Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SÉNÉGAL-TOURISME-DECENTRALISATION / « L’ASPT va marquer sa présence dans les pôles territoriaux à travers ses Maisons du tourisme » (DG)

    SÉNÉGAL-TOURISME-DECENTRALISATION / « L’ASPT va marquer sa présence dans les pôles territoriaux à travers ses Maisons du tourisme » (DG)

    Thiès, 19 fév (APS) – L’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT) compte marquer sa présence dans les pôles territoriaux définis par le gouvernement à travers ses « Maisons du tourisme », a annoncé son Directeur général, Adama Ndiaye.

    L’ASPT s’est inscrite dans les orientations stratégiques déclinées par le gouvernement à travers le référentiel « Sénégal horizon 2050 », en élaborant « tout un ensemble de projets assez structurants et orientés surtout vers les territoires », a-t-il dit au cours d’une tournée de vulgarisation du programme « Nemeku Diwane », qui l’a conduit mardi à Thiès.

    « Nous pensons qu’il faut une présence effective de l’ASPT au niveau de ces pôles territoires à travers ces Maisons du tourisme », a indiqué Adama Ndiaye, avant de rappeler que dans le cadre de la territorialisation, « il a été défini dans le référentiel 8 pôles territoriaux, dont les 7 sont aussi touristiques ».

    Il a ajouté que les projets portés par l’ASPT sont au nombre de sept, « les plus importants » étant les Maisons du tourisme, les éco-parcs touristiques, mais également le projet de digitalisation touristique.

    Ces maisons sont appelées à offrir trois services, dont celui dédié à l’information, à l’accueil et à l’orientation, avec un support et des bornes tactiles permettant, à travers un QR-Code, de télécharger une application pour accéder à toutes les informations utiles et pratiques, a renseigné M. Ndiaye.

    Un autre service dédié au contenu, va consister à « exposer en permanence toute l’offre touristique dans sa diversité artisanale, culturelle et même gastronomique », a-t-il poursuivi.

    Il évoqué la mise en place d’un troisième service lié au partenariat, pour davantage développer des projets avec les acteurs, accueillir des investisseurs, les mettre en relation avec les acteurs locaux et les collectivités territoriales qui en feront la demande. Il s’agit de « rendre l’information touristique accessible par des supports actifs ».

     »C’est le projet Sénégal en un clic », a dit Adama Ndiaye, qui a invité les acteurs à travailler en synergie avec des structures comme la SAPCO, la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques, « afin d’arriver à une meilleure convergence pour relancer le tourisme, notamment à travers cet esprit de territorialisation ».

    BT/ADI/HK/BK/MT

  • SENEGAL-MICROFINANCE / Plus de 2.500 calebasses de solidarité dénombrées à travers le pays (ministre)

    SENEGAL-MICROFINANCE / Plus de 2.500 calebasses de solidarité dénombrées à travers le pays (ministre)

    Thiès, 19 fév (APS) – Le Sénégal compte « plus de 2.500 calebasses de solidarité », un concept dédié à la promotion de processus d’autonomisation dirigés par les communautés locales, a-t-on appris du ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale solidaire.

    Alioune Dione, présidant mardi à Thiès la Journée nationale de la Calebasse de solidarité (CDS), a fait état de « plus de 2.500 calebasses de solidarité dans 13 régions, avec plus de 80. 000 membres, constitués de 95% de femmes ».

    Le ministre de la Microfinance a insisté sur l’importance de la Journée de la Calebasse de solidarité, un évènement qui, dit-il, a fini de s’inscrire dans les traditions de son département, qui la parraine depuis sa première édition.

    « Les principes sur lesquels repose la calebasse, à savoir la transparence, l’équité, la confidentialité et la solidarité, sont pleins de leçons », a relevé souligné le Alioune Dione.

    Il a précisé que la Calebasse de solidarité est un outil visant à créer un filet de sécurité et à promouvoir des processus d’autonomisation dirigés par les communautés locales.

    Les membres d’une Calebasse de solidarité accumulent un fonds commun, dont les ressources sont utilisées pour aider les plus démunis à se nourrir, se soigner et à s’éduquer à travers des prêts solidaires sans intérêt.

    Selon Alioune Dione, la Calebasse de solidarité se base au Sénégal sur « 272 réseaux de proximité, 67 réseaux communaux, 15 réseaux fédéraux formalisés en sociétés de coopératives de consommation ».

    Au vu des résultats produits par ce concept, le ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale solidaire s’est engagé soutenir cette initiative à un niveau institutionnel.

    « Je me charge d'(en) assurer le portage institutionnel, pour que vos initiatives d’économie sociale et solidaire fassent tache d’huile au Sénégal », a-t-il promis.

    BT/ADI/BK

  • SENEGAL-SPORTS-ORGANISATION / Arrêt de la couverture sécuritaire des combats de lutte,  »jusqu’à nouvel ordre » (police)

    SENEGAL-SPORTS-ORGANISATION / Arrêt de la couverture sécuritaire des combats de lutte,  »jusqu’à nouvel ordre » (police)

    Dakar, 19 fév (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a décidé de l’arrêt jusqu’à nouvel ordre de la couverture sécuritaire des combats de lutte sur toute l’étendue du territoire national, rapporte la Division communication et relations publiques de la Police sénégalaise dans un communiqué.

    Cette décision fait notamment suite  »au déchainement de violence » et autres  »actes de vandalisme » notés lors du combat ayant opposé Franc à Ama Baldé, dimanche dernier, à l’Arène nationale, souligne le communiqué.

    Il signale que lors de ce combat, « bon nombre d’amateurs ayant acheté leurs billets ont été dans l’incapacité d’accéder à l’arène. La jauge maximale atteinte, les responsables de la Police nationale » ont été amenés à fermer les portes « pour parer à toute éventualité de drame ».

    « Le déchainement de violence qui s’en est suivi s’est poursuivi après le verdict et a débouché sur des actes de vandalisme, des dégradations de biens publics et privés, d’autres atteintes aux biens et aux personnes, dont la plus regrettable a été l’agression mortelle d’un jeune dans la banlieue dakaroise ».

    Le communiqué pointe un « énième manquement du Comité national de gestion de la lutte (CNG) et des acteurs impliqués, aux injonctions et recommandations à eux faites, notamment au sujet du respect des horaires, de l’observation de la jauge et de la définition d’itinéraires offrant moins de risques de confrontations entre groupe de supporters ».

    Sur cette base, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique « a décidé de l’arrêt jusqu’à nouvel ordre de la couverture sécuritaire des combats de lutte sur toute l’entendue du territoire national ».

    BK/HK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La sortie du PM contre l’affairisme d’Etat fait le menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La sortie du PM contre l’affairisme d’Etat fait le menu des quotidiens

    Dakar, 19 fév (APS) – La sortie du Premier ministre Ousmane Sonko contre « l’affairisme d’Etat » fait la une des quotidiens parvenus mercredi à l’APS dont certains reviennent dans le même temps sur la décision du ministre de l’Intérieur d’arrêter, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats de lutte.

    M. Sonko, présidant mardi l’ouverture de la 4e édition du Forum de la PME-MPI, a assuré de son gouvernement est déterminé à mettre fin à certaines pratiques comme celle permettant à une partie du secteur privé de « s’enrichir grâce à des surfacturations sur des marchés attribués sans transparence, en entretenant des relations privilégiées avec les pouvoirs publics », rapporte Le Soleil.

    « Cette époque est révolue », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le même journal. « L’affairisme d’Etat, c’est terminé dans ce pays », a insisté Ousmane Sonko, tout en dévoilant l’agenda du gouvernement « visant à faire des PME-PMI un moteur du développement ».

    Comme Le Soleil, la plupart des quotidiens sont revenus sur cette sortie et ont mis en exergue cette phrase-choc du Premier ministre. L’As par exemple note que le chef du gouvernement « a profité du forum des PME-PMI pour siffler la fin de la récréation », concernant « le clientélisme et le népotisme sur les marchés publics ».

    « Ousmane Sonko a annoncé dans la même veine un nouveau paradigme économique. Pour y parvenir, le chef du gouvernement mise sur le secteur privé », écrit L’As. « Sonko sonne la fin de ‘l’affairisme d’Etat’ », affiche le quotidien Libération.

    Le privé local veut un changement dans ses rapports avec le pouvoir

    Le quotidien Les Echos assimile la sortie du Premier ministre à une mise en garde au secteur privé, avant de reproduire les propos suivants du Premier ministre : « Nous combattrons ceux qui s’enrichissaient à coups de surfacturations et de marchés grassement accordés ».

    Il n’y a cependant pas que des mises en garde dans les déclarations du chef du gouvernement. Ousmane Sonko a également promis soutien à « tous les acteurs privés qui veulent travailler sérieusement et honnêtement », selon le quotidien L’info.

    « Le vrai secteur privé, celui qui veut et sait entreprendre, aura tout le soutien, l’encadrement et la protection de l’Etat », a-t-il insisté dans d’autres déclarations relayées par la même publication. Un message qui semble avoir été bien entendu, si l’on en croit la réaction, en quelque sorte, du président de la Confédérations nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Adama Lam, lors du même forum.

    « Nous ne sommes pas de petits bras », a soutenu ce dernier, cité par Walfquotidien, selon lequel le secteur privé local « veut un changement dans ses rapports avec le pouvoir ».

    Et le même quotidien de rapporter que Adama Lam a soutenu, lors de cette rencontre, que les acteurs du privé, « s’ils sont unis, […] peuvent soulever des montagnes et réaliser de grandes choses, notamment exécuter les programmes du gouvernement ».

    De ce dialogue, Vox Populi tire la conclusion que le Premier ministre est « sur la même longueur d’ondes que ‘le vrai secteur privé national’ », d’autant que le chef du gouvernement « a manifesté le choix […] de faire de la préférence nationale » dans la conduite des projets de développement et l’exploitation des ressources minières du pays.

     »Vagues de licenciements » dans certaines entreprises et agences

    D’autres quotidiens, dont Enquête, reviennent sur la décision du ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, « de ne plus assurer la couverture sécuritaire des combats de lutte ». Décision « motivée par les manquements » du comité national de gestion de la lutte et des acteurs impliqués, relativement aux scènes de violence notées le week-end dernier, explique ce quotidien.

    Tribune pointe le non-respect des horaires de démarrage des grands combats de lutte, lesquels sont souvent suivis d’actes de vandalisme, d’agressions et de destructions de biens publics. La police, en conséquence, « décide d’arrêter, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats [de lutte] », signale Vox Populi.

    « La police ‘quitte’ l’arène », renchérit à ce sujet le quotidien Les Echos, en évoquant à son tour des violences  »avant, pendant et après les combats de lutte ».  »Plus de couverture sécuritaire, plus de combat de lutte », lit-on à propos à la une du quotidien Libération. 

    Le journal Le Quotidien s’intéresse plutôt à l’exploitation du gisement de gaz dénommé Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière avec la Mauritanie et développé par le britannique BP, avec l’américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et Petrosen (Société Pétrolière du Sénégal).

    « Le Premier ministre a indiqué hier [mardi] que l’ancien régime avait pris l’option de ‘liquéfier presque tout ce gaz là et de l’exporter, en nous laissant dans une situation [incitant] à continuer à importer des hydrocarbures pour alimenter nos centrales’. Une option que son régime ne va pas suivre », écrit ce quotidien. Mais, selon Le Quotidien, « les données de la politique énergétique du temps de Macky Sall ne donnent pas raison à Ousmane Sonko ».

    Sud Quotidien traite des  »vagues de licenciements » dans certaines entreprises et agences, « avec l’activation de plans sociaux dans certains cas. Ce qui met en péril l’avenir des travailleurs dans un contexte difficile ». Le journal cite le cas du Grand Théâtre national, du Port autonome de Dakar et du ministère de l’Energie.

    BK

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Tivaouane : la grève des médecins largement suivie au premier jour (sources concordantes)

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Tivaouane : la grève des médecins largement suivie au premier jour (sources concordantes)

    Tivaouane, 19 fév ( APS) – La section du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) de l’Hôpital Mame Abdou  Aziz Sy Dabakh de Tivaouane a largement suivi le mot d’ordre de grève lancé par cette formation syndicale, mardi, au premier jour de ce mouvement prévu pour deux jours, a appris l’APS des grévistes et de l’administration de l’établissement sanitaire.

    « Au niveau de la chirurgie, il n y a  pas de consultation. C’est une grève bien menée, nos collaborateurs ont bien suivi, car généralement si les médecins sont en grève, tout le monde suit », a indiqué à l’APS  la représentante  du SAMES, Docteur Maïmouna Ndiaye.

    Elle  se réjouit de l’observation  du mouvement, tout en précisant que ses collègues de la chirurgie et du bloc sont en alerte, au cas où  une urgence  serait signalée, conformément à la loi.

    Sur les 38 médecins que compte l’établissement public de santé, 33 ont observé la grève, a fait remarquer le médecin.

    Selon le directeur  de l’hôpital, Yoro Diagne, 87% des agents syndiqués sont en grève.

    « Côté services non-fonctionnels, nous avons les consultations externes », a-t-il relevé, ajoutant qu’ « en revanche, la prise en charge des urgences  est totale ».

    Parmi les « services au ralenti »,  il a cité la chirurgie et  le bloc opératoire.

    Selon le chef de l’établissement, l’Hôpital Mame Abdou  Aziz  Sy Dabakh  « fonctionne à 40% de ses capacités ».

    Selon Dre Ndiaye, le SAMES proteste contre la « persistance de mauvaises conditions de travail et l’absence de réponses concrètes du gouvernement » à leurs revendications.

    Le syndicat déplore également l’ »absence de dialogue réel » et accuse les autorités de « négliger les doléances des médecins ».

    En outre, le SAMES exige un recrutement massif de médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes dans la fonction publique afin de désengorger les structures de santé et d’améliorer la couverture sanitaire.

    Le syndicat réclame aussi une « gestion plus transparente et démocratique des ressources humaines, notamment à travers des appels à candidatures pour les nominations aux postes de responsabilité ».

    La question du régime indemnitaire est également un « point central de la plateforme revendicative », selon la syndicaliste.

    Une autre doléance est la « revalorisation des pensions de retraite » des médecins, dont la « précarité » une fois à la retraite, est pointée par le SAMES.

    MKB/ADI/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Richard-Toll : du matériel informatique et de reprographie offert au CEM 1

    SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Richard-Toll : du matériel informatique et de reprographie offert au CEM 1

    Richard-Toll, 18 fév ( APS)- L’administrateur général de la Fondation Marie Louise Mimran (MLM), Cheikh Ibrahima Gaye a remis, mardi, du matériel informatique et de reprographie au Collège d’enseignement moyen 1 (CEM 1) de Richard-Toll.

     »Lors de notre passage, nous avions constaté que le matériel de reprographie était vétuste et que l’école ne disposait d’aucun ordinateur. C’est à ce titre là, que nous sommes là aujourd’hui pour remettre une photocopieuse, six ordinateurs et un ensemble d’équipements de commodités au collège », a expliqué l’administrateur général de la Fondation lors de la cérémonie de remise du matériel.

    M. Gaye a ajouté que ce matériel permettra aux élèves, enseignants et encadreurs de travailler convenablement sans se déplacer vers d’autres lieux pour photocopier des documents.

    L’administrateur général de la Fondation a mis en  exergue à cette occasion le potentiel de cette école, rappelant que ‘’beaucoup de cadres de la compagnie sucrière sénégalaise (CSS) et des partenaires de la Fondation ont été formés dans cet établissement’’.

     »Ce collège a une histoire particulière avec la CSS car, beaucoup de nos agents ont fait leurs études ici. On peut donc, valablement ne pas penser à cet établissement d’excellence qui a nous permis de devenir ce qu’on est aujourd’hui’’, a-t-il dit.

    Il a invité les élèves à cultiver l’excellence, à participer à relever les défis, tout en veillant à un bon entretien de ce matériel, mais également à ‘’mieux s’imprégner des outils informatiques en vue de bien préparer l’avenir’’.

    OG/AT/SBS/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES / Plaidoyer pour l’intégration des disciplines scientifiques au centre de la stratégie éducative

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES / Plaidoyer pour l’intégration des disciplines scientifiques au centre de la stratégie éducative

    Saint-Louis, 18 fév (APS) – Le secrétaire général de la commission nationale pour l’UNESCO/ICESCO, Aliou Ly, a appelé, mardi, à placer les disciplines scientifiques et techniques au centre de la stratégie éducative du Sénégal.

     »Les nations qui dominent aujourd’hui le paysage économique mondial, le font grâce aux sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques », a-t-il expliqué.

    M. Ly s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées d’animation pour la promotion des études scientifiques dans les écoles du Réseau des écoles associées de l’UNESCO (réSEAU).

     »Si nous voulons, que le Sénégal devienne un acteur majeur sur la scène mondiale, il est impératif que nous placions ces disciplines au centre de notre stratégie éducative », a-t-il insisté.

    Il a indiqué que les mathématiques et les sciences ne sont pas seulement des matières scolaires, expliquant qu’elles sont également des outils puissants qui façonnent les esprits, stimulent l’innovation et créent des solutions durables aux problèmes complexes.

    Ces disciplines, a-t-il dit, sont essentielles pour relever les défis mondiaux actuels tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire mais aussi la santé publique.

    Selon lui,  »cet intérêt aux mathématiques et aux sciences, est dû au fait que nous vivons dans un monde où la compétitivité internationale est largement dictée par la maîtrise des technologies avancées ».

    M. Ly a relevé que des pays comme le notre dépense chaque des millions de dollars pour importer des produits technologiques élémentaires que nous pouvions fabriquer, nous-mêmes, si nous disposions des compétences nécessaires.

    Il a estimé qu’on ne peut plus se permettre de rester spectateur dans le domaine scientifique pendant que d’autres pays avancent rapidement vers un avenir numérique et technologique.

     »Si nous continuons à ignorer l’importance des mathématiques et des sciences, nous risquons de voir notre pays marginalisé davantage dans l’économie mondiale », a-t-il prévenu.

    Il a appelé pour un renversement de cette tendance en encourageant davantage les élèves à suivre les filières scientifiques.

     »Pour cela, il faut donc inverser cette tendance en encourageant les garçons et filles à suivre les filières scientifiques qui ont des débouchés avec des métiers prestigieux et gratifiants tant sur le plan personnel que professionnel », a-t-il notamment fait valoir.

    CGD/AMD/SBS/AB/OID

  • SENEGAL-SOCIAL-PLAIDOYER / L’ONG AHDIS appelle le gouvernement et les centrales syndicales au dialogue

    SENEGAL-SOCIAL-PLAIDOYER / L’ONG AHDIS appelle le gouvernement et les centrales syndicales au dialogue

    Dakar, 18 fev (APS) – L’Organisation non gouvernementale (ONG) Action humaine pour le développement intégré au Sénégal (AHDIS) invite le gouvernement et les centrales syndicales regroupées autour d’un Front syndical de la défense du travail au dialogue.

    ‘’Nous appelons toutes les parties prenantes au dialogue et à la raison, et condamnons toute forme de menaces voilées et/ou ouvertes’’, a-t-elle exhorté dans un communiqué parvenu, mardi, à l’APS.

    En cette période marquée par des grèves et des préavis de grève dans plusieurs secteurs, ‘’AHDIS reste de tout cœur avec ces organisations sociales dans leurs luttes sociales pour l’amélioration des conditions des travailleurs, qu’ils soient syndiqués ou non’’, ajoute le texte.

    L’ONG dirigée par Amacodou DIOUF, par ailleurs ancien président du Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD), appelle en outre à une synergie entre le mouvement syndical national et les autres composantes de la société civile.

    ‘’Ces organisations de la société civile (OSC) jouent un rôle important dans la vie de nos communautés. C’est pourquoi nous appelons les syndicaux et les OSC à mettre en place une plateforme commune pour porter ensemble l’amélioration globale des conditions de vie des populations sénégalaises’’, lit-on dans le communiqué.

    Cette plateforme, d’après le texte, permettrait à ses membres de travailler sur des programmes communs, notamment en matière de sensibilisation et d’information à l’endroit des citoyens, de mobiliser le peuple autour des actions visant à sauvegarder les acquis relatifs à la baisse des denrées de première nécessité et au renforcement du pouvoir d’achat des Sénégalais, dans la lutte contre l’inflation.

    ABB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Art visuel : un responsable sensibilise les artistes sur l’importance de s’inscrire à la SODAV

    SENEGAL-CULTURE / Art visuel : un responsable sensibilise les artistes sur l’importance de s’inscrire à la SODAV

    Dakar, 18 fév (APS)- Le chef du département de la perception de la société sénégalaise des droits d’auteur et des droits voisins (SODAV), Mouhamadou Ndiaye, a sensibilisé, mardi, les artistes évoluant dans le domaine de l’art visuel sur l’importance de s’inscrire auprès de cette structure pour se protéger et percevoir les revenus générés par leurs œuvres.

    ‘’Aujourd’hui, il s’agit de dire précisément comment la propriété littéraire et artistique protège les acteurs d’arts visuels. Pour que la SODAV puisse faire quelque chose pour vous, il faut qu’elle arrive à vous identifier vous et vos œuvres’’, a-t-il déclaré.

    Dans un entretien accordé à l’APS, à l’issue d’un atelier axé sur  »La propriété intellectuelle appliquée aux arts visuels », M. Ndiaye a expliqué qu’il s’agissait au cours de cet exercice, de dire aux auteurs, quoi  »faire pour connaitre leurs droit, une fois inscrits à la SODAV ».

    A l’en croire, l’inscription à la SODAV et la prise de connaissance de son droit, permet à l’artiste de l’art visuel de savoir également ‘’quand il a des revenus et comment la structure peut-elle les lui faire parvenir’’.

    ‘’(…) nous arrivons à percevoir pour les auteurs d’arts visuels mais, on a énormément de problèmes, puisque on ne sait pas toujours qui fait quoi dans cette histoire-là‘’, a t-il laissé  entendre.

    M. Ndiaye a, à ce propos, regretté le fait que le manque d’identification ne permette pas à la SODAV de faire parvenir les revenus aux ayants droits.

    La SODAV, a-t-il rappelé, a mis en place des ‘’voies et moyens’’ permettant de faire gagner les auteurs d’arts visuels au même titre que les musiciens.

     »La loi qui protège le droit d’auteur est faite pour toutes les formes d’expressions artistiques et non pas pour les musiciens tout court’’, a-t-il souligné. 

    Pour la directrice de la galerie le Manège Ken Aïcha Sy, cette activité a pour objectif de rappeler l’existence des droits d’auteur au Sénégal, afin de mieux informer les artistes.

    ‘’(…) il me paraissait important de rappeler qu’ils doivent, en tant que professionnels de l’art et de la culture, être informés de leurs droits pour pouvoir aussi comprendre le marché de l’art dans lequel ils s’inscrivent’’, a t-elle dit, ajoutant qu’il s’agissait de les sensibiliser à faire davantage de recherche dans cet environnement où ils évoluent.

    AMN/OID/SBS

  • SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Un officiel italien salue l’engagement ‘’remarquable’’ des autorités sur les questions de genre

    SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Un officiel italien salue l’engagement ‘’remarquable’’ des autorités sur les questions de genre

    Dakar, 18 février (APS) – Le directeur de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS), Giovanni Grandi, a salué, mardi, l’engagement ‘’remarquable’’ des autorités sénégalaises sur les questions liées à l’égalité et à l’équité de genre.

    ‘’Je ne cesserai jamais de souligner un aspect qui me paraît fondamental : tous nos efforts ne seraient pas possibles, et ils n’auraient aucun effet sans la remarquable volonté politique dont le Sénégal, un modèle sur le Continent africain et dans la sous-région, fait preuve’’, a-t-il affirmé.

    Le directeur de l’AICS s’exprimait en marge de la réunion annuelle du Comité de pilotage national du Projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (PASNEEG II), à Dakar.

    Le PASNEEG II est financé par le gouvernement italien pour un montant de 1 800 000 euros (près d’un milliards 200 millions de francs CFA), pour une durée de 36 mois dans les régions de Dakar, Kaolack, Kolda, Sédhiou et Thiès.

    ‘’Le PASNEEG a jeté les bases d’une meilleure compréhension des droits spécifiques des femmes et des filles, d’une meilleure visibilité des questions de discrimination et des VBG [violences basées sur le genre], ainsi que d’une planification plus sensible au genre’’, a souligné Giovanni Grandi.

    Il a ainsi énuméré les différentes réalisations du projet en 2024, notamment le lancement d’une plateforme d’accueil et d’orientation des VBG dénommée  »Wallu Allo 116 », en 2022, l’accompagnement de plus de 2 000 000 personnes, dont 90 % des femmes, à travers les cinq boutiques de droit à Kaolack, Kolda, Pikine, Sédhiou et Thiès.

    Il s’y ajoute, a-t-il poursuivi, le financement de 201 femmes à Kaolack et Thiès pour un montant global de 25 000 000 de francs CFA, l’élaboration et la validation des plans de développement communaux (PDC) et la sensibilisation, au fil des années, de plus de deux millions de personnes sur les droits des femmes, les violences faites aux femmes et aux filles.

    ‘’Ces chiffres et réalisations incluent également la première phase du PASNEEG’’, a précisé le directeur de l’AICS, qui a insisté sur l’autonomisation des femmes comme une méthode permettant d’asseoir l’égalité des genres et d’éradiquer les VBG.

    ‘’L’autonomisation des femmes est un pilier fondamental du développement durable, car elle permet, non seulement, de renforcer l’égalité des sexes, mais aussi de stimuler la croissance économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement’’, a fait savoir Giovanni Grandi.

    KM/SBS/ABB/OID