combinaison des efforts de toutes les forces vives de notre pays, en vue d’impulser une dynamique nationale qui permettra de nous mettre en route vers l’élimination du paludisme à l’horizon 2030 », a poursuivi l’autorité administrative.’’

    MK/SMD

  • Sécurité routière : le CETUD veut faire des élèves ses relais pour la sensibilisation

    Sécurité routière : le CETUD veut faire des élèves ses relais pour la sensibilisation

    Dakar, 6 mai (APS)- Le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) prévoit de travailler avec 120 établissements scolaires dans le périmètre d’influence du Bus Rapid Transit principalement à Guédiawaye et à Pikine (banlieue dakaroise) en vue notamment de faire des élèves des  »relais essentiels » dans la sensibilisation sur la sécurité routière, a appris l’APS de son directeur général Thierno Birahim Aw

     »Le Bus rapid transit (BRT) est prévu pour rallier Dakar à Guédiawaye et les enfants sont appelés à ‘’maitriser les dispositifs de sécurité qui seront installés le long du corridor », a d’abord relevé le directeur du CETUD, l’autorité organisatrice des transports urbains dans l’agglomération Dakaroise

    S’exprimant lors de la finale de la compétition dénommée  »Génie Corrid’or », une campagne d’information et d’éducation sur la sécurité routière, M. Aw martèle que le CETUD a prévu dans cette perspective de travailler avec 120 établissements dans le  »périmètre d’influence du BRT » dont la mise en circulation est annoncée d’ici  la fin de l’année.

     »C’est une approche importante, en ce sens que le BRT dessert les zones les plus densément peuplées de Dakar », a-t-il déclaré lors de la cérémonie qui a enregistré la présence de plusieurs autorités administratives et élus locaux de Pikine et Guédiawaye.

    A l’heure actuelle, poursuit Thierno Birahim Aw,  »58 établissements pour une population scolaire de 58000 élèves ont été touchés », notant que ces derniers  »seront nos ambassadeurs pour diffuser les messages auprès de leurs familles pour un meilleur usage de la route et des comportements plus vertueux ».

     »Nous avons travaillé étroitement avec les inspections d’académie, les IEF pour sensibiliser et éduquer les élèves depuis le cycle primaire jusqu’à celui secondaire sur la sécurité routière », a encore fait valoir le directeur général du CETUD.

    Le secrétaire général de l’Inspection d’académie de Pikine-Guédiawaye, Idrissa Guèye note pour sa part  que  »l’enfant aime les jeux et permettre à ces élèves d’acquérir des compétences à travers cette activité ludique est une initiative à saluer ».

     »Ce tournoi avec la finale génie corrid’or nous a permis de renforcer les compétences des élèves en matière de sécurité routière et d’asseoir les réflexes liés à la sécurité routière chez une cible privilégiée’’, a estimé le préfet du département de Guédiawaye, Ibra Fall.

    MFD/SMD

  • SÉNÉGAL-NUMÉRIQUE-COLLECTIVITES TERRITORIALES-ENJEUX / Selon Moussa Bocar Thiam, les espaces Sénégal services vont  »impulser » le développement territorial

    SÉNÉGAL-NUMÉRIQUE-COLLECTIVITES TERRITORIALES-ENJEUX / Selon Moussa Bocar Thiam, les espaces Sénégal services vont  »impulser » le développement territorial

    Saint-Louis 6 mai (APS)-Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam a dit se  »réjouir » de l’engouement qu’il a noté au niveau des espaces  »Sénégal services », dont l’objectif est  »d’impulser le développement territorial par l’utilisation du numérique à travers notamment une amélioration de l’accès des populations aux services publics.

    Moussa Bocar Thiam s’entretenait avec des journalistes durant l’étape de Saint-Louis (nord) dans le cadre de sa caravane de sensibilisation pour la ‘’Semaine numérique’’ prévue du 16 au 20 mai prochain à Dakar.

    « C’est vraiment un processus en marche dont l’objectif est de  dématérialiser les services dans le cadre de la stratégie nationale Sénégal numérique 2020/2025 », a dit le ministre en parlant des espaces Sénégal services.

    CS/SMD

  • SENEGAL-MEDIAS-MIGRATIONS / La presse invitée à privilégier la responsabilité dans le traitement des questions migratoires

    SENEGAL-MEDIAS-MIGRATIONS / La presse invitée à privilégier la responsabilité dans le traitement des questions migratoires

    Pikine, 6 mai (APS) – Le président de l’association des journalistes en migration et sécurité du Sénégal (AJSM), Moussa Seydou Diallo, a appelé samedi à Pikine (banlieue de Dakar) les professionnels des médias à davantage mettre en avant  »la responsabilité, la rigueur et le professionnalisme », dans le traitement des questions migratoires.

     »Nous attendons des journalistes et professionnels des médias, une posture responsable, une posture professionnelle et une rigueur dans le traitement de la question migratoire qui requiert cette aptitude », a-t-il notamment indiqué, invitant ses confrères à éviter de verser dans le  »sensationnel ».

    Moussa Seydou Diallo intervenait en marge d’un atelier de cadrage, de partage et de sensibilisation sur les enjeux relevant de la migration et du développement.

     »Le journaliste doit être prêt pour traiter toutes ces questions liées aux enjeux de la migration. C’est pourquoi, nous cherchons à les outiller davantage », a dit M. Diallo à l’ouverture de cette activité qui a réuni plusieurs acteurs des médias et des spécialistes de la question migratoire.

    Le président de l’AJSM constate toutefois que  »les journalistes n’ont pas suffisamment de moyens pour faire des reportages très poussés sur les questions liées à la migration ».

    SG/SMD

  • SÉNÉGAL-FRANCE-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Quarante entreprises agricoles et agroalimentaires françaises vont séjourner à Dakar du 9 au 12 mai (MEDEF)

    SÉNÉGAL-FRANCE-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Quarante entreprises agricoles et agroalimentaires françaises vont séjourner à Dakar du 9 au 12 mai (MEDEF)

    Dakar, 6 mai (APS)- Le mouvement des entreprises de France (MEDEF), Bpifrance et Business France, en partenariat avec l’ambassade du Sénégal à Paris, annoncent qu’ils vont effectuer du 9 au 12 mai dans la capitale sénégalaise une mission en vue d’accompagner quelque 40 entreprises agricoles et agroalimentaires françaises dans le développement de courants d’affaires avec le Sénégal,  a appris l’APS des initiateurs.

    Il s’agit d’une mission internationale dénommée  »Agri-Agro Sénégal » qui vise à accompagner quelque  »40 entreprises agricoles et agroalimentaires françaises à la rencontre des acteurs publics et privés sénégalais du secteur, dans le but de développer des courants d’affaires dans le pays et de favoriser les co-investissements », renseigne la même source.

    Outre des panels sur le  »potentiel agricole » sénégalais et la création de valeur ajoutée via la transformation agroalimentaire, cette mission envisage également de visiter des sites dans la Zone économique spéciale de Sandiara (ouest), soulignent les organisateurs.

    Ils annoncent également la tenue d’un forum d’Affaires le 10 mai au Radisson Blu de Dakar, en présence du ministre en charge de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye et de l’Ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot.

     »La crise sanitaire et le conflit en Ukraine ont incité le Sénégal à renforcer sa politique de souveraineté alimentaire. (…)Le pays entend stimuler la croissance économique du secteur agricole et agroalimentaire, afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en 2029 », indique-t-on dans une note conjointe consultée par l’APS.

    SMD