Keur Mbaye Lèye (Guinguinéo), 28 avr – Un enfant âgé de six ans, qui est tombé d’une charrette, à Keur Mbaye Lèye, un village de la commune de Ndiago, dans le département de Guinguinéo (Kaolack, centre), est décédé sur le coup, a appris l’APS de source sécuritaire.
Le drame est survenu mercredi lorsque le conducteur de la charrette a perdu le contrôle de l’animal suite à la coupure des rênes, précise la même source qui ajoute que la victime qui était à bord du véhicule hippomobile a, dans sa chute, cogné violemment la carrosse de la charrette.
Informés de cet accident, des éléments de la brigade territoriale de gendarmerie de Guinguinéo se sont rendus sur les lieux de l’accident pour les constats d’usage et ont ouvert une enquête pour déterminer les causes du drame.
Des sapeurs-pompiers de la brigade d’incendie et de secours de Guinguinéo ont déposé le corps sans vie de la victime à la morgue du Centre hospitalier régional El hadji Ibrahima Niasse de Kaolack (CHREIN).
Dakar, 27 avr (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a annoncé, jeudi, à Dakar, 19 mesures prises lors d’un conseil ministériel tenu le même jour, afin que ‘’la campagne agricole qui s’annonce puisse battre tous les records en termes de production’’.
La campagne agricole 2023-2024 coïncide avec le début de l’exécution de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire, raison pour laquelle le gouvernement a décidé de lui allouer exceptionnellement un budget de 100 milliards de francs CFA, a expliqué M. Ba.
S’exprimant à la fin de la rencontre gouvernementale, il a dit avoir demandé au ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Sécurité alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, de prendre les mesures nécessaires pour le démarrage effectif, en mai prochain, de la campagne agricole.
‘’Il (le ministre de l’Agriculture) veillera à la mise en place des commissions de cession des intrants agricoles par les autorités administratives, au plus tard le 15 mai 2023’’, a affirmé M. Ba.
Aly Ngouille Ndiaye est invité aussi par le Premier ministre à assurer le suivi de la mise en place des intrants agricoles et du comportement des cultures.
M. Ndiaye va engager, en relation avec la Primature et le ministère des Finances et du Budget, l’octroi des agréments en vue de la fourniture des semences et des engrais aux producteurs.
Il lui a été demandé aussi de doter les directions nationales et les services techniques de son département ministériel de moyens logistiques.
Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Sécurité alimentaire est chargé de veiller à la distribution complète des intrants agricoles (semences et engrais) aux directions régionales du développement rural.
Il va renforcer le programme de reconstitution du capital semencier, selon le Premier ministre.
Aly Ngouille Ndiaye devra améliorer la mise en marché de toutes les spéculations agricoles, ‘’par l’appui à la contractualisation’’ des producteurs et des opérateurs économiques.
De même va-t-il proposer un schéma adéquat de commercialisation au profit des producteurs et de leurs coopératives, en accordant ‘’une attention spéciale à la situation des huileries’’.
Le Premier ministre a auss demandéi à M. Ndiaye d’‘’engager les moyens requis pour intensifier la lutte contre les oiseaux granivores qui menacent les périmètres rizicoles dans la vallée du fleuve Sénégal’’ (nord) et de ‘’procéder à la cession, dans les meilleures conditions pour les producteurs, du matériel agricole […] récemment acquis par l’Etat’’.
Le gouvernement a décidé d’‘’anticiper sur la distribution de semences certifiées de qualité et d’engrais à des conditions de marché favorables’’ et de ‘’renforcer les capacités d’intervention de la direction de la protection des végétaux’’.
Il a promis en même temps d’assurer une bonne diffusion-vulgarisation des données météorologiques et d’accélérer l’aménagement des périmètres rizicoles dans les vallées de l’Anambé (sud) et du fleuve Sénégal, avec l’intensification des activités de la SAED et de la SODAGRI’’. Il s’agit des sociétés nationales chargées de l’exploitations de ces deux vallées.
‘’Des financements rapides et à bas prix’’
Selon Amadou Ba, le ministère dirigé par Aly Ngouille Ndiaye va prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre des projets d’irrigation et de récupération des terres salées dans certaines zones de production, dont Tambacounda (est), Ziguinchor, Sédhiou (sud) et Fatick (centre).
Il a demandé à M. Ndiaye de soumettre au gouvernement ‘’un dispositif préventif et efficace de sauvegarde de la vocation agricole des Niayes (ouest)’’ et de développer la culture du blé dans les zones favorables.
Le ministre des Finances et du Budget, lui, est invité à ‘’doter le ministère de l’Agriculture des ressources suffisantes pour assurer le financement de la campagne agricole’’ et à ‘’donner les premières indications, lors du débat budgétaire qui aura lieu à l’Assemblée nationale avant le 30 juin de cette année’’.
Mamadou Moustapha Ba est chargé de prendre les mesures nécessaires pour solder la dette des opérateurs privés stockeurs pour l’année 2021-2022, au plus tard à la fin de la semaine prochaine, selon Amadou Ba.
Le ministre des Finances et du Budget doit aussi ‘’soumettre à la validation, par le gouvernement, un plan d’apurement de la dette de la campagne 2022-2023’’. ‘’Ce plan sera soumis au gouvernement avant le 15 mai.’’
Aussi a-t-il été demandé à la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération d’‘’inviter les banques à faire en sorte qu’on puisse échanger sur la problématique des taux d’intérêt assez élevés’’ et de ‘’veiller à une bonne articulation entre les instruments de financement que [sont] la DER, le FONGIP et les banques’’.
De telles mesures vont ‘’permettre aux agriculteurs qui en ont besoin d’avoir des financements rapides et à bas prix’’, a conclu le chef du gouvernement.
Thiès, 27 avr (APS) – Seul un quart des 365 titres accompagnés par la direction du livre ont été édités en langues nationales, en 2021, a indiqué jeudi à Thiès, le directeur du livre, Ibrahima Lô.
‘’Les statistiques d’il y a deux ans avaient montré que sur les 365 titres que la Direction du livre avait accompagnés, à peu près le quart a été édité en langues nationales, que ce soit en wolof, en pulaar, ou en sereer’’, a dit M. Lô.
Il était interpellé sur la question par des journalistes en marge de la cérémonie officielle de lancement de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, qui s’était tenue à l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès. L’édition 2023 de la célébration du livre le 23 avril de chaque année, instituée par l’UNESCO, a porté sur le thème des langues autochtones.
‘’Quand on l’évalue sur l’échelle de la production éditoriale nationale, on peut dire que ce n’est pas suffisant’’, a-t-il commenté, estimant qu’il y a des efforts à faire aussi bien de la part des autorités que de celle des auteurs en langues nationales.
Pour lui, ces statistiques sont le fruit de ‘’responsabilités partagées’’. La plupart des auteurs en langues nationales ‘’ignorent le dispositif’’ proposé par le fonds d’aide à l’édition, qui est de 750 millions de FCFA par an.
Des ‘’efforts de sensibilisation et de communication’’ pourraient aider à améliorer ces statistiques, estime-t-il, relevant l’importance que les pouvoirs publics accordent à l’édition en langues locales, en soutenant les associations qui s’activent dans ce domaine.
‘’Il est indispensable d’accorder l’intérêt qui leur revient de droit aux langues nationales’’, qui sont ‘’une partie de nous-mêmes, de notre patrimoine et de notre identité’’, a dit Ibrahima Lô.
Pour lui, aucun développement n’est envisageable ‘’en ignorant deux tiers de locuteurs qui ne travaillent pas en langue française’’, la langue officielle. ‘’Les pays qui émergent aujourd’hui, enseignent, forment et éduquent dans leur langue’’, a-t-il dit.
Dakar, 27 avr (APS) – Les températures seront « extrêmement élevées » durant la période du 25 avril au 2 mai prochain, dans les parties est et nord-est du Sénégal, a annoncé, jeudi, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Des coups de chaleur et un sentiment d’inconfort seront probablement ressentis dans les régions de Saint-Louis, Louga, Matam, Kaffrine et Tambacounda, alertent les prévisionnistes, dans un bulletin météorologique parvenu à l’APS.
Ils précisent que des températures extrêmement élevées, de l’ordre de 44 à 45°C, sont attendues durant la période indiquée dans la zone à risque élevé, la région de Matam, les départements de Podor et Linguère et au nord de Tambacounda. Ces zones sont placées en vigilance rouge.
Dans la zone à risque modéré, les températures journalières varieront entre 41 et 43°C, selon les prévisionnistes.
‘’Un suivi régulier des personnes vulnérables et souffrant de pathologies chroniques (diabète, maladie rénale, HTA [hypertension artérielle], affections respiratoires, etc.) est recommandé, surtout dans les localités à risque’’, insistent-ils.
Dakar, 27 avr (APS) – La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) juge le dialogue politique souhaité par le président de la République nécessaire pour des ‘’élections pacifiques’’, notamment lors de la présidentielle de 2024.
‘’C’est notre devoir et notre responsabilité d’inviter tous les acteurs politiques […] à répondre à l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat pour parvenir à des élections pacifiques, comme il est de coutume dans notre pays’’, affirme BBY dans une déclaration remise aux journalistes lors d’une conférence de presse de ses porte-parole.
Ces derniers ont évoqué la nécessité pour ‘’toutes les forces vives’’ du pays de ‘’renforcer la paix, la stabilité sociale, la sécurité et le progrès au grand bénéficie du Sénégal’’.
‘’La coalition Benno Bokk Yaakaar se réjouit, à l’instar d’une grande majorité de nos compatriotes, de l’appel au dialogue lancé par le président de la République’’, affirment les porte-parole de la coalition dirigée par Macky Sall.
Fatoumata Niang Ba, Pape Mahawa Diouf, Seydou Guèye, Moussa Sarr et d’autres responsables de BBY ont pris part à la rencontre.
Ils arguent que ‘’le dialogue est l’un des acquis les plus importants de notre modèle démocratique’’.
‘’Le dialogue est une tradition bien de chez nous, comme la tolérance, le respect des institutions et de l’Etat de droit constituent les socles […] de notre vivre ensemble’’, soulignent les porte-parole de BBY.
Selon eux, le dialogue a permis d’arriver à des ‘’consensus forts’’ et à des élections municipales, départementales et législatives qui se sont déroulées ‘’en toute transparence’’ en 2022.
Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre leaders politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.
Les personnes arrêtées l’ont été lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud).
M. Sonko déclare que plus de 300 militants de son parti, Pastef-Les patriotes, sont en détention. Il ne cesse de réclamer leur libération. Parmi eux figure un militant de premier plan, Bassirou Diomaye Faye, le secrétaire général de Pastef-Les patriotes, également fonctionnaire de l’administration fiscale.
Ziguinchor, 27 avr (APS) – L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a confirmé le 18 avril dernier un cas de rougeole détecté au poste de santé de Badioncoto, dans le district sanitaire de Bignona, a révélé, jeudi, le médecin-chef de Ziguinchor, Youssouph Tine, dans un communiqué transmis à l’APS.
« En date du 13 avril 2023, un enfant âgé de quatre ans a été reçu en consultation dans le poste de santé de Badioncoto, dans le district sanitaire de Bignona pour une fièvre, rougeur oculaire, toux et écoulement nasal », a-t-il signalé.
Il a rappelé que l’enfant avait bénéficié d’un traitement symptomatique à base de paracétamol et d’une couverture antibiotique. Des prélèvements ont été effectués sur lui le même jour pour suspicion de rougeole. Selon lui, « le diagnostic de rougeole a été confirmé par l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) le 18 avril 2023 ».
Selon M. Tine, « à la confirmation du diagnostic, le district sanitaire de Bignona a conduit une mission d’investigation qui a permis de relever l’absence de notion de vaccination contre la rougeole et de rubéole, de faire le suivi de l’enfant qui va beaucoup mieux et de recenser les enfants contacts ». Il assure qu’ »aucun de ces enfants contacts n’est symptomatique à ce jour ».
La rougeole, a-t-il rappelé, est sous surveillance épidémiologique à l’instar des maladies, comme la fièvre jaune, la méningite et les fièvres hémorragiques que la Direction de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action Sociale suit particulièrement.
« Tout cas suspect est prélevé pour confirmation au niveau de l’IPD, ensuite l’investigation et la riposte sont toujours organisées autour des cas confirmés », a-t-il expliqué.
« Nous voudrions à ce titre rassurer l’opinion publique suite à l’annonce du cas de rougeole enregistré à Bignona, qui est le premier dans la région de Ziguinchor depuis le début de l’année 2023 malgré le contexte social dans le secteur de la santé avec la grève des syndicats et le boycott de la vaccination », a rassuré Youssouf Tine.
Il considère que cela » témoigne de la résilience du système de santé et de la performance du système de surveillance mis en place par le ministère de la Santé et de l’Action Sociale’’, lequel ‘’permet de détecter précocement les maladies à potentiel épidémique et de riposter ».
Youssouf Tine s’est réjoui de la levée du boycott des programmes par les syndicats et appelle ainsi à plus de sérénité dans le secteur de la santé qui, dit-il, est seul gage de performances et d’amélioration de la santé des populations.
Dakar, 27 avr (APS) – La campagne agricole 2023-2024 coïncide avec le début de l’exécution de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire, raison pour laquelle le gouvernement a décidé de lui allouer exceptionnellement un budget de 100 milliards de francs CFA, a expliqué, jeudi, à Dakar, le Premier ministre, Amadou Ba.
‘’La campagne agricole 2023-2024 […] s’appuie sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire […] C’est pourquoi le président de la République a décidé […] de relever de façon exceptionnelle le soutien du gouvernement et de porter le financement de la campagne agricole 2023-2024 à 100 milliards de francs CFA’’, a dit M. Ba.
Le chef du gouvernement présidait un conseil interministériel consacré aux préparatifs de la prochaine campagne agricole.
‘’Ces efforts soutenus du gouvernement ont permis de faire passer la production céréalière de 1.502.517 à 3.663.690 tonnes, de 2011 à 2022, soit une hausse de 144 %’’, a-t-il déclaré.
Durant la même période, la production d’arachide a augmenté de 30 % et celle des fruits et légumes de 128 %, selon le Premier ministre.
‘’Ces évolutions notoires relèvent de l’accroissement des rendements et des superficies cultivées, mais aussi des efforts fournis par l’Etat, notamment durant les campagnes agricoles, avec la subvention des intrants et du matériel agricoles’’, a-t-il ajouté.
‘’Le secteur agricole, moteur de croissance, occupe une position stratégique dans le Plan Sénégal émergent, qui est le socle des grandes orientations de nos politiques économiques et sociales’’, a poursuivi Amadou Ba.
Depuis la survenue de la pandémie de Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne, qui sont à l’origine du renchérissement des prix des engrais, le budget destiné à la campagne agricole est en forte hausse, a-t-il dit.
De 40 milliards de francs CFA en 2019, il est passé à 90 milliards en 2022, puis à 100 milliards pour cette année, selon le Premier ministre.
Dakar, 27 avr (APS) – Le journaliste français Paul Fels, ancien formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) au milieu des années 1970, est décédé, mardi, à l’âge de 83 ans, a appris l’APS auprès de ses anciens étudiants à l’école de journalisme et de communication de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Formateur réputé dans plusieurs écoles en France et en Afrique et journaliste de renom, Paul Fels a enseigné les techniques radiophoniques au CESTI entre 1976 et les années 1980.
»Il était notre professeur de radio. Il venait souvent à Dakar pour assurer des sessions de radio au CESTI (…). Il était dynamique, agréable, humain, très réactif avec de bons réflexes journalistiques », a témoigné l’ancien directeur de la télévision nationalE (RTS, publique), Ibrahima Souleymane Ndiaye, qui fut son ancien étudiant au milieu des années 1970,
Membre de la septième promotion du CESTI avec Sidy Gaye, Fatoumata Sow, Martin Faye, Mamadou Koumé et les défunts Babacar Touré et Ibrahima Fall, M. Ndiaye s’est souvenu d’un »grand encadreur chevronné ».
Paul Fels est un ancien rédacteur en chef à Radio France internationale-RFI). Sur son site, RFI a salué la mémoire d’un »grand journaliste, mais aussi un grand professeur, qui a transmis sa passion à des milliers de confrères africains ».
Né en 1940, M. Fels est issu du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris. Il a mené une belle carrière de journaliste doublé d’un encadreur dans de nombreuses écoles de journalisme en France et en Afrique, particulièrement au Cameroun, au Sénégal et à Madagascar.
Dakar, 27 avril (APS) – Le Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la société civile pour la santé au Sénégal (3CAP-Santé), une initiative d’une vingtaine d’organisations de la société civile qui se veut un cadre de mutualisation des ressources et des interventions en matière de santé au Sénégal, a officiellement lancé ses activités, a constaté jeudi l’APS.
»Le Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la société civile pour la santé au Sénégal (3CAP-Santé), créé en 2021, ambitionne de mutualiser les ressources afin d’optimiser les interventions en matière de santé au Sénégal », a souligné Moundiaye Cissé, le président de cette organisation.
S’exprimant lors de la cérémonie de lancement, M. Cissé précise que »3 CAP Santé est une initiative de la société civile sénégalaise visant une meilleure implication des acteurs dans les politiques et programmes de santé du pays ».
Financé par l’USAID à travers le projet NPI Palladium, le processus de mise en place de 3 CAP Santé a démarré en octobre 2020, a-t-il rappelé.
»Notre objectif commun est d’améliorer l’implication de la société civile dans les instances de prise de décision sur les questions de santé aussi bien au niveau central que décentralisé », a souligné Moundiaye Cissé.
Il s’est félicité de l’existence d’une »parfaite collaboration » entre le consortium et les autorités sanitaires du pays, citant par exemple le Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS 2019-2028).
»Ce que la crise du COVID-19 nous a enseigné est très important en termes de mobilisation communautaire, d’efforts collectifs (…) et d’organisation territoriale », a relevé M. Cissé.
Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le directeur de la planification, de la recherche et des statistiques, a rappelé que la tutelle, dans le cadre de l’atteinte des objectifs de développement économique et social et en particulier de ceux de la couverture sanitaire universelle, a opté pour une »gestion inclusive et multisectorielle , synonyme d’une meilleure coordination de toutes les actions en matière de santé ».
»La conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs est cruciale afin de rendre accessibles des services de santé et d’action sociale de qualité », a ajouté le docteur Babacar Guèye.
Dakar, 27 avr (APS) – Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et le Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE) vont signer un accord-cadre de coopération, vendredi à 17 heures, au Terrou Bi, à Dakar, selon un communiqué reçu à l’APS.