Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-SANTE / Quarante-six pour cent des Sénégalais ignorent leur statut pour le diabète, 56% celui pour l’hypertension

    SENEGAL-SANTE / Quarante-six pour cent des Sénégalais ignorent leur statut pour le diabète, 56% celui pour l’hypertension

    Tambacounda, 19 avr (APS) – Quarante-six pour cent des Sénégalais ignorent leur statut pour le diabète et 56 pour cent leur statut pour l’hypertension, a révélé le Dr. Malick Hanne, chef de la division de lutte contre les maladies non transmissible (MNT) au ministère de Santé et de l’Action social.

    Le Dr Hanne a fait cette révélation, mercredi, lors d’une visite destinée à s’enquérir de l’état de mise en œuvre du projet de prévention et de prise en charge des MNT à Tambacounda.

    Il a rappelé la signature en 2020, par le ministère de la Santé, d’un protocole avec la Fédération internationale du diabète (FID), pour ‘’mettre en œuvre, dans les régions de Tambacounda et Kolda, un projet de renforcement de la prise en charge, de la prévention du diabète et de l’hypertension artérielle’’.

    ‘’Après deux ans, le ministère, accompagné de ses partenaires, est venu voir l’état de mise en œuvre. On a pu faire des formations, renforcer les districts sanitaires en équipements, mais également voir les acquis et les bonnes pratiques afin de voir comment étendre cela aux autres districts du Sénégal’’, a-t-il expliqué.

    Il a rappelé que les MNT ‘’représentent  45% des décès au Sénégal’’. Aussi était-il ‘’important pour le ministère de la Santé de faire en sorte qu’on renforce [la] prise en charge des MNT’’. Il est aussi fondamental d’œuvrer à faire en sorte que ‘’le diabète et l’hypertension soient connus davantage par les acteurs communautaires (…)’’. Il a également évoqué la nécessité d’une prise en charge précoce des patients de façon à ‘’limiter les éventuelles complications’’ liées à ces pathologies.

    Il assure que le ministère de la Santé travaille afin qu’il y ait les mêmes qualités de soins partout et des centres de prise en charge du diabète dans les régions, à l’image de Marc Sankalé à l’hôpital Abass Ndao de Dakar.

    Le président de l’antenne régionale des diabétiques de Tambacounda, El Hadji Ibrahima Camara, confie avoir évoqué avec les partenaires les difficultés’’ auxquelles font face les personnes souffrant du diabète dans la région.

    Malgré les 500 km qui séparent Tambacounda de Dakar, dit-il, la région n’a toujours pas de centre dédié aux diabétiques, alors que les cas de diabète augmentent d’année en année.

    Il a tiré la sonnette d’alarme par rapport à la hausse des cas d’enfants touchés par le diabète, dont la plupart sont du monde rural. ‘’La plupart de ces enfants atteints de diabète nous viennent des villages. Leur âge varie entre 8 et 18 ans, c’est quand même bizarre ’’, s’est-il étonné.

    BT/ASG

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Touba : installation des organes de gouvernance de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim

    SENEGAL-UNIVERSITE / Touba : installation des organes de gouvernance de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim

    Touba, 20 avr (APS) – L’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba ( Diourbel centre) a procédé à l’installation et à la mise en place de ses organes de gouvernance avec l’implication de toutes les parties prenantes, a indiqué le président de son conseil académique, Pr Mor Faye, dans un entretien avec l’APS.

    ‘’C’est un complément par rapport à l’existant parce que nous n’avions pas encore réfléchi sur les instances de gouvernance. Or, une université, c’est d’abord les organes de gouvernance parmi lesquels il y a évidemment le conseil d’administration, le conseil académique mais aussi  les conseils de département et les conseils de décision des UFR ou d’instituts »,  a précisé le Pr  Faye.

    Il a signalé que l’université a ainsi mis en place des cadres de concertation formels  par rapport à ses missions  dans le cadre de la mise en place de ses instances de gouvernance.

    ‘’ Les facultés ont des conseils de département et c’est là que les décisions doivent se prendre parce que la gestion universitaire, ce n’est pas une gestion solitaire », a expliqué le président du conseil académique. En fait, c’est une gestion participative, collégiale impliquant toutes les parties prenantes comprenant les enseignants, l’administration, les étudiants et tous les partenaires. »

    Concernant les commissions déjà mises en place,  celle dédiée à l’enseignement supérieur a réalisé un travail extrêmement important dans la confection des matières pédagogiques, des programmes  mais également dans la mise en place d’un certain nombre de structures.

     »Il fallait mettre en place le conseil d’administration de l’université et le conseil académique. Ce sont des organes de gouvernance qui, avec le recteur donc constituent des éléments incontournables pour se conformer aux normes académiques dans la dynamique de l’installation des nouveaux organes de gouvernance », a déclaré le secrétaire général du complexe Cheikh Ahmadou Khadim Mbacké,

    Le CCAK a été officiellement ouvert le 6 février dernier par le Khalife général des mourides, Sérigne Mountakha Bassirou Mbacké, en présence du chef de l’État Macky Sall.

    CGD/ADL/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les ‘’remous’’ de la majorité présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les ‘’remous’’ de la majorité présidentielle

    Dakar, 20 avr (APS) – La presse de ce jeudi commente les divergences survenues au sein de la majorité politique après la déclaration de candidature d’Idrissa Seck à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Huit des 12 membres du bureau du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ont menacé mardi de ‘’bloquer’’ le fonctionnement de ladite institution pour faire payer à son président sa déclaration de candidature et le fait d’avoir dit que Macky Sall n’a pas le droit de se présenter au prochain scrutin présidentiel.

    Ils ont exécuté la menace, selon les quotidiens. ‘’Pour la première fois, le CESE n’a pas tenu une session, faute de quorum. Des conseillers membres de l’APR ont boycotté [une session] pour protester contre le maintien d’Idrissa Seck à la tête de l’institution’’, rapporte Kritik’.

    Idrissa Seck a dénoncé le ‘’comportement antirépublicain’’ des frondeurs du CESE, selon Vox Populi.

    Il a transmis au président de la République ‘’un compte rendu détaillé de ces faits’’, le blocage d’une session du Conseil économique, social et environnemental, pour que Macky Sall décide de la ‘’suite à donner’’ à la fronde des huit membres du CESE, lit-on dans Vox Populi.

    ‘’Je ne crois pas à une candidature de défiance d’Idrissa Seck envers notre coalition […] Si tel était le cas, ce serait suicidaire et infructueux, donc voué à l’échec’’, rapporte L’info en citant Oumar Sarr, l’un des alliés de Macky Sall et ancien militant de Rewmi, le parti politique d’Idrissa Seck.

    ‘’Cet acte grave de rébellion […] porte atteinte à notre institution, ainsi qu’à la République’’, note Le Témoin Quotidien. Le journal cite un communiqué de la direction de la communication du Conseil économique, social et environnemental.

    Avec cette crise, ‘’les institutions de la République [sont] à l’épreuve des combats politiques’’, fait remarquer L’Observateur.

    Le spécialiste du management public Pathé Ndiaye, ancien directeur du Bureau Organisation et Méthodes, interrogé par le même journal, considère la crise entre Idrissa Seck et les frondeurs du CESE comme ‘’la conséquence de la politisation de l’administration et des institutions de la République’’.

    ‘’Rien ne va plus au CESE !’’

    M. Ndiaye est d’avis, par ailleurs, que ‘’s’il (le président de la République) n’est pas à l’origine de la fronde des membres de l’APR du CESE, son silence vaut approbation de l’initiative de ses camarades de parti’’.

    ‘’Rien ne va plus au CESE !’’ observe EnQuête, Le Soleil annonçant, comme d’autres journaux, que le chef de l’Etat a été saisi d’une lettre d’Idrissa Seck en raison des ‘’remous au sein de la majorité’’.

    A force d’observer Idrissa Seck, WalfQuotidien en arrive au constat qu’‘’il enchaîne les erreurs de communication qui risquent de l’enterrer définitivement cette fois-ci’’.

    Sud Quotidien pense qu’‘’une brouille [du président du CESE] avec le président Macky Sall peut avoir des répercussions négatives pour l’un ou l’autre camp’’.

    Les ‘’remous’’ dont parle Le Soleil seraient les signes précurseurs de l’‘’implosion’’ de Benno Bokk Yaakaar, que prédisent des observateurs interrogés par Le Témoin Quotidien.

    ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-SANTE / L’ASIP alerte sur la situation précaire de l’industrie pharmaceutique

    SENEGAL-SOCIETE-SANTE / L’ASIP alerte sur la situation précaire de l’industrie pharmaceutique

    Dakar, 19 avr (APS) – L’Association sénégalaise de l’industrie pharmaceutique (ASIP) a alerté mercredi sur la « situation précaire » du secteur industriel pharmaceutique, laquelle implique selon elle des ‘’mesures urgentes’’.

    ‘’Nous alertons sur la situation précaire du secteur industriel pharmaceutique qui nécessite des mesures urgentes’’, a dit le président de l’ASIP, Dr Aziz Sow, lors d’une conférence de presse à Dakar.

    ‘’Les résultats obtenus dans la mise en œuvre des recommandations du LAB-PHARMA ne sont pas encore à la hauteur des attentes des membres de l’ASIP qui constituent les acteurs clés pour l’atteinte de l’objectif de la souveraineté pharmaceutique du Sénégal? à l’horizon 2035’’, a déploré M. Sow. Un an et demi après la création de ‘’LAB-PHAMRA,  »les industries locales ne se portent pas mieux’’, a-t-il relevé.

    Il s’y ajoute qu’’’aucun nouveau projet privé n’a encore vu le jour excepté le projet Madiba de l’Institut Pasteur et la création de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) ».

    Dr Aziz Sow estime que l’atteinte des objectifs de souveraineté pharmaceutique passera obligatoirement par la revitalisation des unités pharmaceutiques existantes actuelles qui sont en grande souffrance.

    Il a averti que ‘’si des mesures fortes et ambitieuses à court terme ne sont pas prises par le gouvernement pour le secteur industriel pharmaceutique, les entreprises membres de l’ASIP courent tout droit vers la faillite’’.

    Il a signalé que des mesures d’accompagnement sont attendues pour améliorer la compétitivité des unités existantes et permettre l’arrivée de nouveaux acteurs nationaux et internationaux. L’industrie pharmaceutique, a-t-il rappelé, est fortement tributaire des économies d’échelle nécessitant des volumes cibles suffisantes pour assurer la compétitivité des unités de production.

    ‘’Les leçons tirées de la Covid- 19 et la marche vers la souveraineté pharmaceutique exigent l’adoption de nouvelles attitudes de la part de l’administration sénégalaise et des acteurs de la santé (prescripteurs, pharmaciens d’officine et consommateurs) en donnant la primauté aux produits sénégalais’’, a-t-il estimé.

    ‘’Cette nouvelle attitude appelée patriotisme économique permettra la création de nouveaux emplois et la consolidation des emplois existants, la diminution des importations et par ricochet la diminution de la sortie de devises, la fabrication des produits sociaux à faible marge mais nécessaires pour la santé des populations (…)’’, a poursuivi le Dr Sow.

    L’association sénégalaise de l’industrie pharmaceutique regroupe six unités industrielles pharmaceutiques installées au Sénégal.

    BSF/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-METEO / Une vague de chaleur attendue dans quatre régions (CNCS)

    SENEGAL-METEO / Une vague de chaleur attendue dans quatre régions (CNCS)

    Dakar, 19 avr (APS) –  Une vague de chaleur est attendue, sur la période allant du mercredi 19 au mardi 25 avril, dans les régions de Tambacounda, de Kédougou, une partie de Kolda et Matam, a-t-on appris du Comité national climat et santé (CNCS).

    ‘’Des coups de chaleur et un sentiment d’inconfort seront probablement ressentis’’ par les populations habitant dans ces régions, relève le bulletin d’alerte précoce de vagues de chaleur du CNCS, reçu à l’APS.

    Le CNCS recommande ‘’un suivi régulier des personnes vulnérables’’, notamment les personnes âgées, handicapées ou dépendantes, souffrant de maladies chroniques, les femmes enceintes ou encore les enfants et nourrissons.

    Il recommande également des gestes de premiers secours en cas de complications, d’essayer d’obtenir de l’aide en cas de vertiges, de sentiment de faiblesse, de soif intense, des maux de tête ou encore de spasmes musculaires douloureux. Le comité  invite les populations à se mettre ‘’dans un endroit frais (…) de boire de l’eau pour se réhydrater’’

    Le CNCS prévient qu’en cas ‘’crampes de plus d’une heure, de présence de symptômes inhabituels persistants, un avis médical est requis’’ dans cette situation. Il est également recommandé, en cas de malaise ou d’urgence, d’appeler le 15 15 pour une assistance médicale.

    Le CNCS, constitué par la direction générale de la Santé et l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie, indique des températures de 42° à 44° dans la même période dans des localités de ces régions. Ces pics de chaleur n’épargneront pas aussi des localités Sud de la région de Matam et celles de Kolda-Ouest.

    La vague de chaleur est définie comme une période de temps anormalement chaude et sèche, ou chaude et humide, qui persiste pendant au moins trois jours consécutifs, selon le bulletin

    AB/OID

     

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / L’ASH souhaite que l’Etat assure l’accès de tous les hémophiles aux traitements

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / L’ASH souhaite que l’Etat assure l’accès de tous les hémophiles aux traitements

    Dakar, 19 avr (APS) – L’Association sénégalaise des hémophiles (ASH) souhaite que le gouvernement prenne en charge l’acquisition des médicaments contre l’hémophilie et les mette à la disposition de tous les malades vivant à travers le pays, indique son président, Aboulaye Loum, rappelant que le plaidoyer porté par son association consiste à favoriser l’accès de tous les patients aux traitements.

    ‘’Nous voulons que les médicaments soient achetés par le gouvernement et mis à la disposition des hémophiles partout dans le pays, même s’il y a des efforts pour certaines régions qui font maintenant le traitement’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    ‘’Avec l’appui de la Direction de la lutte contre la maladie et le centre national de transfusion sanguine, poursuit-il, plus de 100 médecins ont été formés au traitement de l’hémophilie, car le problème majeur c’est la disponibilité du médicament.’’

    ‘’Nous invitons le ministère de la Santé à régler ce problème, parce qu’on achète des médicaments pour beaucoup d’autres pathologies. La Fédération mondiale des hémophiles nous aide déjà à travers un don de médicaments, mais nous les acheminons avec nos propres moyens‘’, a-t-il déploré.

    L’Association sénégalaise des hémophiles a ‘’été créée dans les années 1970 pour faciliter la vie des hémophiles’’, a-t-il rappelé. Sa mission consiste aussi à ‘’défendre les intérêts des hémophiles, aider à améliorer leurs conditions de vie, et faire un plaidoyer pour un accès pour tous au traitement’’.

    ‘’Nous faisons beaucoup d’activités d’information et de sensibilisation. En 2022, nous avons fait des tournées dans les localités de Foudiougne, Kaolack, Kaffrine, Thiès, Fatick, Touba, Louga, pour parler de la maladie’’, a-t-il rappelé.

    L’ASH a ‘’réalisé deux films documentaires diffusés’’ sur les télévisions sénégalaises, selon son présidant, signalant qu’il y a une application dénommée ‘’Saytu Hémophilie’’ en wolof, français et même en vocal, qui interagit avec les malades pour répondre à toutes les questions’’.

    ‘’La relation avec les politiques‘’ est le thème autour duquel a été célébrée l’édition de cette année, a-t-il précisé, expliquant que ‘’sans l’appui des politiques, nous ne pouvons pas régler beaucoup de problèmes liés à cette maladie’’.

    SKS/ASG/OID

     

  • SENEGAL-SANTE / Hémophilie : le traitement gratuit pour une quarantaine de patients (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Hémophilie : le traitement gratuit pour une quarantaine de patients (médecin)

    Dakar, 19 avr (APS) – Le traitement prophylactique de l’hémophile est gratuit pour une quarantaine de patients au Sénégal, a révélé le directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Professeur Saliou Diop.

    ‘’C’est un traitement disponible dans le monde depuis trois ans, mais nous l’avons ici au Sénégal depuis un an et demi et c’est totalement gratuit’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS, à la veille de la célébration lundi dernier de la journée mondiale de l’hémophilie.

    Ce traitement coûte extrêmement cher, mais grâce à des partenaires du CNTS et la Fédération mondiale de l’hémophilie, il est actuellement gratuit pour les patients suivis dans les structures de santé, se félicite l’hématologue.

    Il se réjouit de ce qu’il a « beaucoup changé’’, car ayant désormais une vocation préventive.  ‘’Ce n’est plus un traitement intraveineux à la demande, mais un traitement sous cutané et plus important. C’est que nous n’attendons plus que la personne saigne, nous faisons un traitement prophylactique’’, a-t-il précisé.

    L’intérêt réside selon lui dans le fait de produire la protéine manquante. Les personnes souffrant d’hémophilie sont en effet confrontées au manque d’une protéine : ‘’le facteur 8 ou le facteur 9’’. Le Dr Diop assure qu’il est possible aujourd’hui de ‘’produire cette protéine’’, le traitement consistant à la ‘’remplacer’’.

    Selon lui, ‘’ la prophylaxie est devenue le traitement standard de l’hémophilie une fois toutes les deux semaines ou une fois par mois, pour prévenir la survenue des infections’’. ‘’Le but de la prophylaxie, c’est de prévenir le handicap’’, a-t-il précisé.

    Revenant sur la prise en charge, il a indiqué qu’elle ‘’est organisée en décentralisant les soins’’. Ainsi, pour les hémophiles qui sont dans des régions comme Thiès, Louga, Saint-Louis, Touba et Ziguinchor, les médecins et les biologistes ont été formés et les médicaments mis à leur disposition, gratuitement. Les malades ne sont plus obligés de venir jusqu’à Dakar, assure-t-il.

    Il estime que ‘’la prise en charge commence par l’éducation’’. Et l’hémophilie étant ‘’une maladie assez rare’’, en cas de découverte d’un nouveau cas, le CNTS prend ‘’au moins deux heures pour expliquer à la famille la maladie, les situations, comment va se fait la prise en charge’’.

    ‘’ Cette éducation de base est extrêmement importante. Au cours de cette séance, on leur donne un cahier qui leur permet d’avoir davantage d’informations. C’est pour faire en sorte que le patient ou sa famille s’auto-prenne en charge et constitue un relai’’, justifie-t-il.

    175 000 à 200 000 FCFA pour arrêter un saignement

    Le coût du traitement, souligne le chef du service d’hématologie de l’université Cheikh Anta Diop, est ‘’hors de portée du pouvoir d’achat des Sénégalais’’. ‘’Un enfant de 10 kg qui saigne a besoin de 250 unités.  La boîte va coûter 175.000 à 200.000 FCFA pour un saignement, alors qu’il peut saigner cinq jours sur sept’’, a-t-il indiqué.

    Il précise que la prise en charge des urgences nécessite trois millions d’unités disponibles. Il espère disposer d’au moins un million d’unités avec la Fédération mondiale de l’hémophilie, le reste devant être comblé par l’Etat. Il estime qu’‘’un budget annuel de 500 millions FCFA permettrait de soigner tous les hémophiles du pays’’.

    Pr Diop a révélé que les facteurs de coagulation sont maintenant inscrits sur la liste des médicaments prioritaires de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA).

    Concernant la mortalité liée à l’hémophilie, le spécialiste relève que ‘’le taux a dégringolé avec les produits disponibles’’,  la prise en charge étant aussi aujourd’hui assurée dans les régions. Le problème est cependant qu’il y a un sous-diagnostic avec des patients qui décèdent tôt sans jamais avoir eu la chance d’avoir eu accès à un traitement gratuit.

    Au Sénégal, le plus petit patient atteint d’hémophilie a juste deux ans et le plus âgé 66 ans. Pr Diop assure que les cas sont suivis très tôt avec une sensibilisation qui marche ‘’très bien’’, situation qui explique la bonne espérance de vie constatée aujourd’hui chez les hémophiles.

    SKS/ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-TAMBACOUNDA-POLITIQUE / La commune de Tambacounda se dote d’un Plan de développement communal (PDC)

    SENEGAL-TAMBACOUNDA-POLITIQUE / La commune de Tambacounda se dote d’un Plan de développement communal (PDC)

    Tambacounda, 19 avr (APS) – La commune de Tambacounda s’est dotée d’un Plan de développement communal (PDC) couvant la période 2023-2027, a-t-on appris, mercredi, de son maire.

    ‘’Ce plan, le premier du genre pour la commune de Tambacounda, pourra servir à tous les conseillers dans le cadre de la recherche de partenaires et dans les plaidoyers’’, a déclaré Papa Banda Diéye au cours d’une rencontre.

    Ce plan prend en compte, entre autres préoccupations, l’éducation, l’environnement, la santé, la culture, la formation professionnelle, le chômage des jeunes.

    En marge de cette rencontre, il est revenu sur les différentes réalisations de l’équipe municipale.

    ‘’Nous avons (…) construit et équipé 6 salles de classe dans 3 écoles différentes avec un mur de clôture, avec comme dynamique 20 autres salles de classe et 4 murs de clôture dans le court terme’’, a-t-il dit.

    A cela s’ajoutent la remise d’un important don de matériel didactique, la dotation de fournitures scolaire à 22 000 élèves de la commune, la remise du matériel aux différents directeurs d’école de la commune.

    Il a annoncé le démarrage de travaux de lotissement, soulignant que l’objectif est de  »faire bénéficier à la quasi-totalité des populations de Tambacounda certaines commodités comme l’eau et l’électricité’’.

    Le maire a indiqué qu’un linéaire de 11 kms de voiries est en cours de réalisation dans le cadre du Programme Spécial de Désenclavement dans la commune.

    Le réseau d’éclairage public sera réhabilité et 500 nouveaux lampadaires solaires seront installés, a-t-il promis.

    BT/OID

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Podor : 5407 inscrits nouveaux inscrits sur le fichier départemental (préfet)

    SENEGAL-POLITIQUE / Podor : 5407 inscrits nouveaux inscrits sur le fichier départemental (préfet)

    Podor (nord), 19 avr (APS) – Cinq mille quatre cent sept demandes d’inscription sur les listes électorales ont ‘’été enregistrées’’ dans les 22 communes du département de Podor, à la date du 18 avril, a révélé le préfet dudit département, Matar Diop.

    La révision exceptionnelle des listes électorales, qui a démarré depuis le 6 avril dernier, se ‘’déroule normalement’’ dans les 22 commissions installées sur toute l’étendue du territoire départemental, a-t-il assuré dans un entretien avec l’APS. Ces commissions sont ‘’prises d’assaut par des jeunes et des femmes’’ cherchant à s’inscrire, a-t-il souligné.

    Il a précisé que sur les ‘’5.407 inscriptions enregistrées, 1.838 concernent des demandes de modifications de lieu de vote.

    C’est la commune de Fanaye (522) qui totalise le plus grand nombre d’inscrits, suivie de Ndioum (452) et Mbolo Birane (450). Les communes de Bodé Lao et Pété enregistrent, respectivement, ‘’les plus faibles scores’’ avec 29 et 30 inscrits seulement depuis le lancement des opérations.

    Aucun changement de statut n’a été noté jusqu’à la date du 18 avril, alors qu’une seule demande de radiation a été enregistrée, a relevé le préfet de Podor.

    Il a signalé que beaucoup de jeunes sont en ce moment devant ‘’les centres d’enrôlement de la carte nationale d’identité à la recherche de la pièce de base, ‘’pour se faire inscrire sur les listes électorales’’. Une telle affluence pourrait faire évoluer les statistiques, a-t-il indiqué.

    AHD/ASG