Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

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    SENEGAL-POLITIQUE

    Kaolack : les populations invitées à s’inscrire massivement sur les listes électorales

    Kaolack, 10 avr (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mariama Sarr, responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), a exhorté lundi les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

    ‘’Nous exhortons les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales et accompagner les jeunes à pouvoir disposer de leurs extraits de naissance et/pièces d’identification nationale, pour une bonne préparation de la prochaine élection présidentielle de 2024’’, a lancé Mme Sarr.

    Elle s’exprimait lors d’une cérémonie de remise de kits alimentaires à des Kaolackois en appui aux dépenses liées au mois de ramadan et aux fêtes de Pâques.

    ‘’Il faut mettre les gens dans des conditions leur permettant de pouvoir voter, en mettant à leur disposition les moyens nécessaires pour y arriver. Et la première condition, c’est la carte d’électeur’’, a-t-elle dit.

    Elle a invité les différents responsables à recenser ceux qui n’ont jamais eu de cartes d’électeur, ceux qui en avaient mais qui les ont perdues, ceux qui doivent disposer d’extraits de naissance et même faire en sorte qui n’ont jamais eu d’actes de naissances d’en disposer à l’occasion des audiences foraines qui vont être organisées partout dans le pays.

    ‘’Nous appelons tous les parents à se rapprocher des services compétents pour permettre à leurs enfants de pouvoir disposer des pièces nécessaires pour leur inscription sur les listes électorales. Et le plus rapidement possible, parce qu’il y a un délai pour le faire’’, a signalé Mme Sarr.

    Profitant de l’occasion pour s’adresser à l’opposition, Mariama Sarr a tenu à rappeler que ‘’rien ne peut se faire sans la paix’’ et que les intérêts exclusifs du Sénégal doit être au-dessus de ceux individuels.

    ‘’Nous avons en priorité le Sénégal. Il faut que le pays soit en paix pour que les projets puissent se dérouler. Il faut qu’elle ‘l’opposition) mette en avant cet esprit-là pour qu’on puisse avancer dans un élan de solidarité pour l’intérêt exclusif du Sénégal’’, a insisté l’ancienne maire de Kaolack.

    Elle a invité les uns et les autres au sein de l’APR de la mouvance présidentielle dans la région naturelle du Sine-Saloum (Fatick, Kaffrine et Kaolack) à s’unir afin de pouvoir atteindre leurs objectifs qui sont aussi ceux du président de leur coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Macky Sall.

    ‘’En plus, le président Macky Sall mérite bien que chacun taire ses amertumes et travailler à l’unisson, la main dans la main. C’est ça notre philosophie de loyauté et de discipline militantiste. Tous ceux qui sont avec le président de la République dans la sincérité, doivent pouvoir prôner l’unité autour de l’essentiel’’, a dit Mariama Sarr.

    ADE/ADC

     

  • SENEGAL-POLITIQUE

    SENEGAL-POLITIQUE

    Les organisations de la société civile chargées des élections rencontrent les journalistes, mardi

    Dakar, 10 avr (APS) – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) va donner une conférence de presse, mardi à 10 heures, au Good Rade, à Dakar, sur plusieurs sujets dont la révision du fichier électoral, annonce un communiqué.

    ESF

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    SENEGAL-RELIGIONS

    Le Kaolackois Mouhamadou Mahi Touré remporte le deuxième prix d’un concours international de récitation du Coran en Tanzanie

    Kaolack, 10 avr (APS) – Mouhamadou Mahi Touré, un élève coranique de la commune de Kaolack (centre), a remporté la médaille d’argent d’un concours international de récitation du Coran organisé en Tanzanie, a-t-on appris lundi d’un haut responsable local de l’enseignement coranique, Mouhamed Abdoul Malick Ibrahim Niass.

    Le jeune Kaolackois, représentant du Sénégal, a remporté cette distinction, dimanche, à Dar es Salaam, selon M. Niass, coordinateur général du concours international Cheikh-Ibrahim-Niass de récitation du saint Coran, à Kaolack.

    L’Egyptien Omar Mouhamad Hussein a remporté le premier prix, qui est doté d’une récompense de 10.000 dollars US (environ 6 millions de francs CFA), a précisé Mouhamed Abdoul Malick Ibrahim Niass dans un communiqué.

    Le concours auquel le jeune Kaolackois a participé est la plus grande compétition internationale de récitation du Coran en Afrique, selon l’auteur du communiqué.

    Mouhamadou Mahi Touré est né à Médina Baye, dans la commune de Kaolack.

    Vingt-six candidats venus de pays africains, de l’Arabie Saoudite, de l’Indonésie et du Pakistan ont pris part au concours international, selon le communiqué.

    La même source précise que l’aptitude à réciter le Coran avec précision, le respect des règles de ponctuation et la diction font partie des critères d’évaluation des candidats.

     

    ADE/ESF

     

  • SENEGAL-SOCIETE

    SENEGAL-SOCIETE

    Matam : les enseignants invités à dissocier la politique de l’enseignement

    Thiambé (Matam), 11 avr (APS) – Le coordonnateur du Mouvement des enseignants républicains de la commune de Nabadji Civol, Mamadou Demba Sy, a invité les enseignants engagés politiquement à ‘’dissocier la politique de l’enseignement et (à) mettre en avant les apprentissages’’.

     

    ‘’Nous avons toujours demandé à ce que les revendications des enseignants soient satisfaites, quel que soit leur appartenance politique, ce qui est en train d’être fait. Mais, nous ne pouvons pas accepter que des enseignants se mettent derrière les syndicats pour faire de la politique. Ils n’ont qu’à dissocier les deux’’, a-t-il dit.

    Il intervenait lundi lors d’un ‘’Ndogou débat’’ organisé par cette structure de la mouvance présidentielle que réunit les enseignants de cette commune du département de Matam, tenu dans le village de Thiambé, à une dizaine de kilomètres de Ourossogui.

    Selon lui, chacun peut militer au sein du parti où se sent le mieux que ce soit dans l’opposition comme dans le pouvoir.

    Le thème de cette rencontre a porté sur ‘’le rôle et la place de l’enseignant républicain dans le deuxième quinquennat de Macky Sall’’.

     

    AT/ADC

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE

    SENEGAL-PRESSE-REVUE

    Les hommages à Ibrahima Sène et d’autres sujets politiques à la Une

    Dakar, 11 avr (APS) – Le décès de Ibrahima Sène, Secrétaire national chargé des questions économiques au Parti de l’indépendance et du travail (Pit) et l’élection présidentielle de 2024 sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.

    ‘’La Gauche perd sa droite’’ avec le décès de Ibrahima Sène du PIT, affiche à la Une Walfquotidien qui écrit : ‘’La grande faucheuse a encore frappé. Cette fois dans le monde politique. Secrétaire national chargé des questions économiques au Parti de l’Indépendance et du travail (Pit), Ibrahima Sène est décédé dans la nuit du samedi au dimanche à Dakar à l’âge de 77 ans’’, rapporte WalfQuotidien.

    La publication signale qu’avec ‘’la disparition d’Ibrahima Sène, c’est le président Macky Sall qui perd un des plus farouches défenseurs de son Plan Sénégal émergent (PSE) et de son régime même s’il était opposé au troisième mandat’’.

    Le quotidien Bës Bi revient sur le parcours du responsable du PIT, qu’il présente comme ‘’un monument de la gauche’’. ‘’Le militantisme clandestin, la prison, la persécution des opposants, la gestion du pouvoir en tant qu’allié… Ibrahima Sène, aura caressé quasiment tout le clavier du registre politique au Sénégal’’, écrit le journal.

    ‘’Dans le débat public de ces dernières années, on remarquera ses diatribes contre Ousmane Sonko mais aussi son opposition au 3e mandat même si le PIT est allié de Macky Sall au pouvoir depuis 2012. Cette liberté, cet homme né le 1er mai 1946 l’a toujours cultivée partout où il est’’, souligne la publication.

    Dans le quotidien Le Soleil, le chef de l’Etat rend hommage à ‘’un combattant de la démocratie et des libertés’’.

    En politique toujours, Sud Quotidien note que la société civile est ‘’à pied d’œuvre’’ pour la tenue d’une élection présidentielle ‘’libre, transparente et sereine’’.

    Concernant ce scrutin prévu l’année prochaine, le quotidien Source A relève que les femmes de la coalition Benno Bokk Yaalaar ‘’valident’’ la troisième candidature de Macky Sall au détour d’un séminaire alors que Rewmi, le parti d’Idrissa Seck ‘’vote l’abstention’’.

    A propos de ce rendez-vous électoral majeur, Le Quotidien signale que M. Seck, membre de la mouvance présidentielle, est ‘’sur les rails’’. ‘’Il lance une campagne de collecte de fonds’’, selon le journal.

    Le quotidien L’As annonce la gestation d’un front pour ‘’la défense de la République et de la démocratie’’ à Thiès. A cette occasion, l’ancien Premier ministre Mahamad Dionne a déclaré que ‘’tout le monde, pouvoir et opposition réunis, doit agréer l’appel au dialogue lancé le 3 avril dernier par le président de la République’’.

    Le quotidien Bës Bi s’intéresse à la gestion de la Covid-19 par le ministère de la Santé et note qu’après le rapport de la Cour des comptes faisant état de malversations financières dans la gestion du fonds de riposte contre le covid-19, c’est au tour de Dr Abdoulaye Bousso de revenir à la charge.

    ‘’Alors que les poursuites judiciaires engagées contre des mis en causes dans la gestion du fonds Force Covid-19 n’ont pas calmé les choses, un homme, autrefois, au cœur du dispositif de lutte contre cette pandémie, vient de relancer la controverse. Par un livre paru aux éditions L’Harmattan Sénégal, l’ancien directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) a décidé d’exposer une autre affaire relative à la fourniture d’équipement de travail au profit du personnel soignant’’, écrit le journal.

    Selon la publication, ‘’l’ancien directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) mouille le ministre de la Santé d’alors, dans une histoire de +commande+ de +milliers de pyjamas+ destinés au personnel soignant’’.

     

    OID/AKS

  • Présidentielle 2024 : des proches de Macky Sall jugent sa candidature recevable

    Présidentielle 2024 : des proches de Macky Sall jugent sa candidature recevable

    Dakar, 1er avr (APS) – Plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, ont défendu la légalité d’une candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 de Macky Sall, a constaté l’APS, vendredi soir, à Dakar.

    La possibilité pour l’actuel chef de l’Etat de briguer un nouveau mandat présidentiel en toute légalité a été ‘’juridiquement’’ actée lors du référendum constitutionnel de 2016, a soutenu M. Fall.

    ‘’Non seulement, elle n’a pas de valeur juridique mais au plan éthique aussi, considérer que les circonstances ont changé et réexaminer sa position à la lumière d’un nouveau contexte et de données nouvelles procède du courage et de l’éthique’’, a-t-il fait valoir en parlant de la déclaration faite par Macky Sall, lors du référendum de 2016, de ne plus pouvoir être candidat s’il est réélu en 2019.

    Le garde des Sceaux prenait part à un débat sur ‘’la candidature du président Macky Sall en 2024’’, à l’initiative de la Task Force républicaine, une instance proche de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat.

    ‘’L’opinion exprimée par le président de la République, quelle que soit sa solennité, ne peut valoir règle de droit dès lors qu’elle ne se traduit pas par un acte législatif’’, a argué Ismaïla Madior Fall.

    ‘’Cette déclaration en elle-même ne saurait en aucun cas constituer une source de droit’’, a-t-il soutenu en parlant encore des propos tenus par Macky Sall, selon lesquels il est en train d’exercer depuis 2019 le dernier du nombre de mandats que lui autorise la Constitution sénégalaise.

    La question de la candidature de l’actuel président de la République a été ‘’déjà tranchée lorsque le président Macky Sall a soumis le projet de révision [de la Constitution] au référendum de 2016’’, a insisté Ismaïla Madior Fall, un agrégé de droit qui a conseillé Macky Sall pour la réforme constitutionnelle de 2016.

    ‘’Le Conseil constitutionnel a exclu totalement le premier mandat du président de la République en considérant que sous le régime de la Constitution version 2016, le premier mandat du président est celui allant de 2019 à 2024’’, a déclaré M. Fall.

    Il affirme, en citant l’article 27 de la Constitution, que ‘’le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois’’, et que ‘’nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs’’.

    La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, son collègue chargé des Forces armées, Sidiki Kaba, et d’autres personnalités membres de l’APR ont pris la parole pour défendre la légalité de la candidature de Macky Sall au scrutin présidentiel de 2024.

    ‘’Nous sommes passionnés par une question politique qui revient de façon épisodique […] Quand nous accédions à l’indépendance, la durée du mandat était de sept ans. Trois ans plus tard, on l’a réduite à quatre ans. Dès 1967, [Léopold Sédar] Senghor l’a fixée à cinq ans. Avec le Code [électoral] consensuel de 1991, Abdou Diouf l’a fixée à sept ans’’, a rappelé le professeur agrégé de droit constitutionnel.

    Durant la présidence d’Abdoulaye Wade, la durée du mandat présidentiel a été ramenée à cinq ans, puis à sept ans, a poursuivi Ismaïla Madior Fall.

    Ensuite, Macky Sall, élu pour un mandat de sept ans, a fait réduire le mandat présidentiel à cinq ans, sans que cette modification relative à la durée ne s’applique à celui qu’il exerçait lors du référendum de 2016, a rappelé M. Fall.

    ‘’Je ne me dédis pas’’

    Macky Sall, en proposant cette réforme constitutionnelle, avait soutenu que le nombre de mandats présidentiels autorisés par la Constitution ne ferait plus l’objet d’aucune controverse au Sénégal.

    Les membres de la Task Force républicaine ont repris le plaidoyer qu’il a récemment fait dans une interview accordée à l’hebdomadaire français L’Express, dans laquelle le leader de l’APR soutient pouvoir légalement présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, malgré la promesse qu’il a faite d’éviter toute controverse relative aux mandats présidentiels.

    ‘’Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps. J’ai été élu en 2012 pour un mandat de sept ans. En 2016, j’ai proposé le passage au quinquennat et suggéré d’appliquer cette réduction à mon mandat en cours’’, a-t-il dit au journal.

    ‘’Avant de soumettre ce choix au référendum, nous avons consulté le Conseil constitutionnel. Ce dernier a estimé que mon premier mandat était intangible et donc qu’il était hors de portée de la réforme. La question juridique est donc réglée’’, a argué Macky Sall.

    Sera-t-il candidat ou pas ? La réponse ne dépend que de lui, a-t-il dit.

    ‘’Je ne me dédis pas. J’ai donné une opinion qui correspondait à ma conviction du moment. Celle-ci peut évoluer et les circonstances peuvent m’amener à changer de position. Nous sommes en politique’’, a répondu Macky Sall lorsque L’Express a évoqué son livre autobiographique dans lequel il affirme être en train d’exercer son ‘’deuxième et dernier mandat’’ depuis sa réélection en 2019.

    Selon Mamadou Kassé, la Task Force républicaine réunit 70 personnes proches du chef de l’Etat.

    En 2012, la candidature d’Abdoulaye Wade était contestée par les leaders de l’opposition, dont Macky Sall, qui estimaient qu’elle relevait d’une violation de la Constitution, même si le Conseil constitutionnel l’avait jugée recevable.

    La contestation de la candidature du président sortant avait engendré des violences à l’origine de la mort d’environ 12 personnes, selon la société civile.

    Depuis plusieurs semaines, l’opposition multiplie les rassemblements au cours desquels elle proteste contre l’éventualité d’une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024.

     

    CS/ESF/AKS

  • Le verdict du procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang à la Une des quotidiens

    Le verdict du procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang à la Une des quotidiens

    Dakar, 31 mars (APS) – ‘’Verdict d’apaisement’’, ‘’jugement à la Solomon’’, ‘’le juge coupe la poire en deux’’ : la presse quotidienne commente diversement la condamnation de Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis pour diffamation et au paiement de 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts dans le procès qui l’opposait au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un verdict qui ne prive pas l’opposant de ses droits civiques et politiques.

    Selon L’As, ‘’le juge Yakham Keïta sauve le leader de Pastef d’une disqualification’’. Le journal signale que ‘’de petits heurts ont été notés à la cité Keur Gorgui’’, zone de résidence de Ousmane Sonko, à Dakar.

    ‘’Le juge Keïta s’inspire du roi Salomon’’, dit Le Quotidien, qui écrit : ‘’C’est une décision qu’il faut qualifier d’intelligente. Mame Mbaye Niang a obtenu gain de cause en gagnant son procès en diffamation contre Sonko, lequel garde ses droits civiques et par conséquent conserve ses chances pour la présidentielle de 2024’’.

    ‘’Le juge coupe la poire en deux’’, dit le quotidien EnQuête, non sans relever que ce procès a été ‘’expéditif’’. ‘’Démarré à 9h 48 avec la lecture par le président du tribunal de l’assignation, le procès a pris fin à 11h 36’’, rapporte le journal.

    Sud Quotidien parle de ‘’verdict d’apaisement’’. ‘’Le dossier sur l’affaire des 29 milliards du Prodac a été vidé hier. Un verdict qui arrange tout le monde. Ou presque. Ousmane Sonko a été reconnu coupable de diffamation, mais reste encore éligible. Blanchi, Mame Mbaye Niang sauve son honneur (…)’’, écrit Sud.

    Selon L’Info, ‘’en attendant l’issue de l’affaire Sweet beauty l’opposant à la masseuse Adji Sarr, le leader de Pastef Ousmane Sonko, échappe au syndrome Khalifa Sall et Karim Wade, écartés de toutes les compétitions électorales à la suite de leur condamnation’’.

    ‘’En dépit de sa peine de deux mois de prison assortie du sursois en sus de 200 millions de francs Cfa de dommages et intérêts, Ousmane Sonko garde intacts ses droits civiques et politiques et est toujours dans la course pour la présidentielle de 2024’’, ajoute le journal.
    ‘’Ouf, Sonko sauve son éligibilité !’’, s’exclame Le Témoin qui parle de ‘’verdict pour la stabilité du pays’’. ‘’Sonko condamné, mais reste toujours éligible’’, selon Vox Populi. Le journal fait savoir que le parquet ‘’non satisfait’’ a décidé d’interjeter appel.

    ‘’En attendant de savoir si l’appel du parquet va modifier la sentence en première instance, Ousmane Sonko peut savourer une petite victoire. La peine qui lui a été infligée pour diffamation sur Mame Mbaye Niang ne devrait pas l’écarter des joutes présidentielles de 2024. Mais un autre procès pour +viols et menaces de mort+ plane sur la tête du leader de Pastef’’, rappelle le quotidien Bës Bi.

    WalfQuotidien revient sur les ‘’dégâts collatéraux’’ d’un procès qui a tenu en haleine tout un pays.

    ‘’Commerces, banques, boutiques de transfert d’argent, ambassades et autres institutions fermés, transport réduit au strict minimum. La capitale sénégalaise était méconnaissable, hier. Connue pour ses longs bouchons surtout la matinée, Dakar donnait l’air d’une ville fantôme. Les gens ne se bousculaient pas devant les arrêts cars et arrêts bus. Contrairement aux autres jours sur les grandes artères, les rares véhicules de transports notamment les cars rapides et autres +clandos+ cherchaient désespérément des clients qui se font désirer’’, rapporte Walf.

     

    OID/AKS

  • Tambacounda : incinération de produits impropres à la consommation

    Tambacounda : incinération de produits impropres à la consommation

    Tambacounda, 31 mars (APS) – Le service régional de commerce de Tambacounda a procédé jeudi à l’incinération d’un important lot de produits alimentaires impropres à la consommation et non alimentaires, d’une valeur estimée à plus 26 millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    ‘’Depuis un certain temps, nous étions en train de retirer du circuit de distribution des produits qui sont impropres à la consommation’’, a indiqué  le chef du service régional  du commerce, Aliou Badara Seck.

    Il a expliqué que les produits incinérés sont essentiellement constitués ‘’de laits, de  boissons, de cigarettes de contrebande ‘’en grande quantité », de ‘’beurre, des médicaments pharmaceutiques et frauduleux, des bouillons, dans une moindre proportion’’.

    ’Ces produits ont été saisis lors des opérations coup de poing au niveau des zones rurales et en collaboration avec les forces de défense et de sécurité (police, armée et gendarmerie)’’, ils ont fait, dit-il, ‘’un travail remarquable », permettant d’avoir des résultats satisfaisants sur la saisie des produits impropres à la consommation’’, a admis M. Seck.

    ‘’La cigarette, précise-t-il, représente plus 15 millions de francs des prises, et tous ces produits ont été saisis principalement, dans les départements de Tambacounda, de Koumpentoum et de Goudiry.’’

    Le chef du service régional a précisé qu’’’une bonne partie de ces produits a été saisie du commerce de détail, sur les axes routiers et dans les marchés hebdomadaires où, poursuit-il, l’essentiel des produits de contrebandes sont pris’’.

     

    BT/ADC

  • La cuisine, un héritage au service du spirituel dans la famille de Serigne Babacar Sy

    La cuisine, un héritage au service du spirituel dans la famille de Serigne Babacar Sy

    Tivaouane, 31 mars (APS) – La gestion de la cuisine familiale par les femmes, en appoint aux pratiques cultuelles, est un héritage qui se transmet de mère en fille dans l’entourage de Serigne Babacar Sy, fils et premier khalife de Seydi El Hadj Malick Sy, un des propagateurs de la confrérie tidiane au Sénégal.

    Sokhna Astou Kane, surnommée ‘’Borom wagn-wi’’ (maîtresse de la cuisine, en langue nationale wolof), doit sa réputation dans la cité religieuse de Tivaouane, une localité de la région de Thiès (Ouest) moins au fait d’être l’épouse de Serigne Babacar Sy qu’à son art culinaire au service de la confrérie.

    Si le fondateur de la cité religieuse de Tivaouane, devenue capitale sénégalaise de la tidiania, s’est imposé en son temps par son érudition dans les sciences islamiques, son premier successeur s’est distingué comme le gardien de l’orthodoxie tidiane, fixant à jamais les bases de la formation spirituelle des fidèles.

    Guide religieux charismatique doublé d’un meneur d’hommes, Serigne Babacar Sy a inspiré la création des ‘’dahiras’’, ces groupements religieux qui, aujourd’hui encore, essaiment dans le pays, pour assurer la formation spirituelle des fidèles de la confrérie.

    Pour l’accomplissement de sa mission, le premier khalife de Maodo a eu besoin de l’investissement à ses côtés de son épouse dévouée et engagée.

    « Borom Wagn-wi » apportait sa contribution par sa bonne cuisine qui ravissait toujours autant l’entourage immédiat du khalife que les simples fidèles, raconte Sokhna Rokhaya Mbaye, qui poursuit avec ses sœurs Sokhna Nafissatou et Sokhna Kala Mbaye, l’œuvre de  leur défunte grand-mère.

    Première gérante du  »Wagn-wi », Sokhna Astou Kane faisait aussi de l’élevage et cultivait de la pomme de terre. Grâce aux revenus tirés de ces activités, elle dépensait sans compter pour faire la cuisine, au grand bonheur de son époux de khalife et de ses disciples.

    Sa piété et sa conduite exemplaires impressionnaient et inspiraient un grand nombre de dignitaires et de fidèles, visiteurs occasionnels ou habitués de la table de Serigne Babacar Sy, raconte sa petite-fille.

    Pendant de longues années, et jusqu’à son rappel à Dieu en 1965, les notables de la confrérie, les adeptes et les populations de Tivaouane  ont goûté aux mets généreusement servis par Sokhna Astou Kane.

    Après sa disparition, sa fille Sokhna Oumou Khaïry Sy a hérité de la cuisine familiale. Dans la lignée de Sokhna Astou Kane jusqu’à sa petite-fille Sokhna Rokhaya Mbaye, qui porte aujourd’hui le flambeau culinaire dans la famille, la cuisine est devenue à la fois un élément de filiation et d’allégeance spirituelle.

    Sokhna Astou Kane avait très tôt transmis la passion de la cuisine et des travaux ménagers à Sokhna Oumou Khaïry Sy, une des filles qu’elle a eues avec Serigne Ababacar Sy, en l’initiant à l’art culinaire, dont les exigences et les codes n’étaient pas un secret pour elle.

    Dans le cocon familial, elle avait reçu, comme il est de coutume dans de nombreuses familles religieuses, une formation traditionnelle musulmane.  Parallèlement aux travaux ménagers, qui sont un art de vivre, elle avait appris d’abord le Coran auprès de son père, avant de s’orienter vers des activités de tissage, de teinture et de maraîchage.

    Donner à manger, un acte de dévotion 

    Suivant les traces de sa mère, Sokhna Oumou Khaïry Sy avait veillé à impliquer ses filles dès leur bas âge à la tenue de la  cuisine familiale.

    Se basant sur les recommandations islamiques, Sokhna Oumou Khaïry Sy s’employait plus que d’ordinaire à servir les personnes démunies, pendant le Ramadan, le mois du jeûne musulman.

    Durant cette période, elle supervisait toujours la préparation de trois repas différents (‘’lakh’’ (bouillie de mil), ‘’tiéré’’ (couscous) et riz), ne lésinant pas sur ses moyens pour contenter ses convives.

     

    Elle en préparait en si grande quantité qu’on avait l’impression qu’il en resterait, raconte Sokhna Daba Mbaye. Mame Marème Diop Makhtar, mère de feu Bassirou Diagne, ancien Grand Serigne de Dakar, l’interpellait souvent en ces termes : « Sokhna Oumou Khaïry Sy, tous ces plats que nous préparons vont rester ici ». Pourtant, elle en faisait toujours autant ou plus le lendemain.

    Faire à manger était comme un acte de dévotion pour Sokhna Oumou Khaïry,  »Borom Wagn-wi » qui, même malade, refusait de garder le lit. Il lui arrivait souvent de prendre ses médicaments devant la cuisine pour tenir et continuer à superviser la cuisson des plats, se souvient encore sa fille.

    Une vie dédiée à la cuisine bénie par Serigne Babacar Sy

    Elle a contribué à la renommée de cette cuisine. Il se dit que Sokhna Oumou Khaïry Sy se réveillait toujours dès l’aurore et ne se retirait dans ses appartements privés qu’après avoir supervisé la cuisine et le service des trois repas journaliers.

    Par les plats succulents qu’elle servait aux milliers de talibés qui débarquaient à Tivaouane pour des visites de courtoisie à leurs guides, elle participait à la vie de la confrérie.

    Ses frères Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Sy  »Al Maktoum », Serigne Abdou Aziz Sy “Al Amine” et Serigne Papa Malick Sy s’évertuaient à la convaincre de prendre soin de sa santé en priorité, mais elle leur répondait toujours : ‘’laissez-moi bien m’occuper de la cuisine bénie par notre vénéré père Seydi Ababacar Sy ».

    Son fils Serigne Babacar Sy Cissé raconte souvent cette anecdote qui renseigne sur l’attachement de Sokhna Oumou Khaïry à la cuisine. En quittant un jour la clinique Brévier de l’hôpital Principal de Dakar où elle était internée, pour aller faire des analyses, Sokhna Oumou Khaïry s’était arrêtée longuement pour observer la cuisine de l’établissement sanitaire.

    Le lendemain, elle dit à son accompagnant : ‘’Ce que j’ai vu hier, ressemble à la cuisine de l’hôpital. J’ai vu qu’il y a des bonbonnes de gaz. Quand je retournerai à Tivaouane après ma guérison, on pourrait voir comment utiliser le gaz dans notre cuisine ».

    A son rappel à Dieu le 2 décembre 1991, elle n’a laissé aucun bijou de valeur, malgré ses nombreuses activités économiques jugées très florissantes. Elle a dédié toute sa vie à la cuisine bénie par son père Serigne Babacar Sy.

     »Cette cuisine est une recommandation de Serigne Babacar Sy. Considérez que vous ne serez pas seules à l’entretenir », a dit un jour à Sokhna Rokhaya Mbaye et à ses sœurs, Serigne Abdou Aziz Sy  »Al Amine » qui, réservait un traitement spécial à la gestion de la cuisine.

     »Il ne lésinait pas sur les moyens pour entretenir la cuisine ainsi que toutes les cuisinières. Il nous réservait des surprises inimaginables », se souvient Sokhna Rokhaya Mbaye, actuelle cheffe de la cuisine familiale.

    Jusqu’à son rappel à Dieu le 22 septembre 2017, Serigne Abdou Aziz Sy   »Al Amine » s’était toujours distingué par son souci permanent d’une bonne gestion de la restauration.

    Les héritières de Sokhna Astou Kane ont préféré renoncer aux avoirs mondains et à tout autre type de privilège auxquels elles pouvaient prétendre en raison de leur statut, pour se consacrer à la sauvegarde de l’œuvre de leur mère et grand-mère.

    Soutenue par Serigne Papa Malick Sy, qui de son vivant, avait exhorté ses nièces à  »redoubler d’efforts et de sacrifices pour honorer les défuntes gestionnaires de la cuisine », la patronne de  »Wagnou Sokhna Oumou Khaïry Sy » Sokhna Rokhaya Mbaye, plus connue sous le nom de Daba Mbaye, a pris très au sérieux ces recommandations.

    Aujourd’hui, elle se dit réconfortée par le soutien de l’actuel khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, et de celui de ses autres oncles.

     »Tous les petits fils de Seydi Hadj Malick sont conscients de l’importance de la cuisine [Wagne Wi]. Leurs soutiens me (renforcent) tant sur le plan affectif que spirituel », dit Sokhna Rokhaya Mbaye.

    MKB/ADI/ASB/AKS