Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-SANTE / Louga : les techniciens supérieurs de santé vont observer une grève de 48 heures

    SENEGAL-SANTE / Louga : les techniciens supérieurs de santé vont observer une grève de 48 heures

    Louga, 3 mai (APS) – La sous-section du Syndicat autonome des techniciens supérieurs de santé (SATSUS) de Louga a décrété une grève de 48 heures à compter de ce mardi dans le but de dénoncer le mutisme des autorités administratives, à la suite du dépôt de sa plateforme revendicative et d’un préavis de grève, a annoncé, mercredi,  son chargé des revendication, Serigne Mbacké Lô.

    « Aujourd’hui, à savoir ce 3 mai et demain [jeudi], nous avons décrété une grève totale de 48 heures sans service minimum et sans respect du service des urgences », a-t-il déclaré lors d’un point de presse à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga.

    Il précise que « la plateforme revendicative s’articulent [autour de] trois points ». Il s’agit de  »l’effectivité du reclassement des techniciens supérieurs au niveau de la hiérarchie A2, la revalorisation de leurs indemnités, la réglementation juridique de l’exercice des techniciens supérieurs dans le nouveau corps d’accueil et la  retraite à 65 ans ».

    Il a insisté sur « le fait que ses camarades sont prêts à aller vers la radicalisation graduelle de cette plateforme revendicative si les autorités administratives ne répondent pas » à leurs préoccupations.

    Il a déploré « le mutisme des autorité face à leur désarroi ». « Nous avons déposé un préavis de grève depuis le mois de janvier et tenu des mouvements d’humeur de 24 heures séparés en l’espace d’un mois, mais jusque-là il n’y a pas de réaction de la part des autorités », a-t-il expliqué.

    Il a averti que le SUTSAS tiendra  »l’Etat responsable pour tous les désagréments qui seront occasionnés » par ce mouvement d’humeur.

     

    DS/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORTS / TER : le gouvernement invité à « veiller » à la qualité du service offert aux clients

    SENEGAL-TRANSPORTS / TER : le gouvernement invité à « veiller » à la qualité du service offert aux clients

    Dakar, 3 mai (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a demandé, mercredi, au gouvernement de ‘’veiller en permanence sur la qualité du service offert aux clients’’ du Train express régional (TER).

    ‘’S’agissant de l’accélération de la phase 2 du Train express régional, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que le TER demeure l’un des projets emblématiques du Plan Sénégal Emergent (PSE), pour lequel il attache du prix à l’exploitation optimale à la satisfaction des usagers et populations des zones desservies’’, indique le communiqué du conseil des ministres.

    Le texte indique qu’en présidant cette réunion, il a ‘’demandé au Gouvernement de veiller en permanence sur la qualité du service offert aux clients, au regard du succès constaté dans la fréquentation du TER et à l’état d’avancement, dans les délais contractuels, des travaux, infrastructures (gares, ponts et voiries….) et installations des équipements de la phase 2, prévue sur 19 km entre Diamniadio et l’Aéroport international Blaise Diagne’’.

    La première phase du TER, qui doit transporter 115 000 voyageurs par jour, relie le centre-ville de Dakar à la nouvelle ville de Diamniadio. La seconde phase, dont les travaux sont en cours, doit permettre de relier sa ligne ferroviaire de Diamniadio à l’Aéroport international Blaise Diagne.

    ASG/AB

  • MONDE-ENVIRONNEMENT-DEVELOPPEMENT / Alioune Ndoye appelle à une  »transition énergétique juste et équitable »

    MONDE-ENVIRONNEMENT-DEVELOPPEMENT / Alioune Ndoye appelle à une  »transition énergétique juste et équitable »

    Dakar, 3 mai (APS) – Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a appelé mercredi à Berlin, en Allemagne, où il prend part au Dialogue de Pétersberg sur le climat, la communauté internationale à ‘’une transition énergétique juste et équitable’’ pour lutter contre les changements climatiques, indique un communiqué reçu de ses services.

    ‘’J’appelle à une transition énergétique juste et équitable qui tient compte des spécificités de chaque pays’’, a dit M. Mdoye lors de cette rencontre internationale à laquelle il participe également en qualité de président de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement.

    Il a également appelé ‘’à mobiliser davantage de financement en faveur des pays en développement pour couvrir les besoins en adaptation, et les pertes et dommages liés au climat’’, ajoute le communiqué.

    M. Ndoye a en outre saisi cette occasion ‘’pour soutenir les positions des pays africains et les Pays les moins avancés (PMA), (..) les pays les plus vulnérables aux conséquences néfastes des changements climatiques, selon le texte.

    Le ministre sénégalais a en marge de cette conférence rencontré des délégations de pays partenaires du Sénégal et du secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques et les négociateurs des Etats insulaires en développement, informe le communiqué.

    Créé en 2010, le Dialogue de Pétersberg sur le climat offre un forum annuel pour promouvoir des discussions politiques de haut niveau sur la coopération climatique et un cadre pour faciliter la convergence de vues en perspective des conférences des Nations Unies sur le climat.

    Le 14e Dialogue de Pétersberg, prévu du 2 au 3 mai, est une étape importante pour les négociations sur le climat avant la tenue de la COP 28 prévue à Dubaï, en décembre 2023.

    AB/FD/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Lancement d’un programme d’éco-citoyenneté pour sensibiliser les élèves sur la protection de l’environnement

    SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Lancement d’un programme d’éco-citoyenneté pour sensibiliser les élèves sur la protection de l’environnement

    Dakar, 3 mai (APS) – Le Programme de formation et d’éducation à l’éco-citoyenneté (PROFECI)  a été lancé mercredi dans l’optique de contribuer à sensibiliser et éduquer les enfants sur la protection de l’environnement, à travers  l’organisation de plusieurs activités notamment des sorties pédagogiques et la mise en place de clubs environnement dans ses écoles cibles, a constaté l’APS.

    ‘’Nous avons presque raté  la protection de l’environnement en ce qui concerne les adultes(…) mais nous essayons de rattraper cela en préparant aujourd’hui  les enfants qui seront les décideurs de demain pour au moins sauver le futur’’, a expliqué lors de la cérémonie de lancement, un des initiateurs du programme Cheikh Tidiane Guissé, qui est un artiste-musicien membre du groupe musical  »Les frères Guissé ».

    ‘’Le lancement de ce programme nous a permis d’échanger sur la protection de l’environnement avec près de 200 élèves au sein du ministère », a-t-il signalé, indiquant qu’ils vont également s’engager dans des initiatives d’aménagements environnementaux et se préparer à gérer  l’environnement.

    Ce programme, qui est dans sa phase pilote, sera exécuté sur une période de trois ans, avec comme angle d’attaque stratégique,  »l’école vers la communauté »,  et un encadrement théorique de ses  cibles sur la compréhension des enjeux et défis environnementaux mondiaux, selon ses initiateurs. Le programme  va s’orienter également vers la  mise en place de clubs verts dans les grands lycées et collèges cibles de plusieurs collectivités des zones côtières sous la tutelle des gouvernements scolaires.

    Il est prévu également une campagne de reboisement et d’aménagement de paysages, ainsi que la construction d’espaces  »écolos », faits à partir de matériaux récupérés et recyclés.

     

    Le directeur du Centre de formation et d’éducation environnementale (CEFE), Dr Gora Niang, souligne que ce programme vise à sensibiliser, éduquer, former et développer une conscience de citoyenne, permettant aux enfants de prendre en compte très tôt les défis environnementaux.

    ‘’Le CEFE va appuyer le programme sur le plan pédagogique à travers des éco-guides, le reboisement, la lutte contre le péril plastique. Ce sont des contenus que nous amenons et appuyons aussi à travers la formation’’, a ajouté M. Niang

     

    Le Programme de formation et d’éducation à l’éco-citoyenneté sera exécuté dans plusieurs collectivités territoriales, principalement de Dakar,  en partenariat  avec le Centre de formation et d’éducation environnementale (CEFE).

    AMN/AB/ASG

  • SENEGAL-HORTICULTURE / Macoumba Diouf : « Mieux former les acteurs de l’horticulture »

    SENEGAL-HORTICULTURE / Macoumba Diouf : « Mieux former les acteurs de l’horticulture »

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 3 mai (APS) – Le directeur de l’horticulture, Dr Macoumba Diouf, a recommandé une meilleure formation des acteurs horticoles et des fleuristes en vue de répondre à la demande du marché international.

    ‘’La connaissance est là, mais nous devons former les acteurs de l’horticulture mais aussi les fleuristes, les organiser en coopératives comme cela a été fait avec les légumes et les fruits, afin qu’ils puissent satisfaire l’attente et la forte demande étrangère mais aussi pour qu’ils puissent garantir la qualité dans le but de pouvoir faire face à la concurrence’’, a-t-il préconisé, dans un entretien accordé à l’envoyée spéciale de l’APS.

    Chef de la délégation sénégalaise au salon Macfrut, à Rimini en Emilie-Romagne (Italie), il a relevé que la présente édition survient dans un contexte où le Sénégal poursuit résolument sa marche vers la souveraineté alimentaire.

    Interrogé en marge de la cérémonie officielle du Salon international des fruits et légumes, il a souligné que la participation du Sénégal à cette rencontre ‘’est (…) une opportunité pour se rappeler les priorités pour l’accroissement de la production, de sa qualité en vue de son exportation’’.

    Il estime que ce rendez-vous devrait être saisie pour tirer profit de niches, comme les épices et les espèces florales qui ‘’ne sont pas encore exploitées’’.

    Il exhorte à  ‘’à la fois faire plus et mieux’’ avec sept filières traditionnelles, ‘’dont la mangue, l’oignon, le haricot vert, la tomate cerise, la courge, le maïs doux’’. Mais, il faudra en même temps tirer profit ‘’d’autres niches pour lesquelles nous avons beaucoup d’opportunités et que nous tardons à exploiter’’, a-t-il suggéré.

    Le Dr Diouf déclare que malgré sa production importante dans le domaine des fruits et légumes, le Sénégal ‘’peut faire beaucoup mieux avec l’opportunité’’ que représente la Zlecaf (Zone de libre- échange continentale africaine), ‘’où les avantages comparatifs vont jouer’’.

    Il a insisté sur la nécessité de saisir les opportunités offertes par le marché international des fruits et légumes, ainsi que des espèces ornementales.

    Il pense en outre que le volet transformation devra être davantage renforcé pour aider à régler le problème de la conservation des produits horticoles. La valorisation doit ainsi aller de pair avec la conservation, a-t-il estimé. A son avis, la réalisation d’un tel objectif passe cependant par un transfert de technologies devant aider à optimiser la valorisation de la production horticole.

    ‘’Ce salon va favoriser des rencontres B to B, des échanges avec des acteurs italiens. Cela promet des ententes favorisant des investissements directs étrangers au Sénégal, une exportation plus importante mais aussi un savoir-faire plus fin, plus poussé de tous les maillons des chaînes de valeur horticoles, allant de la fourniture des intrants à la consommation’’.

    Le Salon de Rimini, ouvert ce mercredi, prend fin vendredi après-midi.

    SBS/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des ministres du mecredi 03 mai 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des ministres du mecredi 03 mai 2023

    Dakar, 3 mai (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 03 mai 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de la célébration de la fête du Travail 2023, pour adresser ses chaleureuses félicitations au Ministre du Travail, du Dialogue social et des relations avec les Institutions, aux travailleuses et aux travailleurs, au Haut Conseil du Dialogue social et à l’Administration du travail.

    Après la réception, en présence de l’ensemble du Gouvernement et des représentants du Patronat, des cahiers de doléances des centrales syndicales, le Chef de l’Etat a salué le sens des responsabilités des centrales syndicales et réaffirmé sa disponibilité à toujours renforcer le dialogue social tripartite entre l’Etat, le Patronat et les Syndicats, en vue de soutenir davantage l’entreprise, de protéger au mieux les travailleurs et d’assurer une stabilité sociale durable, propice à l’émergence du Sénégal.

    Dans cet esprit, le Président de la République a indiqué au Premier Ministre, l’impératif d’assurer un suivi régulier de l’état de prise en charge des doléances sectorielles à travers une évaluation trimestrielle selon des modalités consensuelles définies avec les partenaires sociaux. Le Chef de l’Etat a, à cet effet, souligné, la nécessité d’installer des comités du dialogue social dans tous les secteurs et de désigner un point focal « dialogue social » dans chaque ministère.

    Au regard des efforts notables consentis par l’Etat pour augmenter significativement les rémunérations des agents publics et atténuer les effets de la vie chère sur les ménages, le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser les négociations tripartites dans le secteur privé.

    Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de préparer avec les partenaires sociaux, un nouveau Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique, dont la signature pourrait intervenir d’ici fin juillet 2023.

    Par ailleurs, le Président de la République est revenu sur la protection sociale des travailleurs, notamment ceux relevant du secteur informel en demandant au Gouvernement d’accélérer la finalisation de la stratégie nationale de formalisation du secteur informel.

    En outre, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de renforcer l’autonomisation et la protection des femmes au travail avant de souligner l’urgence d’accentuer le processus d’apurement du « Passif social » et de surveiller la situation des entreprises publiques et privées en difficulté, notamment celles relevant de l’industrie.

    Le Président de la République a aussi demandé au Premier Ministre de finaliser, après étude de la neutralité de leurs impacts budgétaires et financiers, les textes réglementaires et accords d’établissement concernant des entités publiques et/ou des personnels du secteur public.
    Au demeurant, le Chef de l’Etat a invité le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, à poursuivre la modernisation de l’Administration du travail, dont le rôle central dans la protection des travailleurs, doit être renforcé.

    Le Président de la République a notamment demandé au Ministre de la Communication de veiller au renforcement du dialogue social dans le secteur public de la presse et d’accentuer les efforts de transformation du secteur avec l’application intégrale du Code la presse.

    Enfin, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil, l’audience prochaine qu’il accordera aux organisations patronales du Sénégal dans le cadre du dialogue économique avec le secteur privé national.

    Abordant la réception et de la décoration au Palais de la République, à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre national du Lion, des neuf (9) tirailleurs, ressortissants du Sénégal, définitivement rentrés au pays, avec l’accompagnement de la République française, le Chef de l’Etat a félicité, au nom de la Nation, nos braves compatriotes de retour, qui, durant toute leur carrière, ont servi avec courage, sous les drapeaux, en ayant en bandoulière la défense de la liberté et la préservation de nos valeurs de civilisation.

    A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces Armées de prendre toutes les mesures adéquates afin de favoriser les meilleures conditions d’installation et de suivi social au Sénégal pour ces dignes anciens combattants.

    En outre, le Président de la République a demandé au Ministre des Forces Armées de renforcer l’Office national des Anciens combattants, dont le siège doit disposer de toutes les commodités modernes en vue de perpétuer la mémoire de nos compatriotes- anciens combattants.

    Revenant sur l’inauguration, ce mardi 02 mai 2023, de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA), le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, Docteur Pape Amadou NDIAYE, l’AGETIP, l’entreprise GETRAN et l’ensemble des professionnels de la mécanique générale, pour la réalisation de cette infrastructure majeure, qui participe de son ambition de modernisation et de transformation de l’Artisanat national.

    Le Président de la République a ainsi demandé au Gouvernement d’engager, dans le consensus de toutes les parties prenantes, la relocalisation progressive des activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile au niveau de cette plateforme moderne, qui doit s’ériger en véritable centre national de développement des professions de l’Automobile.

    Dans cet élan, le Chef de l’Etat, a demandé au Premier Ministre de mobiliser l’ensemble des dispositifs d’encadrement, de formation (3FPT), de financement (DER/FJ, FONGIP, PROMISE) et de promotion de l’emploi (convention Etat/employeurs), afin d’accompagner la transformation du sous-secteur de la mécanique automobile, dans lequel les artisans doivent bénéficier d’un renforcement de capacités avec le recours aux nouvelles technologies.

    Le Président de la République a, enfin, demandé aux Ministres en charge de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales, de diligenter l’élaboration d’une cartographie nationale des zones occupées par les mécaniciens et professionnels de l’automobile, afin de faciliter, dans toutes les capitales régionales, la relocalisation des activités liées à ce sous-secteur majeur, qui contribue à l’apprentissage, à la qualification professionnelle et à l’insertion des jeunes.

    S’agissant de l’accélération de la phase 2 du Train express régional, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que le TER demeure l’un des projets emblématiques du Plan Sénégal Emergent (PSE), pour lequel il attache du prix à l’exploitation optimale à la satisfaction des usagers et
    populations des zones desservies.

    A cet égard, le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller en permanence sur la qualité du service offert aux clients, au regard du succès constaté dans la fréquentation du TER et à l’état d’avancement, dans les délais contractuels, des travaux, infrastructures (gares, ponts et voiries….) et installations des équipements de la phase 2, prévue sur 19 km entre Diamniadio et
    l’Aéroport international Blaise Diagne.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
     la préparation des examens et concours 2023, en demandant au Gouvernement, en particulier aux Ministres en charge de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et des finances, de prendre, dès à présent, toutes les dispositions requises, pour l’organisation dans les meilleures conditions, des examens et concours sur l’étendue du territoire national ;
     l’évaluation des mesures de sécurité routière et du suivi du programme de modernisation du secteur des transports, en invitant le Premier Ministre à engager avec toutes les structures publiques et organisations de professionnels impliquées, l’évaluation de l’application des mesures de prévention des accidents et de renforcement de la sécurité routière. Le Président de la République a, en outre, demandé au Gouvernement de veiller au fonctionnement optimal du Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD), au regard de l’extension de ses missions et du développement exceptionnel des transports urbains dans la région capitale avec l’exploitation combinée du TER, du BRT et d’autres systèmes publics et privés de transport.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
     sa participation à la Conférence économique internationale sur l’amélioration du ciblage des
    politiques publiques à l’UCAD;
     le Conseil interministériel sur la campagne agricole ;
     la réunion interministérielle sur les aéroports régionaux.
    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
     le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
     le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a fait une communication sur le projet de « Système de gestion intelligente du Trafic à Dakar » ;
     le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a fait une communication sur l’état de mise en œuvre des treize (13) décisions présidentielles issues de l’audience accordée à la communauté universitaire;
     le Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME a fait une communication sur le « Système intégré de recensement et de suivi individualisé des commerces » (SIRSIC) et un point sur la campagne de commercialisation de l’oignon et de la pomme de terre.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :
     le projet de décret portant organisation du Ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
    – Monsieur Amadou Abdoul SY, Economiste, précédemment Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés, est nommé Président du Conseil d’Administration du Laboratoire National d’Analyses et de Contrôle (LANAC), en remplacement de Monsieur Kalilou DANFA.
    – Monsieur Samba SALL, Spécialiste en Management et en gestion des projets, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC).
    – Monsieur Khadim DIOP, Consultant, est nommé Président du Conseil d’Administration du Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD).
    – Monsieur Thierno Birahim AW, Docteur en Transport, est nommé Directeur général du Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD).
    – Monsieur Ansoumana SANE, Juriste, précédemment Secrétaire général de LIMAK – AIBD -SUMMA (LAS), est nommé Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM), en remplacement de Monsieur Amadou Abdoul SY, appelé à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar le 03 mai 2023
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • AFRIQUE-GENRE-ENTREPREUNARIAT / Des experts louent les efforts des femmes ouest africaines

    AFRIQUE-GENRE-ENTREPREUNARIAT / Des experts louent les efforts des femmes ouest africaines

    Toubab Dialaw (Rufisque), 3 mai (APS) – Des experts et militantes des droits des femmes ont mis en exergue mercredi, à Touba Dialaw, dans le département de Rufisque (Dakar), les efforts des femmes ouest africaines dans les activités économiques et sociales dans leurs pays respectifs.

    ‘’Les femmes sont dans l’agriculture, la transformation, les travaux ménagers (…) C’est évident. Les efforts des femmes ouest africaines dans les économies de leurs pays sont difficiles à mesurer’’, a indiqué Dr Claus-Diester Kônig, le directeur du bureau régional de la Fondation Rosa Luxemburg Stiftung.

    Il intervenait en marge de l’ouverture de la 3ème édition du Forum sous régional sur l’écoféminisme. Cette rencontre regroupe des femmes leaders, des spécialistes et expertes de plusieurs domaines d’activités venues de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest.

    Prévue sur une durée de trois jours, l’édition 2023,  organisée par le bureau régional d’Afrique de l’Ouest de la Fondation Rosa Luxemburg Stiftung, porte sur le thème : ‘’l’Eco féminisme : un outil de protestation des femmes contre le système économique capitaliste et les défis écologiques’’.

    M.  Kônig rappelle qu’en Afrique, les femmes portent sur leurs épaules les activités ménagères de transformation et elles interviennent dans l’agriculture, l’éducation des enfants, etc.

    ‘’Les femmes ont participé aux différents mouvements pour l’indépendance des Etats africains. Donc, c’est très normal qu’elles soient impliquées dans les instances de décision’’, a pour sa part souligné Angela Sofia Benoliel Coutihno, une historienne cap verdienne. Elle estime qu »’il faudrait que les femmes africaines arrivent à avoir une voix plus forte au niveau continental et mondial’’.

    ‘’Sans doute la situation des femmes a beaucoup évolué. Les femmes ont participé aux différents mouvements pour l’indépendance des Etats africains. Donc, c’est très normal qu’elles soient impliquées dans les instances de décision’’, a réitéré l’historienne cap verdienne, qui dit travailler sur l’histoire féministe de son pays depuis son indépendance.

    ‘’Les activités économiques des femmes ont besoin d’être soutenues’’, a déclaré de son côté Nathalie Kouakou Yao N’Guessan, une militante des droits des femmes en Côte d’Ivoire.

    Elle considère que ‘’ces femmes ont besoin d’être formées aux techniques agricoles modernes, respectueuses de l’écologie du climat et surtout qu’il y ait des moyens financiers, des intrants agricoles, un marché pour la commercialisation’’.

    Selon un document remis aux participants,  »ce forum est initié dans une dynamique de suivi pour capitaliser les acquis des deux premières années  et donner un contenu plus spécifique au combat des femmes ».

    ‘’Après des décennies d’engagement et de lutte pour la réhabilitation de leur statut, les femmes ont enregistré de nombreux succès (social, professionnel, juridique etc.). La mise en œuvre également d’un plan d’actions et de stratégies a permis aux femmes d’influencer en leur faveur certaines politiques publiques malgré les difficultés’’, ajoute le texte.

    Il précise que la rencontre vise à créer un cadre d’échange permettant aux femmes de comprendre l’importance de l’écoféminisme, d’échanger leurs bonnes pratiques et de pouvoir s’organiser autour d’un objectif pour défendre la survie de leurs activités génératrices de revenus dans les sphères de prise de décisions politiques.

    SG/AB/ASG

  • SÉNÉGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Les jeunes de Toky-Gare invités à s’intéresser à l’agriculture

    SÉNÉGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Les jeunes de Toky-Gare invités à s’intéresser à l’agriculture

    Ndoulo, 3 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a invité, mercredi, les jeunes de la commune de Tokyo Gare, dans l’arrondissement de Ndoulo, à s’intéresser davantage à l’agriculture qu’à l’émigration clandestine, promettant de mettre à leur disposition, les différents services déconcentrés et programmes agricoles déployés dans la région.

    « Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes passent par le Nicaragua (rivière à la frontière entre les Etats-Unis et le Canada)  et le Mexique pour espérer rallier les États-Unis, au péril de leur vie. À tous ces jeunes, notamment ceux de Tokyo Gare, je [demande de] s’intéresser à l’agriculture, un secteur très porteur qui peut résoudre à lui seul, le problème du chômage », a-t-il déclaré.

    Le gouverneur de Diourbel s’exprimait ainsi, en marge de la tournée économique régionale qu’il a entamée ce mercredi dans l’arrondissement de Ndoulo. Cette tournée a démarré par la commune de Toky-Gare.

     »L’objectif, a-t-il dit, est d’aller rencontrer les communautés et les populations au niveau de l’ensemble des communes de la région pour vérifier, visiter les réalisations de l’État, des communes, mais aussi des initiatives communautaires. »

    Il s’agira, selon Ibrahima Fall, de  »recueillir les préoccupations et doléances des populations et voir au niveau national quelles sont les solutions qui pourront être apportées, et le cas échéant, rédiger un rapport qui sera transmis aux autorités centrales ».

    La finalité, précise-t-il, c’est  »avoir un tableau de bord qui doit également guider notre gouvernance et nous permettre d’évaluer notre action à la tête de la région de Diourbel. »

    Accompagné d’une forte délégation composée, entre autres, des différents chefs de service, Ibrahima Fall s’est d’abord rendu au domicile du khalife de Touba Afia, Serigne Moustapha Abdoul Mbacké, pour recueillir ses prières. Tout en saluant la démarche, le guide religieux a saisi l’occasion pour faire le plaidoyer afin que les travaux de bitumage de la voie reliant le village à la route nationale, à l’arrêt de puis plusieurs mois, soient achevés.

    Le gouverneur a ensuite visité le verger incubateur de le commune, avant de se rendre au village de Ténéfou Toucouleur, pour s’enquérir de la qualité des travaux du nouveau château d’eau qui y est réalisé dans le cadre de la coopération sénégalo-chinoise.

    D’une profondeur de 310 m  et d’un débit de réception de 60m3/h, le nouveau château d’eau  »assure désormais en quantité et en qualité, tous les besoins en eau potable des populations », s’est réjoui le chef de village, Mamadou Sall.

    Il a ainsi sollicité l’affectation de nouvelles surfaces arables afin de permettre aux jeunes qui le souhaitent, de s’activer dans l’agriculture irriguée.

    Selon le maire de Tocky-Gare, Moussa Thiaw,  »une quinzaine de délibérations allant dans ce sens, ont été prises par le conseil municipal », réitérant l’engagement de la municipalité à les  »accompagner également pour un accès facile au financement. »

    MK/ASG

  • SENEGAL-ITALIE-SOCIETE / L’émigration irrégulière « n’est pas une solution pour la jeunesse », selon un élu local sénégalais 

    SENEGAL-ITALIE-SOCIETE / L’émigration irrégulière « n’est pas une solution pour la jeunesse », selon un élu local sénégalais 

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Rimini, 3 mai (APS) – Makhtar Diop, un élu local sénégalais résidant à Rimini, une commune d’Emilie-Romagne (Italie), demande aux jeunes tentés par l’émigration irrégulière de cultiver l’esprit d’entrepreneuriat et de faire les efforts qu’il faut pour réussir au Sénégal plutôt que s’exposer aux dangers de l’aventure en Europe.

    ‘’Je demande à tous les jeunes restés au pays de cultiver en eux un esprit d’entrepreneur et de ne pas braver la mer pour rejoindre l’Europe. Ce n’est qu’un mirage’’, a déclaré M. Diop, premier adjoint au maire de Thiolom Fall, dans le département de Kébémer (nord-ouest).

    ‘’Ce qu’ils [les jeunes] croient pouvoir faire à l’étranger, avec un peu d’effort, ils pourront le réaliser chez eux sans s’exposer dans des pirogues au prix de leur vie. Je ne le conseille à personne’’, a dit cet élu local sénégalais résidant.

    Il s’entretenait avec l’envoyée spéciale de l’APS dans cette ville italienne où se déroule le Salon des fruits et légumes Macfrut, ouvert mercredi et prévu pour trois jours.

    ‘’Ce n’est pas une solution’’, a-t-il assené en parlant de l’émigration irrégulière dans une interview accordée aux envoyés spéciaux de l’APS à Rimini dans le cadre du Salon Macfrut (fruits et légumes) de Rimini, ouvert ce mercredi pour une durée de trois jours.

    Les jeunes émigrés peuvent ‘’rester longtemps sans trouver du travail’’ à leur arrivée en Europe. Cela fait que leurs espoirs d’une vie meilleure sont très souvent déçus, a-t-il indiqué.

    ‘’Nous devons nous valoriser et non nous sacrifier’’, a insisté ce ressortissant sénégalais établi à Rimini depuis 24 ans. Il dit se sentir bien dans cette ville qui compte parmi l’une des plus grandes stations balnéaires d’Europe.

    ‘’Je fais la navette entre le Sénégal et Rimini où je travaille également, même si ce n’est pas facile. Nous sommes aussi là pour récolter des aides ou nouer des partenariats au profit de notre commune de Thiolom’’, a expliqué Makhtar Diop, qui habite précisément à Riccione, une commune proche de Rimini.

    Les Sénégalais résidant à Rimini sont regroupés au sein d’une association en vue de faciliter leur intégration, qui ‘’n’est pas toujours chose facile, sans la famille laissée au pays’’, a-t-il relevé, avant d’appeler ses pairs élus locaux à toujours se conformer à la loi et aux usages du pays d’accueil, en vue d’être en paix, ‘’comme un bon Sénégalais issu du pays de la Téranga’’.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-HORTICULTURE-PERSPECTIVES / Le Conseil des chargeurs déterminé à accompagner la politique agricole du pays

    SENEGAL-HORTICULTURE-PERSPECTIVES / Le Conseil des chargeurs déterminé à accompagner la politique agricole du pays

    De l’Envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 3 mai (APS) – Le Conseil sénégalais de chargeurs (COSEC), présent au Salon des fruits et légumes Macfrut ouvert mercredi à Rimini (Italie), a réaffirmé, par la voix du président de son conseil d’administration (PCA), sa détermination à accompagner l’Etat du Sénégal dans l’exécution de sa politique agricole, en misant notamment sur les transferts de technologies.

    ‘’Le COSEC est présent pour la quatrième fois à cette énième édition de Macfrut qui se tient à Rimini, en Italie. Nous réaffirmons notre détermination à accompagner l’Etat du Sénégal, dans l’exécution de la politique agricole définie par les pouvoirs publics’’, a déclaré Serigne Souhaibou Guèye, le président de son conseil d’administration.

    M. Guèye, par ailleurs président de la Fondation origine Sénégal– Fruits et légumes (FOS/FL), s’entretenait avec l’APS, en marge de l’ouverture officielle du Macfrut 2023, un Salon international des fruits et légumes prévu pour trois jours dans la ville de Rimini, une commune située sur la côte adriatique, dans le nord de l’Italie, en Emilie-Romagne (Italie).

    ‘’Nous assistons aussi bien les institutionnels, les exposants et les visiteurs professionnels à faire entendre la voix du Sénégal dans cette rencontre qui semble être le rendez-vous de la production et de la commercialisation des produits agricoles notamment les fruits et légumes’’, a-t-il dit.

    Selon le PCA, l’assistance du COSEC concerne aussi bien les bio-solutions que le traitement de produits et le conditionnement.

    ‘’Nous avons beaucoup à apprendre avec un ensemble de spéculations produites au Sénégal et qui mériteraient d’avoir une plus grande visibilité à ce salon et au niveau international’’, a expliqué M. Guèye.

    ‘’Il est attendu de cette rencontre de trois jours [3-5 mai] une plus grande exportation de produits sénégalais vers d’autres horizons et un transfert de technologies des pays du Nord vers ceux du Sud pour une meilleure production agricole face aux effets des changements climatiques’’, a ajouté le PCA du COSEC.

    Il a notamment insisté sur le transfert de technologies qui devrait permettre, ‘’ demain, de faire en sorte que le Sénégal arrête d’exporter ces produits agricoles en l’état mais qu’ils aient un apport de valeur ajoutée locale. Cela permettrait de juguler le flot de demandeurs d’emploi de la jeunesse de notre pays’’.

    Les entreprises sénégalaises participant au Salon international des fruits et des légumes ont bénéficié d’un accompagnement du COSEC à travers la mise à disposition d’un espace de 96m2 abritant une dizaine d’exposants, dix visiteurs professionnels et un espace B to B en vue de promouvoir le ‘’made in Sénégal’’.

    Aussi, compte tenu de la dimension internationale de cette manifestation, ‘’l’image du Sénégal sera rehaussée par une participation réussie afin de promouvoir et développer les produits et services horticoles +made in Sénégal+ sur le marché italien, européen et ailleurs’’, a indiqué le président du conseil d’administration du COSEC.

    SBS/BK/ASG