Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • Saint-Louis : Début d’une mission de supervision du Projet de développement touristique à partir de lundi

    Saint-Louis : Début d’une mission de supervision du Projet de développement touristique à partir de lundi

    Saint-Louis, 19 fév (APS) – Une mission de supervision du Projet de développement touristique (PDT) de Saint-Louis et sa région séjourne dans la ville de Saint-Louis du 20 au 22 février, annonce un communiqué de l’Agence de la promotion des investissements APIX reçu à l’APS.

     

    Financé à hauteur de 24,5 millions d’euros par l’Agence française de développement (AFD), le PDT, mis en œuvre par l’APIX, vise entre autres à financer la rénovation des principaux espaces publics de Saint-Louis, de son patrimoine bâti public et privé, l’amélioration de la gestion locale des déchets.

    AMD/ADC

  • Kédougou : formation sur le contenu local et les revenus tirés du secteur extractif

    Kédougou : formation sur le contenu local et les revenus tirés du secteur extractif

    Nioro du Rip, 19 fév (APS) – L’école de la République doit être portée et soutenue pour qu’elle continue d’être « le lieu privilégié de la socialisation » et du renforcement de la cohésion nationale, a déclaré le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ.

     

    « L’école de la République est le lieu privilégié de la socialisation, de la construction de l’identité, du renforcement de la cohésion nationale. Il est donc fondamental que la communauté puisse s’impliquer fortement pour la porter, la soutenir et contribuer à créer les conditions [qui font ] qu’elle demeure un creuset d’excellence et de promotion des valeurs citoyennes ».

    M. Bâ intervenait samedi lors d’une « journée d’excellence » dont il était le parrain, une initiative du conseil départemental de Nioro (centre), en partenariat avec l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de ce département de la région de Kaolack.

    Dans un monde « devenu plus compliqué, il n’est pas permis d’être moyen. Il ne suffit plus d’être bon, il faut devenir excellent », a-t-il dit à l’endroit des apprenants et du corps enseignant.

    « Si j’ai pu arriver au niveau où je suis, c’est grâce aux valeurs qui m’ont été transmises dans ma communauté, parallèlement à l’encadrement rigoureux et de qualité dont j’ai pu bénéficier tout au long de mon parcours scolaire », a signalé le ministre des Finances et du Budget.

    La formation d’un élève « n’est pas seulement celle qu’il reçoit de l’instituteur », les parents également doivent y apporter leur contribution, a souligné Mamadou Moustapha Bâ, insistant sur le savoir-faire, le savoir-être et le savoir-vivre.

    Ces trois dimensions du savoir  « permettent à l’enfant de devenir un adulte responsable utile à sa société, bref un acteur de développement », a soutenu M. Bâ.

    Les livres et les cahiers, « des intrants fondamentaux, sont importants pour les enseignements-apprentissages », mais les valeurs sont ce dont l’individu « a besoin pour s’accomplir et se réaliser ».

    « Soyons conscients que c’est l’école qui doit permettre à nos enfants de trouver leur place dans le monde. Mais elle n’y arrivera pas si la communauté ne s’implique pas à ses côtés », soutient le ministre des Finances et du Budget.

    « Les connaissances dans la tête, les valeurs citoyenne dans le cœur, c’est ainsi armés que les enfants du Sénégal pourront relever n’importe quel défi », a conclu Mamadou Moustapha Bâ.

     

     

     

    ADE/BK

  • Saint-Louis : Début d’une mission de supervision du Projet de développement touristique à partir de lundi

    Saint-Louis : Début d’une mission de supervision du Projet de développement touristique à partir de lundi

    Saint-Louis, 19 fév (APS) – Une mission de supervision du Projet de développement touristique (PDT) de Saint-Louis et sa région séjourne dans la ville de Saint-Louis du 20 au 22 février, annonce un communiqué de l’Agence de la promotion des investissements APIX reçu à l’APS.

     

    Financé à hauteur de 24,5 millions d’euros par l’Agence française de développement (AFD), le PDT, mis en œuvre par l’APIX, vise entre autres à financer la rénovation des principaux espaces publics de Saint-Louis, de son patrimoine bâti public et privé, l’amélioration de la gestion locale des déchets.

    AMD/ADC

  • Ziguinchor : vers la signature de conventions de financements de plus de 937 millions de francs CFA entre le FERA et 30 communes

    Ziguinchor : vers la signature de conventions de financements de plus de 937 millions de francs CFA entre le FERA et 30 communes

    Ziguinchor, 17 fév (APS) – Le Fonds d’entretien routier autonome (FERA) et les 30 collectivités territoriales de la région de Ziguinchor (sud) vont signer en mars prochain un accord de financement de plus de 937 millions de francs CFA, dans le cadre du Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes « Xëyu Ndaw Ni », a appris l’APS vendredi de son directeur général.

     

    « Le FERA, en tant qu’outil de financement de l’entretien routier au Sénégal, va signer au mois de mars prochain des conventions avec les 30 collectivités territoriales de la région de Ziguinchor pour l’enrôlement de près de 1.200 jeunes, avec des salaires annuels qui tournent autour de 937 millions de francs CFA », a révélé Papa Ibrahima Faye.

    Il s’exprimait au terme d’un comité régional de développement sur les modalités de mise en œuvre du programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes « Xëyu Ndaw Ni », à travers le financement de l’entretien des routes non classées avec une approche à haute intensité de main d’œuvre (HIMO).

    Cette rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur de Ziguinchor chargée des affaires administratives, Safiyatou Joséphine Dieng, en présence des maires bénéficiaires du financement du FERA.

    Papa Ibrahima Faye a indiqué qu’un point focal sera déployé à Ziguinchor pour permettre aux 30 collectivités territoriales bénéficiaires du programme d’avoir un répondant technique qui puisse les appuyer. Il s’agit ainsi d’éviter que le fonctionnement normal de ce programme ne soit plombé par des difficultés.

    « Au-delà du programme Xëyu Ndaw Ni, le FERA finance l’entretien des routes et la réhabilitation des pistes au niveau des routes non classées. C’est à ce titre que pour l’année en cours, près de 600 millions de francs CFA sont engagés », a indiqué M. Faye.

    « Nous allons poursuivre cette dynamique. Le souci du chef de l’Etat, c’est de désenclaver la région sud. Au Sénégal, nous avons un patrimoine routier très important. Nous avons près de 50 mille kilomètres de route pour une valeur de 3000 milliards » CFA, a-t-il fait savoir.

    Le maire de la commune de Bignona, Bacary Diatta, a salué « la pertinence » de ce programme qui dit-il devrait permettre aux collectivités territoriales bénéficiaires d’engager des jeunes « dans le sens de la création d’emplois et de la prise en charge du désensablement au niveau des axes routiers […] ».

    Des maires ont décrié, lors de ce CRD consacré au financement de l’entretien du réseau routier, le retard de salaires des employés du Fonds d’entretien routier autonome (FERA) qu’ils jugent « chronique ».

    « Nous voulons que le problème de retard de salaires soit définitivement réglé. Et nous sommes conscients que la question de l’emploi des jeunes est centrale. Nous allons travailler pour régler toutes les difficultés rencontrées par les communes bénéficiaires de notre programme », a promis le directeur général du FERA, Papa Ibrahima Faye.

    Il assure être à l’écoute des acteurs pour matérialiser sur le terrain les directives du chef de l’Etat dans le cadre de la promotion sociale.

     

     

    MNF/MD/BK

  • Changements anticonstitutionnels : Moussa Faki Mahamat évoque les limites des sanctions

    Changements anticonstitutionnels : Moussa Faki Mahamat évoque les limites des sanctions

    Addis-Abeba, 18 fév (APS) – Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a souligné, samedi, à Addis-Abeba, la nécessité de réexaminer « le système de résistance » aux changements anticonstitutionnels, afin de le rendre plus efficace et davantage soucieux des conditions économiques et sociales des populations.

     

    « Il me parait nécessaire de réexaminer le système de résistance aux changements non constitutionnels pour le rendre plus efficace contre le mal et plus soucieux des conditions économiques et sociales des populations », a-t-il notamment déclaré à l’ouverture d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.

    Ce sommet se poursuit jusqu’à dimanche à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

    Conformément à la charte de son Conseil de paix et de sécurité, l’UA prend systématiquement la décision de suspendre de ses instances les Etats membres dans lesquels surviennent un changement anticonstitutionnel.

    Le diplomate tchadien s’est ainsi interrogé sur la pertinence des sanctions imposées aux Etats membres à la suite de changements non constitutionnels de gouvernements.

    « A l’évidence, ces sanctions ne semblent pas produire les résultats escomptés. Bien au contraire, elles suscitent la défiance des Etats concernés et paraissent sanctionner davantage les populations et impacter négativement les économies des pays visés », a soutenu le président de la Commission de l’UA.
    Selon Moussa Faki Mahamat, il s’agissait là d’un des angles sous lequel la réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation africaine devrait être « sérieusement envisagée ».

    TAS/AKS/BK

  • [DEPÊCHE/VIDEO] : Suspension de Walf TV – le CNRA,  »inflexible et droit dans ses bottes »

    [DEPÊCHE/VIDEO] : Suspension de Walf TV – le CNRA,  »inflexible et droit dans ses bottes »

    Dakar, 19 fév (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) déclare être « constant et déterminé » à « ne laisser personne diffuser, pendant des heures et en live, des scènes de violence impliquant des enfants et des adolescents ».

    Dans une déclaration, le CNRA, « droit dans ses bottes », se veut « inflexible » sur cette question qui ne devrait pas être politisée, selon le texte reçu de son président, Babacar Diagne.

    « L’organe de régulation des médias ne laissera personne diffuser, pendant des heures et en live, des scènes de violence impliquant des enfants et des adolescents », lit-on  dans cette déclaration faisant allusion à la décision du CNRA de suspendre, le 10 février dernier et pendant sept jours, la diffusion des programmes de Walf TV.

    Il reproche à cette télévision privée d’avoir diffusé « en boucle des images montrant des violences » à Mbacké (centre), « en violation totale de la réglementation » du secteur de l’audiovisuel.

    Le CNRA avait prévenu dans sa décision qu’en cas de récidive, après la reprise de la diffusion de ses programmes, Walf TV « pourrait voir sa convention résiliée définitivement ».

    Les reproches faits par le CNRA à Walf TV découlent de la couverture d’un rassemblement que le Pastef, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, tenait à Mbacké, le 10 février.

    Les forces de l’ordre ont empêché la tenue de la rencontre de M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l’élection présidentielle de 2024, avec ses partisans.

    Interdits d’accéder au boulevard où devait se tenir leur manifestation, l’opposant et ses partisans ont rebroussé chemin en parcourant les rues de la ville à bord de plusieurs voitures.

    « Sur cette question, en dépit des rassemblements et autres vociférations, le CNRA restera constant et déterminé », assure le régulateur dans sa déclaration transmise dimanche à l’APS.

    Babacar Diagne affirme que « l’argument du ‘temps d’antenne vendu’ avancé comme ligne de défense par Walf TV est tout simplement inacceptable, d’autant plus qu’il y a deux ans, l’entreprise avait été mise en demeure et sanctionnée pour des faits de même nature ».

    « Nous sommes devant un cas de récidive », soutient le régulateur en faisant valoir que les dégâts de la violence à l’écran sur les enfants et les adolescents sont « un fait indiscutable, prouvé scientifiquement ». « Aussi ne pourrait-il y avoir de spécificité sur cette question. Aucun régulateur au monde ne l’accepterait », argue Babacar Diagne.

    « Il s’agit de l’avenir de nos enfants et de notre pays »

    Il dit refuser de s’arrêter « sur les comparaisons tout à fait inadéquates entre les événements du Capitole et des Gilets jaunes survenus dans des pays où l’enfance est très protégée ».

    Le président du CNRA fait allusion à l’attaque perpétrée contre le Capitole, le siège du pouvoir législatif américain, à Washington, par des personnes présentées comme des partisans de l’ancien président américain Donald Trump.

    Cet assaut du 6 janvier 2021 s’inscrivait dans un contexte de contestation des résultats de l’élection présidentielle américaine de 2020.

    Babacar Daigne laisse de même entendre que les faits pour lesquels le signal de Walf TV a été suspendu ne sont pas comparables au mouvement social apparu en France à partir d’octobre 2018, dont les Gilets jaunes – nom donné par allusion aux gilets de couleur jaune portés par les manifestants – sont la pointe contestataire.

    Le groupe Walfadjri, se disant victime d’un « acharnement », a organisé vendredi un sit-in de contestation auquel avaient participé des hommes politiques, mais aussi des personnalités des médias et de la société civile.

    Certains participants à ce rassemblement ont comparé la couverture médiatique des événements du Capitole et des manifestations des Gilets jaunes avec la manière dont Walf TV a retransmis le rassemblement interdit de Pastef.

    “Je comprends la propension de nos compatriotes à politiser toutes les questions mais celle-ci ne saurait être politisée, a commenté Babacar Diagne. Il s’agit de l’avenir de nos enfants et de notre pays.”

    MTN/BK/ESF/ASG

  • Mbacké : des responsables de la coalition présidentielle regrettent les récentes manifestations des partisans d’Ousmane Sonko

    Mbacké : des responsables de la coalition présidentielle regrettent les récentes manifestations des partisans d’Ousmane Sonko

    Mbacké, 19 fév (APS) – Des responsables politiques de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY, au pouvoir) du département de Mbacké (centre), ont déploré la tournure violente des récentes manifestations des partisans de PASTEF dans leur localité, exigeant des  »excuses publiques » de la part de leur leader Ousmane Sonko.

    ‘’Nous avons tous constaté les événements hautement regrettables qui ont eu lieu le vendredi 10 février, où nous avons vu des personnes venant de l’extérieur de la ville, envahir notre espace sacré rompant avec tous nos codes et valeurs, en troublant l’ordre public en manifestant violement malgré les recommandations de notre guide bien aimé Sérigne Mountakha Mbacké’’, lit-on dans la déclaration de la coalition lue au cours d’une conférence de presse tenue samedi.

    ‘’Condamnant’’ ces actes, les responsables politiques de Benno Bokk Yaakar du département ‘’exigent’’ des partisans du parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) de présenter des ‘’excuses publiques’’ suite à ces manifestations.

    ‘’Cette fureur nous est inconnue, éloignée et nous répugne. A cet effet, nous exigeons que des excuses publiques sans ambages soient exprimées par le leader de Pastef et de la coalition Yewwi’’, a insisté le maire de Taif par ailleurs haut-conseiller Mbaye Tine qui a lu la déclaration.

    Ministre conseiller auprès du président de la République, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma qui a présidé cette rencontre, a annoncé que l’organisation d’un meeting régional est en gestation pour investir Macky Sall en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Pour mieux structurer la coalition au pouvoir, le ministre conseiller a également annoncé la mise en place d’un cadre appelé ‘’Coordination des responsables de la coalition Benno Bokk Yaakar du département de Mbacké’’ qui va tenir ‘’des réunions tous les mois mettant en place un plan d’action’’.

    Le haut conseiller Abdou Lahad Seck Sadaga, le représentant du maire de Mbacké Gallo Bâ entre autres responsables et alliés de la coalition ont pris part à cette conférence de presse qui s’est déroulée au Centre national d’assistance et de la formation de la femme (CENAF) de Mbacké.

    Le 10 février dernier, des heurts entre des partisans de l’opposant Ousmane Sonko et les forces de l’ordre  sont survenus entre Touba et Mbacké. Plusieurs personnes ont été interpellées suite à ces manifestations.

    CGD/ADC

  • Kaolack : des travailleurs municipaux déplorent une ‘’situation délétère et regrettable’’ au sein de leur institution

    Kaolack : des travailleurs municipaux déplorent une ‘’situation délétère et regrettable’’ au sein de leur institution

    Kaolack, 14 fév (APS) – Des agents municipaux de la commune de Kaolack (centre), regroupé au sein de l’intersyndicale des travailleurs de cette collectivité territoriale, ont déploré mardi une ‘’situation délétère et regrettable’’ qui prévaut au sein de l’institution qui les emploie.

    Réunis jusque tard dans la soirée pour ‘’examiner’’ la situation actuelle de la municipalité de Kaolack, ils ont dénoncé le ‘’comportement incompréhensible et inadmissible’’ des autorités municipales.

    ‘’Les autorités municipales manifestent mépris, arrogance et excès d’autorité vis-à-vis d’un personnel pourtant totalement dévoué et consciencieux, avec la fermeture à tout dialogue, seul gage de compréhension et de paix’’, a déclaré Cheikh Tidiane Seck, secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs des collectivités locales du Sénégal (SATCOLS).

    1. Seck et ses camarades, qui faisaient face à la presse au terme de leur réunion qui s’est tenue dans les locaux de l’institution municipale, déplorent les ‘’menaces répétées’’ des autorités municipales.

    ‘’Considérant les tentatives de musellement des syndicats, consciente de la mission de défendre, à tous prix, les intérêts matériels et moraux des travailleurs et de toujours veiller à leur bien-être, l’assemblée générale de l’intersyndicale fustige ce comportement aux antipodes de l’élégance du management’’, a souligné Seck au nom de ses camarades.

    Se disant conscients du ‘’bien fondé » et de la ‘’justesse » de leur combat, les travailleurs municipaux de Kaolack exhorte ‘’tous les militants’’ à ‘’plus de solidarité et de combativité pour mettre fin ‘’agissements caduques’’, ‘’parce que d’un autre âge », selon eux.

    ‘’Les travailleurs, convaincus qu’on ne doit pas scier la branche sur laquelle on est assis, soucieux de la préservation de notre outil de travail qui est un bien commun, lance un appel pressant au maire (Serigne Mboup), afin qu’il revoie sa copie et reconsidère son comportement, au nom de l’intérêt supérieur de l’institution municipale et de toutes les populations de Kaolack’’, a lancé Cheikh Tidiane Seck.

    Ces travailleurs ont annoncé le dépôt, ‘’très prochainement », d’un préavis de grève pour dénoncer les ‘’licenciements abusifs » et autres ‘’mal gouvernance » qui prévalent dans leur commune.

    Les tentatives de l’Agence de presse sénégalaise d’entrer en contact avec le maire de la commune de Kaolack ou autres autorités municipales sont restées vaines.

    ADE/ADC

  • Les suites judiciaires des manifestations à Mbacké et d’autres sujets à la Une

    Les suites judiciaires des manifestations à Mbacké et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 15 fev (APS) – Les suites judiciaires des manifestations des partisans d’Ousmane Sonko à Mbacké, le projet des ‘’100 000 logements’’, la question de la candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024 font le menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     

    ‘’Pluie de mandats de dépôt sur les partisans de Sonko’’ après les manifestations à Mbacké, selon Vox populi. Le journal signale que le parquet de Diourbel ‘’envoie le dossier des 69 interpellés en instruction. 10 sont déjà envoyés en prison’’.

    Le journal rapporte qu’un autre partisan de Pastef, connu sous le nom de Hannibal Djim, a été placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi, avec la plateforme de levée de fonds, ‘’Koppar express’’, pour ‘’financement d’activités de nature à compromettre la sécurité publique, complot contre l’autorité de l’Etat…’’.

    Après les manifestations survenues vendredi entre Touba et Mbacké, ‘’le procureur charge tous les mis en cause’’, souligne le quotidien Kritik.

    Selon L’As, ‘’le parquet criminalise le dossier’’. ‘’10 manifestants ont été placés sous mandat de dépôt, 59 autres repassent aujourd’hui devant le juge’’, indique le journal.

    Pour le quotidien Bës Bi, ‘’le communiqué du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Diourbel, publié dans la journée d’hier, n’augurait rien de bon pour les manifestants arrêtés, vendredi dernier, lors du meeting interdit de Pastef’.

    ‘’Sur les 69 personnes interpellées, 10 ont été placées sous mandat de dépôt hier par le juge d’instruction, alors que les autres, au nombre de 59, ont fait l’objet d’un retour de parquet. Le procureur, qui a corsé les charges, a cependant requis la libération des 7 mineurs’’, écrit le journal.

    Il signale que le représentant du parquet ‘’avait indiqué que ces personnes sont poursuivies pour +participation à un rassemblement et des actions diverses, dégradation de biens, dommage à la propriété mobilière et immobilière d’autrui, instigation pour participation à un rassemblement et à des actions diverses ayant causé des dommages ou à des personnes+’’.

    Les Echos met en exergue la signature d’un contrat de construction entre le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow et le groupe EGI d’Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis.

    Le journal salue ‘’l’énorme coup de boost de Macky Sall au projet des +100 000 logements+’’. La publication précise que le projet porte sur 50 000 logements avec une première phase de 25 000 à la nouvelle ville de Thiès.

    Ce contrat a été signé à Dubaï en présence du chef de l’Etat en marge du sommet mondial des gouvernements.

    A propos du projet présidentiel des ‘’100 000 logements’’, Le Soleil affiche à la Une : ‘’Egi d’Abu Dhabi va en construire 50 000’’. Le journal rapporte qu’au sommet mondial des gouvernements, ‘’le président de la République, Macky Sall fustige les perceptions qui pénalisent l’Afrique’’.
    Dans sa livraison du jour, Le Quotidien dresse le bilan du chef de l’Etat sénégalais à la tête de l’Union africaine (UA).

    ‘’Président en exercice de l’UA depuis février 2022, Macky Sall vient de boucler son mandat à la tête de cette organisation. Le mandat du dirigeant sénégalais a été marqué par les négociations menées pour la libération des stocks de céréales bloquées en Ukraine, le plaidoyer pour des investissements massifs dans l’agriculture, l’adhésion de l’UA au G20, entre autres’’, écrit le journal.

    En politique, WalfQuotidien note que Macky Sall, dont une ‘’troisième candidature est fortement contestée par l’opposition, la société civile et même des juristes, multiplie les initiatives, pour faire accepter sa candidature au niveau national et international’’.

    Le journal qui parle de ‘’fuite en avant de Macky’’ écrit : ‘’Du jamais vu dans l’histoire politique du Sénégal. Une pétition nationale et internationale et des meetings d’investiture à n’en plus finir pour légaliser une candidature à l’élection présidentielle (…) Une véritable fuite en avant pour convaincre les Sénégalais et le Conseil constitutionnel, dont il a nommé les membres, du bien-fondé de cette troisième candidature, un +second quinquennat, se défendent ses inconditionnels’’.

    A propos de cette troisième candidature, EnQuête s’exclame à la Une : ‘’Dans la tête de Macky Sall’’.

    ‘’Quelles garanties pour lui et ses proches en cas de non-candidature ? Que serait le reste de son +règne+ si jamais il annonce qu’il ne sera pas candidats en 2024 ? Quel schéma pour éviter de se faire succéder par Ousmane Sonko ? De ces réponses à ces questions pourraient, en partie, dépendre la réponse du président Sall de se présenter ou non en 32024’’, selon le journal.

     

    OID/AKS

  • Black History Month : une exposition pour célébrer le mois dédié aux Noirs

    Black History Month : une exposition pour célébrer le mois dédié aux Noirs

    Dakar, 11 fév (APS) – Le Musée des civilisations noires a abrité samedi le vernissage d’une exposition intitulée ‘’Identities/ Identity’’, des peintres Kalidou Kassé et Yrneh Gabon, organisée en collaboration avec l’Ambassade des Etats-Unis et le West African Research Center (WARC) pour célébrer le Black History Month (BHM).

     

    ‘’Nous avons pensé organiser cette manifestation pour rendre hommage à toutes ces personnes mortes qui ont été maltraitées et celles qui ont envie de retrouver leurs droits civiques, moraux…’’, a expliqué Kalidou Kassé.

    Il a rappelé que ‘’l’histoire de l’esclavage ne concerne seulement pas les Etats Unis mais aussi l’Afrique de l’Ouest, notamment le Sénégal’’, ajoutant : ‘’Cette exposition est une performance qui représente les 54 Etats d’Afrique et dans chaque œuvre la quintessence de la traite négrière est représentée.’’

    Pour Yrneh Gabon, c’est important que les artistes et les conservateurs de la culture s’unissent pour aider et montrer le chemin aux jeunes. ‘’Nous devons nous émanciper’’, a-t-il dit. ‘’Cette œuvre m’a été inspirée lorsque je suis revenu au Sénégal. La conversation entre artistes francophone (Kalidou) et anglophone (Yrneh) ne pouvait être présentée que par une œuvre concrète’’, a-t-il ajouté.

    Le Directeur général du Musée des civilisations noires, Hamady Bocoum, a pour sa part salué l’initiative et félicité les artistes pour la réussite de ce vernissage.

     

    BSF/ADC