Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Quatre-vingt-huit projets financés par le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée (officiel)

    SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Quatre-vingt-huit projets financés par le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée (officiel)

    Diamniadio, 26 avr (APS) – Le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée, initié en 2013 et mis en œuvre en 2015, a permis de financer 88 projets visant à renforcer l’attractivité des territoires, a déclaré mardi à Diamniadio, Papa Sambaré Ndiaye, directeur de Cabinet du ministre des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du développement des territoires.

    ‘’Il a permis de financer 88 projets et nombre d’entre eux visent à renforcer l’attractivité des territoires par le tourisme, la promotion culturelle, par la mise en place d’IGP (indications géographiques contrôlées) et autres stratégies économiques pouvant favoriser les investissements’’, a-t-il déclaré.

    Papa Sambaré Ndiaye intervenait à l’ouverture des travaux de l’atelier de capitalisation du dispositif conjoint sur le Marketing, organisé au Centre de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. L’atelier était organisé dans le cadre du Forum économique international de Dakar-Rufisque.

    La rencontre a regroupé des spécialistes, des élus territoriaux du département de Rufisque, le Conseiller adjoint de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Sénégal, des représentants des Directeurs nationaux, ainsi que des agents des collectivités territoriales.

    M. Ndour a rappelé que le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée, initié en 2013 et mis en œuvre en 2015, ‘’répond aux enjeux de la décentralisation au Sénégal, en accompagnant les collectivités sénégalaises dans l’appropriation des compétences qui leur sont progressivement transférées et dans la mobilisation des moyens financiers nécessaires à leur fonctionnement’’.

    ‘’Nous avons des territoires de même dimension, une diaspora dynamique, des valeurs partagées, une histoire entremêlée et une langue commune, nous sommes donc en mesure de contribuer mutuellement au développement de nos territoires’’, a pour sa part déclaré François Bockel, Conseiller adjoint, chargé de la Coopération et des actions culturelles de l’Ambassade de France à Dakar.

    ‘’Si l’expertise territoriale française est sans doute utile aux collectivités sénégalaises, la coopération avec les terroirs sénégalais permet aussi aux collectivités françaises d’enrichir leurs propres politiques de rayonnement’’, a-t-il fait savoir.

    Il a assuré que ‘’cette horizontalité est précieuse’’. ‘’C’est la force de la coopération décentralisée franco-sénégalaise’’, a ajouté, François Bockel, Conseiller adjoint, chargé de la Coopération et des actions culturelles de l’Ambassade de France à Dakar.

    SG/OID

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du sociologue Malick Ndiaye

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du sociologue Malick Ndiaye

    Dakar, 26 avr (APS) – Le sociologue sénégalais, Malick Ndiaye, est décédé mardi à Dakar, a appris l’APS de sources médiatiques.

    Enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr Ndiaye s’est beaucoup distingué par ses sorties très critiques envers les régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall. Très présent sur la scène médiatique, il n’hésitait pas à s’emparer des sujets les plus brûlants pour des avis tranchés et des analyses sans langue de bois.

    Le sociologue, qui semblait avoir une prédilection pour les sujets politiques, a écrit plusieurs ouvrages. « Sénégal, où va la République : Approche critique, autocritique et prospective de la Seconde Alternance » compte parmi ses livres les plus emblématiques. Il  avait été publié deux ans après la seconde alternance politique au Sénégal, marquée par l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall.

    Ce livre est suivi de la publication en 2015 de « La seconde alternance sénégalaise à l’épreuve de l’impunité, équations Karim Wade et Hissène Habré / CREI et CAE ».

    Il fut membre de la coalition qui a porté le président Macky Sall au pouvoir, ce qui lui avait valu d’être nommé ministre-conseiller à la présidence de la République, avant d’être démis de ses fonctions en août 2014 après la sortie de ses deux livres.

    La cérémonie de levée du corps se tiendra mercredi à 14 heures, à la mosquée de Mermoz, suivie de l’enterrement à Touba.

    ASG

     

  • SENEGAL-CONGO-COOPERATION / L’ambassadeur du Congo salue le dynamisme de la communauté sénégalaise de Brazzaville

    SENEGAL-CONGO-COOPERATION / L’ambassadeur du Congo salue le dynamisme de la communauté sénégalaise de Brazzaville

    Dakar, 25 avr (APS) – Les 15 000 à 20 000 ressortissants sénégalais vivant au Congo forment une communauté ‘’très dynamique’’, notamment à Brazzaville, du fait  des nombreuses activités qu’ils y mènent, a indiqué, mardi à Dakar, l’ambassadeur de la République du Congo au Sénégal, Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy.

    ‘’Cette communauté sénégalaise s’est au fil des années installée, a pris possession d’un certain nombre de points cardinaux. La communauté à Brazzaville est très intégrée au point où parmi les premiers maires [de cette ville] avant les indépendances, il y a trois Sénégalais’’, a-t-il rappelé.

    Invité mardi de la rédaction de l’Agence de Presse sénégalaise (APS), le diplomate congolais souligne que ‘’les Sénégalais étaient très actifs dans tous les domaines’’ même dans l’éducation.

    ‘’Au fil des années, la communauté sénégalaise s’est bien intégrée et a participé de façon patente à la naissance de la ville de Brazzaville sur le plan urbain. Que ce soit à Brazzaville et à Pointe noire, elle est très dynamique, très intégrée’’, a-t-il magnifié.

    Les Sénégalais ont même construit la grande mosquée de Brazzaville en 1912, d’où le surnom de quartier des Sénégalais donné à la zone où fut érigé ce lieu de culte, laquelle est du reste ‘’très dynamique’’ sur le plan commercial, selon Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy.

    Selon l’ambassadeur congolais, ‘’ce dynamisme’’ des Sénégalais est à l’origine de beaucoup de familles sénégalo-congolaises. Il y a ‘’entre 15 et 20 mille Sénégalais et près de 10 mille Congolais sont au Sénégal’’, a-t-il rappelé, insistant sur la ‘’sénégalité’’ de ‘’l’un des plus grands quartiers’’ commerciaux de Brazzaville.

    Les ressortissants sénégalais font partie des premiers grands commerçants de Brazzaville, rappelle-t-il.

    Le premier marché au poisson de Brazzaville ‘’est organisé par un Sénégalais du nom de Yoro Thiam’’. ‘’C’est lui qui a organisé le premier (…) l’activité commerciale concernant le poisson’’, a rappelé M. Aka-Evy.

    FD/ASG

  • SENEGAL-CONGO-CULTURE  / Jean-Luc Aka-Evy prône une véritable ‘’osmose’’ entre artistes sénégalais et congolais

    SENEGAL-CONGO-CULTURE / Jean-Luc Aka-Evy prône une véritable ‘’osmose’’ entre artistes sénégalais et congolais

    Dakar, 25 avril (APS) – L’ambassadeur de la République du Congo au Sénégal, Jean-Luc Aka Evy, a préconisé, mardi, une ‘’osmose’’ entre artistes sénégalais et congolais de manière à rendre ‘’denses’’ les relations culturelles entre Brazzaville et Dakar,

    ‘’Il faut qu’il y ait une véritable osmose, un contact entre les artistes sénégalais et congolais, qu’il y ait même des centres de créativité artistique communs, c’est-à-dire, on peut avoir des résidences littéraires au Sénégal et des résidences artistiques à Brazzaville, par exemple’’, a-t-il suggéré dans entretien avec la rédaction de l’APS. Ces échanges artistiques existaient par le passé entre les deux pays, a rappelé Jean-Luc Aka Evy, qui était mardi l’invité de la rédaction de l’Agence de Presse sénégalaise (APS.

    ‘’Sur le plan artistique, il y a eu de très bonnes relations entre le Congo et le Sénégal. Nos artistes viennent régulièrement à la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar et participent beaucoup à un certain nombre d’évènements culturels au Sénégal’’, a souligné le diplomate congolais, philosophe et historien de l’art.

    Il  a plaidé pour l’organisation d’un certain nombre d’évènements qui ‘’montrent la densité et l’épaisseur des relations sur le plan culturel et artistique entre la République du Congo et le Sénégal’’.

    ‘’Souvent cela se passe à travers un colloque, un festival, ou une autre activité. Je me souviens qu’il y a eu des résidences littéraires et artistiques à Dakar, à la Maison de la culture Douta Seck où beaucoup de Congolais se retrouvaient et à Thiès pour la tapisserie, aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs’’, a-t-il indiqué.

     

     

    L’ambassadeur de la République du Congo a par ailleurs souligné les relations historiques qui lient les deux pays, rappelant ainsi l’histoire du sergent Malamine Kamara, qu’il considère comme ‘’le lien ombilical’’ entre le Sénégal et le Congo depuis la fin du 19ème siècle

    Tirailleurs sénégalais, le sergent Malamine Kamara est ‘’devenu héros éternel de la nation congolaise grâce à ces haut faits d’arme qui ont permis au Congo de préserver son intégrité territoriale dans les années 188O’’, rappelle le site de la présidence de la République sénégalaise dans un article rendant compte de la cérémonie d’hommage à laquelle le chef de l’Etat Macky Sall avait pris part le 29 avril 2018 à Brazzaville comme invité d’honneur de son homologue congolais Denis Sassou Nguesso.

    FKS/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-REFORME / Serigne Mbaye Thiam : ‘’La réforme de l’hydraulique rurale est irréversible’’

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-REFORME / Serigne Mbaye Thiam : ‘’La réforme de l’hydraulique rurale est irréversible’’

    Thiès, 25 avr (APS) – Le ministre de l’Hydraulique Serigne Mbaye Thiam a insisté mardi sur le caractère irréversible de la réforme de l’hydraulique rurale, qui, dans bon nombre de localités de la région de Thiès, bute sur une forte réticence des populations rurales qui s’opposent à la délégation de l’exploitation et de la gestion à des privés.

     ‘’Nous avons conclu que la réforme était irréversible et devait se poursuivre, mais la communication (…) devait être intensifiée et renforcée, pour que tous les acteurs puissent avoir la bonne information et être des soutiens à la réforme’’, a notamment dit M. Thiam, après avoir présidé un comité régional de développement (CRD) spécial sur l’hydraulique rurale, à la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Thiès.

     ‘’De façon générale, a-t-il noté, la réforme a été saluée comme une solution qui peut permettre d’améliorer l’alimentation en eau potable des populations’’, malgré quelques ‘’récriminations’’ d’associations d’usagers de forages ruraux (ASUFOR).

    Il a prévenu qu’il n’était plus possible de ‘’revenir en arrière par rapport à cette réforme, parce qu’on l’a engagée et des gens ont gagné le marché’’. Il estime que revenir sur cette réforme, avec le contentieux que cela entrainerait, coûterait plus cher que le montant à injecter pour la mener à son terme.

     Cette rencontre visait à évaluer l’état de mise en œuvre de la réforme de l’hydraulique rurale qui enregistre un faible taux d’adhésion dans la région de Thiès. Les participants – maires, députés, représentants de conducteurs de forage, d’associations d’usagers de forage (ASUFOR), des consommateurs – ont aussi diagnostiqué les problèmes et esquissé des pistes de solution.

     Lancée en 2014, la réforme de l’hydraulique rurale a confié la gestion, la maintenance et l’exploitation des forages ruraux à des privés, contrôlés par l’Office des forages ruraux (OFOR), entité de l’Etat, qui s’occupe surtout des infrastructures.

     Auparavant, ce sont des associations d’usagers de forage (ASUFOR), dont les membres étaient élus de manière démocratique, qui s’occupaient de la gestion des forages ruraux.

     Dans la région de Thiès, où Aquatech a été choisi comme délégataire de service public de gestion de l’eau, cette réforme n’a pas été acceptée dans la plupart des localités.  Sur 137 forages, 59 ont été effectivement délégués à Aquatech, mais 15 d’entre eux ont été encore repris en main par les populations, selon le directeur général d’Aquatech, Ansou Niabaly.

     Les protestataires déplorent souvent une augmentation du prix de l’eau constatée avec l’arrivée du privé, ainsi qu’une détérioration de la qualité de service, comparé à la situation précédente.

     Le ministre de l’Hydraulique a invité Aquatech à une ‘’opération coup de poing, pour que les populations sentent une amélioration’’ du service. Il a invité la Senelec à l’accompagner dans cette dynamique.  Senelec réclame aux nouveaux gestionnaires le règlement des factures d’électricité impayées laissées par les anciennes ASUFOR, ce que les délégataires ne peuvent supporter.

     Les coupures d’électricité qui s’ensuivent compliquent la situation et se répercutent sur l’image de la réforme, a-t-il dit, annonçant qu’il posera le problème au niveau du gouvernement.

     Si l’intégration des forages dans la réforme n’est pas bien faite, la réforme risque de tomber à l’eau dans la région, a averti le ministre qui a invité le délégataire à y aller ‘’progressivement’’ et à ne pas prendre d’un coup plus qu’il ne pourra gérer.

     Il a invité les populations qui sont réticentes à adhérer et à donner du temps à la réforme qui, comme tout changement, est difficile à ses débuts. Il a évoqué la situation dans d’autres régions du pays où les contestations enregistrées au démarrage, se sont estompées avec la stabilisation de la qualité de service.

     Serigne Mbaye Thiam a aussi dit compter sur les autorités administratives, qui pourraient être appelées si nécessaire à recourir à la ‘’force publique’’, invitant aussi les maires à sensibiliser les populations dans ce sens. Les factures impayées dues au délégataire de service sont évaluées à 650 millions de FCFA, a-t-il dit

     Lors de cette rencontre, il a loué les efforts du gouvernement en termes de maillage du territoire en infrastructures hydraulique.

     Le Sénégal a atteint 96% de taux d’accès à l’eau, contre 30% dans la sous-région, a-t-il relevé, ajoutant que le pays doit maintenant travailler à la ‘’sécurité de l’accès à l’eau’’, qui passe par une interconnexion des réseaux de certains forages pour qu’en cas de panne, l’un puisse relayer l’autre.

     Le gouvernement a dégagé une enveloppe de 22 milliards de FCFA pour financer un programme de branchements sociaux, a-t-il dit, relevant que c’était l’une des principales doléances lors de ce CRD.  La solarisation des forages ruraux, en cours, est ‘’très avancée’’ dans la région de Kaffrine, a-t-il dit.

     Selon lui, il est prévu une rencontre de partage de l’évaluation des résultats de la réforme.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Rufisque, ‘’un territoire d’opportunités’’, selon le Premier ministre

    SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Rufisque, ‘’un territoire d’opportunités’’, selon le Premier ministre

    Rufisque, 25 avr (APS) – Le département de Rufisque (ouest), qui occupe les deux tiers de la région de Dakar, concentre des opportunités pour les collectivités territoriales, les investisseurs et le secteur privé, a souligné mardi le Premier ministre, Amadou Ba.

    ‘’Le département regorge des opportunités’’, a dit M. Ba, rappelant que cette collectivité territoriale accueille des infrastructures nationales, dont le marché d’intérêt national, la cité du Savoir et le stade Abdoulaye-Wade.

    Le département de Rufisque concentre d’importantes activités économiques, car le pôle urbain de Diamniadio, destiné à désengorger Dakar, s’y trouve, a-t-il souligné en présidant, au centre de conférences Abdou-Diouf, la deuxième édition du Forum économique international de Rufisque.

    La création des pôles urbains de Diamniadio, du lac Rose et de Dagakholpa, tous situés dans ce département, sont d’importantes sources de création d’emplois, selon le chef du gouvernement.

    Rufisque bénéficiera du Programme d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent pour les cinq prochaines années, a assuré Amadou Ba.

    ‘’Nous nous réjouissons de partager un temps fort de la décentralisation, parce que, plus qu’un forum économique international, cet événement démontre l’évolution de la décentralisation comme acte de promotion des collectivités territoriales, dans leur rôle d’impulsion du développement économique’’, a-t-il souligné.

    La première édition du forum, qui a eu lieu en mars 2018, fut ‘’un moment de mise en lumière des opportunités’’ de ce département, a-t-il dit.

    Le Premier ministre a salué la constance et la réciprocité des échanges entre la région Île-de-France et la ville de Rufisque.

    L’acte 3 de la décentralisation – la réforme des collectivités territoriales en vigueur depuis 2014 – fait de la coopération décentralisée un pilier du financement du développement territorial, selon M. Ba.

    ‘’Rufisque, territoire d’opportunités’’ est le thème de l’édition 2023 du Forum économique international.

    La première édition a permis de créer des liens de coopération que le département doit consolider, a dit Amadou Ba en présence d’élus locaux des 12 communes de cette entité administrative.

    Le forum organisé par le conseil départemental se poursuivra jusqu’à jeudi. Son but est de favoriser l’‘’éclosion des opportunités’’, par les institutions et les entreprises qui y prennent part.

    Le département de Rufisque couvre 67 % de la superficie de la région de Dakar.

    ADL/OID/ESF

  • Assemblée nationale : la députée de Rewmi démissionne du groupe BBY

    Assemblée nationale : la députée de Rewmi démissionne du groupe BBY

    Dakar, 25 avr (APS) – La députée Mariétou Dieng a déclaré mardi avoir démissionné du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY), une conséquence de la rupture de l’alliance de son parti avec la majorité présidentielle.

    ‘’Mon leader politique vient de déclarer sa candidature à la prochaine élection présidentielle […] Avec comme conséquence immédiate, la sortie de Rewmi de la coalition BBY. Il est alors logique [pour] moi-même de me retirer du groupe parlementaire BBY’’, a-t-elle écrit.

    ‘’Je deviens ainsi une députée non inscrite’’, a annoncé Mme Dieng dans une lettre adressée au président du groupe BBY à l’Assemblée nationale.

    Elle a promis, ‘’en tant que fidèle militante, responsable à Keur Massar (ouest) et cinquième vice-présidente de Rewmi’’, de soutenir ‘’toutes les décisions’’ de ladite formation politique.

    ‘’Pour les travaux à l’Assemblée nationale, comme c’est le cas jusqu’à maintenant, mon action sera guidée par une seule boussole : l’intérêt […] du peuple sénégalais’’, a-t-elle ajouté dans sa lettre de démission, dont l’APS a obtenu une copie.

    Idrissa Seck a démissionné lundi de ses fonctions de président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, qui occupent des postes à responsabilité dans son parti politique, ont démissionné du gouvernement.

    Le Premier ministre, Amadou Ba, dirige désormais les ministères des Sports et de l’Elevage, que géraient MM. Diatara et Diop.

    Le président de la République, Macky Sall, et Idrissa Seck ont déclaré samedi avoir mis fin à leur collaboration, après que le second a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Des membres du CESE ont empêché la tenue d’une session de ladite institution, la semaine dernière.

    De cette manière, ils entendaient faire payer à M. Seck le fait d’avoir annoncé sa candidature sans tenir compte des avis des autres leaders de Benno Bokk Yaakaar.

    Ils lui reprochaient également d’avoir affirmé que Macky Sall n’a pas le droit d’être candidat en 2024.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Dakar et Berlin planchent sur leur coopération économique  

    SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Dakar et Berlin planchent sur leur coopération économique  

    Dakar, 25 avr (APS) – L’ambassade d’Allemagne au Sénégal et le ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération ont entamé des ‘’consultations intergouvernementales’’ consacrées à la coopération économique des deux pays, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    La rencontre de deux jours est coprésidée par la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, et l’ambassadeur d’Allemagne au Sénégal, Siemon Sönke.

    C’est une rencontre annuelle qui se tient depuis 2019, rappellent les deux parties.

    Elle ‘’repose sur le socle de nos valeurs communes, que sont l’Etat de droit, la cohésion sociale, la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes’’, a dit Mme Sarr lors de l’ouverture de la concertation.

    Cette rencontre ‘’s’adapte aux dynamiques changeantes du contexte économique, social et géopolitique de nos pays et du monde’’, a-t-elle ajouté.

    L’Allemagne s’est engagée à soutenir ‘’la mise en œuvre des réformes dans les domaines de la législation, de l’administration du travail, de la réforme foncière, de l’accès aux financements et du développement des petites et moyennes entreprises, de la formation professionnelle et de la gouvernance’’, a souligné Oulimata Sarr.

    La vivacité de la coopération sénégalo-allemande s’est matérialisée avec un volume d’engagements financiers de 386,9 milliards de francs CFA de l’Allemagne dans les investissements au Sénégal, de 2019 à 2022, selon Mme Sarr.

    Un budget de 65,6 milliards faisant partie de ce montant a été alloué en 2020 au Programme de résilience économique et sociale, avec lequel le Sénégal a tenté de relancer son économie après les difficultés engendrées par la pandémie de Covid-19.

    Une autre partie des 386,9 milliards, d’un montant de 44,6 milliards, a été alloué au ‘’programme d’appui budgétaire pour le renforcement de la résilience économique du Sénégal’’, selon la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Oulimata Sarr estime que la coopération bilatérale sénégalo-allemande doit miser fortement sur le partenariat des secteurs privés des deux pays.

    Elle a invité des petites et moyennes entreprises d’Allemagne à prendre part au forum ‘’Invest in Sénégal’’, qui aura lieu du 6 au 8 juillet 2023 à Dakar.

    Siemon Sönke s’est réjoui du partenariat sénégalo-allemand qui, selon lui, a connu un ‘’grand succès’’ pour les deux pays.

    ‘’Le Sénégal et l’Allemagne sont liés par des relations étroites et privilégiées, fondées sur des intérêts communs et une confiance mutuelle que nous avons construite ensemble’’, a-t-il dit.

    AND/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / La réflexion lancée pour valoriser les transferts monétaires des migrants

    SENEGAL-ECONOMIE / La réflexion lancée pour valoriser les transferts monétaires des migrants

    Dakar, 25 avr (APS) – Un atelier s’est tenu mardi à Dakar dans le but d’emmener les migrants sénégalais à valoriser les transferts monétaires qu’ils effectuent au profit de leurs proches, a constaté l’APS.

    C’est une initiative de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) et du Fonds d’équipement des Nations unies (UNCDF).

    Les migrants sénégalais ont transféré 1.600 milliards de francs CFA à leurs proches en 2021, ce qui représentait 10,5 % du produit intérieur brut du Sénégal de la même année, selon Habib Ndao, le secrétaire exécutif de l’OQSF, un observatoire placé sous la tutelle du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Le but de l’atelier est, selon M. Ndao, de ‘’sensibiliser les migrants sur les possibilités qu’offre le service numérique pour des investissements productifs’’.

    Il s’agit aussi de favoriser l’épargne et d’‘’orienter’’ les montants transférés vers des secteurs pouvant générer des emplois, a-t-il dit.

    La pandémie de Covid-19 a éveillé les mentalités, a-t-il ajouté, estimant que les migrants doivent penser à investir les montants transférés dans des secteurs productifs.

    Pour y arriver, il faut pousser les Sénégalais vivant à l’étranger à ‘’utiliser le secteur formel’’, a souligné Habib Ndao.

    Les outils de transfert d’argent doivent être accessibles et d’un usage facile en même temps, selon le secrétaire exécutif de l’OQSF. ‘’Auparavant, un transfert d’argent devait parvenir au bénéficiaire après plusieurs jours. Aujourd’hui, il s’effectue de manière instantanée’’, a rappelé M. Ndao, soulignant que les opérateurs de transfert d’argent ont gagné aussi la confiance des usagers.

    Amil Aneja, de l’UNCDF, a parlé, lui aussi, de l’apport des transferts d’argent à l’économie sénégalaise. Ces transactions monétaires sont ‘’des leviers’’ importants qu’il est possible d’utiliser pour réduire la pauvreté des ménages qui en bénéficient, a-t-il dit.

    ‘’Ces transferts sont très souvent la seule source de revenus des familles, qui les reçoivent et finissent par les dépenser pour la nourriture, la santé et le logement’’, a fait remarquer Amil Aneja.

    L’atelier donne l’occasion de ‘’discuter des incohérences qui peuvent exister entre les régulateurs [du transfert d’argent] et les ministères de tutelle’’, selon M. Aneja.

    Il est utile, a-t-il poursuivi, de ‘’mettre en place un système cohérent, qui permette de tirer le plus grand profit des transferts effectués par les migrants’’.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ARMEE / Le général Mbaye Cissé ambitionne d’œuvrer en permanence à la consolidation d’une armée prête à l’emploi

    SENEGAL-ARMEE / Le général Mbaye Cissé ambitionne d’œuvrer en permanence à la consolidation d’une armée prête à l’emploi

    Dakar, le 25 avr (APS) – Le général de corps d’armées, Mbaye Cissé, installé, mardi, dans ses fonctions de chef d’état-major général des armées, a fait part de son ambition d’œuvrer en permanence à la consolidation d’une armée prête à l’emploi par son organisation et son sens de l’anticipation.

    ‘’Mon ambition est d’œuvrer en permanence à la consolidation d’une armée prête à l’emploi par son organisation et son sens de l’anticipation, réactive par la flexibilité et son aptitude à circonscrire les menaces intérieures comme extérieures et surtout résiliente à toutes les formes d’adversité tendant à miner sa cohésion’’, a dit le général Mbaye Cissé.

    Il lisait son ordre du jour N°1 intitulé  »Agir avec nos valeurs au cœur’’ lors de sa prise de commandement sous la présidence du ministre des Forces armées.

    La cérémonie d’installation du nouveau Cemga s’est déroulée en présence de plusieurs officiers généraux et de colonels y compris des responsables et des chefs des services extérieurs et de personnalités civiles.

    Le général Mbaye Cissé entend également ‘’réaliser la volonté des plus hautes autorités d’imprimer une transformation qualitative » des Armées  »par la recherche et le culte de la performance, dans les domaines clés couvrant les opérations, la logistique, les ressources humaines, la condition militaire et surtout les valeurs qui fondent notre ethos de soldat ».

    Il a par ailleurs indiqué que pour le succès de leurs opérations, sur les théâtres intérieurs et extérieurs, les Armées se doivent ‘’d’assurer une préparation opérationnelle conforme à nos équipements, adaptée au durcissement exponentiel des engagements et surtout à la complexité des modes d’action hybride’’.

    Le général Cissé a cependant révélé que la logistique a besoin, pour produire davantage d’effets, d’une nouvelle culture fondée sur une gestion technique rationnelle, sous tendue par une démarche alliant à la fois expertise, pragmatisme, anticipation et esprit d’innovation.

    Il a engagé les Grands Commandements et Services à poursuivre leurs efforts pour ancrer dans le vécu opérationnel des unités, un concept de soutien décentralisé, conforme à l’esprit de la déconcentration en cours et à la nature des engagements modernes si exigeants en autonomie.

    Le général Mbaye Cissé entend également donner une impulsion vigoureuse aux ressources humaines,  »leviers essentiels (…) ».

    Il a également engagé tous les échelons de commandement à  »veiller scrupuleusement aux exigences de notre sacerdoce, tout en cultivant au quotidien, le culte du travail bien fait, l’équité, le mérite, le respect mutuel, l’enthousiasme et la saine camaraderie, valeurs qui fondent notre identité de soldat et à ce titre, doivent demeurer des points de vigilance pour chacun et pour tous ».

    Pour le ministre Sidiki Kaba, la nomination de Mbaye Cissé est  »le couronnement de la carrière » d’un  officier général émérite.

    AN/OID