Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-ITALIE-HORTICULTURE / Le COSEC et une délégation sénégalaise au salon  Macfrut de Rimini

    SENEGAL-ITALIE-HORTICULTURE / Le COSEC et une délégation sénégalaise au salon Macfrut de Rimini

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Ouverture, à Rimini, du salon international des fruits et légumes, Macfrut

    Rimini (Italie), 3 mai (APS) – Le Salon international des fruits et légumes de Rimini (Italie), dénommé Macfrut, s’est ouvert ce mercredi dans cette ville d’Emilie-Romagne qui abrite cette manifestation depuis 2015, a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.

    Une délégation du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) participe à cette rencontre internationale horticole, ainsi que des exposants et des visiteurs professionnels sénégalais et des responsables de la direction de l’horticulture.

    Dans son allocution d’ouverture, le président du Macfrut, Renzo Piraccini, a fait noter que ‘’cette année, [le salon] a enregistré une avancée incroyable par rapport aux années précédentes du point de vue de la superficie octroyée mais aussi du nombre de participants’’.

    ‘’Le Salon se trouve dans toute sa splendeur en cette année post Covid’’, a relevé M. Piraccini, en rappelant que c’est à partir de 2015 que ‘’la commune de Rimini a commencé à abriter ce salon. Ce qui a permis à Macfrut de se développer rapidement’’.

    L’édition 2023 de Macfrut va se poursuivre jusqu’à vendredi.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Listes électorales : près de 280 000 demandes enregistrées au Sénégal et près de 30 000 à l’étranger

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Listes électorales : près de 280 000 demandes enregistrées au Sénégal et près de 30 000 à l’étranger

    Dakar, 3 mai (APS) – Le président de la commission électorale nationale autonome (CENA), Doudou Ndir, a révélé mardi que près de 280 000 citoyens vivant au Sénégal ont accompli les formalités d’inscription sur les listes électorales, tandis que près de 30 000 autres vivant à l’étranger en ont fait de même, depuis le début de la révision exceptionnelle des listes électorales.

    ‘’Selon les dernières statistiques que nous avons [journée du 30 avril], près de 280 000 Sénégalais ont demandé à figurer sur les listes électorales sur le plan national et à peu près une trentaine de mille sur les listes à l’étranger’’, a-t-il-déclaré à la fin d’une tournée d’inspection auprès des commissions de révision des listes électorales.

    ‘’La tendance qui se dessine nous conduira au-delà de 300 000 inscrits pour le fichier national et autour 30 000 pour le fichier à l’étranger’’, a précisé Doudou Ndir.

    Concernant une éventuelle prorogation de la date limite fixée au 2 mai 2023, le président de la CENA estime  »qu’il ne serait pas mauvais d’avoir un examen attentif et objectif de la question pour permettre à tous les Sénégalais qui le désirent de s’inscrire sur les listes électorales ».

    ‘’Par rapport à ce qu’on a vu dans les commissions, au nombre de citoyens qui attendent de pouvoir être électeurs, on ira vraiment au-delà de 18h. Il aurait été souhaitable que les autorités administratives examinent cette question avec responsabilité dans le sens de faire en sorte que les Sénégalais qui disposent du droit constitutionnel [puissent] s’inscrire, puissent accomplir ce droit sans entrave’’, a-t-il-dit.

     

     

    Le président de la CENA a salué ‘’l’esprit de coopération, de collaboration et de partenariat’’ qui règne au sein des commissions entre les autorités administratives, les populations et les  représentants des  partis politiques ». Il a magnifié aussi le comportement des citoyens qui viennent s’inscrire sur les listes électorales.

    ‘’Nous avons constaté, ici au stade Iba Mar Diop au même titre que les autres centres que nous avons visités, que les Sénégalais sont engagés à venir s’inscrire dans les commissions dans la discipline et dans le respect des autorités chargées de conduire ces opérations’’, s’est-il-réjoui. 

     

    ABD/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS / L’épanouissement social des travailleurs, cheval de bataille de Thierno Ahmadou Sy

    SENEGAL-MEDIAS / L’épanouissement social des travailleurs, cheval de bataille de Thierno Ahmadou Sy

    Dakar, 3 mai (APS) – Le directeur général de la Société nationale -Agence de presse sénégalaise (SN-APS), Thierno Ahmadou Sy, a réaffirmé, mercredi, son engagement à placer l’épanouissement social des travailleurs de la SN-APS au cœur de ses priorités, tout en exigeant en contrepartie la productivité et un travail de qualité.

     »Le travail dans les médias demande beaucoup d’énergie et d’engagement. Le journaliste doit être bien payé. Et c’est la raison pour laquelle je place le social au cœur de mes priorités à la tête de la SN-APS », a-t-il déclaré lors de la deuxième édition de la journée des retrouvailles des agents de l’APS, organisée dans le cadre de la Journée internationale de la liberté d’expression.

    Le directeur de la SN-APS s’est dit disposé à accompagner les travailleurs à l’adoption d’un accord garantissant de meilleurs émoluments. Il a aussi salué la dynamique de repositionnement de l’agence publique d’informations, dont la création remonte à 1959.

    Dressant le bilan depuis son installation à la tête de cette société au début du mois de décembre dernier, Thierno Ahmadou Sy a évoqué un  »trimestre important » qui a permis à la SN-APS de se repositionner à travers notamment la signature de partenariats en Italie et au Maroc.

    Il a également informé  de l’enclenchement du processus pour l’acquisition d’un siège pour l’APS.  »Nous avons reçu ce matin la réponse de la Délégation générale à la promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (DGPU), qui nous informe de la disponibilité du foncier », a-t-il signalé. La prochaine étape, précise-t-il, sera de saisir le gouvernement avec  »le président de la République qui comprend déjà le rôle de l’APS dans le pôle d’information institutionnelle ».

     »L’Agence de presse sénégalaise est jusque-là la seule structure d’information publique qui ne dispose pas de siège », a-t-il déploré. Thierno Ahmadou Sy s’est par ailleurs félicité de  »l’équilibre » dont les agents de l’APS font preuve dans le traitement de l’information.

    Revenant sur la journée des retrouvailles des agents de l’APS, le secrétaire général de la section SYNPICS-APS précise qu’elle constitue un  »moment de retrouvailles avec notre important réseau de correspondants dans les régions mais aussi les retraités pour garder le lien avec la maison ».

    Elle sera l’occasion pour les agents de discuter de l’accord d’entreprise négocié en 2018 autour du thème :  »L’accord d’entreprise de la SN-APS : cinq ans après, le regard des travailleurs », informe Abdou Kogne Sall. Il sera introduit par l’ancien directeur des ressources humaines de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique), Moustapha Diop.

    Le secrétaire général de la section SYNPICS de l’APS s’est réjoui de l’accord d’entreprise de 2018, qui a  »sensiblement amélioré les conditions de vie et de travail des agents, (…), même si des impairs sont à corriger pour évoluer vers un autre accord qui va répondre aux normes actuelles ».  »Nous nous soucions également, en tant que syndicat responsable, de l’équilibre financier de la maison », a-t-il souligné.

    SMD/ASG

  • SENEGAL-CULTURE/ / La formation et la formalisation, talon d’Achille des danseurs à Matam

    SENEGAL-CULTURE/ / La formation et la formalisation, talon d’Achille des danseurs à Matam

    Matam, 3 mai (APS) – L’essor de la danse dans la région de Matam (nord-est) est freiné par un problème de formation et de formalisation, indique le directeur du centre culturel régional, Abdourahmane Diallo.

     »Les quelques groupes de danse qui existent dans la région de Matam sont confrontés à un problème de formation et de formalisation, ce qui freine le développement de cet art dans la région », a-t-il notamment dit à l’APS, à l’occasion de la journée internationale de la danse, célébrée le week-end dernier à Matam. Trois groupes de danse venus de Matam et de Ourossogui ont assuré le spectacle lors de cet évènement.

    Il estime que les danseurs de la région doivent s’organiser et être ‘’reconnus juridiquement’’. ‘’Ils doivent aussi avoir des paliers et aller chercher des partenaires. C’est en se formalisant qu’ils pourront bénéficier de formation, de financements et avoir la possibilité d’aller faire des prestations à l’internationale’’, a-t-il souligné.

    Il précise que c’est cela qui fait défaut aux danseurs de la région et assure que le centre culturel de Matam est en train ‘’d’y travailler’’. ‘’D’ici quelque temps, on trouvera des solutions à ces soucis de formation et de formalisation », a promis le directeur du centre culturel régional.

    Il a également reconnu que la région de Matam souffrait de l’absence d’une compagnie de danses ‘’bien structurées et professionnelles’’.

    AT/ASB/ASG

  • SENEGAL-METEO-PREVISIONS / Hivernage : l’ANACIM alerte sur des ‘’risques d’événements pluviométriques extrêmes »

    SENEGAL-METEO-PREVISIONS / Hivernage : l’ANACIM alerte sur des ‘’risques d’événements pluviométriques extrêmes »

    Dakar, 3 mai (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) alerte sur des ‘’risques d’événements pluviométriques extrêmes, particulièrement sur la façade ouest’’ au cours de la prochaine saison des pluies.

    L’ANACIM a émis cette alerte dans son bulletin de prévision saisonnière pour l’hivernage 2023 au Sénégal.

    Les prévisionnistes tablent sur un cumul pluviométrique excédentaire dans la période mai-juin-juillet (MJJ) sur une bonne partie du territoire, avec un démarrage ‘’précoce’’ de l’hivernage, ‘’surtout sur la partie nord, centre et ouest du pays et ‘’normal sur le reste du territoire’’. L’installation de la saison des pluies pourrait toutefois ‘’être suivie par des pauses sèches moyennes à longues, surtout sur la partie Est’’.

    Mais le cumul sera ‘’normal à excédentaire’’ sur une bonne partie du territoire sénégalais pour la période juin-juillet-août.

    L’ANACIM rappelle que ‘’les pluies saisonnières au Sénégal sont en grande partie influencées par les conditions des températures de surface de la mer (TSM) des océans Pacifique et Atlantique’’. Elle souligne que ‘’l’analyse des TSM au niveau du Pacifique montre une situation neutre avec un début de réchauffement observé sur le Pacifique Est et qui s’étendra sur tout le bassin et tendra vers une situation « El Niño » à partir du mois de mai, tout en se renforçant au cours de la saison des pluies’’.

    Elle signale que ‘’sur les côtes sénégalo-mauritaniennes (…), des conditions chaudes (…) se maintiendront au cours des prochains mois’’. En revanche, sur le golfe de Guinée, les conditions seront ‘’normales à légèrement chaudes’’ durant toute la saison.

    ‘’La configuration des eaux de surface sur l’Atlantique (un dipôle positif) combinée aux perspectives d’une situation « El Niño» sur le Pacifique sera favorable à une bonne rentrée de la mousson en début de saison et qui baissera en intensité à partir du mois de juillet’’, ajoutent les prévisionnistes.

    Ils annoncent qu’un autre bulletin sera ‘’émis à la fin de la troisième décade du mois de mai 2023 pour la mise à jour de la prévision sur les périodes juin-juillet-août (JJA) et juillet-août-septembre (JAS) 2023’’.

    AMN/AB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Partenariats public-privé : le ministère de tutelle présente un ‘’portefeuille de projets’’ au secteur privé

    SENEGAL-ECONOMIE / Partenariats public-privé : le ministère de tutelle présente un ‘’portefeuille de projets’’ au secteur privé

    Dakar, 2 mai (APS) – L’Unité d’appui au partenariat public-privé (UNAPPP) a présenté au secteur privé un ‘’portefeuille de projets’’ susceptibles de faire l’objet de partenariats public-privé, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    Il s’agit de ‘’projets ayant atteint un stade mature’’, que l’Etat et le secteur privé peuvent mettre en œuvre sur la base de la nouvelle loi relative aux contrats de partenariat public-privé, selon l’UNAPPP.

    ‘’Ce portefeuille compte, à date, 53 projets d’un coût global de plus de 2.500 milliards de francs CFA recueillis auprès de l’administration centrale et des collectivités territoriales’’, déclare l’Unité d’appui au partenariat public-privé, un démembrement du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Les projets prévus sont à dérouler dans des secteurs variés, dont le transport, l’éducation, la santé et l’eau.

    ‘’Nous pensons que tous les acteurs détenant des capitaux doivent être dans cette plateforme (l’ensemble des 53 projets réunis), pour que nous puissions intervenir et les accompagner’’, a dit le coordonnateur de l’UNAPPP, Lamine Lô.

    Selon M. Lô, le secteur privé doit se mobiliser et saisir l’opportunité d’investir dans les projets.

    ‘’C’est une première. Nous devons discuter des voies et moyens de réussir ce pari. Le financement n’est pas un obstacle’’, a-t-il souligné.

    ‘’Au-delà du financement, le PPP donne au secteur privé l’opportunité d’apporter de l’innovation, de l’expertise et de l’efficacité dans les missions d’intérêt public’’, a souligné la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr.

    Le partenariat noué par les pouvoirs publics avec les investisseurs privés ‘’doit démarrer sur des bases solides, notamment de complémentarité’’, a dit Mme Sarr.

    ‘’C’est dans cet esprit que s’inscrit la loi […] sur les partenariats public-privé, qui introduit un dispositif adéquat de promotion et de protection du secteur privé local’’, a-t-elle ajouté.

    Oulimata Sarr dit être ‘’convaincue que le secteur privé national […] trouvera les synergies adéquates pour bien saisir les nombreuses opportunités offertes par ce nouveau cadre des PPP’’.

    L’UNAPPP va intervenir ‘’tout au long du cycle de vie des projets PPP’’, explique une note de présentation de cet organe du ministère.

    AMN/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Dakar, « capitale » des series jusqu’au 6 mai prochain

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Dakar, « capitale » des series jusqu’au 6 mai prochain

    Dakar, 3 mai (APS) – La première édition du Festival panafricain des séries a démarré mardi soir à Dakar, avec l’ambition de « construire, d’accompagner les accélérations qui sont en cours » dans ce secteur de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel.

    Pour cette première édition (3-6 mai), 27 films sont en lice dont trois seront projetés hors compétition.

    « Le festival ne va pas être que des séries et des projections, il est aussi important de mettre en lumière les émergences et d’accompagner, de pousser [ce secteur]. Il y a un dispositif d’ateliers professionnalisant sur l’actorat, la coproduction et le financement, des tables rondes et des master class », a déclaré la directrice générale du Festival Dakar Séries, Séraphine Angoula.

    La manifestation a l’ambition de « valoriser et de montrer tout ce qui se fait au quotidien », l’idée étant « d’aller un peu plus loin, de se mettre ensemble et de réfléchir sur comment encore donner plus d’ambition à nos projets audiovisuels », a-t-elle dit.

    « La série forme et structure nos industries », a soutenu Séraphine Angoula, ajoutant qu’on trouve « beaucoup plus de séries que de films sur le continent [africain] aujourd’hui ».

    « Les professionnels passent à la série court et long métrage qui circule un peu partout, donc il était important de lui donner un rendez-vous dédié », a poursuivi Séraphine Angoula, qui espère que Dakar Séries sera « le carrefour de toutes les séries ».

    L’actrice sénégalaise Rokhaya Niang, marraine d’honneur du festival, a souhaité la bienvenue en terre sénégalaise « à tous les acteurs des séries africaines » lors de sa prise de parole.

    Ce festival « est le nôtre parce qu’on tourne beaucoup de séries au Sénégal, c’est bien d’avoir choisi ce pays, merci. (…) Je vois tous ces acteurs : Kadi Jolie, Mona Ndiaye du Burkina Faso et tous les autres que je reconnais à travers le petit écran », a-t-elle ajouté, en l’absence de la marraine du festival Aïcha Maïga.

    La saison 2 de la célèbre série « Wara » (fauve en bambara) produite par le Sénégal, le Niger et la France a été projetée en avant-première lors de cette soirée, avec deux nouveaux épisodes.

    Ce thriller socio-politique tourné au Sénégal, entre Dakar et Saint-Louis, raconte l’histoire de Moutarie Wara, un exilé politique et professeur de droit qui brigue la mairie de la ville de Tanasanga. La série, entre guerre de positionnement et assassinat, traite de plusieurs maux de la société, notamment la corruption, la grogne des étudiants, la lutte féministe.

    Le Sénégal est bien représenté dans la compétition avec les séries “Terranga », « Salma », « Emprises », « Déchéances », « Wara » saison 2, « Vautours » et « Black Santiago Club », une coproduction Sénégal/Bénin.

    Sont également en lice des films du Cameroun, du Togo, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de l’Algérie, du Nigéria, du Maroc, du Burkina Faso, de la Centrafrique et de l’Afrique du Sud.

    Le jury de cette première édition de Dakar Séries sera présidé par le producteur et réalisateur sénégalais Omar Sall. L’actrice, chanteuse et danseuse Nathalie Vairac (France) va siéger à ses côtés, de même que le professeur de littérature et de civilisations africaines Ibrahima Wane (Sénégal).

    Il y a aussi l’actrice et productrice Aminata Diallo-Glez alias « Kadi Jolie » (Burkina Faso), ainsi que le producteur de cinéma et audiovisuel Neigeme Glasgow-Maeda (Luxembourg). Ils étaient tous présents à l’ouverture du festival.

    FKS/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique, sujet favori des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique, sujet favori des quotidiens

    Dakar, 3 mai (APS) – Les réactions des leaders de l’opposition à l’appel au dialogue du président de la République dominent l’édition des quotidiens de ce mercredi.

    ‘’A chacun son agenda !’’ titre Kritik’ pour résumer les positions.

    ‘’Ce sont des destins politiques qui sont en jeu’’, souligne-t-il, ajoutant que ‘’la coalition Yewwi est à un tournant de vie ou de mort’’.

    Cette coalition dirigée par Ousmane Sonko a rejeté l’appel au dialogue du président de la République en faisant valoir que Macky Sall nie l’existence des faits à l’origine de ses désaccords avec l’opposition.

    M. Sonko dénonce l’arrestation de plusieurs centaines de militants de son parti politique, le chef de l’Etat estimant que les personnes arrêtées sont soupçonnées d’avoir commis des pillages.

    ‘’Le conflit d’intérêts’’, écrit Le Quotidien, ajoutant que ‘’le dialogue divise les leaders de l’opposition’’.

    ‘’Ousmane Sonko et Khalifa Sall n’ont pas le même entendement de l’appel de Macky Sall […] Va-t-on vers une fracture de l’opposition ?’’ poursuit-il.

    Selon EnQuête, le PDS, le parti politique de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, a prévu de participer au dialogue politique si un certain nombre de conditions sont réunies.

    L’une des conditions est la révision du procès de Karim Wade, l’un de ses leaders, qui est privé des droits de voter et de pouvoir se faire élire à cause d’une condamnation en 2015 à six ans de prison pour des faits d’enrichissement illicite. ‘’Le PDS réclame aussi une prolongation des délais d’inscription sur les listes électorales’’, note EnQuête.

    Macky Sall a fait miroiter à Karim Wade et à Khalifa Sall une amnistie des faits pour lesquels ils ont été condamnés à des peines de prison les privant des droits de voter et d’être éligibles.

    Tribune pose la question de savoir à qui profite le dialogue politique. ‘’Macky Sall, qui est dans une négociation avancée avec les Wade, veut mettre Wallu (une coalition dirigée par le PDS) dans son escarcelle pour s’assurer une majorité confortable à l’Assemblée nationale’’, ajoute Tribune.

    L’Observateur affirme que le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, a opté pour ‘’la voie de la solitude’’ en refusant de participer à la concertation souhaitée par le chef de l’Etat.

    ‘’S’il y a quelqu’un qui n’a pas intérêt à répondre à cet appel au dialogue, c’est bien Ousmane Sonjko’’, a dit au même journal un analyste politique.

    Selon L’info et WalfQuotidien, M. Sonko a commencé à dérouler les actions de ‘’désobéissance’’ qu’il a annoncées lundi en guise de protestation contre ce qu’il considère comme une violation de ses droits par des magistrats s’occupant de dossiers judiciaires le concernant.

    Il ‘’viole’’ le contrôle judiciaire dont il est l’objet pour se rendre en Gambie, selon L’info. ‘’En route pour Ziguinchor, j’ai fait une escale aujourd’hui en Gambie pour ma première sortie du territoire national depuis deux ans et trois mois’’, écrit le journal, citant le leader de Pastef-Les patriotes.

    ‘’Ce qu’il faudrait se demander, c’est comment il a pu franchir les frontières pour se retrouver en Gambie en allant à Ziguinchor’’, note WalfQuotidien.

    ‘’Les autorités savent peut-être qu’[il a beau se rendre] en Gambie, Ousmane Sonko ne sortira pas [du] Sénégal’’, le territoire gambien étant entouré par celui du Sénégal, ajoute-t-il.

    La liberté de la presse ‘’entre réalité et illusion’’

    Une partie des quotidiens a mis en exergue l’inauguration de la zone d’activité des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA).

    Construite à Diamniadio (ouest), la ZAMPA a coûté 15,3 milliards de francs CFA et a été inaugurée mardi par le chef de l’Etat, selon L’As.

    ‘’La réalisation de cette infrastructure sans précédent traduit mon ambition d’accélérer la modernisation de l’artisanat national’’, écrit-il en citant Macky Sall.

    La nouvelle infrastructure va aider à ‘’désengorger Dakar’’, selon Le Soleil. Construite sur 62,5 hectares, elle est constituée de 52 hangars, de 400 ateliers et de 88 magasins, détaille-t-il.

    ‘’Elle est destinée aux artisans, notamment les mécaniciens et les vendeurs de pièces détachées et de véhicules’’, précise Le Soleil, selon lequel le président de la République a prévu de doter chacune des régions du pays d’une ZAMPA.

    Bés Bi Le Jour célèbre la Journée mondiale du soleil. ‘’Le Sénégal dispose d’un des meilleurs potentiels solaires au monde’’, affirme-t-il, consacrant un dossier aux efforts déployés au Sénégal pour [promouvoir] l’énergie solaire’’.

    ‘’Entre réalité et illusion’’, titre Sud Quotidien, concernant la liberté de la presse au Sénégal.

    ‘’Pour nous, un seul journaliste qui va en prison est un détenu de trop’’, a déclaré le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, Ahmadou Bamba Kassé.

    ‘’C’est la première fois qu’on va fêter la Journée internationale de la liberté de la presse avec un journaliste en prison’’, a tenu à souligner le président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne, Ibrahima Lissa Faye, déplorant que son confrère Pape Ndiaye, de la chaîne privée Walf TV, soit en détention depuis deux mois.

    ESF

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Vers une plus grande accessibilité des fonds d’archives du poète-président Senghor

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Vers une plus grande accessibilité des fonds d’archives du poète-président Senghor

    Dakar, 2 mai (APS) – Un groupe de recherche travaille à rendre accessibles par le biais d’une cartographie les fonds d’archives « très riches » du poète-président Léopold Sédar Senghor (1906-2001), lesquels ont été répertoriés un peu partout dans le monde, en particulier en France et au Sénégal, a-t-on appris d’une chercheure au Centre national de recherche scientifique (CNRS) français.

     »Pour cela, un dialogue fécond est établi au Sénégal avec le musée Senghor et la fondation du même nom, les archives du Parti socialiste (PS) ainsi que d’autres lieux de conservation des manuscrits et des archives sur le premier président du Sénégal indépendant (1960-1981) », a expliqué Claire Riffard, mardi, à Dakar, lors d’une journée d’études axée sur le thème : « Relire Senghor à l’aune des archives ».

     »Outre les deux grands pays qui portent la majorité des archives littéraires du  poète-président Senghor,  à savoir la France et le Sénégal, le groupe de recherche a aussi pisté des documents en Allemagne, aux Etats-Unis, notamment dans les universités américaines et dans les archives départementales de la Martinique », a ajouté la chercheure française au cours de cette journée d’étude tenue à la faculté des Sciences et Techniques de l’éducation et de la formation (FASTEF) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    Elle a expliqué que l’un des points sensibles de ce travail de cartographie des fonds d’archives, à savoir où les situer et les rendre disponibles pour le public, est l’accès à ces archives par accord pour la diffusion publique. La numérisation des archives sur Senghor serait une solution, de même qu’une mise en ligne sous réserve d’un accord des ayants droit, a indiqué la chercheure.

    La numérisation « permet un accès à tout point du globe et nous l’espérons », sous la forme d’un « accès tout à fait gratuit et indispensable pour renouveler les études senghoriennes à la lumière des archives, l’objet de cette rencontre d’aujourd’hui », a-t-elle ajouté.

    Elle a indiqué qu’à l’occasion de cette journée, le point sur les archives du poète-président a permis de cartographier l’existence de 28 fonds d’archives provenant de six pays. « Les fonds d’archives sur Senghor se révèlent très riches aussi bien en France, notamment aux archives de Verson en Normandie, à la bibliothèque nationale de France, aux archives de Nantes et d’Aix-en-Provence et dans d’autres institutions », a souligné Mme Riffard.

    La chercheure du Centre national de recherche scientifique (CNRS) français a en outre soutenu que le contenu des archives permet d’entrer dans la poétique senghorienne.  « Il y a, dit-elle, des découvertes à faire au sein des brouillons des poèmes de Lépold Sédar Senghor notamment dans celui dédié à la championne du 1500 mètres dame en 1974, +Le chant pour Yacine Mbaye+ où le mot wolof +Khéréer+ (qui renvoie à la couleur noire de la peau) a disparu dans la version éditée ».

    « Il y a également des surprises quand on entre dans la complexité de l’écriture de Senghor. On connait Senghor traducteur des langues africaines vers le français, mais les archives montrent un poète traducteur de l’anglais au français, ce qui était, disait-il, une récréation poétique qui, l’on sait, a influencé et enrichi son écriture », a encore soutenu Mme Riffard.

    Le professeur Mamadou Ba, coordonnateur de ce groupe de recherche, a souligné que le projet le plus important lié à ce travail est de faire « une édition de référence de tous les poèmes de Senghor ».

    Ce groupe de recherche sur Senghor, composé d’historiens, de philosophes, de politistes, d’archivistes, de linguistes, de littéraires, entre autres spécialités, a été créé en octobre 2022. Il compte organiser tous les mois des séminaires et colloques avec des chercheurs venant de France, de la Suisse, du Canada, du Sénégal et des Etats-Unis « pour parler de sujets divers avec comme point central Senghor » et à la lumière des archives.

    FKS/AB/BK

     

  • SENEGAL-ARTISANAT / Macky Sall inaugure une plateforme dédiée aux métiers de l’automobile d’un coût de 15 milliards de FCFA

    SENEGAL-ARTISANAT / Macky Sall inaugure une plateforme dédiée aux métiers de l’automobile d’un coût de 15 milliards de FCFA

    Yenne (Dakar), 2 mai, (APS) – Le président de la République Macky Sall a procédé, mardi, à Ndoukhoureu Peulh, dans la commune de Yenne, à l’inauguration de la Zone d’activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile (ZAMPA), une plateforme installée sur une surface de 62, 3 hectares non loin de la nouvelle ville de Diamniadio (ouest), a constaté l’APS.

    D’un coût global de 15 milliards 300 millions francs CFA, la Zone d’activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile est dotée de bâtiments administratifs et d’édifices de culte ainsi qu’un poste de gendarmerie.

    Elle va abriter toutes les activités relatives à la mécanique avec des ateliers, des galeries de pièces détachées et des concessionnaires de vente de véhicules d’occasion, a souligné Macky Sall lors de la cérémonie d’inauguration.

    Le Premier ministre Amadou Ba, le ministre en charge de l’artisanat et d’autres membres du gouvernement, ainsi que plusieurs organisations professionnelles et artisanales des 14 régions ont pris part à la cérémonie d’inauguration.

    ‘’La réalisation de cette infrastructure sans précédent, traduit l’ambition de l’Etat d’accélérer la modernisation de l’artisanat national, qui constitue un catalyseur de transformation structurelle de l’économie et de développement du capital humain’’, a dit le président de la République.

    Evoquant un secteur névralgique de la vie économique et sociale du Sénégal, Macky Sall a relevé que l’artisanat ‘’demeure un secteur pourvoyeur d’emplois, faisant travailler une population active estimée à plus d’un million de personnes’’.

    ‘’Cette belle réalisation, va désormais offrir un cadre adéquat aux professionnels de l’automobile en vue de fournir des produits et services de qualité supérieure pouvant garantir l’efficacité et la compétitivité de nos artisans,’’ a-t-il assuré.

    Pour Macky Sall, cette zone dédiée au sous-secteur de l’automobile a surtout pour vocation d’apporter une ‘’réponse structurante aux lancinantes questions de l’occupation anarchique de l’espace public, principalement en milieu urbain avec comme conséquences l’encombrement des rues, la dégradation de l’environnement, l’insalubrité et autres nuisances’’.

    L’artisanat, souvent considéré comme une école de la deuxième chance et occupant des jeunes qui échappent aux structures formelles de l’éducation,  est devenu ‘’un véritable levier d’insertion de par sa capacité à absorber une frange importante de la population jeune’’, a relevé le chef de l’Etat. Il a appelé de ses vœux à la mise en place d’un ‘’système performant d’entretien et de maintenance’’.

    Les métiers de la mécanique ne pouvant se faire de la même manière que durant les décennies écoulées, le président de la République a insisté sur la nécessité d’un ‘’renforcement de la professionnalisation des artisans et mécaniciens en faisant recours aux nouvelles technologies’’.

    Dans cette perspective, des lots de matériels de diagnostic automobile ont été remis à des mécaniciens en marge de la cérémonie d’inauguration.

    La valorisation du statut de l’artisan

    Prenant la parole au nom d’un groupement d’artisans et de professionnels de l’automobile, Cheikh Diankha s’est félicité de la satisfaction d’une ancienne doléance des organisations professionnelles et artisanales.

    Il a toutefois invité le gouvernement à un accompagnement dans la validation des expériences, à travers notamment la création d’un centre de formation devant permettre aux artisans de suivre l’évolution du métier de mécanicien de plus en plus informatisé.

    M. Diankha a également plaidé pour une ‘’gestion forte et vertueuse’’ de l’infrastructure avec un conseil d’administration ou un comité de gestion qui va accompagner les acteurs.

    Aly Sow, un représentant d’organisations artisanales, s’est également félicité de la mise en place de cette infrastructure qui participe à la ‘’valorisation du statut de l’artisan’’. ‘’La plateforme offre la sécurité aux chefs d’ateliers mécaniciens qui, souvent, gardaient des véhicule qui coûtent des fortunes à ciel ouvert, a-t-il fait remarquer. Il a invité la tutelle à penser à la duplication de ce modèle dans les 14 régions du pays.

     »La ZAMPA offre une plateforme spéciale de dialogue et de partenariat qui sert de cadre aux professionnels et aux usagers pour une « coexistence en toute harmonie » dans un environnement  de vie agréable », s’est réjoui le président de la République.

    SMD/MTN