Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-SOCIETE-PUBLICATION / Ziguinchor : Elgas présente  son nouveau livre sur « le malaise post colonial »

    SENEGAL-SOCIETE-PUBLICATION / Ziguinchor : Elgas présente son nouveau livre sur « le malaise post colonial »

    Ziguinchor, 28 avr (APS) – Le journaliste et écrivain sénégalais El Hadj Souleymane Gassama dit Elgas  a présenté vendredi à Ziguinchor son nouveau livre intitulé « Les bons ressentiments – Essai sur le malaise post-colonial », une publication dont il espère qu’il va contribuer à  »une relation saine » avec l’ancien colonisateur français.

     

    « L’objectif finale du livre, c’est qu’on arrête de s’enfermer uniquement sur la vision coloniale mais qu’on saisisse l’avenir et que cet avenir soit porteur pour nous », a déclaré l’auteur, docteur en sociologie, lors d’une rencontre d’échanges avec des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ( (UASZ).

    « Je suis à l’UASZ pour proposer aux étudiants notamment ceux de la faculté des Lettres et des Sciences humaines ce que nous avons écrit. Nous avons permis à ce public de découvrir le livre, de se l’approprier’’, a expliqué Elgas au terme de cette rencontre organisée le CREILHAC (Centre de recherches interdisciplinaires sur les langues, la littérature, l’histoire, les arts et la culture), en collaboration avec la bibliothèque centrale de l’université de Ziguinchor.

     

    Il a dti que ce livre revient sur « la blessure coloniale, c’est-à-dire cette relation très particulière qu’on peut entretenir avec la France en recourant à des pensées qui ont existé avant dans les livres de Cheikh Anta Diop, de Léopold Senghor ».

     

    « C’est tout ce que j’exploite dans ce livre pour appeler à un nouveau temps de relations, pour qu’on sorte de ce que j’appelle +les bons ressentiments+, pour qu’on tisse enfin une relation saine, mais surtout qu’on puisse [agir] sur la ressource locale pour qu’elle produise les ressources du développement », a-t-il ajouté.

    MNF/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Le khalife de Médina Baye énonce des pistes de réponse aux problèmes du pays

    SENEGAL-SOCIETE / Le khalife de Médina Baye énonce des pistes de réponse aux problèmes du pays

    Kaffrine, 28 avr (APS) – La solution aux problèmes du Sénégal viendra de la religion et des initiatives que les religieux pouraient être amenés à prendre pour éviter  »certaines dérives » et  »lever les inquiétudes des uns et des autres », estime le khalife général de Médina Baye, Serigne Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass.

    « Nous estimons que seule la religion peut apporter des solutions aux problèmes du pays, donc il faut multiplier les initiatives religieuses pour faire face à certaines dérives [et lever] les inquiétudes des uns et des autres », a dit le marabout, vendredi, en marge d’une visite qu’il effectuait à Santhie Ngalgoné, dans le département de de Kaffrine (centre-ouest).

     

    Le guide spirituel de la cité de Médina Baye, accueilli en grande pompe à Santhie Ngalgoné, a profité de cette occasion pour inviter les fidèles musulmans cultiver l’amour du prochain et l’entraide.

     »Aimons-nous les uns les autres, continuons à croire en Dieu, à privilégier le savoir. Evitons les tiraillements et l’adversité », a-t-il ajouté, en présence de ses représentants dans la région de Kaffrine, Serigne Cheikh Ibrahima Ba et El Hadj Cheikh Saloum Ndao.

    Serigne Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass a félicité les disciples pour l’accueil qui lui a été réservé, avant de prier pour l’émergence et la stabilité du Sénégal et de la sous-région.

     

    « Kaffrine reste une capitale de religion par ses différents érudits, donc il faut s’e féliciter de cela et continuer dans cette dynamique », a-t-il lancé.

    CTS/BK

     

     

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-HYDRAULIQUE / Le taux d’accès à l’eau en milieu rural s’est hissé à 96, 9% en 2022 (ministre)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-HYDRAULIQUE / Le taux d’accès à l’eau en milieu rural s’est hissé à 96, 9% en 2022 (ministre)

    Dakar, 28 avr (APS) – Le taux d’accès à l’eau en milieu rural a atteint 96, 9% en 2022 contre 95,5% en 2021, a révélé le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

    Il en a fait la révélation lors d’une réunion consacrée à la revue annuelle conjointe 2022 de son ministère. Il a indiqué que ‘’cette amélioration a été obtenue grâce aux réalisations dans ce secteur du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), et des forages réalisés par l’Office des forages ruraux (OFOR)’’, a-t-il expliqué.

    En milieu urbain, les performances ont été satisfaisantes avec un taux d’accès à l’eau de 98,7%, a-t-il relevé, notant toutefois qu’il y a eu  »un léger repli » par rapport à 2021, année où il était de 98, 8%, soit 0,01% d’écart.

    Dans le secteur de l’assainissement, observe-t-il, des progrès ont été aussi réalisés avec un resserrement de l’écart entre les milieux urbain et rural. ‘’Il en est de même sur la gestion des ressources en eau avec des programmes en vue dans le Ferlo ou encore à Kaffrine. Concernant la gestion des inondations, nous sommes en train de faire l’évaluation finale du Programme décennal de gestion des inondations 2012-2022’’, a-t-il indiqué.

    Il a déclaré que le ministère de l’Eau ‘’est en train également de finaliser la formulation d’un nouveau programme décennal (…)’’. En dépit des progrès enregistrés, il reste encore des défis à relever par rapport à l’accès, surtout avec l’augmentation de la population sénégalaise, a-t-il fait remarquer.

    Pour faire face à ces défis, signale-t-il, l’Etat est en train de réaliser des investissements pour faire face à l’accroissement démographique. ‘’L’Etat est en train de travailler sur des solutions durables basées sur la nature afin d’éviter des situations de stress hydrique à l’horizon 2050’’, a-t-il annoncé.

    Le ministre délégué en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, a pris part à cette rencontre ainsi que plusieurs partenaires au développement.

     NAN/AB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne agricole : le porte-parole du CNCR satisfait du coup de pouce de l’Etat

    SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne agricole : le porte-parole du CNCR satisfait du coup de pouce de l’Etat

    Kaolack, 28 avr (APS) – Le président du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), Sidy Bâ, s’est réjoui vendredi de la ‘’forte subvention’’ que l’Etat sénégalais a consentie sur les fertilisants, ainsi que de la mise à disposition de 50 mille tonnes de phosphate aux producteurs.

     ‘’Nous sommes satisfaits parce que, cette année, les fertilisants ont été fortement subventionnés, que ce soient les fertilisants chimiques ou ceux organiques. Et la très bonne nouvelle, c’est qu’on va mettre à la disposition des producteurs que nous sommes 50 mille tonnes de phosphates, pour nous aider à mieux refertiliser les terres’’, s’est-il réjoui dans un entretien exclusif avec l’APS.

     Porte-parole du CNCR, Sidy Bâ estime qu’il faut organiser des séances de sensibilisation auprès des acteurs agricoles, notamment des paysans, pour ‘’tirer les leçons du passé par rapport à l’utilisation de ces phosphates-là’’.

    ‘’Il faut que les paysans soient bien sensibilisés et bien capacités pour que, une fois les phosphates mis entre leurs mains, qu’ils puissent les utiliser à bon escient, pour éviter de faire comme par le passé, au temps du régime socialiste, où on a subventionné plusieurs milliers de tonnes de phosphate qu’on a laissées derrière les concessions et qui n’ont pas servi à grand-chose’’, a-t-il suggéré.

    Il estime que ces expériences-là doivent servir à quelque chose pour aborder la prochaine saison hivernale en toute sérénité. Il assure que les prévisions de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) pour la prochaine saison des pluies sont ‘’rassurantes’’.

     ‘’Selon l’ANACIM, les premières pluies vont s’installer à partir du 15 juin et l’hivernage va se prolonger jusqu’à mi-octobre. Ce sont des nouvelles qui nous rassurent, même si nous avons quelques inquiétudes par rapport aux pauses pluviométriques annoncées pour les mois d’août et septembre 2023’’, a-t-il dit confié.

    Ces mois-là sont des ‘’périodes cruciales’’ pour les cultures, justifiant ainsi la nécessité d’aller vers la maîtrise de l’eau, ‘’condition sine qua none’’ de la réussite d’’’une agriculture performante’’ au Sénégal et pouvant nourrir les Sénégalais.

     ‘’Il faut forcément que nous allions vers une maîtrise complète de l’eau pour que les paysans puissent cultiver toute l’année et pas seulement pendant l’hivernage’’, a-t-il indiqué.

     ADE/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Festival Dakar séries : sept films sénégalais en lice dans la compétition officielle

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Festival Dakar séries : sept films sénégalais en lice dans la compétition officielle

    Dakar, 28 avr (APS) – Sept séries, dont quatre longs métrages sénégalais, ont été sélectionnés dans la compétition officielle de la première édition du Festival panafricain des séries dénommé ‘’Dakar séries’’, qui s’ouvre mardi prochain, et ce, jusqu’au 6 mai prochain dans la capitale sénégalaise, a annoncé la directrice générale de la manifestation, Séraphine Angoula, en conférence de presse.

    Vingt-quatre séries seront en compétition officielle et trois en hors compétition lors de cette première édition, a-t-elle précisé lors de cette rencontre avec la presse organisée mercredi à Dakar.

    ‘’On a sept séries sénégalaises voire huit, parce qu’il y a une série produite et tournée au Sénégal. Le Sénégal est bien représenté dans la compétition avec Terranga, Salma, Emprises, Déchéances, Wara saison 2, Vautours et Black Santiago club, une coproduction Sénégal/Bénin’’, indique-t-elle.

    D’autres séries seront diffusées en exclusivité à Dakar séries, signale la directrice générale du festival. Elles sont au nombre de cinq dont ‘’Wara saison 2’’ prévue à l’ouverture, mardi, au Cinéma Pathé Dakar.

    La compétition comportera, entre autres, des films du Cameroun, du Togo, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de l’Algérie, du Nigéria, du Maroc, du Burkina Faso, de la Centrafrique, de l’Afrique du Sud.

    Séraphine Angoula souligne que le jury de cette première édition de Dakar séries sera présidé par le producteur et réalisateur sénégalais Omar Sall. Il aura à ses côtés, l’actrice, chanteuse et danseuse Nathalie Vairac (France), le professeur de littérature et des civilisations africaines Ibrahima Wane (Sénégal), l’actrice et productrice Aminata Diallo-Glez alias ‘’Kadi Jolie’’ (Burkina Faso) ainsi que le producteur de cinéma et audiovisuel Neigeme Glasgow-Maeda (Luxembourg).

     

     

     

    La directrice générale signale qu’elle a travaillé sur le projet pendant deux ans et se dit ravie qu’il puisse éclore à Dakar. ‘’Le festival a pour vocation de valoriser la création africaine dans sa diversité, on est focalisé sur la série (…). C’est important de l’installer à Dakar parce que c’est la ville de toutes les émergences de séries’’, explique-t-elle.

    Outre les projections, Dakar séries compte valoriser les métiers des techniciens avec les prix du meilleur décor et montage, un atelier sur l’actorat, des masterclass avec Aïssa Maïga, la marraine du festival, l’actrice burkinabè Mouna Ndiaye, la réalisatrice sénégalaise Fatou Kandé Senghor, entre autres.

    FKS/ASG

     

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Matam : vers le choix d’un cabinet de communication pour sensibiliser sur la réforme de l’eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Matam : vers le choix d’un cabinet de communication pour sensibiliser sur la réforme de l’eau

    Ourossogui, 28 avr (APS) – Un cabinet de communication sera sélectionné en vue d’informer et sensibiliser les populations du département de Matam (nord-est), sur les avantages de la réforme du secteur public de l’eau, pilotée par la Sénégalaise des eaux rurales (SDER), a indiqué le préfet dudit département, Souleymane Ndiaye.

    « On ne peut pas avoir une adhésion totale à 100% à cette réforme du service public de l’eau. Ce sera la mission dont va se charger le cabinet qui sera uniquement recruté pour aller sur le terrain afin d’informer, éduquer et communiquer sur cette réforme et essayer de convaincre les populations’’, a-t-il dit.

    Le préfet de Matam intervenait jeudi au terme d’un conseil département de développement (CRD) sur l’intégration de la réforme du service public de l’eau, tenu au centre de formation professionnelle de Ourossogui.

    Le directeur de la SDER, Mor Diop, et celui de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamad Ndiaye, les conducteurs de forages et les membres de la Fédération des usagers des forages de la région de Matam (ASUFORM) ont pris part à cette rencontre.

    Le cabinet qui sera choisi, va tenter de convaincre les membres des ASUFORM qui n’ont toujours pas adhéré à la réforme du service public de l’eau, entrée en vigueur dans la commune de Ourossogui depuis le début du mois de mars, a expliqué le préfet de Matam.

    ‘’Une réforme ne peut pas être appliquée sans qu’il n’y ait des difficultés. C’est pour cette raison que nous nous sommes rencontrés entre acteurs territoriaux pour sensibiliser les populations et les usagers de forages sur les avantages de la réforme. Avec la SDER, nous aurons au moins une prestation de qualité’’, a souligné M. Ndiaye.

    Il a signalé que le personnel trouvé sur place va être sauvegardé pour accompagner la SDER dans l’application de la réforme.

    Le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamad Ndiaye, a souligné l’importance de la communication dans l’application de la réforme. Il a ajouté que le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a préconisé de communiquer pour convaincre les usagers de forages et les populations.

    AT/ASB/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Lutte contre les inondations : d’importantes infrastructures en cours de réalisation à Touba

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Lutte contre les inondations : d’importantes infrastructures en cours de réalisation à Touba

    Touba, 28 avr (APS) – L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) est en train de mettre en place d’ »importantes infrastructures » destinées à lutter contre les inondations dans la ville de Touba, dans le cadre du Projet de drainage et de pompage des eaux pluviales, a annoncé, vendredi, son directeur de la planification, des études et des travaux, Kader Konaté.

    Une équipe de l’ONAS, conduite par M. Konaté, s’est rendue sur plusieurs chantiers de ce projet financé à hauteur de 23 milliards de francs CFA par l’Etat sénégalais.

    Il a signalé que l’ONAS est en train de réaliser des travaux de drainage des eaux pluviales sur le site de Nguiranène, un quartier de la commune de Touba. Des dalots et d’autres infrastructures destinées à collecter les eaux pluviales seront réalisés dans un premier temps. Après leur collecte, ces eaux seront acheminées vers un bassin de stockage et des points d’exutoire, a-t-il expliqué.

    Ce projet va globalement permettre de libérer des eaux pluviales certains quartiers de la cité religieuse, dont Nguiranène et Ndamatou, a-t-il dit.

    Le plus important pour l’ONAS, dit-il, c’est de finaliser d’ici l’hivernage les travaux du collecteur destiné à lutter contre les inondations à Nguiranène. ‘’Ce collecteur sera raccordé d’ici l’hivernage au bassin de stockage de Nguélémou’’, a-t-il signalé.

    Le directeur de la planification, des études et des travaux de l’ONAS souligne que ces infrastructures d’assainissement permettront d’exonder globalement les quartiers de Nguiranène, de Ndamatou, de Keur Niang et de Nguélémou.

    Kader Konaté a annoncé que les travaux de connexion des dalots au bassin de stockage de Nguélémou vont bientôt démarrer.  » Le projet a globalement prévu la pose de 9,5 km de dalots avec des sections allant de 2 à 3 mètres de largeur », a-t-il soutenu.

    ‘’Tous ces dalots doivent être connectés au bassin de Nguélémou. Et à partir de ce bassin de stockage, on va ériger là-bas deux bâches de pompage pour refouler les eaux pluviales au niveau du bassin de Keur Kab, sur un linéaire de 7,5 km’’, a-t-il ajouté.

    Il a assuré qu’en attendant la fin des travaux prévus en début novembre 2023, l’ONAS va accompagner les populations de Touba dans la gestion d’éventuelles inondations. ‘’On espère terminer l’intégralité des travaux en cours d’ici fin octobre ou début novembre’’, a-t-il fait savoir, soulignant que ‘’le plus important est que l’ONAS soit à pied d’œuvre’’.

    ‘’Même si certains travaux ne seront pas terminés, on sera prompt à accompagner les populations en termes de pompage, d’évacuation des eaux, etc.’’, a-t-il réitéré. Il a promis que toutes les dispositions techniques sont prises pour garantir la durabilité de ces investissements.

    Le Projet de drainage et de pompage des eaux pluviales a pour objectif de lutter contre les inondations dans la ville de Touba.

    CGD/AB/ASB/ASG

  • SOCIETE-MEDIAS-CJRS / Gala national de la presse : un Prix étudiant sera décerné

    SOCIETE-MEDIAS-CJRS / Gala national de la presse : un Prix étudiant sera décerné

    Dakar, 28 avr (APS) – La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) va décerner le Prix étudiant lors de la 11é édition du gala annuel de la presse qui se tiendra le samedi 20 mai 2023 à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, a-t-on appris des organisateurs.

    « Comme innovation majeure du Concours 2023, il y a le Prix étudiant, qui vise à récompenser les meilleures productions et publications faites par les étudiants dans le cadre de leurs activités pédagogiques’’, précise la CJRS dans un communiqué reçu à l’APS,

    La Convention souligne à travers la même source (…) la nécessité « de renforcer les cadres de stimulation et d’encouragement des confrères qui, malgré les difficultés, s’efforcent à réaliser des productions de qualité ».

    Pour l’édition 2023, la Convention des jeunes reporters compte décerner 21 prix aux meilleurs reporters du Sénégal, à raison de trois lauréats pour chaque catégorie.

    Les parrains de cette 11 édition du Gala national de la presse sont Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) pour le Prix télévision ; Ousmane Diallo (ancien du quotidien Le Soleil) pour la Photo.

    Dans ce lot de parrains figure feu Ndatté DIOP (RFM) pour la radio et feu Salif Diallo (APS) pour la presse écrite. La Sonatel a été choisie comme parrain du Prix presse en ligne et le directeur général du COUD, parrain du Prix étudiant.

    Cette 11e édition du Gala national de la presse prévue le samedi 20 mai 2023 à l’hôtel King Fahd Palace,  sera animée par le jeune artiste, Waly Ballago Seck et son orchestre.

    AN/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’appel au dialogue et la campagne agricole au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’appel au dialogue et la campagne agricole au menu des quotidiens

    Dakar, 28 avr (APS) – L’appel au dialogue politique lancé par le chef de l’Etat et la campagne agricole 2023-2024 sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les coordinations de Taxawu Sénégal de Pikine et Tamba donnent carte blanche à Khalifa Sall pour participer au dialogue politique annoncé par le président de la République (…)’’, indique le quotidien Bës Bi.

    Le chef de l’Etat a renouvelé son appel au dialogue avec les forces vives de la nation à l’occasion de la fête maquant la fin du ramadan, le mois du jeûne musulman.

    ‘’Douce pression sur Khalifa Sall’’, dit WalfQuotidien.

    ‘’Taxawu Sénégal ne s’est pas encore réuni et n’a pas donné une position sur l’appel au dialogue lancé par le président de la République. Mais des voix se lèvent déjà pour demander à Khalifa Sall de répondre favorablement’’, écrit Walf.

    Selon L’Observateur, le Parti démocratique sénégalais (PDS) est ‘’sur le chemin du dialogue’’ tandis que Khalifa Sall ‘’consulte sa base’’.

    ‘’La base pousse Khalifa à accepter la main tendue de Macky’’, selon Le Quotidien qui affiche à la Une : ‘’appel au dialogue, Sall à l’heure’’.

    ‘’Appel au dialogue du chef de l’Etat, Taxawu invite son +Khalife+ à répondre’’, titre L’As

    Le Témoin parle de ‘’dialogue de sourds…sur un dialogue’’, soulignant que ‘’la seule chose sûre, c’est que le président de la République a lancé un appel au dialogue aux forces vives de la Nation afin de dialoguer’’.

    ‘’Pour le reste, divergences totales à propos non seulement de l’opportunité de ce dialogue mais aussi de son format, de ses thèmes, de la personnalité chargée de le superviser ou de son timing’’, note le journal.

    EnQuête s’intéresse à la campagne agricole et affiche à la Une : ‘’les chantiers de l’autosuffisance’’.

    ‘’Le Conseil interministériel d’hier a défini les grands axes de la prochaine campagne agricole. Avec une enveloppe de 100 milliards de francs Cfa, l’Etat s’engage à fournir 200 000 tonnes d’engrais. Introduction de nouvelles cultures (blé, tournesol, et plants de palmier à huile)…’’, écrit le journal.

    Le Soleil met en exergue les ‘’19 mesures’’ prises lors de ce Conseil interministériel pour réussir’’ la campagne agricole 2023-2024.

    ‘’Le Premier ministre a présidé, hier à Dakar, un Conseil interministériel sur la campagne agricole 2023-2024. En portant le financement à 10 milliards de francs CFA, le gouvernement veut davantage contribuer à la promotion de l’extension des cultures et à l’amplification des productions agricoles. Et pour cela,  »19 mesures » ont été prises’’, rapporte la publication.

    OID/AB

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE  / Campagne agricole : 40 des 100 milliards de francs CFA prévus serviront à l’achat d’engrais, selon Aly Ngouille Ndiaye

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE  / Campagne agricole : 40 des 100 milliards de francs CFA prévus serviront à l’achat d’engrais, selon Aly Ngouille Ndiaye

    Dakar, 28 avr (APS) – Quarante pour cent du budget de 100 milliards de francs CFA alloué à la campagne agricole 2023-2024 seront destinés à l’achat d’engrais, le restant devant être réparti entre les semences, le ‘’conseil agricole’’ et la protection des végétaux, a-t-on appris jeudi soir du ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

    Il s’entretenait avec les journalistes à la fin d’un conseil interministériel consacré à la prochaine campagne agricole, sous la présidence du Premier ministre, Amadou Ba.

    Cette campagne coïncide avec le début de l’exécution de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire, raison pour laquelle le gouvernement a décidé de lui allouer exceptionnellement un budget de 100 milliards de francs CFA, a expliqué le chef du gouvernement.

    ‘’Nous allons allouer 40 % du budget de cette année aux fertilisants (engrais)’’, a dit Aly Ngouille Ndiaye aux journalistes.

    Les 60 % restants serviront à l’achat de semences, au ‘’conseil agricole’’ et à la protection des végétaux, a-t-il ajouté.

    Vingt-quatre milliards de francs CFA seront utilisés pour l’acquisition de semences d’arachide, soit une hausse de 10 milliards sur le montant alloué l’année dernière à cette filière en termes de semences, selon le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    ‘’Nous allons augmenter de manière sensible le volume de fertilisants’’, a-t-il promis en rappelant que 167.000 tonnes d’engrais avaient été achetés en 2022.

    Lors de la dernière campagne agricole, ‘’nous avons eu quelques soucis avec la direction de la protection des végétaux (DPV), qui ne disposait pas de beaucoup de moyens pour faire face aux attaques’’, a ajouté Aly Ngouille Ndiaye.

    De 1 milliard en 2022, le budget alloué à la DPV passera cette année à 2 milliards 750 millions, selon M. Ndiaye.

    Le Premier ministre, lui, a énuméré 19 mesures prises lors du conseil ministériel, afin que ‘’la campagne agricole qui s’annonce puisse battre tous les records en termes de production’’.

    L’une des mesures consistera à faire en sorte que la mise en place des commissions de cession des intrants agricoles ait lieu au plus tard le 15 mai prochain, selon Amadou Ba.

    Cette année, le gouvernement innove en soutenant la culture du blé et du tournesol, a dit Aly Ngouille Ndiaye.

    Le ministère va intervenir aussi dans la plantation de palmiers, dans le but de soutenir la production locale d’huile de palme, selon M. Ndiaye.

    FDS/ESF