Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’actualité politique et économique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’actualité politique et économique

    Dakar, 4 mai (APS) – Les quotidiens se sont appesantis sur les sujets politiques et économiques pour leur édition de ce jeudi.

    Le Soleil évoque un ‘’pacte’’ en gestation entre l’Etat et le secteur privé en se basant sur le dernier communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Un tsunami se prépare à La Poste’’, titre L’Observateur. Il annonce la suppression prochaine de 2.721 emplois dans cette société nationale.

    Les travailleurs concernés ‘’seront [emmenés] à quitter la boîte par des départs négociés et des licenciements pour motif économique’’, ajoute-t-il, affirmant que des auditeurs ont déjà remis un plan social à la direction générale de La Poste à cette fin.

    L’entreprise connaît d’importantes difficultés en raison notamment d’un personnel jugé pléthorique. Elle est classée par le gouvernement parmi les entreprises en difficulté.

    Bés Bi Le Jour constate que le Sénégal ‘’avance dans la législation’’ en matière d’économie sociale et solidaire.

    Mais le pays ‘’traîne les pieds dans l’opérationnalisation’’ du cadre juridique de cette forme d’économie qui fait l’objet d’un forum international en cours à Dakar.

    Les quotidiens sont nombreux à évoquer la consigne donnée au Premier ministre par le président de la République, lors du dernier Conseil des ministres, de s’atteler à la satisfaction des revendications des syndicats de travailleurs.

    Des ‘’ennemis d’hier’’

    L’As s’est intéressé aux ‘’dysfonctionnements’’ des appareils médicaux nécessaires à la prise en charge des malades.
    Non seulement il existe un ‘’déficit criant’’ de ces appareils, mais leur ‘’maintenance fait défaut’’ aussi, constate le journal.

    Des membres de la communauté pulaar dénoncent ‘’certaines appellations’’ attribuées à eux ‘’dans les fiches d’enquête du cinquième recensement général de la population et de l’habitat’’.

    Le directeur général adjoint de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, invoquant ‘’le souci de bien compter’’, affirme que les statisticiens se sont basés sur le recensement général de la population de 2013. ‘’Nous avons retenu les occurrences les plus fréquentes’’, a-t-il argué en guise de réponse à la communauté pulaar.

    Kritik’ définit l’alliance politique entre Ousmane Sonko et Aminata Touré comme ‘’une relation contre nature’’.

    ‘’En politique, seules les montagnes ne se rencontrent pas. Ousmane Sonko et Aminata Touré […] ont fini par trouver un combat de convergence’’, lit-on sur la une du journal.

    Leur alliance trouve son origine dans le ‘’soutien affectif et même physique’’ que le maire de Ziguinchor (sud) a tenu à apporter à l’ancienne cheffe du gouvernement lorsque ses ennemis jurés du PDS (opposition) s’en sont pris à elle, selon Kritik’.

    Des ‘’ennemis d’hier se rapprochent’’, constate Vox Populi en parlant des deux leaders politiques, que WalfQuotidien présente comme ‘’le couple du refus’’.

    ‘’Après les passes d’armes aux élections législatives, Ousmane Sonko et Aminata Touré […] se sont ligués. Le dialogue politique les a rapprochés’’, constate WalfQuotidien.

    ‘’Le F24 ouvre les hostilités’’, titre L’info, concernant le refus exprimé mardi par cette nouvelle coalition politique de participer au dialogue souhaité par le président de la République. ‘’Nous ne sommes pas concernés par ce dialogue’’, note le journal en citant les leaders du Mouvement des forces vives de la nation F24, constitué d’une centaine d’organisations politiques et de la société civile.

    ‘’La liberté d’expression à rude épreuve’’ au Sénégal

    L’opposant et homme d’affaires Bougane Guèye Dany fait partie des contempteurs du dialogue politique auquel Macky Sall a convié l’opposition, selon Tribune. ‘’Tous les Sénégalais savent ce qu’il est en train de mijoter. Ce n’est rien d’autre que des partenaires qui puissent légitimer son projet de troisième mandat’’, écrit le journal en citant M. Guèye.

    Khalifa Sall, l’un des leaders du Mouvement des forces vives de la nation F24, n’a pas pris part à la rencontre tenue par cette organisation pour réagir à l’appel de Macky Sall, affirme L’As. ‘’Une absence intrigante’’, commente-t-il.

    ‘’La liberté d’expression à rude épreuve’’ au Sénégal, où ‘’on ne parle plus le même langage’’ entre le pouvoir et les médias, fait remarquer EnQuête.

    ‘’Le Sénégal respecte la liberté par principe, pas par souci d’un quelconque classement’’, déclare le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana. Il réagit au classement annuel de Reporters sans frontières (RSF) des pays en matière de liberté de la presse.

    De la 73e place en 2022, le Sénégal s’est retrouvé à la 104e cette année, ce qui le rapproche des pires ennemis des professionnels des médias, selon l’organisation de défense de la liberté de la presse.

    ‘’Le Sénégal dégringole’’ au classement de RSF, observe Sud Quotidien, ajoutant que le président de la République demande au même moment au gouvernement de veiller à ‘’une application intégrale’’ du Code de la presse dans les entreprises de presse.

    ESF/BK

  • MONDE-SOCIETE / L’instauration d’un nouveau leadership, condition d’une paix durable, selon Boni Yayi

    MONDE-SOCIETE / L’instauration d’un nouveau leadership, condition d’une paix durable, selon Boni Yayi

    Dakar, 4 mai (APS) – L’instauration d’une paix durable passe par un nouveau leadership de l’Afrique, la résolution de ses dysfonctionnements internes et de la mal gouvernance créatrice de foyers de tension, soutient l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi.

    « Pour une paix durable, il faut forcément un nouveau leadership de l’Afrique qui doit surmonter ses dysfonctionnements internes, sa mal gouvernance politique, économique et s’unir autour de l’essentiel », a-t-il indiqué, mercredi, à Séoul, en Corée du Sud, lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet de la paix 2023, organisé par la Fédération pour la paix universelle (FPU).

    Cette rencontre, prévue du 2 au 6 mai, en terre coréenne, se déroule par visioconférence, sur le thème : « Vers une culture mondiale de la paix ».

    Boni Yayi, ancien président de la Conférence des chefs d’Etat de l’Union africaine, se dit convaincu que l’Afrique peut devenir une puissance économique mondiale, mais doit d’abord trouver des solutions à certains de ses problèmes.

    Le paradoxe est que l’Afrique qui semble être le maillon faible de la chaîne, est « un continent extrêmement riche de métaux rares indispensables à certaines technologies de pointe, de ses ressources minières, de son histoire, mais qui, malheureusement, est historiquement appauvrie par une organisation mondiale de travail qui continue de la piller ».

    Les dirigeants de la FPU vont lancer une nouvelle initiative appelée « Table ronde internationale des anciens » lors de ce sommet

    Cette initiative vise à tirer parti de la sagesse et de l’expérience des anciens pour instaurer la paix et la stabilité dans la société et la nation.

    « L’avenir du monde en matière de paix se joue et se jouera en Afrique qui est l’espoir de l’humanité », a affirmé Thomas Yayi Boni. Pour lui, « trouver des solutions viables aux difficultés qui assaillent le monde de toutes parts sera une avancée formidable vers la paix ».

    La première vice-présidente du Conseil national de la transition de la Guinée, Maimouna Yacouba a, pour sa part, appelé à « reconnaître et garantir que nous constituons une même humanité qui nous commande de nous unir autour de combats pour la dignité humaine ».

    « C’est en semant la graine de la paix qu’on peut conjurer le spectre de la violence, de la destruction et de la peur », a estimé Mme Yacouba.

    De nombreuses personnalités politiques, chefs religieux, chefs d’entreprises et universitaires ont partagé leurs idées, dans différentes sessions, sur les perspectives à explorer pour l’instauration et la consolidation d’une paix durable.

    Les sessions régionales du Sommet de la paix 2023 se poursuivront sur la construction de la paix en Amérique du Nord, en Asie-Pacifique, en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.

    Au cours de ce Sommet, un panel sera réservé aux jeunes et étudiants. Les lauréats du prix Sunhak pour la paix s’exprimeront lors d’un déjeuner spécial en leur honneur et les membres du Think Tank 2022 échangeront sur les voies et moyens pour l’instauration de la paix dans la péninsule coréenne, en Asie de l’est et dans le bassin indo-pacifique, renseigne la même source.

    Il est inclus dans le programme la célébration du 80e anniversaire de la cofondatrice de la FPU, Dr Hak Ja Han Moon, qui va présider une cérémonie d’inauguration du bâtiment dit de « Culture de la paix », une immense salle d’exposition multimédia destinée à être « une patrie pour le monde et une ville du cœur pour tous les peuples », comme le souhaitait le regretté cofondateur de la FPU, le révérend Dr Sun Myung Moon.

    PON/ASG/BK

  • SENEGAL-MEDIAS / Matar Sylla rappelle l’importance des médias dans la réussite des politiques publiques

    SENEGAL-MEDIAS / Matar Sylla rappelle l’importance des médias dans la réussite des politiques publiques

    Dakar, 4 mai (APS) – Le directeur général de Label TV, Matar Sylla, a rappelé, mercredi à Dakar, l’importance des médias dans la réussite des politiques publiques, ainsi que les défis auxquels doivent faire face les acteurs de la presse sénégalaise.

    ‘’C’est notre rôle d’être un secteur transversal qui appuie toutes les autres politiques publiques. Aucune politique publique ne peut réussir sans l’apport des médias. C’est clair, net et précis. Quand on vous invite à une manifestation et que vous n’y êtes pas, la manifestation ne commence pas’’, a-t-il dit.

    Il prenait part à un panel organisé par la Coordination des associations de presse (CAP), à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. La rencontre s’est déroulée autour du thème : « Les restrictions à la liberté d’expression : quel équilibre entre sécurité nationale et droit à l’information ».

    Il s’est appesanti sur l’environnement et le modèle économique des entreprises de presse à travers le monde.

    ‘’Ce n’est pas également un secteur dont on se sert comme ça. C’est un secteur qui est économique. Dans beaucoup de pays dans le monde […] émergent, les médias sont de véritables entreprises économiques viables qui font de l’argent, qui gagnent de l’argent’’, fait-il valoir.

    Le panéliste a rappelé que la Constitution du Sénégal garantit la liberté de la presse à travers son adhésion à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

    Le véritable défi, précise-t-il, c’est de mettre en place une structure de régulation capable de mettre de ‘’l’ordre dans la profession’’. ‘’Le respect des libertés fondamentales n’est possible qu’avec des médias forts, viables qui puissent produire de la qualité’’, a insisté Matar Sylla.

    Il invite à une révision du dispositif de régulation des médias au Sénégal et à faire des projections pour les années à venir.

    ‘’L’autorité de régulation doit être repensée, reformatée, ouverte à d’autres perspectives en tenant compte et en faisant des projections sur les 20 prochaines années. C’est possible parce qu’il y a des chercheurs’’ qui savent ce qui va se passer, a affirmé le spécialiste des médias.

    Il pense que le Sénégal doit se tourner vers des perspectives nouvelles avec de grands ensembles, afin d’éviter que des groupes de médias étrangers n’occupent l’espace.

    L’ancien directeur général de la Radiodiffusion sénégalaise (RTS) estime que le Sénégal doit ‘’avoir la capacité de faire les choses autrement’’ et ‘’sortir de la logique de sanctionner, sanctionner, punir, etc.’’

    Pour ce faire, le chef de l’Etat doit accélérer le processus et convoquer les assises des médias afin de trouver des ‘’solutions’’ à beaucoup de questions qui se posent dans le secteur de la presse.

    Cela permettra d’avoir ‘’des médias libres, responsables, transparents, dynamiques et qui contribuent à élever un peu la plus-value dans ce pays (…)’’.  Selon lui, ‘’si, aujourd’hui, le pétrole et le gaz sont le carburant de l’émergence, les médias en seront le catalyseur’’.

    A la fin de ce panel, la CAP a publié une déclaration dans la laquelle elle réclame la libération de journalistes dans les liens de la détention ou sous contrôle judiciaire..

    FD/ASG

  • SENEGAL-ENTREPRISES / Financement des PME : une contribution de 5 milliards de francs CFA de l’African Guarantee Fund

    SENEGAL-ENTREPRISES / Financement des PME : une contribution de 5 milliards de francs CFA de l’African Guarantee Fund

    Dakar, 3 mai (APS) – L’African Guarantee Fund (AGF) a mis à la disposition de la Banque nationale de développement économique (BNDE) du Sénégal un fonds de 5 milliards de francs CFA pour l’aider à couvrir les frais de garantie de petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises, a constaté l’APS, mercredi, à Dakar.

    ‘’L’AGF offre cette garantie aux PME, pour aider la banque (la BNDE) à les financer de façon beaucoup plus confortable’’, a expliqué sa directrice générale adjointe en Afrique de l’Ouest, Sibi Lawson.

    ‘’Les PME en Afrique sont souvent des startups qui n’ont pas la chance d’accumuler des fonds pour l’octroi de garanties au niveau des banques’’, a souligné Mme Lawson.

    Créé à l’initiative de la Banque africaine de développement, l’AGF – Fonds de garantie africain – aide les banques à financer les petites et moyennes entreprises du continent.

    Il propose aux institutions financières des solutions de garantie des prêts aux PME. Il peut s’agir de garanties de portefeuille, de garanties individuelles ou de garanties d’émissions obligataires.

    ‘’Les PME sont de grandes pourvoyeuses d’emplois. Pour promouvoir le développement d’un pays, il faut contribuer à la réduction du chômage d’abord’’, a souligné la directrice générale adjointe de l’AGF en Afrique de l’Ouest, soulignant que les PME concentrent 20 % de l’économie des pays africains.

    ‘’Aujourd’hui, c’est le tour de la BNDE de bénéficier de ce fonds’’, a souligné Mme Lawson.

    ‘’Les PME sont un maillon à la fois essentiel et fragile de notre mission en tant que banque de développement’’, a souligné le directeur général de la BNDE, Abdoulaye Niane.

    Il a salué ‘’la pertinence de cette démarche, qui vient atténuer les risques liés au remboursement des crédits fournis aux PME’’.

    ‘’La banque s’engage à rendre très efficace le dispositif mis en place en travaillant main dans la main avec l’AGF, pour la réussite de ce partenariat plein d’espoir pour le Sénégal’’, a souligné M. Niane.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Deux morts dans l’effondrement d’un bâtiment, l’Etat en soutien aux familles des victimes

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Deux morts dans l’effondrement d’un bâtiment, l’Etat en soutien aux familles des victimes

    Dakar, 3 mai (APS) – Le gouvernement a dépêché le ministre Birame Faye à l’Unité 15 des Parcelles assainies à Dakar, où l’effondrement de deux dalles d’une maison a fait deux morts, a constaté l’APS.

    Les deux dalles se sont effondrées mercredi après-midi, dans ce quartier de la banlieue dakaroise, faisant deux victimes. Il s’agit de deux femmes âgées respectivement de 64 et 94 ans.

    ‘’J’ai été dépêché par le président de la République dès qu’il a été informé du drame qui a eu lieu à l’Unité 15 des Parcelles assainies pour apporter le soutien de l’Etat’’, a expliqué Birame Faye, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile.

    ‘’Le chef de l’Etat m’a demandé d’arrêter ma participation à la réunion du Conseil des ministres et de me rendre sur les lieux pour apporter le soutien aux familles  desvictimes. J’ai trouvé sur place les autorités administratives et territoriales, ainsi que les forces de défense et de sécurité’’, a expliqué M. Faye.

    Il s’agit de l’effondrement de deux dalles au niveau du premier et du deuxième étage. Deux femmes y ont perdu la vie’’, a expliqué l’émissaire du gouvernement.

    Ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, Birame Faye a assuré que les pouvoirs publics sont ‘’en train de travailler pour finaliser le document sur la protection civile’’.

    ‘’Ce projet de renforcement de la protection civile passera prochainement en conseil présidentiel et en conseil des ministres en vue de trouver des solutions idoines’’ au récurrent  problème d’effondrement de bâtiments, a promis M. Faye.

    Il a aussi indiqué que des dispositions ont déjà été prises dans les 14 régions du pays pour procéder à l’identification de ‘’tous les bâtiments menaçant ruine pour les démolir’’.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-POLITIQUE-LIBERTES / Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 dénonce ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’

    SENEGAL-MEDIAS-POLITIQUE-LIBERTES / Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 dénonce ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’

    Dakar, 3 mai (APS) – Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24, constitué d’une centaine d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile, a dénoncé, mercredi, à Dakar, ‘’les nombreuses arrestations de journalistes au Sénégal’’.

    ‘’Aujourd’hui, un de vos confrères était devant le juge et une information judiciaire a été ouverte à son encontre’’, a déclaré Mamadou Mbdoj, son coordonnateur.

    Il donnait une conférence de presse, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse.

    Babacar Touré, directeur d’un site d’information, a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire ce mercredi, pour des faits de diffamation, de mise en danger de la vie d’autrui et de diffusion de fausses nouvelles.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 a fustigé aussi l’arrestation de Thioro Mandela, une animatrice de la chaîne privée Walf TV, placée en détention pour des faits d’association de malfaiteurs, de collecte illicite de données à caractère personnel et de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs.

    Mamadou Mbodj et ses camarades ont dénoncé également l’arrestation survenue depuis deux mois du journaliste Pape Ndiaye, également employé par Walf TV. Ndiaye est poursuivi en justice pour diffusion de fausses nouvelles.

    De la 73e place en 2022, le Sénégal a reculé de 31 places cette année pour se rapprocher des pays considérés par Reporters sans frontières comme les ennemis de la liberté de la presse.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 déclare par ailleurs qu’il ‘’n’est pas concerné’’ par le dialogue politique auquel le président de la République, Macky Sall, a convié les leaders de l’opposition.

    Il invite ‘’tous les Sénégalais à participer massivement et de façon pacifique au rassemblement’’ qu’organisent ses leaders le 12 mai prochain.

    Lors de cette manifestation, ils vont appeler les autorités gouvernementales à organiser une ‘’élection présidentielle inclusive et transparente’’ en 2024.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24 a été lancé le 16 avril à Dakar pour s’opposer à une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024 et obtenir la libération des ‘’détenus politiques’’

    Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), Abdourahmane Diouf, le professeur Mary Teuw Niane, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et l’ancien ministre Cheikh Bamba Dièye font partie de ses leaders.

    ABD/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-CLIMAT / Un déficit de prise de conscience de l’impact du réchauffement climatique chez les communautés (militante)

    SENEGAL-AFRIQUE-CLIMAT / Un déficit de prise de conscience de l’impact du réchauffement climatique chez les communautés (militante)

    Touba Dialaw (Rufisque), 3 mai (APS) – Les communautés n’ont pas encore suffisamment pris ‘’conscience’’ de l’impact du réchauffement climatique, a déclaré mercredi, à Touba Dialaw, une militante ivoirienne des droits des femmes, Nathalie Kouakou Yao N’Guessan.

    ‘’Nous n’avons pas suffisamment pris conscience de l’impact du réchauffement climatique.(…)’’, a-t-elle dit. Elle intervenait en marge de l’ouverture de la 3ème édition du Forum sous régional sur l’écoféminisme qui regroupe des femmes leaders, des spécialistes et expertes dans plusieurs domaines d’activités venues de nombreux pays d’’Afrique de l’Ouest.

    Prévue sur trois jours, l’édition 2023 organisée par le Bureau régional Afrique de l’Ouest de la Fondation Rosa Luxemburg porte sur le thème : ‘’l’Ecoféminisme : un outil de protestation des femmes contre le système économique capitaliste et les défis écologiques’’.

    ‘’Nous avons besoin d’informations et de formation sur le réchauffement climatique et sur ce qu’on peut faire pour sauver le peu de nature qui nous reste’’, a plaidé la militante des droits des femmes en Côte d’Ivoire.

    En Côte d’Ivoire, dans ces zones d’intervention, a-t-elle souligné, les femmes, malgré leurs efforts, sont confrontées aux problèmes de financement, de transformation et peinent à écouler leurs productions faute d’un réseau routier en bon état.

    ‘’Les activités économiques des femmes ont besoin d’être soutenues. Ces femmes ont besoin d’être formées aux techniques agricoles modernes, respectueuses de l’écologie, et surtout, qu’il y ait des moyens financiers, des intrants agricoles, un marché pour la commercialisation’’, a encore plaidé Mme N’Guessan.

    Un document remis aux participants précise que ce forum est initié dans une dynamique de suivi pour capitaliser les acquis des deux premières années  et donner un contenu plus spécifique au combat des femmes.

    ‘’Après des décennies d’engagement et de lutte pour la réhabilitation de leur statut, les femmes ont enregistré de nombreux succès (social, professionnel, juridique etc.). La mise en œuvre d’un plan d’actions et de stratégies a permis également aux femmes d’influencer certaines politiques publiques en leur faveur malgré les difficultés’’, ajoute le texte.

    Il précise que la rencontre vise à créer un cadre d’échange permettant aux femmes de comprendre l’importance de l’écoféminisme, d’échanger leurs bonnes pratiques et de pouvoir s’organiser autour d’un objectif pour défendre la survie de leurs activités génératrices de revenus dans les sphères de prise de décisions politiques.

    SG/AB/ASG

  • SENEGAL-SOUDAN-POLITIQUE / Soudan : le Sénégal rapatrie douze de ses ressortissants et neuf Bissau-guinéens

    SENEGAL-SOUDAN-POLITIQUE / Soudan : le Sénégal rapatrie douze de ses ressortissants et neuf Bissau-guinéens

    Dakar, 3 mai (APS) – Le Sénégal a procédé mardi au rapatriement du Soudan de douze de ses ressortissants et neuf Bissau-guinéens, a appris l’APS du ministère des Affaires étrangères.

    Ces candidats au retour ont été convoyés de Khartoum au Caire, puis rapatriés à Dakar, sous la coordination de l’ambassade du Sénégal en Egypte, indique le ministère dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le ministère des Affaires étrangères signale que les candidats au retour ont été pris en charge à leur arrivée à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), par les services compétents de l’Etat, conformément aux procédures habituelles mises en place en pareilles situations.

    Le Soudan est plongé dans le chaos après le déclenchement depuis plus de deux semaines d’une guerre pour le contrôle du pouvoir mettant aux prises l’armée régulière et un groupe de paramilitaires.

    Plusieurs centaines de personnes ont péri dans les combats y compris de nombreux civils. Plusieurs pays ont lancé des opérations d’évacuations de leurs ressortissants dans le pays.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-MECANIQUE / Macky Sall souhaite une relocalisation des activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile

    SENEGAL-MECANIQUE / Macky Sall souhaite une relocalisation des activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile

    Dakar, 3 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a préconisé, mercredi en conseil des ministres, de ‘’diligenter l’élaboration d’une cartographie nationale des zones occupées par les mécaniciens et professionnels de l’automobile, afin de faciliter, dans toutes les capitales régionales, la relocalisation des activités liées à ce sous-secteur’’.

    Présidant la réunion hebdomadaire du gouvernement, il a demandé aux ministres en charge de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales de prendre des dispositions dans ce sens.

    Au cours de la rencontre, le chef de l’Etat est également revenu sur l’inauguration, ce mardi, de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA). A cet égard, il a ‘’félicité le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, DR Pape Amadou NDIAYE, l’AGETIP, l’entreprise GETRAN et l’ensemble des professionnels de la mécanique générale, pour la réalisation de cette infrastructure majeure’’. Le communiqué souligne que cette infrastructure ‘’participe de son ambition de modernisation et de transformation de l’Artisanat national’’.

    Il signale qu’il a ‘’ainsi demandé au Gouvernement d’engager, dans le consensus de toutes les parties prenantes, la relocalisation progressive des activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile au niveau de cette plateforme moderne, qui doit s’ériger en véritable centre national de développement des professions de l’Automobile’’.

    ‘’Dans cet élan, poursuit le communiqué, le Chef de l’Etat, a demandé au Premier ministre de mobiliser l’ensemble des dispositifs d’encadrement, de formation (3FPT), de financement (DER/FJ, FONGIP, PROMISE) et de promotion de l’emploi (convention Etat/employeurs), afin d’accompagner la transformation du sous-secteur de la mécanique automobile, dans lequel les artisans doivent bénéficier d’un renforcement de capacités avec le recours aux nouvelles technologies.’’

    ASG/AB

  • SENEGAL-SOCIAL-DIALOGUE / Macky Sall préconise un nouveau Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique

    SENEGAL-SOCIAL-DIALOGUE / Macky Sall préconise un nouveau Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique

    Dakar, 3 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a donné mercredi des instructions au Premier ministre, Amadou Bâ, en vue de l’instauration d’ici fin juillet d’’’un nouveau Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique’’.

    ‘’Au regard des efforts notables consentis par l’Etat pour augmenter significativement les rémunérations des agents publics et atténuer les effets de la vie chère sur les ménages, le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser les négociations tripartites dans le secteur privé’’, rapporte le communiqué du conseil des ministres.

    Il souligne que ‘’dans cette dynamique’’, il a ‘’demandé au Premier Ministre de préparer avec les partenaires sociaux, un nouveau Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique, dont la signature pourrait intervenir d’ici fin juillet 2023’’.

    Evoquant la fête du Travail 2023, il a ‘’salué le sens des responsabilités des centrales syndicales et réaffirmé sa disponibilité à toujours renforcer le dialogue social tripartite entre l’Etat, le Patronat et les Syndicats, en vue de soutenir davantage l’entreprise, de protéger au mieux les travailleurs et d’assurer une stabilité sociale durable, propice à l’émergence du Sénégal’’.

    ‘’Dans cet esprit, le Président de la République a indiqué au Premier Ministre, l’impératif d’assurer un suivi régulier de l’état de prise en charge des doléances sectorielles à travers une évaluation trimestrielle selon des modalités consensuelles définies avec les partenaires sociaux’’, poursuit le communiqué. Il signale qu’il a, à cet effet, ‘’souligné la nécessité d’installer des comités du dialogue social dans tous les secteurs et de désigner un point focal « dialogue social » dans chaque ministère’’.

    Le président de la République a par ailleurs évoqué la protection sociale des travailleurs, ‘’notamment ceux relevant du secteur informel en demandant au Gouvernement d’accélérer la finalisation de la stratégie nationale de formalisation du secteur informel’’.

    ‘’En outre, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de renforcer l’autonomisation et la protection des femmes au travail avant de souligner l’urgence d’accentuer le processus d’apurement du « Passif social » et de surveiller la situation des entreprises publiques et privées en difficulté, notamment celles relevant de l’industrie’’, indique encore le communiqué.

    Il informe qu’il a aussi ‘’demandé au Premier Ministre de finaliser, après étude de la neutralité de leurs impacts budgétaires et financiers, les textes réglementaires et accords d’établissement concernant des entités publiques et/ou des personnels du secteur public’’.

    Il exhorte le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, à ‘’poursuivre la modernisation de l’Administration du travail, dont le rôle central dans la protection des travailleurs, doit être renforcé’’.

    Il a ‘’notamment demandé au Ministre de la Communication de veiller au renforcement du dialogue social dans le secteur public de la presse et d’accentuer les efforts de transformation du secteur avec l’application intégrale du Code la presse.

    Il a par ailleurs a rappelé ‘’l’audience prochaine qu’il accordera aux organisations patronales du Sénégal dans le cadre du dialogue économique avec le secteur privé national’’.

    ASG