Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-SOCIETE  / Diorbivol: plaidoyer pour la construction d’un pont pour désenclaver le Dandé Maayo

    SENEGAL-SOCIETE / Diorbivol: plaidoyer pour la construction d’un pont pour désenclaver le Dandé Maayo

    Diorbivol (Matam), 6 mai (APS) – Ousmane Douguel Gaye, président de l’Association des ressortissants de Diorbivol, dans le Dandé Maayo, invite l’Etat du Sénégal à réfléchir à la construction d’un pont qui devrait contribuer au désenclavement des localités de cette partie nord du pays.

     »Diorbivol est une île où l’on ne peut accéder pendant l’hivernage qu’en empruntant la rivière, le marigot ou le fleuve. Le village est très enclavé. Nous demandons à l’Etat de nous aider à avoir le pont », a dit à l’APS l’ancien émigré en France.

    Selon Ousmane Douguel Gaye,  »le problème de tout le Dandé Maayo reste le pont qui tarde à être construit, alors qu’il a été une promesse du chef de l’Etat Macky Sall ».

    Le président de l’Association des ressortissants de Diorbivol est d’avis que  »la construction de ce pont sera bénéfique à tout le département de Matam ».

    Il a notamment insisté sur les difficultés rencontrées par les populations pour regagner Diorbivol à partir de Oréfondé pendant l’hivernage.

    M. Gaye a aussi évoqué la situation des cultivateurs de Balladji qui ont leurs champs à Diorbivol et qui sont  »confrontés à d’énormes problèmes pour traverser la rivière ».

     »Les habitants de Sinthiou Amadou Mairam et de Dabalel  connaissent eux aussi des difficultés pour aller à Diorbivol, car le fleuve est débordé durant cette période », a encore fait valoir le président de l’Association des ressortissants de Diorbivol.

    AT/SMD

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / L’hôpital régional de Kaolack réceptionne les travaux de modernisation de son réseau informatique

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / L’hôpital régional de Kaolack réceptionne les travaux de modernisation de son réseau informatique

    Kaolack, 6 mai (APS)- Le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack (centre) a réceptionné, vendredi, les travaux de modernisation de son réseau informatique dans une perspective d’arriver à une meilleure performance de ses infrastructures de télécommunications qui vont  »sensiblement » augmenter la satisfaction des usagers et des praticiens, a constaté l’APS.

    Ce projet de digitalisation est une initiative de l’Union européenne qui a été mis en œuvre par l’Agence belge de développement (ENABEL) dans le cadre du projet DIRECCT (Digital Response Connecting Citizens, a-t-on appris lors de la cérémonie de réception.

     »Le projet nous a permis de faire une révolution et les perspectives sont beaucoup plus importantes. Il s’agit surtout d’arriver à une jonction entre les hôpitaux pour que le fardeau économique de la prise en charge sanitaire de l’hôpital régional soit réduit et performant », s’est réjouie la directrice du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN), Khadidiatou Sarr Kébé en présence de l’ambassadeur de l’UE au Sénégal, Jean-Marc Pisani et de Régine Debrabandere, Représentante-résidente d’ENABEL.

    Saluant l’apport des partenaires techniques et financiers, la directrice du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass a indiqué que ce projet a commencé par  »le renforcement et la stabilisation des connaissances du personnel de l’hôpital dans le domaine de l’informatique ».

    Dans cette perspective, elle a relevé que quelque 107 membres du personnel du CHREIN ont bénéficié d’une formation en quatre sessions pour augmenter leurs connaissances en vue d’un meilleur usage de cet outil informatique.

    Khadidiatou Sarr Kébé a aussi insisté sur son ambition de faire du centre hospitalier régional un  »lieu d’accueil et un espace de vie », ajoutant que  »ce projet de digitalisation va sensiblement augmenter la satisfaction des usagers et des praticiens ».

    ADE/AB/SMD

  • SENEGAL-JUSTICE / Affrontements entre pêcheurs de Cayar et de Mboro: le verdict sera rendu le 10 mai (Procureur)

    SENEGAL-JUSTICE / Affrontements entre pêcheurs de Cayar et de Mboro: le verdict sera rendu le 10 mai (Procureur)

    Thiès, 6 mai (APS)- Le Tribunal de Grande instance de Thiès annonce avoir mis en délibéré à la date du 10 mai, le verdict du procès ouvert vendredi sur l’affaire de l’affrontement entre des pêcheurs de Cayar et de Mboro (ouest), survenu le 2 avril dernier et occasionnant des blessés graves et des dégâts matériels, a appris l’APS de sources judiciaires.

     »Une vingtaine de personnes à Kayar et plus d’une dizaine à Mboro, mises en cause dans des affrontements entre pêcheurs en mer, ont été interpellées suite à des investigations exhaustives menées par la justice », a appris l’APS des autorités judiciaires locales.

    Selon un communiqué du Procureur de la République de Thiès dont l’APS a obtenu une copie,  »ces évènements avec leur extension à Mboro puis à Kayar, avaient occasionné des violences physiques graves sur des personnes ainsi que des dégradations de biens », dans ces localités abritant de grandes communautés de pêcheurs.

    ADI/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques intéressent les journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques intéressent les journaux

    Dakar, 6 mai (APS)-Les quotidiens parvenus samedi à l’Agence de presse sénégalaise continuent de s’intéresser aux sujets relevant de la politique, avec en toile de fond le dialogue politique souhaité par le président de la République, mais diversement apprécié par les acteurs concernés.

    Constatant des  »oui » et des  »non » au dialogue, BES BI-LE JOUR parle par exemple de  »référendum dans l’opposition », en faisant référence aux  arguments des uns et des autres.

    Le même journal qui cite la coalition de l’opposition renseigne que  »ses membres présents au Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire ont été invités par le maire de Dakar Barthélémy Dias », rejetant toute idée de  »rapprochement ».

    Le journal L’AS aborde également dans le même sens en notant que  »YAW écarte toute collision avec le pouvoir (…) et est résolument ancré dans l’opposition au régime de Macky Sall ».

     »Cette poignée n’a aucune signification de rapprochement », a poursuivi la même publication en faisant allusion aux accolades entre le président de le République Macky Sall avec certains leaders de l’opposition présents à la cérémonie d’ouverture du Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire, tenu la semaine dernière dans la capitale sénégalaise.

    Il s’agissait notamment du maire actuel de la ville de Dakar Barthélémy Dias et ses prédécesseur Soham El Wardini et  Khalifa Ababacar Sall. Il y avait également  Habib Sy, ancien ministre et un des leaders de la coalition de l’opposition Yewwi askan-wi.

    Le journal L’AS s’est beaucoup attardé sur le dialogue politique et renseigne que  »le Grand parti de Malick Gackou ne participera à aucun dialogue totalement en porte-à-faux avec les intérêts supérieurs de la nation et dans un contexte qui met en exergue la persécution du parti PASTEF-Les Patriotes et de son président Ousmane Sonko ».

    Le journal fait écho également de la position du leader du parti FDS-Les Guelwaars Babacar Diop qui fixe ses conditions pour  »dialoguer ».

     »Le parti FDS-Les Guelwaars se dit en faveur d’un dialogue sincère et constructif, mais doute de la sincérité de cet appel puisque les précédentes tentatives de dialogue initiées par le président ont été dévoyées », écrit le journal en citant le maire de Thiès (ouest).

    Dialogue ne signifie pas deal ou compromission

    Le pôle des Non-alignés pour sa part attire l’attention de l’autorité sur la nécessité urgente de mettre en œuvre  »tous les consensus et les recommandations issus des derniers dialogues pour l’installation d’un climat de paix, de sérénité et de confiance entre acteurs politiques ».

    Son coordonnateur Déthié Faye qui s’est entretenu avec le quotidien l’AS, est d’avis que des mesures devraient être prises dans le sens du renforcement de la  »décrispation de l’espace politique ».

    WalfQuotidien a ouvert ses colonnes au ministre du commerce par ailleurs porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana qui soutient que  »dialoguer ne veut pas dire deal ou compromission ».

    Selon Abdou Karim Fofana,  »il y a des moments où il faut se mettre autour d’une table. (…) Il faut un courage pour dialoguer parce qu’il est toujours plus facile de rejeter, de critiquer, de s’enfermer dans sa bulle et ses orientations personnelles », peut-on lire dans le journal Walfquotidien.

    Le journal EnQuête pour sa part a fait une large ouverture sur le retour de Khalifa Ababacar Sall sur le devant de la scène politique, en évoquant les défis de sa candidature à l’élection présidentielle 2024 et en analysant sa stratégie électorale qui le limite essentiellement à Dakar dont il a été le maire élu en 2009 et réélu en 2014, avant qu’un  décret présidentiel  ne mette fin à ses fonctions de maire de la capitale en aout 2018, suite à la confirmation de sa peine par la cour d’appel de Dakar dans l’affaire dite de  »la caisse d’avance ».

     »En affichant de plus en plus son intention de participer au dialogue lancé par le président de la République, l’ex maire de Dakar s’offre une chance d’en finir avec son inéligibilité », commente le journal EnQuête, ajoutant que si cela venait à se concrétiser,  »le socialiste devra revoir sa stratégie électorale qui le limite essentiellement à Dakar ».

    SMD

  • SENEGAL-CULTURE-COMMEMORATION / Un officiel invite à « bâtir la sauvegarde » du patrimoine culturel africain « sur une vision globale »

    SENEGAL-CULTURE-COMMEMORATION / Un officiel invite à « bâtir la sauvegarde » du patrimoine culturel africain « sur une vision globale »

    Dakar, 5 mai (APS) – Le secrétaire général du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, Habib Léon Ndiaye, a invité, vendredi, les Etats à ‘’bâtir la sauvegarde du patrimoine culturel du continent africain sur une vision globale invitant à une collaboration active’’ entre eux tous.

    ‘’La sauvegarde du patrimoine culturel du continent devrait être bâtie sur une vision globale invitant à une collaboration active entre tous les Etats’’, a-t-il dit lors de la célébration de la journée du patrimoine mondial africain.

    La cérémonie marquant cette journée s’est tenue à Ouakam, sous l’égide de la Direction du patrimoine culturel et du Monument de la renaissance africaine.

    Habib Léon Ndiaye a souligné que cette célébration est l’occasion de développer ‘’un plaidoyer fort’’ en direction de la sauvegarde du ‘’patrimoine dispersé à travers le monde dans des collections privée et publique’’, lequel ‘’constitue un trésor pour la transmission aux générations présentes et futures’’.

    La commune de Ouakam a abrité cette huitième édition qui met à l’honneur la communauté léboue. La cérémonie s’est déroulée en présence du jaraaf de cet ancien village lébou, Youssou Ndoye, de hauts conseillers de la collectivité lébou, de dignitaires lébous et de responsables du ministère de la Culture.

    L’évènement a été marqué par une exposition des œuvres de Manel Ndoye sur les danses léboues telles que le  »Goumbé » mais également des photographies de tresses et coiffures traditionnelles léboues de la direction du Patrimoine culturel.

    Des élèves du groupe scolaire Mame Djiaré ont pris part à la journée.

    Des troupes de danse des quartiers Ouakam et Yoff ont assuré l’animation en interprétant des danses spécifiques à la communauté léboue avant le démarrage de la cérémonie officielle et des panels.

    ‘’Le delta du Saloum : enjeux autour de la préservation d’un site du patrimoine mondial’’ est la première thématique animée par Mahécor Diouf, directeur du Centre d’interprétation de Toubacouta, une commune située dans le département de Foundiougne, dans la région de Fatick.

    Abdou Khadre Gaye, président de l’Entente des mouvements et associations de développement (Emad), a lui aussi présenté une communication axée sur le thème ‘’Penc et villages traditionnels : place et avenir dans la ville de Dakar’’. 

    FD/AB/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE / Nouveau siège des notaires, un bel exemple de partenariat public-privé (ministre) 

    SENEGAL-JUSTICE / Nouveau siège des notaires, un bel exemple de partenariat public-privé (ministre) 

    Dakar, 5 mai (APS) – La construction du tout nouveau siège de la Chambre des notaires du Sénégal (CDNS),  est un bel exemple de partenariat public-privé qui doit servir de référence  à d’autres structures publiques qui veulent se doter de leur propre siège, a affirmé, vendredi, à Dakar, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall.

    ‘’L’exemple des notaires est un  bel exemple de partenariat public-privé. L’Etat met un bâtiment à la disposition de la chambre, puis la chambre des notaires trouve elle-même les moyens par son savoir-faire, par ses réseaux, par ses moyens, de réaliser son siège », a-t-il-déclaré lors de l’inauguration de l’édifice, sis à la rue Amadou Assane Ndoye, à Dakar.

    Pour le ministre de la Justice, ‘’il s’agit d’un bon exemple de partenariat public-privé qui doit être encouragé dans la mesure où nous vivons dans un contexte où les Etas n’ont pas les moyens de tout faire’’. ‘’Ce partenariat doit être exemplaire.  Cela veut dire que les autres doivent s’inspirer de cette expérience de la Chambre des notaires pour réaliser leur siège’’, a-t-il ajouté.

    Le bâtiment, mis à la disposition de la chambre des notaires par l’Etat du Sénégal, a été réhabilité par ladite chambre en partenariat avec la Caisse de dépôts et de consignation pour un coût global de 106 millions de francs CFA.

    Le nouveau siège est composé d’une salle d’attente, de deux salles de réunion, de six bureaux, d’un réfectoire, d’une terrasse aménageable, des espaces d’archivage, etc.

    Prenant la parole en marge de cette cérémonie d’inauguration, Aïda Diawara Diagne, la présidente de la chambre des notaires, a remercié l’ensemble des acteurs qui ont contribué à la réalisation de cet édifice.

    Elle a invité tous les membres de la CNDS à s’approprier ce lieu’’ qui se veut un point d’ancrage de leur profession et qui doit être également un lieu fédérateur du notariat ».

    ABD/AB/ASG/ASB

  • SENEGAL-HANDICAP-PROJET / Lancement d’un projet de renforcement de l’accès aux services socio-sanitaires des personnes handicapées

    SENEGAL-HANDICAP-PROJET / Lancement d’un projet de renforcement de l’accès aux services socio-sanitaires des personnes handicapées

    Thiès, 5 mai (mai) – Le projet de renforcement de l’accès équitable aux services socio-sanitaires intégré des personnes en situation de handicap (RAESS) qui sera mis en œuvre pour trois ans au Mali et au Sénégal, a été lancé vendredi à Thiès.

    Le projet est financé par la Coopération italienne à hauteur de près de 2 milliards de FCFA, et sera mis en œuvre par le FNUAP, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, de 2023 à 2025 au Mali et au Sénégal. La partie sénégalaise aura droit à 881,4 millions sur l’enveloppe globale de 1,9 milliard pour appuyer les efforts du gouvernement en vue d’une prise en charge complète des personnes handicapées.

    ‘’Beaucoup d’efforts ont été faits par le gouvernement du Sénégal aux plans institutionnel, programmatique concernant les personnes handicapées’’, a relevé Saturné Kodio, chargé de projet à l’UNFPA, relevant que malgré tout, des ‘’défis’’ restent à relever.

    Ils ont trait notamment à l’amélioration de l’environnement législatif, à l’accessibilité des édifices publics, des transports, à l’appui des personnes handicapées pour le développement d’activités génératrices de revenus, etc. Le projet s’occupera aussi des questions de formation professionnelle, de discriminations, de violences basées sur le genre.

    A propos de la loi d’orientation sociale, il a relevé que l’ensemble des textes ne sont pas encore adoptés. Cet atelier devrait justement se pencher sur la finalisation de certains textes de la loi d’orientation sociale, avant de l’adopter.

    Huit textes seront réactualisés lors de ce séminaire pour porter le total à 15, parmi ceux portant sur l’accès à la terre des personnes handicapées, a relevé Arame Top Sène, directrice générale de l’Action sociale au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    M. Kodio a évoqué aussi des ‘’soucis’’ pour ce qui est de l’allocation budgétaire au profit de l’instance qui coordonne les politiques en matière de handicap.

    Le projet interviendra dans les régions de Ziguinchor, Matam, Kaffrine, Kolda et Dakar, plus précisément dans la commune de Gueule Tapée-Fass-Colobane, où un projet de l’UNFPA sur le dividende démographique est déjà en cours d’exécution.

    La prévalence du handicap et la présence de projets de la coopération italienne ont été déterminantes dans le choix des zones d’intervention.

    Valentina Baraldi, responsable de programme à l’Agence italienne pour la coopération au développement, a salué le caractère multisectoriel du projet. Selon elle, la coopération italienne a décidé d’élargir son domaine d’intervention au-delà de l’éducation inclusive, pour toucher l’accès des personnes handicapées aux services socio-sanitaires et aux services sociaux de base, notamment pour les jeunes et les filles.

    Arame Top Sène, directrice générale de l’Action sociale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a indiqué que des ‘’avancées’’ ont été notées au niveau de la loi. Il s’agit notamment du décret sur la carte d’égalité des chances, du décret sur les organes instituant les cartes d’égalité dans les départements et des commissions spéciales chargées de l’éducation inclusive dans les départements  et régions.

    L’objectif de 50.000 cartes d’égalité des chances en 2015 a été atteint et un objectif de 800.000 cartes a été fixé pour 2026, a-t-elle dit. Actuellement, 70.510 cartes d’égalité ont été distribuées, dont 25.000 enrôlées pour les bourses de sécurité sociale, 24.000 pour la Couverture maladie universelle (CMU) et récemment le chef de l’Etat a donné une instruction pour l’‘’enrôlement intégral’’ des personnes détentrices desdites cartes.

    Elle a expliqué certaines ‘’lenteurs’’ par le caractère transversal et la multiplicité des structures intervenant dans la carte d’égalité des chances et relevant de divers ministères (Justice, Transport, Famille, Développement communautaire, etc.)

    L’inscription à la naissance de certaines personnes handicapées, la certification du handicap par des médecins spécialisés qui ne sont souvent pas accessibles, ou encore les problèmes de suivi sont aussi à l’origine de ces lenteurs dans l’effectivité des services offerts par ces cartes.

    Le conseil présidentiel est ‘’très attendu’’ par les bénéficiaires et  partenaires pour l’effectivité de ces services, a-t-elle dit.

    Moussa Thiaré, président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH), a identifié trois priorités pour l’amélioration de la situation de ses membres. La première priorité est la tenue d’un conseil présidentiel, après celle de deux conseils interministériels pour clarifier certaines instructions en vue de l’effectivité des services proposés par la carte d’égalité des chances, a-t-il dit.

    La deuxième priorité concerne la mise sur pied d’une haute autorité pour coordonner les actions autour du handicap et la création d’un cadre de coordination et de mise en œuvre de la convention sur les droits des personnes handicapées. L’autre préoccupation centrale est relative à l’autonomisation économique des personnes handicapées, à travers la matérialisation de l’article 29, relatif à l’institution d’un quota de recrutement de 15% dans la fonction publique et le secteur privé.

    Le dernier recensement de l’ANSD, qui remonte à 2013, faisait état de 797014 personnes handicapées, tous types confondus. Si cette tendance se maintient, ce chiffre devrait être autour de plus d’1 million de personnes handicapées, selon Saturné Kodio, qui précise toutefois que le recensement général prévu à partir du 15 mai devrait édifier sur leur nombre exact.

    ADI/ASB/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Diourbel : plaidoyer pour la réalisation d’un nouveau forage à Touré Mbonde

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Diourbel : plaidoyer pour la réalisation d’un nouveau forage à Touré Mbonde

    Touré Mbonde, 5 mai (APS) –Ibra Kane, le maire de Touré Mbonde, une commune située dans le département de Ndoulo,  a plaidé, vendredi, pour la réalisation d’un deuxième forage dans cette localité, afin de pallier le manque d’eau auquel sont confrontées, au quotidien, ses populations.

    ‘’Nous sollicitons de l’Etat la construction d’un deuxième forage au niveau de la commune qui, depuis plusieurs années, est confronté à un manque criard d’eau’’, a-t-il dit, en marge de la tournée économique du gouverneur de la région de Diourbel.

    ‘’Le seul forage dont dispose la commune aujourd’hui, en état de vétusté avancé, date de 1988 et n’est plus en mesure de satisfaire entièrement la demandé face notamment à l’augmentation importante de la population enregistrée ces dernières années’’, a-t-il expliqué.

    Il a également réclamé la construction d’un collège d’enseignement moyen (CEM) et d’un lycée, afin de permettre aux élèves de la commune, obligés jusqu’ici d’aller poursuivre leur cursus secondaire à Diourbel, de rester dans la commune pour une meilleure optimisation des résultats scolaires.

    ‘’Toutes ces revendications seront portées aux plus hautes autorités de ce pays et ce dans les meilleurs délais’’, a assuré le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    A Touré Mbonde, M. Fall, accompagné des chefs des services régionaux, s’est d’abord rendu successivement au périmètre maraîcher de Teungue Sérère, ensuite à l’école élémentaire de Dara 2 et au stade municipal, avant de discuter avec les populations lors d’une audience populaire organisée devant la mairie.

    Selon lui, la commune de Touré Mbonde, à cheval entre la sortie de l’autoroute à péage et la bretelle menant vers la commune de Diourbel, pourrait devenir un jour  »le Diamniadio de la région ».

    Il a signalé que ‘’de nombreux projets porteurs à réaliser dans la commune sont en cours d’étude, y compris un grand parc industriel écovillage.’’

    MK/ASG/ASB

  • SENEGAL-EMPLOI / Des bénéficiaires du programme‘’Xëyu Ndaw Ñi’’’ demandent le renouvellement de leurs contrats

    SENEGAL-EMPLOI / Des bénéficiaires du programme‘’Xëyu Ndaw Ñi’’’ demandent le renouvellement de leurs contrats

    Dakar, 5 mai (APS) – Des jeunes mis à la disposition de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV) dans le cadre du programme ‘’Xëyu Ndaw Ñi’’’ , ont sollicité, vendredi, le renouvellement de leurs contrats de travail qui expirent en juillet prochain.

    ‘’Nous sollicitons auprès du président de la République, Macky Sall, à l’origine de cette trouvaille, le renouvellement de nos contrats qui expirent d’ici trois mois’’, a dit Ngagne Sarr, le porte-parole du jour de ces 6970 jeunes en poste dans 41 départements du Sénégal.

    Il s’exprimait au cours d’un point de presse en présence de plusieurs délégués des jeunes du programme ‘’‘’Xëyu Ndaw Ñi‘’, mis à la disposition de l’ASERGMV. Ces jeunes sont venus de 41 des 46 départements du pays.

    ‘’Nous tenons à dire à l’ensemble des jeunes  du programme ‘’Xëyu Ndaw Ñi‘’’  que nous porterons leurs préoccupations dans la discipline, le dialogue, la préservation de notre esprit d’équipe et l’image de l’agence’’, a indiqué Ngagne Sarr.

    Les délégués ont également, au cours de cette rencontre avec les journalistes, magnifié ‘’l’amélioration de leurs conditions de travail et de traitement’’ par la nouvelle direction de l’ASERGMV.

    ‘’Sur le plan salarial, nous avions l’habitude de percevoir un salaire une fois tous les trois mois parfois même avec des retards de six à neuf mois. Il arrivait même que la moitié du personnel soit oubliée au cours des opérations de payement des salaires », a rappelé M. Sarr.

    Mais « avec la nouvelle direction générale de l’agence, dit-il, nous percevons tous les mois nos salaires et quelquefois même avant les fonctionnaires’’.

    Il a soutenu que « les audits physiques du fichier du personnel du programme ‘’Xëyu Ndaw Ñi‘’’ (…) ont permis (…) de diminuer les cas d’omission de salaires des contractuels’’.   Selon lui, ‘’ les cas d’omission de salaires [représentent] actuellement moins d’un pour cent’’.

    Le porte-parole du jour a indiqué que le directeur général de l’ASERGMV, Oumar Abdoulaye Bâ, est en train de ‘’régulariser progressivement dans la transparence’’ la situation de leurs camarades restés sans salaire de 2021 à 2022.

    Concernant la prise en charge médicale, a-t-il poursuivi, l’agence s’est engagée à satisfaire cette doléance des jeunes travailleurs en signant un contrat avec l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ACMU). ‘’Nous avons vu que la direction a signé un contrat avec l’ANCMU et les fiches sont transmises au personnel pour validation’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Il est aussi important de noter que, pour la première fois, l’ensemble des jeunes du ‘’Xëyu Ndaw Ñi‘’’ de l’ASERGMV des départements, à l’exception du département de Matam, ont reçu des tenues de travail’’, a-t-il informé. Les délégués ont magnifié d’autres actes posés par la direction pour améliorer les conditions de traitement et de travail des jeunes, notamment ‘’le recrutement d’un DRH, ou encore la participation à des missions à l’étranger’’.

    Ils ont félicité le président de la République pour la mise en place de ce programme ‘’Xëyu Ndaw Ñi‘’’ ’’, destiné à lutter contre le sous-emploi des jeunes. Selon Ngagne Sarr, ‘’ ceci est une preuve que l’emploi des jeunes est une réelle préoccupation pour le président de la République, Macky Sall’’.

    Les délégués des jeunes des départements de Fatick, Thiès, Sédhiou, Vélingara et Rufisque n’ont pas pris à part à cette rencontre.

    Signés en juillet 2021 pour une durée de deux ans entre le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique et l’ASERGMV, les contrats des jeunes employés par le programme ‘’Xëyu Ndaw Ñi‘’’ ’’’ expirent en juillet 2023.

    AB/ASB/ASG