Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-ECONOMIE/TRANSPORT/ / Anacarde : le COSEC mise sur le transport par voie fluvio-maritime

    SENEGAL-ECONOMIE/TRANSPORT/ / Anacarde : le COSEC mise sur le transport par voie fluvio-maritime

    Ziguinchor, 5 mai (APS) – Le Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) est en train de travailler « d’arrache-pied » afin  que le transport de l’anacarde produite dans les régions du sud (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda) se fasse par voie fluviomaritime, a révélé, vendredi, son chef département assistance aux chargeurs, Abdoulaye Sall.

    « Le COSEC travaille d’arrache-pied pour que l’anacarde puisse passer cette année par la voie fluvio-maritime. Le transport fluvio-maritime est moins coûteux », a-t-il justifié en marge d’un atelier dédié à l’évaluation de la campagne anacarde 2023, dont le COSEC est un des principaux acteurs.

    M. Sall a rappelé que le COSEC est la première structure « à faire confiance » au secteur de l’anacarde à partir de 2017, en faisant venir des structures  »comme la DER [Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes], en relation avec le ministère du Commerce, pour voir l’importance que l’anacarde occupe dans l’économie de notre pays ».

    En 2022, a renseigné Abdoulaye Sall , le COSEC avait réussi à faire exporter « plus de 80 mille tonnes de noix d’anacarde », en s’appuyant sur des « mesures intermédiaires » prises de concert avec la DER et grâce au Consortium sénégalais d’activités maritimes (COSAMA), qui assure la liaison maritime avec Ziguinchor, principale zone de production.

    « Nous voulons sensibiliser les acteurs de l’anacarde pour que le transport se fasse dans les conditions optimales », a-t-il dit, soulignant que le COSEC table cette année sur des exportations de 100.000 tonnes d’anacarde.

    Plus de 90 000 tonnes d’anacarde avaient transité par le port de Ziguinchor lors de la campagne 2022, pour un chiffre d’affaires de 50 milliards de francs CFA, avait révélé, vendredi dernier, le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Massamba Edouard Achille Guèye.

    Le lancement officiel de la campagne 2023 de commercialisation de l’anacarde est prévu entre le 25 et le 26 mai, selon des acteurs de cette filière.

    MNF/ASB/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE-MESURES / Abdou Karim Fofana lance une campagne de recensement des lieux de commerce

    SENEGAL-COMMERCE-MESURES / Abdou Karim Fofana lance une campagne de recensement des lieux de commerce

    Dakar, 5 mai (APS) – Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, a procédé, vendredi, à Dakar, au lancement officiel de la campagne de recensement des lieux de commerce au Sénégal.

    Son ministère a présenté en même temps un système de contrôle des prix. Il s’agit d’une plateforme numérique baptisée ‘’Saytu njay mi ak njek yi’’ (s’occuper du commerce, des prix aussi) dans laquelle l’administration chargée du commerce, les commerçants et les consommateurs peuvent interagir pour recueillir des informations et signaler d’éventuelles irrégularités relatives aux prix en vigueur des biens de consommation.

    ‘’Cette activité arrive à la suite du conseil présidentiel tenu le 5 novembre 2022 sur la cherté de la vie, au cours duquel le chef de l’Etat avait ordonné le recrutement de 1.000 volontaires de la consommation chargés d’assister les agents assermentés des services des enquêtes et du contrôle économique’’, a expliqué M. Fofana.

    Des représentants d’associations de consommateurs et de commerçants ont pris part à la rencontre.

    Selon Abdou Karim Fofana, le recensement des lieux de commerce va permettre de ‘’collecter des données fiables sur l’activité commerciale, sur le territoire national’’.

    Il signale par ailleurs que ‘’les volontaires de la consommation ne doivent pas être considérés comme des gens lâchés aux trousses des commerçants’’.

    M. Fofana a invité les volontaires à faire preuve de ‘’rigueur’’ et d’‘’exemplarité’’ dans leur travail.

    Ils ne doivent pas ‘’outrepasser les missions qui leur sont confiées’’, a-t-il prévenu.

    La région de Dakar compte environ 30.000 boutiques, qu’un petit nombre d’agents assermentés sont chargés de visiter pour contrôler les prix, a souligné Abdou Karim Fofana pour justifier le recrutement des volontaires de la consommation.

    S’exprimant au nom de l’Association des boutiquiers et détaillants, Aliou Ba s’est réjoui de la création de la nouvelle plateforme de contrôle des prix.

    Le président de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal, Khadim Sylla, a salué le recensement annoncé et le lancement de la plate-forme de contrôle des prix.

    Il déplore ‘’l’anarchie’’ dont est victime, selon lui, le commerce au Sénégal.

    M. Sylla a invité le ministère de tutelle à venir en aide aux acteurs de l’économie informelle, qui sont victimes de ‘’la concurrence déloyale’’ d’autres acteurs du commerce.

    SMD/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Kédougou : réception de cinq salles de classe équipées

    SENEGAL-EDUCATION / Kédougou : réception de cinq salles de classe équipées

    Kédougou, 5 mai (APS) – Le maire de la commune de Khossanto, Mamady Sissoko, a réceptionné ce vendredi cinq salles de classe  équipées d’un coût global de 44 millions francs CFA et construites grâce à une collaboration avec la société minière Endeavour Mining de Sabodala.

    ‘’Nous avons construit cinq salles de classe dans la commune. Deux réalisées à l’école élémentaire de Niamaya, deux à l’école Siré Guimba de Khossanto et une salle de classe au niveau de la case des tout-petits. Et toutes les salles de classes sont équipées’’, a détaillé M. Sissoko.

    Il s’exprimait à la cérémonie de réception des cinq salles de classe en présence de Mamadou Diébakhaté, représentant de la société minière Endeavour Mining, du collectif des directeurs d’école de la zone et des élèves des établissements scolaires bénéficiaires.

    Le maire de Khossanto a dit son souhait de résorber totalement tous les abris provisoires afin de permettre aux élèves de sa commune de suivre les enseignements-apprentissages dans de bonnes conditions.

    Mamady Sissoko a remercié la société minière Endeavour Mining pour la réalisation de ces salles de classe équipées qui vont contribuer pleinement à l’améliorations des performances scolaires.

    Mamadou Diébakhaté, le représentant de Endeavour Mining, a positivement apprécié la disponibilité du maire de Khossanto, dans le cadre de ce partenariat de taille, qui a facilité pour la compagnie minière la réalisation des objectifs fixés dans le secteur de l’éducation.

    Il a lancé un appel aux populations et aux enseignants, afin qu’ils prennent bien soin de ces salles de classe. ‘’Nos enfants doivent être dans de bonnes conditions d’apprentissages scolaires. Donc, il faut que les responsables des écoles sécurisent bien les classes et leurs alentours’’, a-t-il encouragé.

    PID/ASG

  • SÉNÉGAL-COLLECTITIVITE-ÉDUCATION-INFRASTRUCTURES/  / Fatick : la mairie de Karang réceptionne un bloc d’hygiène et un mûr de clôture

    SÉNÉGAL-COLLECTITIVITE-ÉDUCATION-INFRASTRUCTURES/ / Fatick : la mairie de Karang réceptionne un bloc d’hygiène et un mûr de clôture

    Fatick, 5 mai (APS) – Le maire de la commune de Karang dans le département de Foundiougne, (Fatick, centre), Ibrahima Diop, a procédé, vendredi, à la réception d’un bloc d’hygiène et d’un mur de clôture de deux écoles primaires en vue de garantir les conditions d’hygiène et la sécurité des élèves, a constaté l’APS. 

    Le bloc d’hygiène est construit à l’école élémentaire Efa II et le mur de clôture à l’école II dans le cadre du plan de développement communal.

    « La commune compte beaucoup d’écoles qui n’ont pas de clôture telle que Efa 1 et 2. Il est nécessaire de mettre l’accent sur la sécurité des élèves et leur hygiène », a justifié le maire Ibrahima Diop.

    Il indique que la municipalité dispose d’un programme pour clôturer toutes les écoles de Karang mais aussi pour  éradiquer les abris provisoires qui sont au nombre de huit.

    « En août prochain, nous allons poser la première pierre pour la construction d’une salle de classe à l’école élémentaire 5. C’est le début d’une série de réalisation d’infrastructures dans les établissements scolaires », a annoncé le maire.

    Parmi ces projets, le maire envisage de construire quatre salles de classe dans le lycée de Karang, un ancien collège d’enseignement moyen (CEM).Il a précisé que la commune a une dotation de 500 tables bancs qui a permis de combler le gap.

    A cet effet, il a plaidé pour la construction d’un lycée moderne par l’État, soulignant que la commune dispose déjà d’un site dédié à cette infrastructure.

    SDI/ASB/MTN

     

  • SENEGAL-EUROPE-DEVELOPPEMENT / Kaolack : Oulimata Sarr visite des réalisations de Global Gateway

    SENEGAL-EUROPE-DEVELOPPEMENT / Kaolack : Oulimata Sarr visite des réalisations de Global Gateway

    Taïba Niassène (Kaolack), 5 mai (APS) – La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a visité jeudi les réalisations de la stratégie Global Gateway dans les secteurs de l’agriculture et des énergies renouvelables, dans les communes de Taïba Niassène et Kahone, dans la région de Kaolack (centre), a constaté l’APS.

    Elle a effectué cette visite en compagnie de Jean-Marc Pisani, le représentant de l’Union européenne (UE) au Sénégal, des ambassadeurs de la Belgique et de la Finlande, ainsi que du représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI) au Sénégal.

    A Taïba Niassène, Oulimata Sarr est allée à la rencontre des femmes transformatrices d’arachide et de céréales. Elle dit être ‘’impressionnée’’ par la qualité de leurs produits et leur engagement au service du développement, leur bonne organisation et la gestion de leurs activités, dans le cadre d’‘’un projet […] extrêmement important pour les femmes’’.

    Après Taïba Niassène, la ministre et la délégation de la Team Europe (les partenaires financiers européens du Sénégal) ont mis le cap sur Kahone pour visiter la centrale solaire photovoltaïque de ce village.

    ‘’Il s’agit d’une infrastructure très importante parce que le président Macky Sall a décidé de faire du Sénégal un pays vert. Nous avons une stratégie de PSE (Plan Sénégal émergent) vert, et notre mix énergétique contient de l’énergie renouvelable’’, a souligné Oulimata Sarr.

    Selon elle, la centrale solaire photovoltaïque de Kahone fait partie des plus grandes d’Afrique de l’Ouest.

    Bâtie sur 36 hectares et équipée de ‘’technologies innovantes’’, sa capacité est de 44 mégawatts, a précisé M. Sarr. Selon elle, la centrale fournit de l’énergie renouvelable au tarif le plus bas d’Afrique subsaharienne (environ 15 francs CFA par kilowattheure), ce qui permet d’alimenter 300 000 ménages.

    L’infrastructure, qui permet d’éviter en même temps les émissions de gaz à effet de serre, à hauteur de 89.000 tonnes de gaz carbonique par an, a été construite par Engie, Meridiam et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), dans le cadre du programme Scaling Solar.

    Ce programme est financé par des prêts d’un montant de presque 25 milliards de francs CFA de la Société financière internationale (IFC), du Programme de financement mixte de la Finlande et d’IFC pour l’action climatique, de la BEI et de Proparco, une filiale de l’Agence française de développement (AFD) dédiée au secteur privé.

    ‘’Ces partenaires se sont engagés à accompagner les pays qui misent sur l’énergie renouvelable. Aujourd’hui, c’est une opportunité pour nous de montrer ce que le Sénégal sait faire’’, a dit Oulimata Sarr.

    Selon elle, la centrale de Kahone fait partie des exemples à promouvoir à la COP28 – la prochaine conférence des Nations unies sur le climat – prévue à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis.

    Le représentant de l’UE au Sénégal souligne, pour sa part, que ‘’l’enthousiasme des populations locales illustre parfaitement que la jeunesse est au cœur du partenariat entre le Sénégal et l’UE’’.

    Tous ces financements s’inscrivent dans le paquet d’investissements de la stratégie Global Gateway de l’Union européenne (150 milliards d’euros d’investissements pour l’Afrique).

    ‘’Lancée fin 2021 sous la présidence française de l’Union européenne, la stratégie Global Gateway est une initiative de la Commission européenne contribuant au développement des pays partenaires émergents et en développement de l’UE, notamment dans les domaines du numérique, de l’énergie et de l’environnement, en s’appuyant sur la mobilisation du secteur privé’’, explique le ministère français des Affaires étrangères.

    ADE/ASG/ESF

  • SENEGAL-TELECOMS-PERSPECTIVES / Lancement d’un roaming national sans frais le 17 mai et la 5G en juillet (DG ARTP) 

    SENEGAL-TELECOMS-PERSPECTIVES / Lancement d’un roaming national sans frais le 17 mai et la 5G en juillet (DG ARTP) 

    Saly, 5 mai (APS) – Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a annoncé vendredi le lancement d’un roaming national sans frais, le 17 mai prochain coincidant avec la Journée mondiale des télécommunications, ainsi que la technologie 5G avant fin juillet 2023.

    Abdou Karim Sall en a fait l’annonce à l’ouverture, à Saly Portudal (Mbour, ouest), du 6ème forum d’échanges et de partage avec les médias, une occasion saisie pour présenter les 10 axes prioritaires de l’ARTP.

    Le roaming national appelé aussi frais d’itinérance , a rappelé le directeur général de l’ARTP, permet au consommateur  de recevoir des appels désormais  »gratuitement même s’il se trouve dans une zone du territoire national non couverte par le réseau de son opérateur »

    Cela permettra de combler le déficit de couverture téléphonique pour les opérateurs qui ne sont pas présents dans certaines localités, a justifié Abdou Karim Sall.

    ‘’Les régulateurs des différents secteurs doivent collaborer et sont condamnés à travailler ensemble, car (…) il n’y a plus de frontières entre différents secteurs qui utilisent le support du numérique pour exercer une activité. C’est pour cela qu’on parle de co-régulation’’, a-t-il expliqué.

    Il a ainsi insisté sur la nécessité d’une ‘’synergie des efforts‘’ pour trouver les leviers qu’il faut pour assurer une régulation transversale dans tout le secteur.

    Parmi les autres axes prioritaires, Abdou Karim Sall a annoncé le lancement de la technologie 5G avant la fin du mois de juillet 2023.  Il s’agira d’une extension des licences des opérateurs à la 5G avec comme date prévisionnelle de lancement de l’appel à concurrence le 31 mai 2023.

    Prévue pour deux jours, la rencontre d’échanges et de partage avec les médias a pour objectif de consolider les informations importantes du secteur des communications électroniques en direction des journalistes regroupés dans la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) et l’Union des radions communautaires du Sénégal (URAC).

    ‘’ARTP , une autorité administrative indépendante (AAI) : sens et explication’’ est le thème autour duquel est axée la rencontre.

    MF/ASG/MTN

     

  • SENEGAL-ROYAUMEUNI-CEREMONIE / Macky Sall invité aux cérémonies de couronnement du Roi Charles III

    SENEGAL-ROYAUMEUNI-CEREMONIE / Macky Sall invité aux cérémonies de couronnement du Roi Charles III

    Dakar, 5 mai (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, participe vendredi et samedi, à Londres, aux cérémonies pour le couronnement du Roi Charles III, à l’invitation du souverain britannique, a appris l’APS de la présidence sénégalaise.

    Cette invitation « témoigne de l’excellence des relations d’amitié cordiale et de coopération conviviale entre le Sénégal et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord », souligne-t-elle, dans un communiqué.

    Elle précise qu’ »en marge des cérémonies, l’agenda de Monsieur le Président de la République sera rythmé par des audiences avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux du Sénégal ».

    Devenu roi en 2022, Charles III est le fils aîné de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022. Il est le Souverain du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’ Irlande du Nord ainsi que de 14 autres Etats souverains, appelés royaume du Commonwealth, et de leurs territoires et dépendances. Il sera couronné en même temps que son épouse.

    ASG/BK

  • SENEGAL-ONU-LIBERTES / Droits de l’homme : le Sénégal prépare son examen prévu en 2024 devant les Nations unies

    SENEGAL-ONU-LIBERTES / Droits de l’homme : le Sénégal prépare son examen prévu en 2024 devant les Nations unies

    Dakar, 5 mai (APS) – Le Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH) a entamé jeudi un atelier de renforcement des compétences en matière de défense des droits de l’homme, en prélude à l’examen à passer par l’Etat du Sénégal en 2024 devant les Nations unies.

    Des organisations de la société civile prennent part à cet atelier de deux jours organisé pour la préparation de l’examen périodique universel (EPU) prévu en janvier 2024.

    L’organisation non gouvernementale UPR Info, basée en Suisse, participe à la rencontre en fournissant une assistance technique aux acteurs concernés par la préparation de l’EPU.

    Cet examen consiste à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme.

    L’examen a lieu par intervalles de quatre ans et demi.

    ‘’La présente activité vient en complément de l’atelier des 2 et 3 mai 2023 sur la rédaction du rapport national, qui a été organisé par le ministère de la Justice et UPR Info’’, a précisé l’avocat Pape Sène, le président du Comité sénégalais des droits de l’homme.

    La RADDHO, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, l’une des principales organisations chargées des droits humains au Sénégal, prend part à l’atelier aux côtés d’autres structures.

    ‘’Le CSDH va […] jouer un rôle de sensibilisation, d’éducation et de formation aux droits humains’’, a assuré Me Sène, annonçant une série d’activités à venir, dans le cadre de la préparation de l’EPU.

    Le Sénégal a passé trois fois cet examen, la dernière évaluation s’étant déroulée le 5 novembre 2018, a-t-il rappelé.

    AN/ESF

  • SENEGAL-COMMERCE  / Des exposants sénégalais satisfaits de leur participation au Macfrut 2023 

    SENEGAL-COMMERCE / Des exposants sénégalais satisfaits de leur participation au Macfrut 2023 

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 5 mai (APS) – Des exposants sénégalais au Salon international de fruits et légumes de Rimini (Italie), également appelé Macfrut, ont fait part à l’APS de leur satisfaction d’avoir participé à cette rencontre.

    Cette rencontre commerciale a pris fin ce vendredi. Elle se tenait depuis mercredi, dans cette commune d’Emilie-Romagne.

    Amacodou Diouf, exportateur de fruits et légumes vers l’Europe, fait partie de ces exposants ayant participé au Macfrut 2023, sous l’égide du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC).

    ‘’Cela s’est bien passé, nous avons eu beaucoup de promesses. Espérons qu’elles se réalisent’’, a dit M. Diouf, gérant de la société BuurSine International, qui produit et exporte des mangues, des papayes, des pamplemousses, des citrons, des citrouilles, etc.

    Salamba Diène est directrice générale de la société Biosène, spécialisée dans la transformation de produits à base de mil, de ‘’bissap’’ (oseille), de moringa, de baobab, etc.

    ‘’Nous exportons vers l’Europe. C’est la première fois que nous venons en Italie pour [le Macfrut]. Nous remercions le COSEC pour cette invitation’’, a déclaré Mme Diène.

    Seynabou Diouf Mboup, représentante de la coopérative des producteurs de fruits et légumes de Keur Mbir Ndao, dans la zone des Niayes (ouest), salue également l’opportunité qui lui a été offerte d’exposer au Salon international des fruits et légumes de Rimini, une ville du nord de l’Italie, sur la côte adriatique.

    ‘’Nous sommes, en tant que visiteurs professionnels, autorisés à exposer. Nous remercions le COSEC de notre participation. Les deux premiers jours ont montré tout l’intérêt pour nous de participer à ce salon. Même si nos produits phares n’y sont pas, nous nous réjouissons de l’accompagnement adéquat du COSEC’’, s’est réjouie Mme Mboup.

    Mamour Guèye, exportateur de fruits et légumes et directeur de la société Ngueya SARL, a également bénéficié de l’assistance du COSEC. Il affirme avoir fait cette année une bien meilleure participation en comparaison des années précédentes.

    La satisfaction exprimée par M. Guèye tient notamment à la qualité du stand qui lui a été octroyé et au flux de visiteurs. Ils lui ont permis de prendre date. ‘’Nous comptons booster nos exportations pour un meilleur avenir’’, a-t-il dit.

    La société Sepam est déjà présente sur le marché italien. Elle exporte des haricots verts, la mangue Kent, le melon et l’oignon. ‘’Nous sommes sur le marché italien […] et nous espérons trouver des clients avec d’autres spéculations’’, a dit Anna Seck Tabou, responsable qualité de cette structure.

    Rokhaya Mbengue, membre du groupement d’intérêt économique Mbengue et fils, expose au Macfrut 2023 des produits d’origine sénégalaise, dont la papaye, le citron et la patate douce.

    ‘’Nous avons cette opportunité, grâce au COSEC, de rencontrer des clients et de faire valoir les produits sénégalais’’, a réagi Mme Mbengue en remerciant le Conseil sénégalais des chargeurs pour son assistance.

    SBS/BK/ASG/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS-PATRIMOINE  / Le musée du mouridisme parlera à toute l’humanité (architecte)

    SENEGAL-RELIGIONS-PATRIMOINE / Le musée du mouridisme parlera à toute l’humanité (architecte)

    Dakar, 5 mai (APS) – Le musée du mouridisme, baptisé Musée islamique Al Khadimi par le khalife général des mourides, sera érigé au sein de l’université Khadimou Rassoul de Touba (centre), et sera appelé à ‘’parler à toute l’humanité, pas seulement aux mourides’’, a déclaré l’architecte du projet, Malick Mbow.

    ‘’Ce futur lieu conservateur du patrimoine n’est pas que pour les mourides, c’est pour l’humanité. C’est pour tout le monde. C’est comme cela qu’il faudrait développer notre communication sur le musée. C’est pour connaître l’histoire. Nous devons tous contribuer à la faire connaître à travers ce musée’’, a-t-il dans un entretien accordé jeudi à l’APS.

    ‘’Quand on parle d’un musée, c’est le moment de réfléchir sur son importance. Ce n’est pas un espace d’exposition comme les gens ont l’habitude le penser et de le voir. C’est un espace pour symboliser quelque chose’’, a dit M. Mbow, révélant avoir tiré son inspiration du départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), pour ensuite évoquer son retour, en 1902, à bord du bateau ‘’Ville de Macéao’’.

    L’architecte appelé à parler du musée Serigne Touba (nom désignant aussi Cheikh Ahmadou Bamba) doit se référer à ‘’cet instant chargé historiquement pour le mouridisme’’, a souligné Malick Mbow, ajoutant : ‘’Nous avons toujours dans notre esprit vu que Serigne Touba était en train de prier à côté du bateau […] En tant qu’architecte, ça m’a posé beaucoup de questions. Mais en tant que croyant, je me suis référé à la dimension de Serigne Touba.’’

    ‘’L’occasion m’est donnée aujourd’hui de pouvoir figer éternellement cet instant, ce qui fait que le musée Serigne Touba part de deux édifices : le premier évoque le bateau qui part, le second symbolise le retour, a poursuivi Malick Mbow. Le premier rassemble tout ce qui est descendant de Serigne Touba. Quand vous y entrez, vous aurez un parcours qui va vous indiquer l’itinéraire de Serigne Touba et on verra tout ce que les fils et petits-fils ont laissé comme patrimoine.’’

    Le second bâtiment est ‘’uniquement consacré à Serigne Touba’’, a-t-il dit, rappelant qu’il n’existe pas encore d’endroit pour mettre des objets se rapportant à lui ou lui ayant appartenu. ‘’Il faut donc, dans ce musée, un espace qui [lui] est exclusivement dédié’’, a poursuivi M. Mbow, insistant sur ‘’la dimension internationale’’ qu’il veut apporter à l’établissement.

    En ce qui concerne l’organisation de l’espace au sein du musée, M. Mbow signale qu’il est envisagé d’y construire des galeries individuelles pour permettre aux familles détentrices de patrimoine d’être intégrées à l’organisation et à l’alimentation du contenu du musée.

    ‘’On est en train de retracer un parcours historique’’

    Selon l’architecte, le travail fait sur le projet du musée a commencé ‘’depuis très longtemps’’, avant la présentation, en avril dernier, de photos de Cheikh Ahmadou Bamba prises lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la grande mosquée de Diourbel (centre) en 1918.

    Il affirme que sa maquette a coûté 7.000 dollars US, soit 4.163.000 francs CFA (selon le cours actuel du dollar).

    ‘’Environ 400 millions de francs CFA ont été payés pour des études. On avait déjà reçu en septembre 2021 le ‘ndigël’ (la consigne) de Serigne Chérif Fantamady Mbacké, le coordinateur du projet, pour nous lancer.’’

    Les deux bâtiments du musée seront aménagés sur une surface de 2.500 mètres carrés.

    S’agissant du budget de la construction de l’établissement, il a dit : ‘’Si nous évaluons le projet, nous en sommes à 3,6 milliards de francs CFA. Mais ce qui est important, c’est le contenu. C’est ça qui va donner de la valeur au musée. Le symbole est là. Il faudra aller chercher le budget de fonctionnement qui va lui permettre de mener des recherches.’’

    La commission scientifique chargée de la mise en œuvre du projet est dirigée par l’ex-recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’historien Ibrahima Thioub.

    ‘’Nous, architectes, avons créé le symbole mais au sein de la commission, des gens travaillent à la définition du parcours, a repris Malick Mbow. Donc, c’est un travail assez important. On est en train de retracer un parcours historique.’’

    L’architecte salue le geste du président de la République, ‘’qui s’est engagé et a engagé l’Etat, à travers le ministère de la Culture et du Patrimoine historique’’.

    Malick Mbow espère qu’au bout de ‘’huit à neuf mois, l’édifice va être érigé’’.

    Il partage sa satisfaction d’avoir pu faire passer le mot ‘’musée’’ dans l’esprit d’une communauté qui n’en avait pas la conception ‘’moderne’’ proposée.

    ADC/BK/ESF