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Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-JAPON-CULTURE / Le spectacle japonais de danse ‘’Cadre qui rit’’ présenté à Dakar

    SENEGAL-JAPON-CULTURE / Le spectacle japonais de danse ‘’Cadre qui rit’’ présenté à Dakar

    Dakar, 27 avril (APS) – Un spectacle de danse ouverte et libre alliant plusieurs styles a été présenté, mercredi, par la compagnie japonaise de danse contemporaine ‘’Baobab’’ qui séjourne pour la première fois en Afrique, a constaté l’APS.

    La troupe est venue participer au onzième Festival des rythmes et des formes du monde dénommé ‘’Dialaw festival’’ (du 26 au 30 avril) organisée à Toubab Dialaw (à 50 kilomètres de Dakar) par la directrice générale de ‘’Makeda production’’ Ndèye Mané Touré.

    ‘’J’ai rencontré l’administratrice de la compagnie, la danseuse Fukuyo Mezawa à Montréal en juin dernier et je trouvais très étrange que sa compagnie s’appelle +Baobab+ et qu’ils n’ont jamais mis les pieds en Afrique. Et je lui ai proposé de faire quelque chose ensemble’’, explique Ndèye Mané Touré.

    Dans le cadre d’une ‘’soirée amicale’’ organisée par l’ambassadeur du Japon au Sénégal Izawa, ils ont présenté le spectacle intitulé ‘’Cadre qui rit’’ à la résidence de l’ambassadeur devant un public restreint constitué entre autres du directeur du Grand Théâtre national, Ansoumana Sané, de celui du théâtre Daniel Sorano Ousmane Baro Dione et de la styliste Aïssa Dione.

    Le spectacle d’une durée d’une heure  a été conçu par le chorégraphe et danseur japonais Wataru Kitano accompagné de trois danseuses à savoir Fukuyo Mezawa, Moéko Uematsu et Saori Yoneda.

    Enchaînant différents tableaux, les danseurs ont montré leur talent dans des mouvements corporels tantôt versés vers la danse hip hop, le classique et parfois des gestes puisés d’un style cherchant ‘’l’antithèse et le contraste’’.

    Ils font danser des parties du corps par exemple le cou, les cheveux, la colonne vertébrale…, à l’évocation de ces dernières par le public et imitent aussi certains animaux tels que le chien, le cheval, le cop, etc., le tout dans une compilation musicale répondant au style de danse.

    Selon le chorégraphe Wataru Kitano, la compagnie ‘’Baobab’’ créée depuis quinze ans regroupe des danseurs hip hop et véhicule des valeurs et une philosophie à l’image de ce que représente le baobab, un lieu d’union où les villageois se rencontrent pour discuter.

    Pour l’ambassadeur Izawa le nom de la troupe renvoie à ‘’leur attachement à la culture de l’Afrique’’.

    La compagnie ‘‘Baobab’’ va se produire, samedi à Toubab Dialaw dans le cadre du festival après un spectacle donné à l’école des sables de Germaine Acogny.

    FKS /AKS

     

  • SENEGAL-SECURITE / Casamance : Plusieurs zones libérées des mines et des restes explosifs de guerre (gouverneur)

    SENEGAL-SECURITE / Casamance : Plusieurs zones libérées des mines et des restes explosifs de guerre (gouverneur)

    Cap Skirring (Ziguinchor), 27 avr (APS) – Plusieurs parties de la région naturelle de la Casamance ont été libérées des mines et des restes explosifs de guerre, a indiqué, mercredi, à Cap Skirring, le gouverneur de la région de Ziguinchor (sud), Guedj Diouf.

    ‘’Plusieurs parties de la région naturelle de la Casamance ont été libérées des mines et des restes explosifs de guerre. Des efforts assez consistants ont été fournis par l’Etat du Sénégal et ses partenaires. Et, les démineurs sont jusqu’à présent sur le terrain pour continuer le travail’’, a salué le chef de l’exécutif régional.

    Guedj Diouf s’exprimait en marge d’un atelier de plaidoyer sur les stratégies de mobilisation des ressources financières pour soutenir le déminage humanitaire et la réinsertion et intégration socioéconomique des populations victimes du conflit en Casamance.

    Cette rencontre était co-organisée par l’agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC), le centre national d’actions antimines au Sénégal (CNAMS) et l’ONG APRAN en partenariat avec l’ambassade de Suisse au Sénégal.

    ‘’Cet atelier vise à mobiliser les partenaires techniques financiers autour de la question du déminage humanitaire en vue de les amener à s’engager à accompagner l’Etat du Sénégal dans son engagement à éliminer les mines au niveau du Sénégal d’ici 2026’’, a expliqué le gouverneur de Ziguinchor.

    En effet, a-t-il fait observer, ‘’nous avons remarqué que depuis quelques années il y a un groupe de partenaires qui s’est engagé auprès de l’Etat du Sénégal mais il était en léthargie pour des problèmes de financements’’. Ce qui selon lui, ‘’ a fait que le déminage humanitaire a pris un ralentissement’’.

    ‘’Nous voulons corriger cette problématique en remobilisant les partenaires techniques financiers au côté de l’Etat pour atteindre cet objectif qui consiste à déminer les terres de la région naturelle de la Casamance et ses engins explosifs nuisibles au développement économique de la zone’’, a dit Guedj Diouf.

    Selon le secrétaire général de l’ONG APRAN, Demba Keita, ‘’il reste en Casamance 1.700. 000 mètres carrés de terres à déminer et, pour ce faire il faut six milliards de francs CFA’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous voulons pousser les partenaires pour mobiliser environ 2 milliards 900 millions de francs CFA qui vont permettre à l’ANRAC et au CNAMS de dérouler leur stratégie et accélérer le processus de prise en charge des populations affectées par les mines’’, a expliqué M. Keita, faisant savoir qu’aujourd’hui, 800 victimes ont été recensés en Casamance et des milliers de déplacés.

    ‘’Il faut que les villages soient dépollués afin que les gens puissent circuler librement et aller dans les champs’’, a plaidé le SG de l’ONG APRAN.

    ‘’À la suite des opérations de sécurisation menées par l’armée et de la forte accalmie que nous notons en Casamance depuis 2012, il existe une forte dynamique de retour des populations’’, a aussi Salué le directeur général de l’ANRAC, Ansou Sané.

    Selon lui, ‘’aujourd’hui , l’ANRAC travaille avec l’ensemble des acteurs à encadrer et à planifier ces vagues de retour en mettant à la disposition des populations toutes les solutions requises par rapport à ce retour en terme d’infrastructures, de conditions de reconversion économique entre autres’’.

    Il a fait part de la mise en place par sa structure d’un ‘’projet d’urgence de réinsertion socioéconomique des communautés affectées par le conflit en Casamance (PURC).

    ‘’Ce projet a pour objectif d’offrir un paquet de services socio-économiques aux groupes vulnérables et de promouvoir des activités licites de développement’’, a expliqué Ansou Sané.

    MNF/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présumée tentative d’assassinat sur le leader de Pastef à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présumée tentative d’assassinat sur le leader de Pastef à la Une

    Dakar, 27 avr (APS) – La déclaration de l’opposant Ousmane Sonko relative à la tentative d’assassinat dont il dit avoir été victime le 16 mars 2023 est un des sujets au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Selon le quotidien EnQuête le leader de Pastef ‘’maintient’’ les accusations de tentative d’assassinat sur sa personne.

    ‘’Suite et pas fin de l’affaire de la tentative d’assassinat dont serait victime Ousmane Sonko le 16 mars 2023. Le leader de Pastef/Les patriotes a confirmé ses accusations hier. Dans un message sur les réseaux sociaux, le maire de Ziguinchor a fait savoir qu’il dispose désormais des résultats d’analyses +demandées auprès de laboratoires à l’étranger+. Ceci, pour assurer que +les résultats confirment bien la tentative d’assassinat sur ma personne, perpétrée par des éléments des forces de défense et de sécurité+’’, écrit le journal.

    Il ajoute : ‘’Ousmane Sonko n’a pas divulgué plus de détails. Il a plutôt donné rendez-vous, très bientôt, dans le cadre d’une conférence de presse portant sur ce point et sur bien d’autres’’

    Ousmane Sonko ‘’annonce ses preuves pour +tentative d’assassinat+’’, dit le quotidien Bës B, qui rappelle que ‘’le 16 mars dernier, depuis la clinique Suma Assistance, où il recevait des soins, le leader de Pastef avait affirmé s’être senti mal à cause du gaz lacrymogène envoyé par les forces de l’ordre lors de son transfert forcé vers le tribunal de Dakar pour son procès en diffamation avec Mame Mbaye Niang. Ousmane Sonko et son entourage avaient agité la thèse d’une +tentative d’assassinat+. Dans son live, il avait indiqué que les forces de l’ordre lui avaient aspergé un liquide à bout portant’’.

    ‘’Ousmane Sonko dit avoir bel et bien échappé à une tentative d’assassinat. Il l’a fait savoir, hier, dans une publication sur sa page facebook. Et comme +preuve+, le leader des Patriotes a brandi les résultats des examens effectués sur ses habits, au lendemain des événements du 16 mars’’, note Source A.

    Selon Libération, ‘’Sonko persiste et signe’’.

    Vox Populi écrit que ‘’Sonko annonce la disponibilité  des résultats d’analyse qui +confirment bien la tentative d’assassinat sur (sa) personne, perpétrée par des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS).

    ‘’Sonko dénonce une +tentative d’assassinat+’’, affiche à la Une Le Témoin, qui écrit : ‘’La polémique sur le liquide qui aurait été versé sur le leader de Pastef le 16 mars dernier connait un rebondissement. En effet commentant les résultats des analyses faites sur ses habits, Ousmane Sonko a soutenu hier qu’il s’agissait bel et bien d’une tentative d’assassinat sur sa personne’’.

    Le quotidien EnQuête s’intéresse au Conseil économique, social et environnemental et parle d’une ‘’institution chahutée’’. ‘’Avec un budget qui tourne annuellement autour de 7 milliards F CFA, le Conseil économique, social et environnemental (Cese), pour beaucoup de Sénégalais, est juste une institution de plus qui ne sert qu’à caser une certaine clientèle politique. Pourtant, de par sa riche composition, l’institution a tout pour être un excellent levier de développement’’, relève le journal.

    ‘’Des quatre institutions que compte la République, c’est sans doute la plus instable. Dans un intervalle de moins de cinq ans, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) aura connu quatre présidents, soit en moyenne un peu plus d’un an pour chaque président’’, indique la publication.

    ‘’Si la première présidente, Aminata  Tall, a réussi la prouesse de passer, environ sept ans à la tête de l’institution, aucun de ses successeurs n’aura réussi à atteindre la barre des deux ans de longévité. Alors qu’Aminata Touré a été nommée en mai 2019 pour être limogée en novembre 2020, soit 18 mois. Pour sa part, Idrissa Seck a été nommé en novembre 2019 pour être limogé après seulement 17 mois’’, note EnQuête.

    Le Soleil revient sur le communiqué du Conseil des ministres et se fait échos des ‘’directives’’ du chef de l’Etat concernant le recensement général, l’entretien routier, la formation professionnelle, la fonction publique, etc.

    OID/AKS

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Des organisations se concertent sur les obstacles à la prise en charge de la petite enfance  

    SENEGAL-SOCIETE / Des organisations se concertent sur les obstacles à la prise en charge de la petite enfance  

    Dakar, 26 avr (APS) – Des acteurs du développement de la petite enfance ont partagé leurs préoccupations relatives aux obstacles à la prise en charge correcte de cette couche sociale, mercredi, à Dakar, a constaté l’APS.

    Lors d’une assemblée générale du Réseau national des acteurs pour le développement de la petite enfance (RENADPE), ils ont préconisé ‘’une promotion plus efficace du développement de la petite enfance au Sénégal’’.

    ‘’Le renforcement du partenariat multi-acteurs (Etat et organisations de la société civile) dans la réalisation de l’ODD 4’’ était le thème de l’assemblée générale.

    L’ODD 4, le quatrième des objectifs de développement durable fixés par les Nations unies, est d’‘’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie’’.

    ‘’Nous sommes en train de renforcer la collaboration avec toutes les organisations de la petite enfance, pour relever le taux brut de préscolarisation, qui est de 18,2 %. Notre objectif est d’atteindre 64,6 % d’ici à 2030’’, a dit la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Cissokho Khouma.

    Mme Khouma, qui présidait la rencontre, estime que ‘’l’engagement et l’implication de tous’’ les acteurs concernés sont nécessaires pour l’atteinte de cet objectif.

    ‘’Le RENADPE joue sa partition depuis bien longtemps, auprès de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits’’, a-t-elle reconnu.

    Selon la directrice générale de l’ANPECTP, ce réseau d’acteurs du développement de la petite enfance est ‘’un partenaire technique et stratégique’’, ce qu’a confirmé le président du RENADPE, Dahirou Mbaye.

    Les membres du réseau entretiennent ‘’un partenariat multi-acteurs’’, entre l’Etat et les organisations de la société civile, ‘’pour prendre à bras-le-corps les difficultés […] de la petite enfance’’.

    Selon M. Mbaye, il s’agit – ces difficultés – de la faiblesse du taux de prise en charge de la petite enfance, du ‘’pilotage éclaté’’ de ce sous-secteur, de ‘’l’insuffisance des ressources allouées à la petite enfance’’.

    Le président du RENADPE relève aussi l’‘’insuffisante responsabilité des collectivités locales, malgré l’acte 3 de la décentralisation’’, la réforme des collectivités territoriales en vigueur depuis 2014.

    ‘’Beaucoup d’enfants n’ont pas accès à des services de qualité’’ et sont confrontés à ‘’un taux de prise en charge très faible, malgré les investissements faits par les acteurs’’, a signalé Dahirou Mbaye.

    Mariam Sow, la présidente d’Enda Tiers-monde, un réseau international d’organisations non gouvernementales, partenaire du RENADPE, souligne que ‘’le développement de la petite enfance est un programme global’’ incluant à la fois des services de nutrition, d’éducation et de protection.

    ‘’Le maillon de la petite enfance compris entre 3 et 5 ans est un élément fondamental dans les crises que nous vivons’’, a-t-elle signalé, estimant qu’‘’il ne sert à rien de [prendre en charge] les enfants du monde urbain en laissant ceux du milieu rural’’.

    Le RENADPE a été créé le 31 octobre 2014 par un groupe d’acteurs de la société civile.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Vers un programme de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle

    SENEGAL-EDUCATION / Vers un programme de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle

    Dakar, 26 avr (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a appelé le gouvernement, mercredi, en conseil des ministres, à prendre ‘’toutes les dispositions nécessaires’’ en vue de ‘’la mise en œuvre d’un programme national prioritaire, de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle’’.

    Il a ‘’exhorté le Premier Ministre et le Ministre en charge de la Formation professionnelle de prendre toutes les dispositions nécessaires pour notamment l’engagement, selon un calendrier précis, pour la mise en œuvre d’un programme national prioritaire, de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle installés sur l’étendue du territoire national et particulièrement les salles de travaux dirigés’’.

    Il les invite aussi à en faire de même pour ‘’l’accélération de l’exécution des projets de réalisation des nouveaux centres de formation professionnelle départementaux’’.

    Il souhaite aussi qu’ils travaillent dans ce sens en vue de ‘’l’actualisation du cadre d’allocation et les modalités de paiement des bourses aux apprenants inscrits dans les établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle’’.

    Abordant la modernisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le Président de la République a rappelé au Gouvernement l’importance de la promotion d’un capital humain de qualité et l’amélioration de l’employabilité des jeunes’’, souligne encore le conseil des ministres. Ces deux choses ‘’passent principalement par le renforcement de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage dans le système éducatif national’’, a-t-il estimé.

    Il a ‘’demandé au Premier Ministre d’organiser, avant la fin du mois de mai 2023, en présence de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel de revue des projets et réformes de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, dont les conclusions feront l’objet d’une validation en Conseil des ministres’’.

    ASG

  • SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES / Le gouvernement invité à « veilleur à l’entretien régulier du réseau routier classé »

    SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES / Le gouvernement invité à « veilleur à l’entretien régulier du réseau routier classé »

    Dakar, 26 avr (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a donné des instructions au gouvernement  afin qu’il veille à l’‘’entretien régulier du réseau routier classé selon un programme prioritaire des travaux validé avec un financement budgétaire maîtrisé et sécurisé’’.

    ‘’S’agissant de l’impératif d’une nouvelle doctrine d’entretien et de préservation du patrimoine routier, le Chef de l’Etat a évoqué les efforts financiers importants consentis depuis 2012 et visant la réalisation d’infrastructures routières et autoroutières de qualité, de même que l’aménagement de pistes de production, renforçant le désenclavement interne du pays par le développement des transports routiers durables’’, informe le communiqué du conseil des ministres.

    Le texte indique qu’il a à cet égard ‘’demandé au Premier Ministre de veiller, avec les ministres concernés, à l’entretien régulier du réseau routier classé selon un programme prioritaire des travaux validé avec un financement budgétaire maitrisé et sécurisé’’.

    Il a en particulier ‘’rappelé l’importance d’une bonne évaluation des mécanismes de recouvrement et d’utilisation de la Taxe d’usage de la Route (TUR), source essentielle de financement du Programme national d’entretien routier’’.

    De même a-t-il ‘’demandé au Gouvernement d’optimiser les interventions des structures de l’Etat en matière d’entretien routier courant, afin de préserver durablement notre patrimoine national d’infrastructures routières et de pistes de désenclavement’’.

    Dans cette perspective, il a ‘’invité le Premier Ministre à tenir, avec l’implication de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel sur l’entretien et la préservation du Patrimoine routier, autoroutier et de pistes de production’’.

    ASG

  • SENEGAL-DEMOGRAPHIE-STATISTIQUES / Un « pilotage permanent » préconisé pour un succès du recensement de la population

    SENEGAL-DEMOGRAPHIE-STATISTIQUES / Un « pilotage permanent » préconisé pour un succès du recensement de la population

    Dakar, 26 avr (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a préconisé mercredi ‘’un pilotage permanent du bon déroulement’’ du 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) en vue d’en assurer le succès.

    Présidant le conseil des ministres, il a ‘’demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de veiller au succès du RGPH 5’’. Pour ce faire, il prône ‘’un pilotage permanent du bon déroulement de cette vaste opération, qui va se déployer sur l’étendue du territoire national, sous la coordination technique de l’ANSD [Agence nationale de la statistique et de la démographie] avec les 32.500 enquêteurs et superviseurs sélectionnés’.

    Le communiqué ayant sanctionné la rencontre signale qu’il a ‘’rappelé le rôle de cet instrument pour la connaissance des caractéristiques de notre démographie et de notre habitat en vue d’un aménagement du territoire préventif, d’une planification optimale des politiques publiques, d’un meilleur ciblage des interventions, mais aussi, de l’actualisation des statistiques nationales et des agrégats macroéconomiques du pays’’.

    Il a ‘’invité le Premier Ministre à mobiliser les services de l’Etat et les moyens adéquats, en veillant, par une communication soutenue et une sensibilisation à la base, à la forte implication des populations’’. Le RGPH5, prévu du 15 mai au 15 juin 2023, est ‘’une activité majeure du calendrier républicain’’, souligne le communiqué du conseil des ministres.

    ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall réaffirme « sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation »

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall réaffirme « sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation »

    Dakar, 26 avr (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a réitéré mercredi ‘’sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation avec toutes les forces vives de la Nation’’.

    ‘’Abordant la préservation de la stabilité sociale et la dynamique d’émergence du Sénégal, le Chef de l’Etat a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation avec toutes les forces vives de la Nation, selon des formats et thématiques indiqués, dans le respect de l’Etat de droit, des institutions de la République et des valeurs démocratiques’’, indique le communiqué du conseil des ministres.

    Dans son discours à la Nation à la veille de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le président Sall s’était dit ouvert  »au dialogue ». ‘’(…) je reste ouvert au dialogue et à la concertation avec toutes les forces vives de la nation, dans le respect de l’État de droit et des institutions de la République, pour un Sénégal uni, un Sénégal de paix, de stabilité et de cohésion nationale’’, avait-il déclaré.

    Il a renouvelé son appel au dialogue avec les forces vives de la nation à l’occasion de la fête maquant la fin du ramadan, le mois du jeûne musulman.

    ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des Ministres du 26 avril 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Communiqué du Conseil des Ministres du 26 avril 2023

    Dakar, 26 avr (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 26 avril 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations et présenter ses meilleurs voeux à la Oumah Islamique, à l’occasion de la célébration de l’Aïd El Fitr (KORITE), marquant la fin du mois béni de Ramadan, avant de formuler des prières avec l’ensemble de la Nation, pour un Sénégal de Paix, de Prospérité et de solidarité.

    Abordant la préservation de la stabilité sociale et la dynamique d’émergence du Sénégal, le Chef de l’Etat a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à consolider le dialogue et la concertation avec toutes les forces vives de la Nation, selon des formats et thématiques indiqués, dans le respect de l’Etat de droit, des institutions de la République et des valeurs démocratiques.

    Le Président de la République a par ailleurs, félicité Monsieur Abdoulaye Daouda DIALLO, précédemment Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République, pour sa nomination en qualité de Président du Conseil Economique, Social et Environnemental.

    Revenant sur le 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) prévu du 15 mai au 15 juin 2023 et qui est une activité majeure du calendrier républicain, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle de cet instrument pour la connaissance des caractéristiques de notre démographie et de notre habitat en vue d’un aménagement du territoire préventif, d’une planification optimale des politiques publiques, d’un meilleur ciblage des interventions, mais aussi, de l’actualisation des statistiques nationales et des agrégats macroéconomiques du pays.

    Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de veiller au succès du RGPH 5 à travers un pilotage permanent du bon déroulement de cette vaste opération, qui va se déployer sur l’étendue du territoire national, sous la coordination technique de l’ANSD avec les 32.500 enquêteurs et superviseurs sélectionnés.

    A cet effet, le Président de la République a invité le Premier Ministre à mobiliser les services de l’Etat et les moyens adéquats, en veillant, par une communication soutenue et une sensibilisation à la base, à la forte implication des populations.

    S’agissant de l’impératif d’une nouvelle doctrine d’entretien et de préservation du patrimoine routier, le Chef de l’Etat a évoqué les efforts financiers importants consentis depuis 2012 et visant la réalisation d’infrastructures routières et autoroutières de qualité, de même que l’aménagement de pistes de production, renforçant le désenclavement interne du pays par le développement des transports routiers durables.

    A cet effet, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les ministres concernés, à l’entretien régulier du réseau routier classé selon un programme prioritaire des travaux validé avec un financement budgétaire maitrisé et sécurisé.

    Le Chef de l’Etat a notamment rappelé, l’importance d’une bonne évaluation des mécanismes de recouvrement et d’utilisation de la Taxe d’usage de la Route (TUR), source essentielle de financement du Programme national d’entretien routier.

    Le Président de la République a également demandé au Gouvernement d’optimiser les interventions des structures de l’Etat en matière d’entretien routier courant, afin de préserver durablement notre patrimoine national d’infrastructures routières et de pistes de désenclavement.

    A cette fin, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à tenir, avec l’implication de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel sur l’entretien et la préservation du Patrimoine routier, autoroutier et de pistes de production.

    Abordant la modernisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le Président de la République a rappelé au Gouvernement l’importance de la promotion d’un capital humain de qualité et l’amélioration de l’employabilité des jeunes, qui passent principalement par le renforcement de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage dans le système éducatif national.

    A ce titre, le Chef de l’Etat a exhorté le Premier Ministre et le Ministre en charge de la Formation
    professionnelle de prendre toutes les dispositions nécessaires pour :

     l’accélération de l’exécution des projets de réalisation des nouveaux centres de formation professionnelle départementaux ;
     l’engagement, selon un calendrier précis, pour la mise en œuvre d’un programme national prioritaire, de modernisation et d’équipement des lycées techniques et centres de formation professionnelle installés sur l’étendue du territoire national et particulièrement les salles de travaux dirigés;
     l’actualisation du cadre d’allocation et les modalités de paiement des bourses aux apprenants inscrits dans les établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle.

    Enfin, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’organiser, avant la fin du mois de mai 2023, en présence de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel de revue des projets et réformes de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, dont les conclusions feront l’objet d’une validation en Conseil des ministres.

    S’agissant du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
     les principes de fonctionnement des administrations et de la continuité du service public : En rappelant le rôle important de l’Administration qui est le bras séculier de l’Etat, d’où la nécessité, pour Elle, d’incarner la performance publique par la qualité des services délivrés aux usagers, l’engagement, le dévouement et la loyauté de ses agents. A cet effet, le Président de la République a rappelé au Gouvernement les améliorations significatives du cadre de travail et des rémunérations de l’ensemble des agents de l’Etat notées ces dernières années. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé, au Premier Ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour toujours assurer la continuité et la qualité du Service public dans l’ensemble des secteurs, en faisant respecter scrupuleusement, dans toutes les administrations, les règles de déontologie qui encadrent l’exercice de toute fonction publique. A cet effet, le Président de la République a rappelé au Premier Ministre, l’urgence de finaliser le nouveau Code de déontologie dans le secteur public, en veillant particulièrement sur les principes et exigences de discrétion professionnelle qui s’appliquent à certaines administrations spéciales notamment la Défense et la sécurité, la Justice, l’Administration territoriale, les Impôts et Domaines, la Gestion des données et des systèmes d’information.

     le suivi de la mise en œuvre cohérente et efficace des réformes relatives à la fonction publique locale : avec l’évaluation des actions du Centre national de la Fonction
    3 Communiqué du Conseil des Ministres du 26 avril 2023 Publique locale et de la Formation, par le Premier Ministre et les Ministres en charge des Collectivités territoriales et des Finances.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité
    gouvernementale en évoquant :
     le forum économique international de Rufisque ;
     la réunion interministérielle sur la Stratégie nationale portuaire ;
     la réunion interministérielle sur l’unification des systèmes d’information des structures publiques de soutien à l’entrepreneuriat ;
     la réunion de suivi des assises de l’entrepreneuriat féminin et de l’autonomisation des femmes.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

     le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur les situations politique et sécuritaire au Soudan ;
     le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2022/2023 et les exportations de produits horticoles ;
     le Ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires a fait une communication sur les servitudes aéronautiques afférentes aux installations d’aide à la navigation aérienne ;
     le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur l’édition 2023 des préparatifs de la fête du travail ;
     le Ministre du Tourisme et des Loisirs a fait une communication sur les projets d’aménagement des zones et côtes touristiques et le crédit hôtelier et touristique.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :
     Au titre du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur : le projet de Loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention de
    coopération juridique et judiciaire en matière civile et commerciale entre le Gouvernement de la République du Sénégal et le Gouvernement de l’État des Emirats Arabes Unis, signée à Abu Dhabi, le 14 octobre 2021 ;
     Au titre du Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du
    Développement des Territoires : le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement
    de l’Agence nationale de l’Etat civil (ANEC).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
     Monsieur Abdoulaye Diouf SARR, Economiste, est nommé Directeur général du Fonds Souverain d’Investissements stratégiques (FONSIS), en remplacement de Monsieur Pape Demba Diallo ;
     Monsieur Mamadou Babacar NDIAYE, Professeur titulaire des Universités, est nommé Recteur de l’Université Iba Der Thiam de Thiès ;

     Le Colonel de Gendarmerie Jean Bertrand BOCANDE, précédemment Directeur de l’Administration pénitentiaire, est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire.

    Fait à Dakar le 26 Avril 2023
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des petites et moyennes Entreprises
    porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Plus de 2.000 emplois attendus du marché d’intérêt national de Diamniadio, selon son directeur général

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Plus de 2.000 emplois attendus du marché d’intérêt national de Diamniadio, selon son directeur général

    Dakar, 26 avr (APS) – Le marché d’intérêt national (MIN) de Diamniadio (ouest) va générer plus de 2.000 emplois dans un proche avenir et en fournira par centaines de milliers lorsqu’il tournera à plein régime, a déclaré son directeur général, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, dans une interview donnée mercredi à l’APS.

    ‘’Il y a plus de 2.000 emplois qui sont en train d’être créés au marché d’intérêt national. Des centaines de milliers d’emplois pourraient être créés lorsque le marché d’intérêt national atteindra sa vitesse de croisière’’, a-t-il promis.

    Le MIN est ‘’un véritable pourvoyeur d’emplois directs et indirects’’, a ajouté M. Mbaye, directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG).

    Cet établissement commercial construit par l’Etat du Sénégal et inauguré en 2019 par le président de la République génère de nombreux emplois faisant appel à plusieurs spécialistes, dont les manutentionnaires, selon lui.

    ‘’Le marché d’intérêt national est une mine d’emplois’’, a insisté le directeur général de la SEMIG, précisant que les producteurs et les commerçants souhaitant y écouler leurs marchandises doivent satisfaire à certains critères.

    ‘’Il faut avoir un NINEA (numéro d’identification nationale des entreprises et associations), s’inscrire au registre du commerce, prouver que vous menez une activité agroalimentaire et donner [des preuves] de votre collaboration avec une banque’’, a énuméré Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    La SEMIG peut toutefois entretenir avec des producteurs ne satisfaisant pas à tous ces critères, selon M. Mbaye.

    Le MIN, doté de nombreux équipements, dont un laboratoire d’analyse de la qualité phytosanitaire de la production agricole et horticole, a coûté à l’Etat 55 milliards de francs CFA, a-t-on appris de son directeur général.

    L’infrastructure a entamé ses activités commerciales en septembre dernier, a-t-il dit.

    CS/ESF