Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-DIVERS / Kolda : un homme meurt en chutant d’un baobab

    SENEGAL-DIVERS / Kolda : un homme meurt en chutant d’un baobab

    Kolda,  2 mai (APS) – Un homme d’une quarantaine d’années a chuté mortellement du sommet d’un baobab, dimanche, à Sinthiang Hira, dans la commune de Coumbacara, dans le département de Kolda (sud), a appris l’APS de source familiale, lundi.

    ‘’La victime, qui est un père de famille, a été retrouvée morte  dans la nuit de dimanche à lundi, dans la brousse, par des bergers qui étaient à la recherche de vaches. Elle serait tombée du haut d’un baobab, où  elle cueillait du pain de singe’’, a confié la même source.

    Le corps sans vie a été ramené  à Sinthiang Hira, où son enterrement a eu lieu ce lundi matin, selon des proches de la famille.

    Ce drame remet au goût du jour les risques d’accidents liés à la cueillette du pain de singe dans la zone de Kolda, où certaines personnes, à la recherche de ce fruit, n’hésitent pas à grimper sur des baobabs au péril de leur vie.

    MG/ASG

  • SENEGAL-TRAVAIL-JOURNEE / Les revendications des centrales syndicales exposées à Samba Sy

    SENEGAL-TRAVAIL-JOURNEE / Les revendications des centrales syndicales exposées à Samba Sy

    Dakar, 1er mai (APS) – La Coalition des confédérations syndicales du Sénégal (CCSS), qui regroupe cinq centrales syndicales, a tenu lundi un grand rassemblement à la place de la Nation, pour marquer la Journée internationale du travail et exposer ses revendications au ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy

    La CNTS, la CSA, la CNTS/FC, l’UDTS et l’UNSAS, après trois ans de pause due à la Covid-19 (2020-2021) et à la fête de la Korité en 2022, ont choisi de se retrouver pour faire le point sur leurs revendications et les conditions des travailleurs.

    ‘’Place et rôle du mouvement syndical dans l’accélération mondiale pour une transition juste et durable’’ est le thème autour duquel ces organisations ont tenu leur grand rassemblement.

    Faisant le bilan des négociations collectives, au cours de l’année écoulée, la coalition apprécie et magnifie ‘’les acquis engrangés par les agents de la fonction publique dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du primaire mais aussi ceux des collectivités territoriales’’, indique le secrétaire général de la CNTS, Mody Guiro.

    Il a souligné que les travailleurs du secteur privé fondent beaucoup d’espoir dans les négociations en cours entre la coalition et le patronat autour des principales revendications des travailleurs. Celles-ci portent sur ‘’l’augmentation généralisée des salaires’’, ‘’la revalorisation du Smig et le relèvement de la prime de transport’’.

    Les secrétaires généraux des différentes centrales syndicales membres de la CCSS ont tous pris la parole. Ils sont fortement revenus sur le contexte de ce 1er mai, marqué par l’après  Covid-19, une pandémie qui a vu beaucoup d’employés perdre leur travail, ainsi que la guerre russo-ukrainienne. Ils ont rappelé que ce conflit a notamment causé le ‘’renchérissement du coût de la vie’’.

    Face au ministre du Travail, les syndicalistes ont plaidé pour notamment un accompagnement du secteur informel et la ratification de la convention 190 sur les violences faites aux travailleurs.

    Pour assurer un avenir ‘’juste’’ et ‘’durable’’, ils ont proposé un nouveau contrat social plaçant l’humain au centre des préoccupations.

    Le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, a magnifié le dialogue permanent entre le patronat et les centrales syndicales, affirmant que des avancées positives ont été notées dans les revendications des travailleurs.

    S’il reconnaît que les prix des denrées sont élevés, il n’en souligne pas  moins que l’Etat du Sénégal a fait beaucoup d’efforts sur les subventions pour empêcher une flambée des prix.

    ABN/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Ousmane Sonko rejette l’appel au dialogue de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Ousmane Sonko rejette l’appel au dialogue de Macky Sall

    Dakar, 1er mai (APS) – Le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, a rejeté, lundi, à Dakar, l’appel au dialogue lancé par le président de la République, Macky Sall.

    ‘’On nous parle de dialogue. Mais celui qui a entrepris le dialogue a dit qu’on n’a pas besoin de dialoguer […] Il dit qu’il n’y a aucun problème au Sénégal, qu’il n’y a pas de prisonniers politiques, que les institutions fonctionnent bien […] Pourquoi dialoguer ?’’ a déclaré M. Sonko lors d’un point de presse.

    ‘’Si vous dites que vous voulez dialoguer avec moi, reconnaissez d’abord qu’il y a un problème. Là où il n’y a pas de problème, on n’a pas besoin de dialoguer’’, a-t-il argué.

    Ousmane Sonko soutient qu’il n’est pas possible de tenir un dialogue politique ‘’sans évoquer la question […] fondamentale : Macky Sall ne doit pas être candidat une troisième fois’’.

    Il a tenu à rappeler plusieurs dialogues politiques survenus entre 2016 et 2021, à l’initiative du président de la République.

    Selon lui, lors de ces précédentes concertations, l’opposition avait réclamé l’organisation des élections par des personnalités indépendantes, la suppression du parrainage des candidats, l’organisation du financement des partis politiques et une concertation sur le fichier électoral. Les partis d’opposition avaient également demandé la suppression d’articles du Code pénal très contraignants pour leurs militants.

    ‘’Que sont devenues les conclusions des précédents dialogues ?’’ 

    La majorité présidentielle avait manifesté un ‘’refus catégorique’’ de parvenir à des consensus sur ces questions, selon Ousmane Sonko.

    ‘’C’est un appel au dialogue pour […] isoler Ousmane Sonko et casser l’opposition en donnant un bonbon à sucer à chacun. Il ne peut pas nous isoler parce que nous avons tissé des liens avec le peuple sénégalais’’, a soutenu le leader de Pastef-Les patriotes et maire de Ziguinchor (sud).

    ‘’Le dialogue, tel qu’il est conçu pour le moment’’, n’est rien d’autre qu’un moyen de ‘’valider une troisième candidature anticonstitutionnelle’’ de Macky Sall, a-t-il fait valoir, demandant à l’actuel chef de l’Etat de se retirer de la vie publique à la fin de son mandat en cours. ‘’J’ose espérer qu’il (Macky Sall) aura l’intelligence de le faire parce qu’il ne peut pas gagner ce combat. De toute façon, il va le perdre.’’

    M. Sonko s’est demandé ce que ‘’que sont devenues les conclusions des précédents dialogues’’ politiques auxquels Macky Sall a convié l’opposition.

    ‘’Il y a eu le dialogue de 2016 […] Cette concertation devait porter sur des questions d’intérêt national, qui concernaient les acteurs politiques et la société civile’’, a-t-il rappelé.

    Elle a eu lieu ‘’deux mois seulement après une vive polémique consécutive à la tenue du référendum constitutionnel du 20 mars 2016’’, dont ‘’l’un des principaux points […] était de réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans’’, a jouté le leader de Pastef-Les patriotes.

    ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal’’

    ‘’Et 62 % des Sénégalais avaient voté oui pour la réduction du mandat présidentiel. Macky Sall se retourne pour remettre le dossier au Conseil constitutionnel et revient dire : ‘Le Conseil constitutionnel a dit que je ne dois pas réduire la durée de mon mandat’. Il n’y avait pas de raison d’aller voir le Conseil constitutionnel dès lors que le peuple a été consulté’’, a argué Ousmane Sonko.

    Se basant sur une interprétation de la Constitution qu’il prête aux membres du Conseil constitutionnel, Macky Sall a déclaré en mars dernier que la loi fondamentale l’autorise à être candidat à l’élection présidentielle de 2024, malgré deux mandats exercés.

    Un autre dialogue politique s’est déroulé de mai 2019 à mai 2021, à l’initiative de Macky Sall, a rappelé M. Sonko.

    Selon lui, l’opposition avait réclamé la suppression du parrainage des candidatures à l’élection présidentielle, l’instauration du bulletin unique et l’apaisement des relations entre les deux parties, a-t-il poursuivi. ‘’C’est de cela qu’on est encore en train de parler.’’

    ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal’’, a déclaré Macky Sall dans une interview donnée à la radio privée RFM, le 22 avril, après avoir invité l’opposition à un nouveau dialogue politique.

    Des militants de l’opposition ont été arrêtés lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation du leader de l’opposition contre le ministre Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan du parti politique du chef de l’Etat.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a déclaré Macky Sall à la RFM.

    Ousmane Sonko affirme que plus de 300 militants de son parti sont actuellement en détention.

    ESF/ASG

  • SOCIETE-MEDIAS-SOCIAL / RTS : le SYNPAP veut oeuvrer pour un « dialogue social plus convivial »

    SOCIETE-MEDIAS-SOCIAL / RTS : le SYNPAP veut oeuvrer pour un « dialogue social plus convivial »

    Dakar, 1er mai (APS) – Le Syndicat des professionnels de l’audiovisuel public (SYNPAP) compte ‘’jouer pleinement sa partition’’ en vue de favoriser un dialogue social ‘’plus convivial et respectueux’’ à la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique), a indiqué, mardi, son secrétaire exécutif, Mama Moussa Niang.

    ‘’Le Synpap entend jouer pleinement sa partition afin que le dialogue social dans l’entreprise soit beaucoup plus convivial et respectueux’’, a-t-il notamment dit. Il s’exprimait en marge de la célébration, par le Synpap, de la fête internationale du travail dans les locaux de la RTS.

    Il a expliqué que la tenue de cette cérémonie ‘’rentre dans le cadre de la réinvention des relations entre les travailleurs et le patronat’’. Il a souligné que le SYNPAP va résolument s’inscrire dans la voie de ‘’négociations efficaces’’ et produisant des ‘’résultats concrets pour les agents’’.

    Il considère que la tâche sera aisée, faisant valoir que la direction générale de la RTS a déjà montré son intérêt pour l’amélioration des conditions de travail du personnel.

    Il a listé les nombreux efforts accomplis sous l’impulsion du directeur général Racine Talla, citant parmi les acquis la question de la revalorisation des salaires à travers une augmentation de 25%. Il a indiqué qu’il ne reste plus que la planification du paiement par le ministère des Finances et du Budget.

    Fatou Dioum, la représentante du directeur général la RTS, est longuement revenue sur les acquis matériels au sein de la RTS. Elle a souligné la volonté de la tutelle de partager avec les agents le sentiment que le service de l’audiovisuel, plus que tout autre, est appelé à se transformer en profondeur sous l’effet de la mutation et de l’environnement social, culturel, économique, technologique et juridique.

    ‘’C’est le pourquoi le directeur général appelle tous les agents à faire du culte du travail un credo pour faire face aux défis et enjeux’’, a lancé Mme Dioum, directrice en charge du capital humain (DCH) à la RTS.

    Selon elle, Racine Talla se considère comme un ‘’militant de l’unité syndicale et de la liberté syndicale’’. Elle assure que ses portes sont ‘’ouvertes à tous les syndicats et à tous les agents’’ depuis que le président de la République, Macky Sall, lui a confié la mission de diriger la RTS.

    AN/ASG

  • SENEGAL-TRAVAIL-DOLEANCES / Kolda : une kyrielle de revendications exposées aux autorités

    SENEGAL-TRAVAIL-DOLEANCES / Kolda : une kyrielle de revendications exposées aux autorités

    Kolda 1er mai (APS) – Les  travailleurs  membres de la coordination des centrales et syndicats non affiliés ont défilé lundi dans les artères de la ville de Kolda pour célébrer la fête internationale du travail, avant de remettre leur cahier de doléances à l’adjointe au gouverneur de cette région, Marième Pouye Anne Kouyaté.

    De nombreuses revendications sont exposées dans ce document remis au chef de l’exécutif régional, comme ‘’la baisse du coût des services et des facteurs de production par la réduction de la TVA de 18 à 10%’’.

    ‘’L’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques efficaces de lutte contre le chômage par des stratégies pertinentes de création d’emplois’’ figurent également dans le cahier de doléances de la coordination.

    Les syndicalistes revendiquent aussi ‘’la structuration adéquate des systèmes de transport à l’échelle nationale avec tous les acteurs concernés’’, ‘’la refonte du système de rémunération et de motivation des agents de la Fonction publique pour corriger les injustices, les iniquités et les fortes disparités dans leur traitement salarial’’.

    En exposant ces différentes revendications, le porte-parole du jour, Moussa Mboup, a aussi évoqué ‘’le respect des libertés syndicales dans toutes les entreprises et dans tous les services publics et privés du pays’’.

    Entre autres doléances, les syndicalistes réclament également ‘’la ratification de la convention 183 relative à la protection de la maternité’’.

    La coordination lance ainsi un appel aux associations de consommateurs pour une ‘’vaste mobilisation’’ afin de réclamer un troisième forage pour la commune de Kolda. Elle salue cependant les efforts du gouvernement ayant permis la baisse des prix des loyers et l’augmentation des bourses de sécurité familiale.

    Elle se félicite aussi de la bonne organisation des élections de représentativité dans le secteur public de l’éducation.

    Les travailleurs exigent l’application des dispositions règlementaires pour la revalorisation des salaires des agents des collectivités locales, question qui, selon eux, continue de miner le bon fonctionnement de ces institutions locales.

    MG/ASG

  • SENEGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Santé : le SATSUS veut le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans

    SENEGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Santé : le SATSUS veut le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans

    Kaolack, 1er mai (APS) –Les techniciens supérieurs de santé réclament le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans pour une meilleure efficience dans les structures sanitaires, a déclaré lundi à Kaolack (centre) Fabady Ibrahima Ndiaye, secrétaire général national du Syndicat autonome des techniciens supérieurs de santé (SATSUS).

    ‘’Les techniciens supérieurs de santé sont incontournables dans le fonctionnement du système de santé (…) les paramédicaux partis à la retraite, pour l’essentiel, sont re-contractualisés par les structures de santé parce qu’ils sont contournables dans le fonctionnement de ces structures’’, a justifié M. Ndiaye.

    Il s’exprimait lors d’une journée de réflexion et d’évaluation, organisée au niveau du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack à l’initiative de la section régionale de ce syndicat, dans le cadre de la célébration de la journée internationale du travail.

    ‘’Si l’Etat va accorder à certains corps de métier une retraite à 65 ans, ils devraient être les premiers à en bénéficier’’, a-t-il notamment soutenu.

    ‘’Les techniciens supérieurs de santé admis à faire valoir à une pension de retraite peuvent  bénéficier d’un prolongement jusqu’à 65 ans si les conditions de santé le leur permettent’’, a plaidé le SG du SATSUS.

    Fabady Ibrahima Ndiaye a aussi dénoncé le ‘’blocage de la mutation du personnel du fait d’un défaut de ressources humaines parce que les écoles n’ont pas formé assez de personnels’’.

    ‘’Certains travailleurs font une vingtaine d’années dans leur poste sans pouvoir bouger’’, a fait remarquer le secrétaire général du SATSUS.

    ‘’Nous avons demandé un reclassement effectif après une formation que le ministère de la Santé et de l’Action sociale nous a demandée de faire pour nous permettre de nous retrouver dans la hiérarchie A2. Nous l’avons terminée depuis mi-janvier mais jusque-là, ça tarde à être effectif’’, a déploré le syndicaliste.

    Le SATSUS réclame aussi l’encadrement juridique de la profession des spécialistes paramédicaux, ‘’parce qu’il y a un vide juridique autour de l’exercice de leur métier’’.

    ‘’C’était un besoin urgent de doter l’ensemble des populations jusqu’aux localités les plus éloignées du pays de certaines spécialités. C’est une satisfaction rendue possible par les techniciens supérieurs dans le système sanitaire pour régler les problèmes’’, a souligné M. Ndiaye.

    ‘’Si les femmes sont sauvées d’un accouchement dystocique à plus de 200 km de Kaolack, où des patients sont traités d’une insuffisance rénale ou bénéficient de l’ensemble des appuis de diagnostiques telles que des analyses à plus haut niveau, c’est grâce aux techniciens supérieurs répartis sur les huit spécialités qui existent’’, a-t-il fait valoir.

    ADE/MTN

  • SENEGAL-ENSEIGNENEMENT-COMMEMORATION / A Thiès, le mois de mai sera ponctué d’activités de célébration des 50 ans de l’EPT  

    SENEGAL-ENSEIGNENEMENT-COMMEMORATION / A Thiès, le mois de mai sera ponctué d’activités de célébration des 50 ans de l’EPT  

    Thiès, 1er mai (APS) – Le mois de mai sera ponctué d’une série d’activités organisées par l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) du 10 au 28 mai, dans le cadre de la célébration de son cinquantenaire, a appris l’APS des responsables de l’établissement.

    Créée le 25 mai 1973 par le premier président du Sénégal indépendant Léopold Sédar Senghor, avec le parrainage de l’Ecole polytechnique de Montréal (EPM), l’EPT a pour missions de former des ingénieurs de conception et d’exécution, de faire de la recherche, de mener des expertises pour le compte des organisations publiques et privées, a rappelé son directeur, le professeur Alassane Niane.

    En compagnie du directeur des études, il s’adressait à des journalistes, en marge des activités du 1er mai, organisées à l’unisson par les syndicats de travailleurs de l’EPT.

    Les célébrations démarreront le 10 mai avec une journée ‘’Femme et science’’, à l’intention des lycéennes, en vue d’encourager les filles à suivre les filières scientifiques et technologiques, a dit le Professeur Mamadou Wade, directeur des études de l’EPT, et président du comité d’organisation dudit cinquantenaire.

    Elle sera suivie, le 20 mai, d’une journée Portes ouvertes,  pour faire découvrir l’EPT aux nouveaux bacheliers qui souhaiteraient l’intégrer, à travers, notamment, une visite guidée et des démonstrations, selon les organisateurs.

    Le 22 mai, un éco-marathon partira de la Promenade des Thiessois jusqu’à l’EPT, avec la participation aussi bien d’étudiants, de membres du corps professoral que de personnels administratifs et de service. Tout au long du parcours, ils ramasseront des sachets plastiques. L’opération sera appuyée par la Sonaged (ex-UCG), a annoncé Mamadou Wade.

    Au menu de la journée-phare du 25 mai, anniversaire de l’école, il y a deux panels sur le thème : ‘’Cinquante ans de formation d’ingénieurs : la contribution de l’EPT dans le développement du Sénégal et dans l’intégration africaine’’.

    Des universitaires, des experts, des industriels et d’anciens élèves et travailleurs vont animer ces rencontres.  ‘’L’occasion sera saisie pour mieux nous repenser, afin de nous projeter vers le futur’’, a dit le professeur Wade. Le devenir de l’EPT et de ses offres de formation, dans un contexte d’accroissement des effectifs dans l’enseignement supérieur, au plan mondial sera au menu des échanges.

    Ces panels   interviendront après que l’EPT s’est prêtée à l’exercice de prospective et de planification stratégique pour le prochain quinquennat 2023-2027.    Cette journée sera clôturée par un dîner de gala.

    Un « week-end de l’ancien », prévu les 26, 27 et 28 mai, sera un moment de retrouvailles des anciens de la famille polytechnicienne, pour favoriser des retours d’expérience, et réviser l’histoire de l’école, a poursuivi le directeur des études.

    Enfin, il est prévu, au mois d’août, au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, la cérémonie officielle du cinquantenaire, avec une remise de diplômes à laquelle le Chef de l’Etat est attendu.

    ADI/MTN

     

  • SENEGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Louga : les maux de la Poste au cœur des cahiers de doléances

    SENEGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Louga : les maux de la Poste au cœur des cahiers de doléances

    Louga, 1er mai (APS) – Les travailleurs des postes de Louga (nord), ont présenté des cahiers de doléances comportant de ‘’nombreux maux qui entravent la bonne marche de l’opérateur public du service postal’’, a expliqué leur responsable syndical Sadibou Diémé.

    M.Diémé, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des postes (SNTP) a transmis le cahier de doléances au gouverneur de la région.

    ‘’Nous sommes là surtout pour énumérer les maux que la Poste est en train de vivre, et plus particulièrement les postiers », a souligné M. Diémé.

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issu de la présentation et la remise du cahier de doléances de la SNTP au gouverneur de la région de Louga en cette journée célébrant  la fête du travail.

    ‘’Depuis un certain moment la Poste vit dans des difficultés extraordinaires de sorte que cela ait impacté dans la situation quotidienne des travailleurs que nous sommes », a-t-il fait noter.

    Il a déploré les lenteurs notées dans le processus de restructuration de la poste. ‘’Le projet a tellement duré que cela ait impacté dans le fonctionnement de l’entreprise’’, a-t-il regretté.

    ‘’Aujourd’hui il y a quasiment un arrêt systématique du travail dans les bureaux de poste. Nous ne sommes plus en mesure de satisfaire les attentes des clients’’, a encore fustigé Sadibou Diémé.

    Relevant une situation ‘’extrêmement difficile », le SG de la SNTP a invité l’Etat à « intervenir le plus rapidement possible afin de sauver cette société nationale ».

    Il a plaidé pour une meilleure implication des partenaires sociaux par le nouveau directeur général de la Poste. ‘’Nous voulons être impliqués dans la gestion de la société parce que nous sommes les premières victimes de toute mauvaise décision qu’il aura prise », a dit le syndicaliste.

    Le gouverneur de la région de Louga, El Hadji Bouya Amar a ‘’pris bonne note’’ et promis une ‘’étude du cahier de doléances des travailleurs postaux sur le fond d’abord, avant de transmettre toutes les préoccupations qui relèvent du niveau national’’.

    DS/MTN

  • SENEGAL- EDUCATION-DOLEANCES / L’UDEN exige la satisfaction des revendications des travailleurs

    SENEGAL- EDUCATION-DOLEANCES / L’UDEN exige la satisfaction des revendications des travailleurs

    Kaffrine, 1er mai (APS) – Le bureau national de l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN) a exigé, lundi, à l’occasion de la fête du 1er mai, la satisfaction des revendications soumises au gouvernement.

    L’UDEN, qui a choisi de décentraliser la célébration de cette fête à Kaffrine, a exprimé le souhait pour un enseignement de qualité dans un ‘’espace scolaire inclusif’’ et permettant un accès à tous les enfants.

    Pour marquer la fête des travailleurs, le syndicat a défilé dans les grandes artères de Kaffrine. Au terme de ce défilé, les syndicalistes ont remis un cahier de doléances au gouverneur de la région de Kaffrine, William Manel, en présence de son secrétaire national, Abdou Rahmane Guèye.

     « Nous exigeons l’amélioration des conditions de travail dans les écoles [eau, électricité, clôtures, toilettes fonctionnelles…], le paiement à temps des indemnités des examens et des classes spéciales », a indiqué Moustapha Sine, secrétaire général  de la section UDEN de Kaffrine.

    L’UDEN réclame aussi l’éradication des abris provisoires, la publication du décret modifiant le statut des décisionnaires et la régulation systématique de toutes les revendications liées aux enseignants issus du recrutement spécial, a-t-il ajouté.

     « Le syndicat exige par ailleurs, la mise en position de stage de tous les chargés de cours, l’apurement de tous les rappels et l’éradication des lenteurs administratives », a-t-il poursuivi.

    Les enseignantes ont également demandé la mise en place de crèches institutionnelles dans les écoles. 

    CTS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / 1er mai : le Sutsas/Matam a préféré ‘’l’indignation à la mobilisation’’

    SENEGAL-SOCIETE / 1er mai : le Sutsas/Matam a préféré ‘’l’indignation à la mobilisation’’

    Ourossogui, 1er mai (APS) – La section du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) à Matam (nord-est) s’est abstenue de toute mobilisation lors de la journée internationale du travail, préférant plutôt exprimer son indignation pour protester contre ‘’les affectations illégales d’agents’’ et la ‘’violation’’ des droits des travailleurs.

    C’est de cette manière que le SUTSAS a choisi de marquer la fête des travailleurs dans la capitale du Fouta, a expliqué  son chargé de communication, Cheikh Bouya Niang.

    ‘’En affectant notre secrétaire général Amadou Lamine Sano, les autorités ont violé l’article 29 du Code du travail. Au lieu de célébrer, nous avons préféré nous indigner pour rappeler les raisons pour lesquelles nous n’avons pas fêté ce 1er mai. Quand on est indigné, on ne peut pas penser à la fête’’, a-t-il expliqué.

    Intervenant au cours d’un point de presse tenu au centre hospitalier régional de Ourossogui, il a expliqué que les militants sont très indignés par rapport à la situation que traverse leur camarade. Il s’est offusqué de ce qu’‘’aucune mesure n’est [prise] par les autorités’’ à ce problème.

    Il a prévenu que les militants vont continuer à se ‘’battre pour que les droits des travailleurs soient respectés’’.

    Ils vont mener le combat sur le plan juridique, car ils considèrent que violer le droit d’un travailleur est un délit. Il a annoncé qu’un plan d’action sera déroulé dans les jours à venir.

    ‘’Au niveau de la région de Matam, nous allons continuer à boycotter les supervisions de certains programmes pour montrer notre indignation par rapport à l’attitude du ministère de la Santé’’, a-t-il averti.

    AT/ASG