Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-COMMERCE-INFRASTRUCTURES / Les pouvoirs publics veulent construire des annexes du marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE-INFRASTRUCTURES / Les pouvoirs publics veulent construire des annexes du marché d’intérêt national

    Dakar, 26 avr (APS) – L’Etat du Sénégal veut construire des annexes du marché d’intérêt national (MIN) de Diamniado (ouest) dans plusieurs régions, a-t-on appris mercredi de son directeur général, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Aujourd’hui, notre rêve est de créer des annexes du marché d’intérêt national dans les régions’’, a-t-il dit.

    Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) s’exprimait en invité de la rédaction de l’APS.

    Il estime que le Sénégal doit s’inspirer de la France, qui a installé des centres commerciaux de cette nature dans plusieurs villes, dont Marseille, Montpellier, Nantes et Paris.

    ‘’Il faut qu’on fasse en sorte que le marché d’intérêt national puisse jouer pleinement son rôle’’, a souligné M. Mbaye, un ingénieur commercial nommé directeur général de la SEMIG en septembre 2021.

    Equipé de laboratoires d’analyse de la qualité phytosanitaire des produits agricoles et horticoles qui y sont commercialisés, le MIN s’oriente vers la transformation, selon Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    L’une des missions de ce centre de commerce inauguré en 2019 par le président de la République est d’aider à ‘’booster le volume des exportations, à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’.

    Il n’est pas destiné à une conservation des produits agricoles et horticoles pour une longue durée, a précisé son directeur général.

    ‘’Les produits doivent quitter les Niayes et les autres zones de production pour arriver au MIN. Puis, le matin, les commerçants viennent les acheter et les distribuer dans les marchés de Dakar’’, a dit M. Mbaye en expliquant les missions du marché d’intérêt national.

    Selon lui, cette infrastructure économique a coûté 55 milliards de francs CFA.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCE / Plus de 5.000 tonnes d’oignon stockées au marché d’intérêt national en 2022  

    SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCE / Plus de 5.000 tonnes d’oignon stockées au marché d’intérêt national en 2022  

    Diamniadio, 26 avr (APS) – Plus de 5.000 tonnes d’oignon ont été stockées au marché d’intérêt national (MIN) au cours de l’année dernière, a appris l’APS mercredi du directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG), Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’L’année dernière, on a eu à stocker plus de 5.000 tonnes d’oignon venant de Ngomène, dans la zone des Niayes’’, a-t-il dit.

    Le MIN dispose de 167 magasins, dont certains sont dotés de chambres froides, a précisé M. Mbaye dans une interview donnée à l’APS.

    Selon lui, d’autres magasins équipés de chambres froides communes s’étendant sur plus de 700 mètres carrés sont mis à la disposition des producteurs aux faibles moyens.

    Le MIN a des ‘’offres adaptées, qui peuvent permettre à ces derniers, quel que soit leur niveau de production et de solidité financière’’, de disposer d’un espace de stockage et de bénéficier d’une assistance, a expliqué le directeur général de la SEMIG.

    Le marché d’intérêt national, a-t-il rappelé, est destiné aux produits agroalimentaires, les fruits et légumes notamment.

    Mouhamadou Abdoulaye Mbaye précise que les produits qui y sont stockés viennent de toutes les régions du Sénégal et d’autres pays.

    ‘’Il y a aussi la banane, qui nous vient du sud du pays. L’oignon nous vient de Podor mais la majorité des produits proviennent de la zone des Niayes. Les Marocains aussi viennent avec beaucoup de fruits, dont la clémentine et la banane’’, a-t-il énuméré.

    M. Mbaye signale que la transformation fait partie maintenant des activités du marché d’intérêt national, qui s’active en même temps dans l’importation et l’exportation.

    ‘’Notre défi véritable, c’est de favoriser les produits locaux, afin qu’on puisse accompagner nos producteurs et travailler à ce que la souveraineté alimentaire soit une réalité. Ça pourrait passer par le marché d’intérêt national’’, a-t-il expliqué.

    FD/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / L’Etat invité à prendre les mesures nécessaires pour inciter les usagers à aller au marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE / L’Etat invité à prendre les mesures nécessaires pour inciter les usagers à aller au marché d’intérêt national

    Dakar, 26 avr (APS) – Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG), Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, dit souhaiter que l’Etat prenne des mesures incitant les populations à s’approprier le marché d’intérêt national de Diamniadio (ouest) et à s’y rendre pour leurs achats.

    ‘’Si l’Etat du Sénégal ne prend pas de mesures réglementaires, on ne peut pas dire aux gens de venir au marché d’intérêt national’’, a dit M. Mbaye à la rédaction de l’APS, dont il était l’invité, mercredi.

    Une faible fréquentation de cet espace commercial construit par l’Etat peut conduire à un insuffisant ‘’taux de remplissage’’, a-t-il prévenu.

    Cette infrastructure économique, qui a démarré ses activités commerciales en septembre dernier, doit recevoir régulièrement la visite du public et avoir un impact positif sur la consommation des ménages, selon son directeur général.

    Les consommateurs étant ‘’réfractaires’’ aux changements, l’Etat doit veiller à leur offrir un cadre commercial incitatif, pour qu’ils aillent souvent s’approvisionner au MIN, le marché d’intérêt national, a dit Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    Si les ‘’mesures réglementaires’’ pouvant inciter les usagers à s’y rendre sont prises par l’Etat, ‘’nous pourrons atteindre notre vitesse de croisière dès l’année prochaine. A partir de ce moment-là, le marché pourra être très rentable’’, a-t-il assuré.

    ‘’Actuellement, nous avons un taux de remplissage de 50 % […] On a beaucoup parlé du marché mais les Sénégalais ayant souvent l’habitude de venir en retard, nous évitons de remplir le MIN à 100 %, car les producteurs qui viendront en retard n’auront pas de magasins’’, a expliqué le directeur général de la SEMIG.

    Il dit craindre que des opérateurs économiques d’autres pays occupent toutes les places disponibles de ce marché destiné, selon lui, aux producteurs nationaux en priorité.

    ‘’Il y a énormément de choses qui se passent actuellement au marché, mais notre cible favorite’’ tarde à venir s’implanter, a signalé M. Mbaye.

    Selon lui, des opérateurs économiques marocains occupent déjà des magasins du marché d’intérêt national.

    Ingénieur commercial de formation, il a été nommé directeur général de la SEMIG en septembre 2021.

    L’une des missions du MIN, qui a été inauguré en 2019 par le président de la République, Macky Sall, est d’aider à ‘’booster le volume des exportations, à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’.

    Mouhamadou Abdoulaye Mbaye et ses collaborateurs envisagent d’organiser d’importantes rencontres commerciales, dont la ‘’Korité du MIN’’, la ‘’Tabaski du MIN’’ et les ‘’louma du MIN’’.

    Il s’agit de foires qui permettront aux consommateurs de s’approvisionner en denrées alimentaires pour ces deux fêtes musulmanes, la Korité et la Tabaski.

    Les ‘’loumas du MIN’’ vont consister à organiser des foires durant le week-end, pour permettre aux ménages de se ravitailler en produits alimentaires et aux producteurs et commerçants d’écouler leurs marchandises, a expliqué le directeur général de la SEMIG.

    Il souhaite que les pistes reliant le marché d’intérêt national aux principales routes de la zone soient construites pour faciliter son accès au public.

    ‘’On ne peut pas construire un marché de cette envergure, qui a coûté 55 milliards de francs CFA […], l’un des rares marchés d’intérêt national en Afrique, et ne pas le relier à des routes praticables’’, a dit Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    FD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ARABIE-SOUDAN-EVACUATION / Soudan : 1674 ressortissants étrangers, dont des Sénégalais, évacués par Ryad

    SENEGAL-ARABIE-SOUDAN-EVACUATION / Soudan : 1674 ressortissants étrangers, dont des Sénégalais, évacués par Ryad

    Dakar, 26 avr (APS) – L’Arabie Saoudite a évacué du Soudan 1674 ressortissants de plusieurs pays dont le Sénégal, indique le ministère saoudien en charge des Affaires étrangères.

    Ces séries de rapatriements s’inscrivent dans la continuité des efforts déployés par Ryad ‘’sous les directives de ses sages dirigeants pour évacuer ses citoyens et les ressortissants de pays frères et amis de la République du Soudan vers le Royaume’’, souligne le texte transmis ce mercredi à l’APS.

    Il signale que ‘’13 citoyens saoudiens sont arrivés à Djeddah ce matin’’ et que ‘’le nombre de ressortissants de pays frères et amis qui ont été évacués a atteint environ 1674 personnes’’.  Au total, l’opération déclenchée par l’Arabie Saoudite a permis d’exfiltrer des ressortissants de plus d’une soixantaine de pays dont le Sénégal, la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, etc.

    Le ministère des Affaires étrangères saoudien précise que ces ressortissants ont été transportés par l’un des navires du Royaume. Il explique que Ryad ‘’tenait à subvenir à tous les besoins fondamentaux des ressortissants étrangers en vue de faciliter leur retour dans leur pays’’.

    Le nombre total des personnes évacuées du Soudan depuis le début des opérations est d’environ 2148 personnes (114 citoyens saoudiens et 2034 personnes appartenant à 62 nationalités).

    Le Soudan, sis au nord-est de l’Afrique, est secoué depuis le 15 décembre par de violents affrontements entre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, et l’armée régulière, conduite par Abdel Fattah al-Burhane. Plusieurs civils ont été tués depuis le début de ces affrontements dont certains se déroulent dans la capitale Khartoum.

    AN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel

    Saly, 26 avr (APS) – Le directeur de l’Enseignement supérieur, Amadou Abdoul Sow a annoncé l’ouverture prochaine de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) sur la période 2024-2025 pour compléter le dispositif actuel d’instituts opérationnels.

     ‘’Cinq ISEP sont déjà opérationnels et un sixième sera fonctionnel au mois d’octobre prochain. En 2024 et 2025, huit autres ISEP vont être ouverts pour compléter le dispositif’’, a dit mardi M. Sow lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la conférence régionale ouest africaine de l’Association des universités techniques et polytechniques d’Afrique (ATUPA). 

    Le thème de cette édition porte sur la contribution de la recherche et de la formation professionnelle technique au développement de l’agro-industrie.

     ‘’Le Sénégal, a-t-il souligné,  a développé la formation professionnelle en matière polytechnique en se dotant de huit écoles d’ingénieurs et 14 Instituts de formation professionnelle’’. 

    Le réseau national des ISEP a été admis au sein de l’ATUPA, (…) faisant ainsi du Sénégal le premier pays non anglophone à intégrer cette association mais également son conseil d’administration. 

    Il a relevé l’importance du thème de cette rencontre qui, selon lui, est en phase avec les instructions du chef de l’Etat lors du conseil des ministres de 13 avril dernier. 

    Il s’agit, a-t-il rappelé,  de faire  »l’évaluation des impacts et résultats de la réorientation depuis 2013 de notre système éducatif vers les Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) pour assurer la valorisation optimale et durable du capital humain national ». 

     »Mais également du renforcement de la veille économique et l’accentuation de la mise en œuvre de la Stratégie d’industrialisation du Sénégal, dont l’évaluation des actions engagées sera faite lors de la première réunion du Conseil présidentiel pour l’industrialisation prévue en mai 2023 », a-t-il ajouté.

    M. Sow a réitéré l’engagement et la disponibilité des pouvoirs publics sénégalais à accompagner toute démarche visant à solutionner cette délicate question de l’optimisation du processus d’industrialisation du pays, en particulier le sous-secteur de l’agro-industrie. 

    Ouvert mardi cette rencontre de l’ATUPA a enregistré la participation de onze pays dont le Sénégal est le seul pays francophone.  Elle est une association uniquement anglophone à sa création en 1978 à Accra (Ghana) et a son siège à Nairobi (Kenya). La rencontre prend fin jeudi.

    MF/AB/AKS/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE/ / Le Sénégal dispose du potentiel pour être autosuffisant en riz, selon un spécialiste

    SENEGAL-AGRICULTURE/ / Le Sénégal dispose du potentiel pour être autosuffisant en riz, selon un spécialiste

    Kaolack, 26 avr (APS) – Le Sénégal dispose d’un potentiel rizicole qui pourrait lui permettre d’être autosuffisant en riz et bloquer ‘’complétement’’ les importations de cette céréale, a soutenu, Waly Diouf, le coordonnateur national du Projet de développement des chaînes de valeur riz (PDCVR).

    ‘’Le potentiel rizicole que nous avons peut permettre au Sénégal d’être autosuffisant en riz et bloquer complètement toutes les importations.. C’est une évidence mais ça demande beaucoup d’argent’’, a-t-il notamment indiqué.

    Il intervenait mardi à Kaolack (centre) en marge d’un atelier de validation du rapport des études d’avant-projet sommaire (APS) d’aménagement de vallées rizicoles.

    ‘’Nous avons évalué aujourd’hui à, à peu près, mille-cinq-cent (1500) milliards de francs CFA les besoins pour arriver à l’autosuffisance en riz. (…) si vous ne le faites pas, d’ici cinq à dix ans, il faudra, peut-être, le double voire le triple pour pouvoir arriver à l’autosuffisance’’, a insisté M. Diouf.

    Il reconnaît toutefois que l’Etat est en train de consentir beaucoup d’efforts, soulignant que la production rizicole du pays qui était autour de quatre-cent mille (400.000) tonnes en 2012 est passée à 1, 4 million de tonnes en 2022.

    Une hausse de ‘’plus d’un million de tonnes’’ mais, pendant ce temps, la population nationale a augmenté et les gens mangent de plus en plus de riz partout au Sénégal, y compris le soir, a-t-il dit.

    Le président Macky Sall a instruit le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire de travailler pour lever l’ensemble des contraintes qui se posent au secteur agricole dont la salinisation d’un certain nombre de terres, a rappelé le coordonnateur national du PDCVR.

    Il a relevé que toutes les régions côtières du pays sont confrontées à un problème de salinisation de terres et que l’objectif des autorités était de faire en sorte d’y remédier.

     

    ADE/ASB/AKS

  • SENEGAL-ELEVAGE / Kaolack : le recensement régional du cheptel officiellement lancé

    SENEGAL-ELEVAGE / Kaolack : le recensement régional du cheptel officiellement lancé

    Kaolack, 26 avr (APS) – Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Ousmane Kane, a procédé, mardi au lancement officiel du recensement régional de l’élevage, a constaté l’APS. 

    La cérémonie s’est tenue dans les locaux de la gouvernance de Kaolack, en présence de la cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales, Dr Khady Ndiaye et des vingt-cinq agents recenseurs recrutés et formés pour cette opération.

    Le recensement général de l’élevage a été lancé lundi sur toute l’étendue du territoire national et prendra fin le 15 mai prochain

    ‘’L’élevage constitue un secteur prioritaire porteur de croissance dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE). Il mobilise près de 29,5% des ménages au niveau national et 47% des ménages ruraux’’, a expliqué le gouverneur de région.

    Selon lui, le recensement favorise une ‘’meilleure connaissance’’ du secteur de l’élevage pour permettre une ‘’meilleure formulation’’ des politiques publiques qui seront développées dans ce secteur mais aussi un ‘’meilleur pilotage’’ des projets et autres initiatives porteurs de développement dans le domaine de l’élevage.

    Pour une meilleure opérationnalité de ce recensement, il a été procédé au découpage de la région et des départements entre sites de recensement par une cartographie.

    D’après la cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales, à travers ce recensement, ‘’il s’agira de faire la collecte non pas pour compter le cheptel, mais pour visiter les ménages agropastoraux et les troupeaux transhumants au niveau des zones de concentration’’.

    S’exprimant sur le potentiel de cette partie centrale du Sénégal en termes d’élevage, Dr Khady Ndiaye a relevé que Kaolack est une région qui tend vers la modernisation du système d’élevage.

    ‘’Dans le cadre de ce recensement, nous pensons rencontrer plus de ménages agropastoraux que de troupeaux transhumants’’, a-t-elle affirmé non sans signaler que les départements de Guinguinéo et de Nioro du Rip, concentraient l’essentiel des troupeaux en transhumance.

    ‘’Tout ménage qui pratique l’élevage, et classé dans les ménages agropastoraux sera recensé’’, a-t-elle précisé.

    ADE/ASB/AKS

  • SENEGAL-ONU-AFRIQUE / Soudan : l’ONU encourage les belligérants à respecter le cessez-le-feu

    SENEGAL-ONU-AFRIQUE / Soudan : l’ONU encourage les belligérants à respecter le cessez-le-feu

    Dakar, 26 avr (APS) – Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a encouragé les belligérants au Soudan, à respecter le cessez-le-feu de 72 heures négocié par les États-Unis et à se mettre d’accord sur une cessation définitive des hostilités.

    ‘’Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a encouragé les belligérants au Soudan, à respecter le cessez-le-feu de 72 heures négocié par les États-Unis et à se mettre d’accord sur une cessation définitive des hostilités’’, a rapporté, ONU info, le site d’information des Nations unies.

    Le chef de l’ONU a en marge d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Soudan averti sur les risques de  propagation de l’instabilité dans d’autres pays de la région où la situation sécuritaire et humanitaire est encore fragile..

    ‘’Ce conflit allume une mèche qui pourrait exploser au-delà des frontières, causant d’immenses souffrances pendant des années et retardant le développement de plusieurs décennies’’, a prévenu Antonio Guterres non sans appeler les deux parties à cesser immédiatement les combats,  »un conflit qui ne sera pas et ne doit pas être résolu sur le champ de bataille’’.

    ‘’Les parties au conflit doivent respecter le cessez-le-feu de 72 heures négocié par les États-Unis et se rencontrer pour établir une cessation définitive des hostilités’’, a-t-il insisté.

    AMN/AKS

  • SENEGAL-ISLAM-FINANCE / Le CMS veut vulgariser la finance islamique à Thiès

    SENEGAL-ISLAM-FINANCE / Le CMS veut vulgariser la finance islamique à Thiès

    Thiès, 26 avr (    APS) – Le Crédit mutuel du Sénégal (CMS) entend vulgariser auprès de ses sociétaires, la finance islamique, qui reste insuffisamment utilisée dans la région de Thiès, malgré son ampleur grandissante à l’échelle nationale et internationale, a annoncé son directeur régional, Abdou Khadre Sarr.

    ‘’Pour l’instant, elle (la finance islamique) n’est pas suffisamment utilisée, mais nous devons contribuer à la vulgariser pour permettre à nos sociétaires de pouvoir bénéficier de ce type de financement qui aujourd’hui prend de plus en plus d’envergure à l’échelle nationale et internationale’’, a dit M. Sarr.

    Il s’exprimait mardi, en marge d’une cérémonie de remise de camions frigorifiques financés par le Projet d’appui à l’entreprenariat féminin et à l’emploi des jeunes (PADEJ-EJ) à des GIE de femmes d’Elinkine et d’Adéane (Ziguinchor, Sud). Ces véhicules sont financés  à travers le produit ‘’mourabaha’’, dans le cadre d’une ligne de crédit finance islamique, logée au CMS.

    Le PADEF-EJ qui a bénéficié d’une enveloppe de 4,5 milliards  de FCFA de la part de la Banque islamique de développement (BID), octroie des crédit de moins de 500.000 à 50 millions de FCFA, selon la taille de l’entreprise.

    Selon Sarr, la CMS va sensibiliser les avantages de ce mode de financement, pour amener les sociétaires qui le souhaitent à l’utiliser.

    La finance islamique reste assez nouvelle au Sénégal, même si depuis cinq ans, beaucoup de banques commencent à s’y mettre. Le CMS s’est inscrite dans cette tendance, nommant un responsable spécialiste de la finance islamique pour satisfaire ses sociétaires qui en demandent.

    La finance islamique, notamment à travers le produit ‘’mourabaha’’, a comme avantage de sécuriser le financement reçu et d’éviter tout détournement d’objectif, puisque le bénéficiaire du crédit ne reçoit pas directement l’argent, mais plutôt l’équipement dont il a besoin et qui lui est cédé à crédit, avec une marge bénéficiaire.

    La finance islamique finance des activités conformes à la charia, même si elle est ouverte aux personnes de toutes confessions, a relevé Mame Thierno Guèye, notant que les places financières comme Londres sont celles qui utilisent le plus ce type de financement.

    Le crédit mutuel du Sénégal (CMS) a octroyé plus de 35 milliards en crédit durant ces sept dernières années dans la région de Thiès, a indiqué son directeur régional. Si l’on prend en compte les encours de crédit depuis l’implantation des premières caisses du CMS, en 1995, ce montant atteindra les centaines de milliards, a-t-il précisé.  A l’échelle nationale les encours de crédit du CMS sont de l’ordre 150 milliards de FCFA.

    La direction régionale du CMS de Thiès couvre les régions de Thiès et Diourbel, réparties en trois zones : Thiès, Mbour et le Baol.

    ADI/ASB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Soudan : le chef de la mission onusienne déplore le mépris des lois et normes de la guerre

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Soudan : le chef de la mission onusienne déplore le mépris des lois et normes de la guerre

    Dakar, 26 avr (APS) – Le chef de la Mission d’intégrée d’assistance à la transition au Soudan (UNITAMS), Volker Perthes, a déploré le mépris des lois et des normes de la guerre auquel se sont illustrés les belligérants du conflit soudanais qui se sont attaqués sans discernement  aux zones densément peuplées et aux infrastructures hospitalières.

    Intervenant par visio-conférence à une réunion du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies, il a signalé que de manière général, les combats avaient engendré une catastrophe humanitaire alors que les deux parties belligérantes s’affrontent  au ‘’mépris des lois et des normes de la guerre, en s’attaquant sans discernement aux zones densément peuplées, aux hôpitaux,  magasins, voitures civiles transférant des malades, des blessés et des personnes âgées’’.

    L’envoyé spécial du chef de l’ONU au Soudan a ainsi exhorté les deux parties  à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et à assurer la protection des civils et des infrastructures civiles.

    ‘’Les deux généraux continuent d’échanger des accusations et d’émettre des revendications concurrentes de contrôle sur des installations clés. Il n’y a pas encore de signe sans équivoque que l’un ou l’autre soit prêt à négocier sérieusement, suggérant que les deux pensent qu’il est possible d’assurer une victoire militaire sur l’autre. C’est une erreur de calcul’’, regrette Volker Perthes alors que la trêve  négociée par les Etats Unis d’Amérique et les Nations unies semble pour l’heure tenir, d’après plusieurs sources.

    ‘’Les deux chefs militaires doivent adhérer au cessez-le-feu et œuvrer à sa consolidation en une cessation permanente des hostilités, facilitée par un mécanisme. L’ONU est prête à apporter son soutien. J’appelle également les États membres ayant une influence sur les parties belligérantes à soutenir ces efforts. Je compte particulièrement sur le soutien de ce Conseil’’, a dit le diplomate.

    Il fait notamment allusion au chef de la junte au pouvoir, le général Abel Fattah al Burhan et au leader des Forces de soutien rapide (FSR), le général  Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemetti , chef de ce groupe d’ex-supplétifs de l’armée soudanaise.

    Au moins, 450 personnes ont été tuées, plus de 4000 personnes blessées et des dizaines de milliers d’autres ont fui leur domicile depuis le déclenchement de la crise au Soudan, selon des sources onusiennes.

    Le site d’information des Nations Unies signale que les informations venant de la capitale soudanaise Khartoum brossent un ‘’tableau dévastateur’’, où les gens sont piégés chez eux, ‘’terrifiés’’ avec des réserves de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant qui s’amenuisent.

    AMN/OID/AKS