Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-PECHE / Le Sénégal cherche l’agrément de l’UE pour exporter en Europe ses produits ostréicoles 

    SENEGAL-PECHE / Le Sénégal cherche l’agrément de l’UE pour exporter en Europe ses produits ostréicoles 

    Dakar, 27 avr (APS) – Le Sénégal est à la recherche d’un agrément lui permettant d’exporter ses produits ostréicoles vers le marché de l’Union européenne (UE), a-t-on appris jeudi du directeur des industries de transformation de la pêche, Abdoulaye Diouf.

    ‘’Le Sénégal travaille […] dans ce sens avec l’aide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, ainsi que d’autres partenaires. On ose espérer que d’ici à 2025, le Sénégal aura un dossier conforme aux exigences du marché de l’UE’’, a dit M. Diouf.

    Il s’entretenait avec des journalistes, en marge d’une cérémonie dédiée à la célébration de la Journée nationale de l’huître.

    ‘’L’huître est un produit halieutique adoré en Europe, d’où la nécessité de réfléchir aux possibilités pour le Sénégal de répondre aux exigences et normes qualité du marché européen’’, a-t-il ajouté, estimant que les exportations vers l’Europe vont générer une plus-value pour le Sénégal.

    Selon le directeur des industries de transformation de la pêche, les huîtres ne font encore partie des produits halieutiques (crustacés, poissons, etc.) exportés par le Sénégal vers l’Europe.

    ‘’Le Sénégal exporte vers l’UE annuellement un volume de 200.000 tonnes de produits halieutiques, pour un chiffre d’affaires d’environ 200 milliards de francs CFA’’, a-t-il dit.

    En termes de recettes générées, les exportations de produits halieutiques occupent la première place des ventes du Sénégal à l’étranger, selon Abdoulaye Diouf.

    Le Sénégal dispose d’environ 300.000 hectares de mangroves, qui sont des espaces naturels de reproduction des huîtres, a rappelé la directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Sène.

    ‘’Le Sénégal, a-t-elle souligné, a un énorme potentiel dans cette filière ostréicole dominée à 90 % par des femmes. Malheureusement, cette filière n’est pas encore assez valorisée et a quelques faiblesses, notamment dans la commercialisation des produits finis.’’

    Tening Sène s’est réjouie de l’aide de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, en matière de modernisation des méthodes de production et de commercialisation de l’huître.

    Le pays bénéficie du soutien de cette agence onusienne, dans le cadre du projet Fish4ACP, qui, selon Mme Sène, permettra au Sénégal de mieux valoriser le potentiel naturel de la filière huître et de la fonction socioéconomique de la pêche.

    Robert Gouantoueu Guei, le coordinateur du bureau de la FAO en Afrique de l’Ouest, s’est réjoui de la célébration, depuis 2002, de la Journée nationale de l’huître.

    La direction des industries de transformation de la pêche est l’autorité de l’Etat chargée de l’agrément national à l’exportation des produits halieutiques.

    AB/ASG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Dette publique : l’Etat doit plus de 200 milliards de francs aux entreprises du BTP (syndicaliste)

    SENEGAL-ECONOMIE / Dette publique : l’Etat doit plus de 200 milliards de francs aux entreprises du BTP (syndicaliste)

    Dakar, 27 avr (APS) – La dette à payer par l’Etat du Sénégal aux entreprises du BTP s’élève à plus de 200 milliards de francs CFA, a-t-on appris jeudi du secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la construction de bâtiment, du bois et des travaux pratiques privés (SNTC/BTP), Alassane Ndao.

    ‘’Il résulte de l’état des créances de nos entreprises affiliées des arriérés de paiement de plus de 200 milliards francs CFA, rien que pour les grandes entreprises du secteur que sont le CDE, la CSE et Eiffage Sénégal’’, a-t-il déclaré.

    M. Ndao s’exprimait lors d’une conférence de presse donnée par le SNTC/BTP pour ‘’dénoncer la situation que vivent les entreprises du BTP au Sénégal’’.

    ‘’L’heure est très grave. Il ne s’agit ni plus ni moins que de la pérennité de nos entreprises, pour lesquelles nos valeureux travailleurs ont bravé le soleil, la chaleur, la poussière et les intempéries’’, a souligné le syndicaliste.

    ‘’Le non-paiement de cette dette risque d’anéantir les espoirs de centaines de travailleurs qui ont économiquement contribué au rayonnement du pays’’, a-t-il ajouté, invitant le président de la République et le ministre des Finances et du Budget à ‘’régler définitivement cette question’’.

    Le SNTC/BTP dit souhaiter l’‘’implication personnelle’’ du chef de l’Etat et celle dudit ministre dans le règlement de la dette en question.

    Ils les invitent à ‘’trouver dans les meilleurs délais des solutions idoines aux difficultés graves et récurrentes que traverse [le] secteur’’ du BTP.

    ‘’Nous savons compter sur les intentions appropriées que vous voudriez bien donner au ministre des Finances, pour la mobilisation des fonds nécessaires à la résolution définitive de cette problématique lancinante de la dette due à nos entreprises’’, a ajouté Alassane Ndao.

    M. Ndao a dénoncé, par ailleurs, l’attribution de certains projets, dont l’autoroute Dakar-Tivaouane à des entreprises étrangères, au détriment des entreprises sénégalaises du BTP. Cette attitude risque de ‘’tuer le secteur’’, a-t-il dit en invitant l’Etat du Sénégal à privilégier les entreprises nationales dans l’attribution des marchés publics.

    Les membres du SNTC/BTP souhaitent également rencontrer le président de la République, Macky Sall, pour lui expliquer ‘’à haute et intelligible’’ voix la situation qu’ils vivent à cause du non-paiement de la dette.

    Des assises sont prévues pour discuter des difficultés du BTP, selon lui.

    ‘’De vive voix, nous appelons à des assises de notre secteur avec toutes les parties prenantes pour parler de santé et de sécurité au travail, du respect des droits des travailleurs, du respect des normes nationales et internationales, surtout pour certaines entreprises multinationales, les chinoises par exemple, qui font la pluie et le beau temps au grand dam des travailleurs’’, a-t-il dénoncé.

    Le secrétaire général du SNTC/BTP a invité ses camarades à cultiver la solidarité syndicale et à s’inscrire sur les listes électorales pour jouer pleinement leur rôle dans la vie de la nation.

    ABD/ASB/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Sidiki Kaba à l’accueil des neuf anciens Tirailleurs sénégalais, vendredi, à Diass

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Sidiki Kaba à l’accueil des neuf anciens Tirailleurs sénégalais, vendredi, à Diass

    Dakar, 27 avr (APS) – Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba va accueillir, vendredi à 14h 30, à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, les neuf anciens Tirailleurs sénégalais qui ont  décidé de rentrer définitivement au Sénégal, a-t-on appris de la Direction de l’information et des relations publiques des armées.

    ‘’Les Neuf (9) anciens Tirailleurs sénégalais, qui vivaient jusque -là en France, vont définitivement rentrer au Sénégal’’, indique la DIRPPA dans un communiqué  parvenu à l’APS.

    De hautes autorités militaires seront également à l’aéroport de Diass pour le retour au pays de Yoro Diao (95 ans), Oumar Dième (91 ans) et de leurs frères d’armes.

    Agés de 85 à 96 ans, ces hommes ayant servi dans l’armée française notamment durant les guerres d’Indochine et d’Algérie, étaient jusqu’ici contraints de vivre en France au moins six mois par an pour bénéficier d’une pension de retraite. Leur retour définitive a été rendu possible grâce à une aide exceptionnelle de l’Etat français.

    Une cérémonie républicaine sera organisée à la résidence de la représentation diplomatique française à Dakar, avait indiqué l’Elysée le 14 avril dernier dans un communiqué.

    Le président français, Emmanuel Macron avait reçu le même jour les neuf anciens Tirailleurs sénégalais qui s’apprêtaient à regagner le Sénégal grâce à une aide financière exceptionnelle de l’Etat français.

    Macron avait notamment insisté sur l’importance pour ses anciens Tirailleurs de poursuivre le travail mémoriel auprès des écoles sénégalaises et auprès de la jeunesse de manière générale, avait souligné la source.

    La rencontre avait été un moment émouvant pour le président français et pour ses hôtes qui ont eu l’opportunité de s’exprimer et de faire des témoignages sur leur vécu d’anciens soldats ayant servi la France en Indochine et en Algérie, avait fait savoir l’Elysée.

    Il s’est agi d’une séquence mémorielle souhaitée par le président Macron qui en a profité pour les remercier au nom de la France.

    Les neuf anciens Tirailleurs, âgés entre 85 et 96 ans, font partie des 22 qui s’étaient manifestés pour rentrer au Sénégal après la parution du film les Tirailleurs d’Omar Sy, a rappelé l’Elysée.

    FD/AKS

  • SENEGAL-COMMERCE / Vers la labellisation des produits commercialisés au marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE / Vers la labellisation des produits commercialisés au marché d’intérêt national

    Dakar, 27 avr (APS) – Le marché d’intérêt national (MIN) de Diamniadio (ouest) va attribuer un label à ses produits agricoles et horticoles (fruits et légumes), dans le but d’en garantir la qualité, a promis son directeur général, Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Nous travaillons à un label propre au marché d’intérêt national’’, a dit M. Mbaye dans une interview donnée à l’APS.

    Le MIN est équipé d’un laboratoire d’analyse phytosanitaire des produits commercialisés dans ses magasins, ce qui devrait faciliter la concrétisation de cette promesse, selon son directeur général.

    Inauguré par le président de la République en 2019, le marché d’intérêt national a entamé ses activités en septembre dernier, a-t-il dit.

    Selon Mahamadou Abdoulaye Mbaye, cette infrastructure construite pour ‘’booster’’ les exportations sénégalaises de produits agricoles et horticoles a coûté 55 milliards de francs CFA à l’Etat du Sénégal.

    ‘’Pourquoi le marché d’intérêt national ? Nos braves agriculteurs ont du mal à conserver leur production. Ça pose problème. Il nous faut une infrastructure de cette envergure pour leur permettre, quelle que soit la quantité de la production, de la stocker dans de très bonnes conditions’’, a dit M. Mbaye en donnant à l’APS les raisons de la création du MIN.

    ‘’Hormis les difficultés liées à la conservation, il y a celles qui sont relatives à la commercialisation. En conséquence de cela, des gens viennent acheter à nos agriculteurs leur production à vil prix, pour la revendre très cher’’, a souligné l’ingénieur commercial nommé directeur général du marché d’intérêt national en septembre 2021.

    Le rôle de cette infrastructure construite sur plusieurs dizaines d’hectares et dotée d’équipements importants est d’aider les consommateurs à acheter à de bons prix, et les producteurs agricoles à vendre à des tarifs qui leur conviennent, tout en conservant leurs marchandises dans de bonnes conditions, a-t-il expliqué.

    ‘’Le marché d’intérêt national nous permet aussi de consommer des produits de qualité’’, a souligné M. Mbaye en parlant des conditions de stockage des fruits, légumes et denrées agricoles.

    Le MIN offre aux opérateurs économiques et à leur clientèle un bon cadre de vie, en même temps qu’il assure la sécurité-incendie de ses magasins, selon son directeur général.

    ‘’Notre mission est d’aider les producteurs à bien conserver leurs produits, à bien les commercialiser aussi […] Nous travaillons sans relâche pour atteindre ces objectifs’’, a-t-il assuré.

    ‘’Les gens sont venus occuper des magasins en sachant qu’il y a de réelles opportunités pour eux’’, a souligné Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    Des camions déchargent des produits agricoles et horticoles dans des zones proches du MIN, ce qui empêche l’infrastructure commerciale de jouer pleinement son rôle, selon M. Mbaye.

    ‘’Aucun espace de commercialisation de denrées horticoles et agricoles en gros ne doit être aménagé à moins de 70 kilomètres du marché d’intérêt national. Si vous installer des marchés de vente en gros près du MIN, vous l’empêchez de jouer pleinement son rôle’’, a-t-il prévenu, souhaitant que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires pour le bon fonctionnement de l’ouvrage.

    M. Mbaye ajoute que ‘’tout le commerce en gros’’ des denrées agricoles et horticoles, dans la région de Dakar, ‘’doit se faire au marché d’intérêt national, ce qui va faciliter la commercialisation, aider à maîtriser les prix et à éviter d’encombrer les marchés dakarois.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / Un auteur évoque la mendicité et les conditions de vie des talibés à Matam

    SENEGAL-CULTURE / Un auteur évoque la mendicité et les conditions de vie des talibés à Matam

    Matam, 27 avr (APS) – Le spécialiste en santé publique, le docteur Mama Moussa Diaw, aborde dans son livre intitulé « Le châtiment », la mendicité et la violence faites aux enfants talibés dans les écoles coraniques (daaras). 

     »Il y a un thème majeur qui a été développé dans le livre, à savoir la mendicité. Nous essayons de comprendre quel type de mendicité devons-nous avoir? Il faut plus de professionnalisme au sein des daaras pour que les enfants ne servent plus qu’à aller chercher de la pitance avec tout un nombre de taxes mises en place par les enseignants », a-t-il expliqué.

    Intervenant à l’occasion de la célébration, mercredi de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, à Matam, l’auteur a fait savoir que les versements imposés aux élèves relèguent au second plan les enseignements que l’enfant devait recevoir.

    Selon lui, en situation de vulnérabilité, l’enfant a peur de rentrer au daara pour n’avoir pas rassemblé la somme nécessaire pour le versement.  »Sur ce point, l’enfant devient une proie à côté de nombreux prédateurs qui peuvent profiter de la situation de vulnérabilité pour abuser des enfants », laissé entendre Dr Diaw.

    Il signale que dans ce livre, il veut changer le regard que les gens ont des talibés dans le but de pousser les populations à s’interroger sur la situation de ces enfants. La situation des enfants talibés doit être améliorée en offrant de très bonnes conditions aux élèves des écoles coraniques traditionnelles, a-t-il estimé.

    D’autres sujets comme le pouvoir de la maman dans la maison, la relation entre la mère et l’enfant ou encore la responsabilité des parents dans la vie des enfants dans les daaras ont été abordés par l’auteur.

    AT/ASB

     

  • SÉNÉGAL- TRANSPORT- INFRASTRUCTURE / La gare des gros porteurs de Diamniadio est une réponse au stationnement anarchique (directeur)

    SÉNÉGAL- TRANSPORT- INFRASTRUCTURE / La gare des gros porteurs de Diamniadio est une réponse au stationnement anarchique (directeur)

    Dakar, 27 avr (APS) – L’érection d’une gare dédiée aux gros porteurs à Diamniadio constitue ‘’une réponse au stationnements anarchique à Dakar’’, a souligné son directeur général, Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Avec l’extension prochaine du périmètre de la gare, les gros porteurs qui stationnent sur les routes, à hauteur des marchés et autres endroits de Dakar pourront se limiter à Diamniadio’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de Gare des gros porteurs de Diamniadio en a donné l’assurance lors d’un entretien avec des journalistes de l’Agence de presse sénégalaise.

    Diamniadio est une zone ‘’plus que stratégique’’ pour les gros porteurs en raison de sa proximité avec l’aéroport Blaise Diagne de Diass, le futur  Port multifonctions de Ndayane, l’autoroute à péage et la zone des Niayes, a fait valoir M. Mbaye.

    La localité située dans le département de Rufisque n’est pas non plus éloignée des marchés classiques de la zone, a ajouté Mouhamedoun Mbaye.

    La gare des gros porteurs est construite sur neuf hectares. Elle a une capacité d’accueil de 200 véhicules. M Mbaye a assuré que l’infrastructure était déjà opérationnelle et recevait des centaines de camions dans le cadre de leurs activités dans le Marché d’intérêt national de Diamniadio.

    ‘’C’est un endroit moderne où toutes les commodités sont réunies pour permettre aux conducteurs des gros porteurs de bien se reposer avant de reprendre la route’’, a-t-il signalé non sans préciser que l’infrastructure était dotée d’une station à essence, d’un atelier de maintenance, d’un restaurant, et des lieux de prières, et aires de repos entre autres.

    Mbaye invite les gros porteurs à fréquenter cette gare car, ‘’en plus de toutes les commodités réunies pour leur permettre de bien se reposer, ils seront dans un confort sécuritaire’’.

    La gare des gros porteurs a été construite pour faciliter les activités du marché d’intérêt national dont l’objectif est de ‘’contribuer à booster le volume des exportations à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’, a rappelé son directeur.

    CS/AKS

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / “Légitime imposture”, un outil de préservation et de transmission du savoir, selon son auteure

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / “Légitime imposture”, un outil de préservation et de transmission du savoir, selon son auteure

    Kaolack, 27 avr (APS) –  Le nouvel ouvrage littéraire « Légitime imposture », de la romancière sénégalaise, Marième Soda Ndoye Lô, est un « outil de préservation et de transmission du savoir » pour les générations futures, a-t-on appris de son auteur.

    “+Légitime imposture+, qui traite des thèmes d’actualité, est un outil de préservation et de transmission du savoir, qui nous permet véritablement de marquer notre passage sur terre pour les générations futures’’, a-t-elle notamment expliqué.

    Marième Soda Ndoye Lô s’exprimait mercredi lors de la cérémonie de célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Journée, qui se tient le 23 avril de chaque année. L’édition de cette année a été décalée au 26 avril à Kaolack (centre).

    La journée a été organisée à l’initiative de la directrice du Centre culturel régional de Kaolack, Aby Faye, en collaboration avec le CAALK et de la section kaolackoise de l’Association sénégalaise des professeurs de français (ASPF). Plusieurs élèves des différents établissements scolaires de la commune de Kaolack ont participé à la célébration de cette journée du livre et du droit d’auteur.

    L’ouvrage de Marième Soda Ndoye Lô relate l’histoire de deux jumeaux qui ont été séparés à leur naissance. Mais quand il s’est s’agit pour ‘’l’imposteur’’ de vouloir être la personne qu’il prétend être, il s’est rendu à une bibliothèque pour chercher des livres pour lire ce qu’Aly, son jumeau a lu pour le citer.

    ‘’Qui n’est pas imposteur ? On montre tous, quelque part, ce qu’on n’est pas réellement. C’est un peu le reflet de la société sénégalaise si on va plus en profondeur de ce qui est écrit. Le mot +Imposture+ est la quintessence de notre société actuelle’’, a affirmé la romancière.

    Son ouvrage parle aussi de Malang, un jeune sénégalais qui, confronté à la dure réalité de la vie, cherche sa place à Dakar, attendant un signe du destin. Sa vie bascule lorsqu’il rencontre Arame, ‘’une belle et riche jeune femme’’ qui le prend pour son mari disparu.

    Entre la morale qui lui dicte d’avouer la vérité et la tentation de saisir cette opportunité exceptionnelle, son choix les conduira dans une étrange relation à trois, aux conséquences insoupçonnées.

    Mme Lô est persuadée qu’il faut qu’on fasse revenir l’espoir, la persévérance et la détermination auprès des jeunes qui peuvent permettre de réussir tous les projets. « C’est pour dire que tout est possible au Sénégal mais il faudrait qu’on fasse la promotion des bonnes valeurs et éviter de faire du n’importe quoi pour atteindre ses objectifs’’, a-t-elle fait valoir.

    Après ‘’Un homme infidèle et parfait’’, sa première œuvre littéraire, la romancière publie ‘’Légitime imposture’’ à travers lequel elle plonge ses lecteurs dans une réflexion qui les pousse à mener des recherches beaucoup plus approfondies sur les réalités de la société sénégalaise.

    ADE/ASB

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Changement du climat : les efforts de résilience des populations de Pandiénou magnifiés (expert)  

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Changement du climat : les efforts de résilience des populations de Pandiénou magnifiés (expert)  

    Pandiénou, 27 avr (APS)- Le chargé d’adaptation au changement climatique du Fond mondial pour l’environnement (FEM), Jason Spensley, a magnifié lors d’une visite à Pandiénou, un village situé dans la commune de Pambal (Thiès), les efforts de résilience climatique des populations de cette localité, a constaté l’APS.

    Cette visite  qui s’est déroulée  mercredi en présence des autorités locales et administratives était axée sur des thèmes tels que l’élaboration, le perfectionnement de stratégies et d’outils d’adaptation au changement climatique (ACC) mais également sur le renforcement des capacités et diffusion des stratégies, technologies et bonnes pratiques auprès des petits producteurs locaux.

    ‘’C’est un honneur pour nous d’être dans ce beau village pour connaître les réalités du terrain. C’est impressionnant de voir la façon dont les gens s’adaptent à la réalité climatique’’ a-t-il-déclaré.

    M. Spensley intervenait lors d’une visite de terrain effectuée au village de Pandiénou, situé dans la commune de Pambal par des représentants du FEM venus de 17 pays d’Afrique francophone pour découvrir les résultats obtenus par un projet visant à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des communautés grâce au développement de moyens de subsistance résilients aux effets du changement climatique.

    ‘’En tant que représentant du Fond mondial pour l’environnement, nous ferons tout ce que nous pouvons pour aider ces populations à s’adapter à leurs nouvelles réalités climatiques’’ a promis M. Spensley.

    Les experts du Fond mondial pour l’environnement originaires de 17 pays africains ont visité également le premier périmètre maraîcher du groupement des femmes ‘’And Liggeey de Pandiénou’’ dont l’objectif est de promouvoir l’autonomisation des femmes et de renforcer leur adaptation au changement climatique.

    ‘’Dans notre périmètre, nous cultivons plusieurs variétés de légumes, des oignons, des poivrons, des tomates, des aubergines, du gombo etc., à chaque saison, nous varions les cultures. On parvient à régler certains  besoins à travers cette parcelle’’ s’est réjouie, Onastasia Thiaw, secrétaire du groupement de femmes ‘’And Liggeey de Pandiénou’’.

    Ce groupement de femmes, a bénéficié également du programme  »Champ-école » introduit dans la zone des Niayes par la FAO depuis 1999 à travers la culture maraîchère.

    ‘’Nous avons bénéficié à cet effet de formation. Ce qui nous a permis de connaitre le secteur et de maitriser l’écosystème des plantes’’ a-t-elle-dit.

    Dans cette quête d’adaptation au changement climatique, le groupement de femmes ‘’And Liggeey de Pandiénou’’ utilise des intrants naturels et biologiques pour fertiliser les sols et récolter des produits de qualité.

    ‘’Nous n’utilisons pas les engrais, nous préparons notre composte en creusant un grand trou ensuite nous y mettons tous les débris et les déchets qui se trouvent dans les champs puis nous y ajoutons du cendre. Au bout de 3 mois, vous aurez des fertilisants naturels et biologiques’’ a encore expliqué Mme. Thiaw.

    La délégation composée de 17 représentants de pays d’Afrique francophone séjourne au Sénégal depuis lundi dans le cadre d’un atelier régional et stratégique du Fonds mondial pour l’environnement (FEM)  organisé à l’intention des pays moins avancés (PMA) de la zone francophone.

    ABD/AB

     

  • SENEGAL-CULTURE / Matam: un officiel rappelle l’importance de la lecture dans le développement de l’enfant

    SENEGAL-CULTURE / Matam: un officiel rappelle l’importance de la lecture dans le développement de l’enfant

    Matam, 27 avr (APS) – L’adjoint du gouverneur de la région de Matam, en charge des Affaires administratives, Modou Thiam a rappelé, mercredi, l’importance de la lecture pour le développement de l’enfant, insistant sur l’impératif de replacer la lecture au cœur des curricula.

     »Nous avons profité de cette occasion pour attirer l’attention des éducateurs sur l’importance de la lecture dans le développement des enfants. Nous pensons qu’il y a vraiment un impératif de replacer la lecture au cœur des curricula de manière générale », a-t-il dit.

    Présidant la cérémonie marquant la célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, au centre culturel régional, l’adjoint du gouverneur de Matam a souligné la nécessité d’user de tous les moyens possibles afin de faire aimer la lecture aux enfants.  »C’est un excellent moyen de leur permettre d’avoir un très bon niveau en français, mais aussi de s’ouvrir au monde de manière générale », a fait valoir M. Thiam

     »C’est une journée importante qui permet de mobiliser, non seulement tous les acteurs du livre, mais aussi de rappeler l’importance de la lecture », a-t-il signalé non sans saluer l’engagement de l’écrivain, Mama Moussa Diaw, un médecin qui à travers son essai +le châtiment+ évoque certains problèmes auxquels notre société est confrontés, notamment la mendicité et les violences faites aux enfants », a laissé entendre Modou Thiam.

    AT/OID/AKS