Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le PIT invite ses alliés à travailler sur une candidature unique de BBY

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le PIT invite ses alliés à travailler sur une candidature unique de BBY

    Dakar, 1er mai (APS) -Le Parti pour l’indépendance et du travail (PIT, mouvance présidentielle) a invité dimanche, à  Dakar, ses alliés de la coalition  Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) à travailler sur une candidature unique basée sur un ‘’programme viable, bien négocié et bien défini’’ en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Fidèle à sa stratégie de mobiliser un large rassemblement des forces républicaines, démocratiques et laïques, le PIT réaffirme son ancrage dans la coalition BBY. Notre parti invite à une concertation large et inclusive pour la désignation d’un candidat unique de BBY sur la base d’un programme bien défini et bien négocié’’, a déclaré dimanche son porte-parole Abdourahmane Ndiaye.

    M. Ndiaye procédait à la présentation du rapport de résolution du PIT sur le contexte politique national et international en marge de la restitution des travaux du congrès de cette formation de la gauche sénégalaise.

    Ledit rapport de résolution a été largement adopté par le congrès du parti.

    A l’issu de ce congrès Samba Sy a été reconduit comme secrétaire général du PIT.

    Interpellé sur une éventuelle candidature du président de la République Macky Sall, le porte-parole du PIT considère que ‘’cette question n’est pas à l’ordre du jour dans la mesure où le principal concerné n’a pas pris de décision sur le sujet’’.

    Il a ensuite abordé l’évolution de cette formation au sein de la coalition présidentielle où le PIT occupe depuis 2012 le portefeuille du ministère du Travail.

    ‘’le PIT a magnifié les acquis pour les travailleurs ainsi que les nombreux résultats réalisés par ce département ministériel’’, a fait valoir Abdourahmane Ndiaye.

    Evoquant le climat politique au niveau national, le Parti de l’indépendance et du Travail a invité les pouvoirs publics à ‘’garantir les libertés individuelles et collectives, notamment le droit de manifester’’

    La formation de gauche n’a pas aussi manqué d’appeler les autres forces vives de la Nation, ‘’notamment l’opposition au respect de l’autorité, des institutions, aux lois et règlements du pays’’.

    ABD/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Macky Sall inaugure une zone d’activités des mécaniciens, mardi

    SENEGAL-SOCIETE / Macky Sall inaugure une zone d’activités des mécaniciens, mardi

    Dakar, 30 avr (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, va procéder mardi à l’inauguration de la zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA) située sur la Route nationale numéro un, à gauche du croisement Yenne, en allant vers Mbour (ouest), annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    La cérémonie, prévue à partir de 15 heures, va se dérouler en présence du ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, selon le communiqué.

    BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEMOIRE / L’ambassadeur de France aux Tirailleurs sénégalais : « Notre dette à votre égard est immense »

    SENEGAL-AFRIQUE-MEMOIRE / L’ambassadeur de France aux Tirailleurs sénégalais : « Notre dette à votre égard est immense »

    Dakar, 30 avr (APS) – L’ambassadeur de France au Sénégal, Phillippe Lalliot, a reconnu, samedi, l’ »immense dette » que son pays doit aux Tirailleurs sénégalais dont neuf viennent de rentrer définitivement au bercail, après une longue lutte pour la reconnaissance de leurs sacrifices.

    Il s’exprimait lors d’une réception organisée samedi soir dans les jardins de sa résidence, en l’honneur des neuf anciens combattants en question, âgés entre 96 et 85 ans et issus de la dernière génération du régiment de Tirailleurs dissout en 1960.

    Il s’agit de Yoro Diaw, Oumar Diémé, Maciré Sy, Mor Diop, Gorgui Mbodji, Younboussa Sonko, Daouda Faye Badji, Ousmane Sagna et Ndongo Dieng. Le diplomate les a présentés de “héros que le Sénégal et la France ont en partage ».

    Ces Tirailleurs étaient contraints de vivre en France au moins six mois dans l’année depuis plus de trente ans pour pouvoir bénéficier, dans son intégralité, de leur pension de retraite de 950 euros, soit quelque 600.000 francs CFA, ces anciens de l’armée française sont rentrés au bercail vendredi, après avoir obtenu en janvier dernier une dérogation leur permettant de percevoir leur dû au Sénégal.

    3Vous portez en vous et vous représentez à nos yeux tous ces soldats d’Afrique qui se sont illustrés (…) durant les deux guerres mondiales (…), notamment en Indochine et en Algérie. Notre dette à leur égard, à votre égard est immense à la mesure des sacrifices consentis, a déclaré Philippe Lalliot.

    « Nous mesurons ce que nous vous devons, je veux vous assurer que nous nous tiendrons à vos côtés comme vous l’avez été aux côtés des nôtres », a-t-il ajouté, avant de saluer la mémoire de « tous ces soldats », de leurs aînés disparus et de leurs compagnons d’armes.

    « Vous êtes une part de l’histoire et de la mémoire que la France et le Sénégal ont en partage. Nous leur devons, nous vous devons la relation entre nos deux pays telle qu’elle est aujourd’hui, solide et apaisé, nous n’oublierons pas », a assuré l’ambassadeur de France au Sénégal.

    Selon le diplomate français, ces Tirailleurs « sont les dépositaires des liens complexes, entremêlant au cours des siècles, la lumière et les ombres entre le Sénégal et la France ».

    « Nous leur devons, nous vous devons la France telle qu’elle est aujourd’hui, libre et souveraine », a insisté Phillippe Lalliot en s’adressant à ces anciens combattants. Il leur a transmis « le message de reconnaissance » du président Emmanuel Macron qui les avait déjà reçus à l’Élysée, le 14 avril dernier.

    « Comme vos pères, vos grands-pères, vous vous êtes battus pour la France devenue votre patrie, bon retour au Sénégal à vous héros, la nation vous dit sa reconnaissance », a dit le président français dont le message a été lu par l’ambassadeur de France.

    Une reconnaissance institutionnelle, mais aussi artistique

    Selon le diplomate français, ce « cycle de reconnaissance » à l’égard de ces Tirailleurs a débuté par l’acquisition de la nationalité française en 2017 et le baptême d’une grande place de Paris du nom des tirailleurs. Il a aussi cité la cérémonie de commémoration du souvenir de l’engagement des Tirailleurs organisée pour la première fois le 11 novembre dernier.

    « Cette reconnaissance a été aussi celle des arts et de la culture », selon le diplomate, évoquant « les nombreuses œuvres artistiques qui se sont appropriées cette histoire, du cinéma à la peinture en passant par la photographie ».

    L’histoire des Tirailleurs est racontée au cinéma avec les films « Camp de Thiaroye » (1988) du cinéaste Sembène Ousmane et « Tirailleurs » (2022) de Mathieu Vadepied.

    La littérature n’est pas en reste avec « Hosties noires » (1948), un recueil de poèmes de Léopold Sédar Senghor, le roman « Frères d’arme » (2018) de David Diop et à travers la photographie grâce à Omar Victor Diop.

    Pour l’ambassadeur de France au Sénégal, ces œuvres « sont certainement les meilleurs vecteurs d’une nécessaire transmission entre les générations. […] ». Les jeunesses sénégalaises et françaises « se nourrissent de vos exemples et perpétuent votre souvenirs », a-t-il souligné en parant des Tirailleurs.

    Il a de même salué l’engagement de l’association pour la mémoire et l’histoire des Tirailleurs sénégalais, présidée par Aïssata Seck, ajoutant que sans « la détermination et la force de conviction [de cette dernière], ces retours au pays n’auraient pas pu se faire à Dakar et dans tout le Sénégal ».

    Aïssata Seck a pris la parole pour revenir sur le processus ayant abouti au retour des neuf Tirailleurs dont deux étaient déjà à Dakar et ont participé à la réception organisée à la résidence de l’ambassadeur de France.

    Yoro Diaw s’est exprimé à son tour au nom des anciens combattants, rappelé leur engagement pour le Sénégal.

    « Nous remercions les autorités sénégalaises et notre pays d’origine. On a toujours été à la garde de ce nom qu’est le Sénégal et toutes les actions de combat réalisés, c’est au nom de notre pays, nous n’avons jamais fui le combat », a-t-il dit, ajoutant également que « la France a beaucoup fait pour l’Afrique ».

    Ces neuf Tirailleurs sénégalais avaient été accueillis vendredi à l’aéroport de Diass avant d’être reçus au palais de la République par le chef de l’Etat Macky Sall. Il les a tous été élevés au grade de la dignité de grand officier de l’Ordre national du Lion.

    Colonel de la gendarmerie, Gorgui Dieng, qui a plafonné les distinctions nationales, a été lui élevé dans la dignité de grand-croix de l’Ordre national du Lion.

     

    FKS/BK

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Sénégal « a fait un bond en avant » dans le sous-secteur de la danse (directrice des Arts)

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Sénégal « a fait un bond en avant » dans le sous-secteur de la danse (directrice des Arts)

    Guédiawaye, 30 avr (APS) – Le Sénégal a fait « un bond en avant » dans le domaine de la danse, en professionnalisant ce sous-secteur pourvoyeur d’emplois et en l’accompagnant, a déclaré la directrice des Arts, Ndèye Khoudia Diagne.

    « Le Sénégal est fortement ancré dans la danse. (…) Ça fait partie de notre culture. Aujourd’hui, le Sénégal est en train de faire un bond en avant en professionnalisant ce sous-secteur », a-t-elle dit samedi soir à Guédiawaye (banlieue de Dakar), lors de la cérémonie officielle de la Journée internationale de la danse.

    La manifestation s’est tenue au terrain de basket de la mairie de la commune de Ndiarème Limamou Laye, en présence de plusieurs élus territoriaux, d’officiels, et acteurs du secteur. La Journée internationale de la danse est célébrée sur l’ensemble du territoire national.

    « Cette année, cette célébration est tombée sur Guédiawaye, mais depuis quelques années, nous avons eu l’idée de décentraliser cette journée parce que nous nous sommes rendu compte que le vrai creuset culturel se trouve dans les territoires et la banlieue a une culture riche », a-t-elle expliqué, pour justifier le choix porté sur Guédiawaye pour abriter cette cérémonie officielle.

    « Nous sommes en train de travailler à aider les danseurs à mieux se professionnaliser. Nous travaillons à codifier nos danses et allons accompagner ces acteurs », a ajouté la directrice des Arts.

    SG/BK

     

  • SENEGAL-TIC / 150 entreprises étrangères attendues à la « Semaine du numérique » (Moussa Bocar Thiam)

    SENEGAL-TIC / 150 entreprises étrangères attendues à la « Semaine du numérique » (Moussa Bocar Thiam)

    SÉNÉGAL-TECHNOLOGIE

    Mbour, 30 avr (APS) – Plus de cent-cinquante entreprises étrangères participeront à la Semaine du numérique qui sera organisée du 16 au 20 mai prochain à Dakar, a annoncé le ministre de la Communication, des Technologies et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    Ces entreprises étrangères viendront « proposer des solutions dans les matières du numérique », a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes à Mbour, où séjournait la caravane organisée dans le cadre de la vulgarisation de la « Semaine du numérique’’, prévue du 16 au 20 mai.

    Le ministre chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information également « réhaussera » de sa présence cet événement qui va avoir une dimension internationale, selon Moussa Bocar Thiam. « Il vient nous accompagner dans tous nos projets connectés », a ajouté le ministre de la Communication.

    Il a fait état de son ambition de réunir « plus de cent-cinquante mille jeunes » pour « les connecter au numérique » lors de cette manifestation qui sera marquée par la remise du « prix du chef de l’Etat pour l’innovation » dont le lauréat va recevoir une prime de « trente millions de FCFA ».

    « Le président de la République veut tout faire pour inciter les jeunes à s’intéresser au numérique », a insisté le ministre de la Communication, selon lequel « cent-trente » personnes ont pris part à cette compétition, en l’occurrence le prix du chef de l’Etat pour l’innovation.

    Moussa Bocar Thiam était à la tête de la caravane de la Semaine du numérique qui a sillonné samedi les communes de Diass, Malicounda, Mbour, Fatick et Kaffrine pour vulgariser le sens de la Semaine du numérique.

    « Les Sénégalais ne doivent pas être en reste de cette révolution industrielle », a-t-il dit au sujet  de l’outil numérique.

    CS/BK

  • SENEGAL-SANTE / Tambacounda :   Aly Fall souligne le fort dynamisme de la CMU

    SENEGAL-SANTE / Tambacounda : Aly Fall souligne le fort dynamisme de la CMU

    Tambacounda, 30 avr (APS) – Aly Fall, conseiller technique en charge des médias et des relations publiques  à l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANCMU), a souligné le fort dynamisme de la couverture maladie universelle (CMU) dans la région de Tambacounda.

    S’exprimant lors d’un atelier de partage organisé samedi, dans la capitale orientale, il a précisé que les taux de couverture et de pénétration  s’élèvent respectivement à plus de 40,09% et 93,03%.

    ‘’La CMU est une réalité dans ce pays. Elle est partout au Sénégal, et il est toujours bon de mettre au fait les agents des médias, [qui sont] au contact de l’information sur la CMU’’, a-t-il dit lors de cet atelier destiné aux correspondants de Tambacounda.

    Il a qualifié de ‘’reluisants’’ les résultats enregistrés en la matière dans cette région, reconnaissant tout de même qu’il y a des choses à améliorer. Quoi qu’il en soit, ces résultats ‘’participent activement au taux national, qui est de 53% (…)’’, a-t-il relevé. Il a rappelé que la contribution des mutuelles de santé  à ce taux national est de 23 %.

    Aly Fall considère qu’’’il est nécessaire’’ que les journalistes ‘’sachent les progrès réalisés’’ par le programme de couverture maladie universelle.

    Il a cependant reconnu les lenteurs notées dans  le cadre de la mise en oeuvre de la CMU. Ces lenteurs sont liées à  des facteurs d’ordre social, a-t-il expliqué. ‘’Au Sénégal, rappelle-t-il, l’assurance-maladie est encore un régime volontaire. Si, demain, on passe à un régime obligatoire, on peut booster les chiffres’’, a-t-il estimé.

    Pour le moment, déclare-t-il, l’Agence de la couverture maladie universelle essaie d’avancer, en mettant en place des réformes, comme la création de ‘’mutuelles départementales fortes et professionnalisées’’.

    ‘’On en a installé 19 à l’échelle nationale et on va progresser vers les autres départements. L’idée, c’est d’aller vers 46 mutuelles départementales fortes et professionnelles, dans lesquelles on peut avoir un maximum de populations pour aider les Sénégalais à avoir accès à des soins de santé de qualité et à moindre coût’’, a-t-il fait savoir.

    Interpellé sur la question de la dette envers les structures de santé, M. Fall a précisé qu’elle se chiffre à un peu plus de 10 milliards’’ de francs CFA. Il a informé que ‘’le chef de l’Etat a instruit son gouvernement d’accorder une rallonge de 10 milliard [francs CFA] à l’ANCMU afin de pouvoir éponger cette dette’’.

    BT/ASG

     

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-HOMMAGE / Une pluie d’éloges pour accompagner Mame Less Camara « au panthéon des immortels »

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-HOMMAGE / Une pluie d’éloges pour accompagner Mame Less Camara « au panthéon des immortels »

    Dakar, 30 avr (APS) – Une foule nombreuse, émue et recueillie a accompagné le journaliste Mame Less Camara à sa dernière demeure, dimanche, en milieu de journée, à l’issue d’une levée du corps marquée par des témoignages sur les qualités humaines et professionnelles du disparu.

    Le couloir menant à la morgue de l’hôpital Principal de Dakar avait très tôt refusé du monde, en ce jour de tristesse infinie.

    Des membres de l’Association des imams et oulémas du Sénégal, de figures publiques, quelques membres du cabinet du chef de l’Etat, des sommités intellectuelles, des hommes et femmes de médias, toutes générations confondues, s’étaient donné rendez-vous pour un dernier au revoir, un dernier hommage à une figure marquante de la presse sénégalaise. Mame Less Camara méritait cette présence forte et de qualité. Il méritait encore plus de la part de confrères qui lui doivent beaucoup, souvent tout.

    La clameur habituelle du centre-ville dakarois semble avoir disparu comme par enchantement, pour laisser place à un calme et une sobriété plus conformes à l’humilité et à la vie digne que fut celle de Mame Less Camara.

    Des qualités qui  ont permis au défunt de briller par une dernière marque de sobriété et d’humilité.

    Ces deux qualités ont servi de fil conducteur à un journal de témoignages qui a captivé un auditoire visiblement dévasté par l’immensité de la perte.

    La famille de Mame Less Camara, par la voix de son porte-parole du jour, a ouvert le carnet des témoignages par un propos dont l’écho s’imposait à toute l’assistance.

    « Mame Less Camara était le meilleur de toute sa famille en termes de qualités humaines », a dit Malick Sow porte-parole de la famille. « Mame Less Camara est un digne fils de notre famille qui a servi son pays avec désintéressement (…) », a répété ce porte-parole.

    « Il était le meilleur d’entre nous », a renchéri Bécaye Mbaye, qui a insisté pour que le protocole soit réaménagé afin qu’il puisse témoigner de sa reconnaissance à l’égard du défunt.

    « Je ne figure pas sur la liste des personnes choisies pour prendre la parole. Mais je ne peux pas ne pas dire un mot sur Mame Less, parce que je suis moi-même la preuve vivante de sa bonté (…). C’est lui qui m’a donné ma chance dans ce métier », dit cet ancien présentateur de journal en wolof devenu un célèbre chroniqueur de lutte.

    Le nom de Mame Less Camara se confond avec l’éthique et la déontologie journalistique. Le défunt a eu plusieurs titres dans sa vie mais « il est parti avec le titre de responsable engagé au sein du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED) où il a siégé pendant 14 années », a témoigné Ibrahima Souleymane Ndiaye, membre de tribunal des pairs de cette instance.

    « Mame Less était la sentinelle de la profession. Son niveau d’engagement pour le respect de l’éthique et de la déontologie était profond », a ajouté l’ancien directeur de la Télévision nationale dont les propos ont été coupés par un trop plein d’émotions.

    Au nom de la corporation, Mamoudou Ibra Kane a rendu hommage à « un père connu pour son immense générosité et son extrême intransigeance avec les faits et le travail bien fait ».

    « Mame Less Camara incarne à la fois le Journaliste et le Journalisme avec un grand J. Je me demande si son décès n’annonce pas la mort du journalisme au Sénégal, tellement il était intégral et intransigeant avec la sacralité des faits », a-t-il dit.

    « Mame Less Camara a choisi de se mettre à l’ombre tout en mettant la lumière sur tant d’hommes et de femmes politiques. Il était un combattant de la démocratie, de la liberté et de la République qui restera au panthéon des immortels. Il mérite un geste d’hommage (…) », a ajouté Mamoudou Ibra Kane.

    Le porte-parole du gouvernement a salué en Mame Less Camara « la conscience inégalée des responsabilités et la haute maitrise des enjeux ».

    Au nom du chef de l’Etat, Abdou Karim Fofana a magnifié « la sobriété, l’honnêteté, l’engagement, le professionnalisme et la rigueur (…) d’un éclaireur du destin de son peuple ».

    Un éclaireur inhumé au cimetière de Yoff, à Dakar, en présence d’une foule encore plus nombreuse mais toujours calme et patiente. Le comportement le plus en accord avec l’esprit d’humilité et de sobriété du disparu.

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Kahone : trois morts enregistrés dans un accident de la circulation

    SENEGAL-TRANSPORTS-DIVERS / Kahone : trois morts enregistrés dans un accident de la circulation

    Kahone (Kaolack), 30 avr (APS) – Trois personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans un accident de la circulation survenu dimanche à hauteur du foirail de Kahone, dans la région de Kaolack (centre), a appris l’APS de sources sécuritaires.

     

    L’accident a été provoqué par l’éclatement d’un des pneus d’un  bus de transport en commun, en provenance de Diaobé, dans la région de Kolda (sud), ont indiqué les mêmes sources.

    Le véhicule s’est alors renversé sur la route, provoquant ce drame.

    Les corps des victimes ont été déposés à la morgue du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack où ont été également admis les blessés.

     

    ADE/BK

     

  • SÉNÉGAL-SOCIETE-TIC / Moussa Bocar Thiam appelle les jeunes à s’approprier davantage le numérique

    SÉNÉGAL-SOCIETE-TIC / Moussa Bocar Thiam appelle les jeunes à s’approprier davantage le numérique

    Mbour, 30 avr (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, appelle les jeunes à s’approprier le numérique, un outil qui sera selon lui « le plus grand pourvoyeur d’emplois sous peu ».

    « [Le numérique est] un outil magique qui doit intéresser les jeunes », a-t-il déclaré dans un entretien avec des journalistes, samedi, à Mbour, dans le cadre de la caravane de la Semaine du numérique.

    Cette dernière avait auparavant sillonné les communes de Diass et Malicounda avant d’arriver à Mbour. Elle est ensuite attendue dans plusieurs autres localités où elle va passer en faisant le tour du Sénégal.

    Le numérique représente « le présent et le l’avenir », plus généralement « la connectivité et le numérique constituent une opportunité », a insisté le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Selon lui, dans les dix prochaines années, le numérique « sera le premier foyer de création d’emplois avec des opportunités quasi illimitées ».

    Il a exhorté les jeunes « à agir pour influer, susciter l’émulation et l’intérêt pour le numérique », notant que de plus en plus de personnes vivent du numérique, à l’image des influenceurs.

    Moussa Bocar Thiam considère que les nouvelles technologies « sont les seuls instruments qui peuvent permettre à l’Afrique de combler son [retard par rapport à] l’Occident ».

    Il juge que combler ce gap est d’autant plus possible que « les besoins du jeune Sénégalais en termes de connectivité, de connexion et de capacité sont les mêmes que ceux du jeune New-Yorkais ».

    « C’est vraiment un outil magique qui nous permet de rattraper le retard considérable de notre continent », a-t-il dit, avant d’inviter les collectivités territoriales à se doter de points focaux dans le secteur du numérique.

    Il a également exhorté les jeunes à « faire bon usage » de ces outils technologiques, les appelant à la prudence et à la responsabilité dans l’utilisation des instruments numériques. « Il faut faire attention pour éviter de détruire des vies à travers les réseaux sociaux », leur a-t-il lancé.

     

    Cette tournée lancée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique va précéder le lancement de la plateforme Sénégal Connect.

    Selon Raky Kane, coordinatrice de ladite plateforme, cette initiative vise à « connecter tout le Sénégal pendant une semaine, du 16 au 20 mai, au Grand Théâtre de Dakar, et autour du numérique ».

    Aussi le ministre de la Communication a-t-il  invité les jeunes à faire de ce « grand et important » événement une réussite en y participant « massivement ».

     

    CS/BK

     

  • SENEGAL-SANTE / Fièvre Crimée Congo : le Sénégal enregistre un premier cas de décès (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Fièvre Crimée Congo : le Sénégal enregistre un premier cas de décès (officiel)

    Dakar, 30 avril (APS) – Le Sénégal a enregistré un premier cas humain de fièvre hémorragique Crimée Congo pris en charge à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye (banlieue de Dakar) où le patient est finalement décédé, a appris l’APS de source officielle.

    « Le Sénégal a enregistré un cas humain confirmé de fièvre hémorragique Crimée Congo. Le prélèvement envoyé par l’hôpital Dalal Jam à l’Institut Pasteur de Dakar a été confirmé positif (…), le malade qui a été hospitalisé est finalement décédé », a souligné un communiqué du ministère de la Santé et de l’Action socxiale reçu à l’APS.

    Les services compétents du ministère de la Santé ont été déployés pour « recenser les contacts qui sont au nombre de 84 en vue d’assurer leur suivi », rapporte le texte. Au total, « 73 animaux composés de bovins, ovins et caprins ont été investigués », a précisé le Centre des opérations d’urgence sanitaire.

    « Aucun autre cas n’a été détecté », ont assuré les autorités sanitaires concernées, lesquelles ont dit avoir activé le Centre des opérations d’urgences sanitaires et mis en place un système multisectoriel de gestion.

    Ce dispositif vise à « assurer le suivi et la coordination de la réponse de notre pays ».

    La fièvre hémorragique Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques. Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques, a renseigné le document.

    La transmission à l’homme se fait par « contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés ».

    Elle peut se faire également par « contact direct avec du sang ou des fluides corporelles d’une personne contaminée ».

    La transmission est aussi possible par « morsure de tiques infectées ».

    Les autorités sanitaires ont recommandé l’adoption de plusieurs mesures allant du « lavage fréquent des mains avec de l’eau et du savon, du traitement des endroits ayant des tiques et le recours aux services vétérinaires pour le traitement des animaux porteurs de tiques ».

    Le taux de létalité de la maladie de fièvre hémorragique Crimée Congo peut aller de 10 à 40%, ont alerté les services sanitaires.

    Selon la fiche technique du ministère portabt sur cette maladie, « le réservoir de virus est constitué par plusieurs types d’animaux sauvages comme les rongeurs, les oiseaux (hérons, calaos) et les animaux domestiques et les  bovins  (moutons, chèvres) ».

    SKS/MTN