Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-SOCIETE / Des experts planchent sur  les dimensions socioéconomiques de la zakat

    SENEGAL-SOCIETE / Des experts planchent sur les dimensions socioéconomiques de la zakat

    Dakar, 17 fév (APS) – Des universitaires et islamologues ont planché, dimanche, sur les dimensions socioéconomiques de la zakat (aumône légale des musulmans), en dépit de toutes considérations religieuses, a constaté l’APS.

    Lors d’une conférence organisée par le Centre islamique de formation et de documentation (CIFOD), les intervenants ont notamment insisté sur la nécessité d’organiser cette pratique religieuse au Sénégal afin de créer plus d’impacts socio-économiques.

    Introduisant la conférence axée sur le thème « Comprendre la Zakat, l’aumône légale en Islam’’, Abdou Karim Diaw a estimé que « la collecte générale de la zakat et sa distribution efficace » devraient aider à « diminuer de façon significative » la pauvreté au Sénégal.

    Invitant les pouvoirs publics à penser à son organisation par le biais d’une institutionnalisation, il a parlé d’une étude qu’il a menée en 2020, avec des collègues universitaires, sur les solutions qui peuvent permettre au Sénégal d’éradiquer la pauvreté « en collectant efficacement la zakat ».

    En s’appuyant sur les textes scripturaires, le conférencier a indiqué que « la zakat purifie les biens, les protège et attire la bénédiction. C’est une source de bénédiction pour les biens de celui qui la paye ».

    Sont soumis à la zakat, ‘’les actifs monétaires, l’or, l’argent, les actifs financiers, les actions, les obligations’’, a rappelé l’expert en finance islamique.

    Ce dernier, nommé récemment coordonnateur national du Programme de développement de la microfinance islamique du Sénégal (PROMISE), a aussi cité les actifs commerciaux, comme les marchandises, les bovins, les ovins, les camelins, les produits d’agriculture’’

    L’acte de la zakat est appliqué dans une « propriété privé ayant atteint le minimum de seuil sur chaque catégorie d’actifs » (Nissab), a-t-il précisé.

    ‘’Le thème de notre conférence, qui met en lumière les dimensions exclusives et socio-économiques de la zakat, met une grande résonance dans notre société contemporaine’’, a souligné El Hadj Djibril Seck, chargé des affaires pédagogiques du CIFOD.

    Il a présenté cette pratique religieuse comme une « belle manifestation de notre engagement à aider ceux qui sont dans le besoin et à favoriser la justice sociale ».

    Selon lui, l’organisation des conférences de ce genre participe à une « compréhension plus profonde et une application concrète de ce devoir sacré, vital, pour le bien-être de notre communauté ».

    ID/SMD/ASB

  • SENEGAL-SPORT-LUTTE / Victoire de Franc sur Ama baldé

    SENEGAL-SPORT-LUTTE / Victoire de Franc sur Ama baldé

    Dakar, 16 fév (APS) – Le lutteur Franc de  l’écurie Jambaar Academy Wrestling a terrassé dimanche, Ama Baldé de l’écurie Falaye Baldé, au terme d’un combat de moins de deux minutes, à l’Arène nationale de Pikine (banlieue dakaroise).

    Après un balancement de bras entre les deux lutteurs, Ama Baldé a pris l’initiative de déclencher une attaque.

    Très technique et très serein,  Franc montre ses qualités en prenant son pied pour planquer au sol le fils de l’ancien champion de lutte Falaye Baldé.

    Le lutteur des Parcelles Assainies poursuit son ascension dans l’arène en lutte avec frappe après une série impressionnante de 14 victoires en autant de sorties.

    Les commentateurs de ce sport en déduisent une manière pour le champion de s’affirmer comme une valeur sûre dans le landerneau de la lutte avec frappe.

    De son coté, Ama Baldé essuie son quatrième revers en 18 combats.

    Il est crédité de 15 victoires.

    Dans les combats préliminaires, Mbacké Faye a battu Sokh bou Ndaw, Niang Ballo (Door Doorat)  a pris le dessus  sur  Nandy Fall  (Grand Yoff) et Thiatou Yoff a remporté le duel des Lebous devant Domou Ndagou.

    Le lutteur Liss Ndiago a réalisé l’exploit de la soirée, en battant  par Ko,  l’expérimenté lutteur de l’écurie Fass Lac Rose.

    BHC/SMD/ASB

  • SENEGAL-JEUX-REGLEMENTATION / Jeux en ligne: la LONASE décide de ne plus attribuer de nouvelle licence

    SENEGAL-JEUX-REGLEMENTATION / Jeux en ligne: la LONASE décide de ne plus attribuer de nouvelle licence

    Thiès, 16 fév (APS) – La Loterie nationale du Sénégal (LONASE) a décidé de ne plus attribuer de nouvelle licence d’exploitation à une société de jeux en ligne, a révélé son directeur général Toussaint Manga.

    ‘’Dans le cadre de la digitalisation, les jeux en ligne sont en train de faire une progression énorme », a fait remarquer Toussaint Manga, samedi, lors d’une visite de travail à Thiès.

    Il a ajouté que, face à cette situation, la LONASE a pris, depuis son arrivée à la tête de cette structure, une « décision très forte, afin de préserver cette société ».

    ‘’Depuis que je suis arrivé, j’ai dit que la LONASE ne donnera plus de licence d’exploitation à une société de jeux en ligne’’, a informé Toussaint Manga.

    ‘’Au niveau des jeux physiques, entièrement gérés par la LONASE, les sociétés qui interviennent sont des partenaires techniques et (c’est) la LONASE (qui) exploite », a-t-il expliqué.

    « Avec l’avènement de la digitalisation et des jeux en ligne, la société n’ayant pas beaucoup d’expérience dans ce domaine, avait libéralisé ce secteur, (au profit) d’entreprises, la LONASE, se contentant de percevoir une redevance’’, a-t-il ajouté.

    Après analyse, la LONASE s’est dit qu’avec cette mutation en cours, si elle continue à attribuer des licences, la prédominance du digital peut arriver à un niveau tel qu’elle plongera la LONASE dans une « situation de crise ».

    Le risque était de voir les entreprises qui ont une licence, continuer à exploiter le secteur, et la LONASE « se contenter des redevances’’, a ajouté M. Manga.

    ‘’Nous avons pris la décision ferme de ne plus donner de licence à aucune entreprise de jeux en ligne’’, a encore martelé le directeur général de la LONASE.

    BT/ADI/ASB/SMD

  • SENEGAL-ELEVAGE-AMBITION / Production laitière : « le Sénégal peut bien atteindre son autosuffisance’’ (Mabouba Diagne)

    SENEGAL-ELEVAGE-AMBITION / Production laitière : « le Sénégal peut bien atteindre son autosuffisance’’ (Mabouba Diagne)

    Kaolack, 16 fév (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, s’est dit convaincu que le Sénégal est bien en mesure d’atteindre sa souveraineté alimentaire en matière de production laitière, insistant sur l’importance de ce secteur dans la mise en œuvre du référentiel de politique publique  »Sénégal 2050 ».

    ‘’Quand je vois que nous importons 300 millions de litres de lait, l’équivalent de 100 millions d’euros (65.595.700.000 FCFA) par an, selon les experts. C’est 55 mille vaches laitières à raison de 15 litres de lait par jour et par vache. J’ai l’intime conviction que le défi est certes difficile, mais bel et bien réalisable’’, a-t-il notamment déclaré à Kaolack, cette région du centre du pays qui va accueillir le 22 février prochain la journée nationale de l’élevage.

    Plus de 10 000 participants sont attendus à cet évènement qui sera présidé par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, a annoncé le ministre au terme d’une randonnée pédestre organisée en prélude à cette neuvième édition de la journée nationale de l’élevage.

    Cette journée sera une occasion de révéler les mesures prises pour que ce secteur « joue son véritable rôle de moteur de croissance », a-t-il ajouté.

    Mabouba Diagne a évoqué le déploiement des Coopératives agricoles communautaires (CAC), qui vont impliquer la disponibilité de forages, des bassins d’eau, des cultures fourragères et des usines de production d’aliment.

    Ces entités vont travailler en partenariat direct avec les éleveurs pour faire de l’amélioration génétique, pour accompagner les jeunes, les femmes et faire de l’élevage un des piliers majeurs de l’agenda transformationnel, a-t-il expliqué.

    Le ministre a réaffirmé sa disponibilité à travailler avec l’ensemble des éleveurs du pays pour relever le défi de la souveraineté alimentaire,

    ‘’Si je prends l’exemple des moutons de Tabaski (Aïd-el-Kebir), il nous faut 2,1 millions de têtes pour être autosuffisants en moutons. Mais, aujourd’hui, nous importons entre 210 mille et 250 mille têtes de moutons pour la fête de Tabaski. Au vu de l’excellent travail des éleveurs du +Ladum+ et une amélioration génétique de notre cheptel, on peut atteindre de très bons résultats’’, a-t-il estimé.

    ADE/SMD/ASB

  • SENEGAL-ELEVAGE-SANTE / Kaolack : une randonnée pédestre pour préparer la neuvième journée nationale de l’élevage

    SENEGAL-ELEVAGE-SANTE / Kaolack : une randonnée pédestre pour préparer la neuvième journée nationale de l’élevage

    Kaolack, 16 fév (APS) – Le comité régional préparatoire de la neuvième édition de la journée nationale de l’élevage a initié, dimanche, à Kaolack (centre), une randonnée pédestre en prélude de cet évènement socioéconomique prévu le samedi  prochain, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a constaté l’APS.

    Les randonneurs ont sillonné plusieurs artères de la capitale du Saloum, en présence du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, des membres des organisations faitières du secteur de l’élevage, des chefs de services déconcentrés de l’Etat, des collectivités territoriales et des différents clubs de randonneurs de la zone centre du Sénégal.

    Le thème retenu pour l’édition 2025 de cette journée nationale de l’élevage porte sur ‘’La valorisation des produits d’origine animale, un stimulateur pour la souveraineté alimentaire au Sénégal’’, a rappelé le ministre, pour qui, la randonnée pédestre est une innovation apportée à l’agenda.

    En plus de cette randonnée pédestre, la journée nationale de l’élevage de cette année sera marquée par des activités variées avec des innovations dont l’organisation de courses hippiques et de sauts d’obstacles, de panels sur des thématiques majeures liées à l’élevage, a annoncé le ministre, évoquant également la décoration d’éleveurs méritants.

    ‘’Nous devons assurer une mobilisation exceptionnelle, pour dire merci au président de la République et au Premier Ministre, d’avoir placés l’agriculture et l’élevage au cœur des priorités de l’Agenda national de transformation +Sénégal 2050+’’, a-t-il indiqué.

    Au niveau de son département, a soutenu M. Diagne, le référentiel des politiques publiques sera opérationnalisé, à travers la stratégie de souveraineté alimentaire en cours de finalisation et par la mise en œuvre de programmes et projets dans les Coopératives agricoles communautaires (CAC).

    ‘’Les CAC vont constituer le cadre par excellence de mise en œuvre des politiques d’agriculture et d’élevage’’, a-t-il fait valoir.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-NETTOIEMENT / Kanel : des quartiers et artères débarrassés de leurs ordures

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-NETTOIEMENT / Kanel : des quartiers et artères débarrassés de leurs ordures

    Kanel, 16 fév (APS) – Plusieurs quartiers de la commune de Kanel ont été débarrassés, dimanche de leurs ordures, à l’occasion d’une journée de nettoiement (Set sétal), initiée par le mouvement  »Kanel yarou yesso », a constaté l’APS.

    Les participants à cette activité ont sillonné les quartiers Lao, Thiewol Yirla et plusieurs artères de la ville munis de leurs matériels de nettoyage.

    « Nous sommes venus répondre à l’appel du mouvement ‘Kanel yarou yesso’ pour rendre notre ville propre. Beaucoup de Kanelois sont sortis pour participer à cette activité, qui vient appuyer les initiatives des autorités, dans le cadre des journées de nettoiement », a expliqué Abdoulaye Sow, secrétaire général de la structure.

    Ce mouvement qui existe depuis moins d’un an, œuvre, selon lui, pour le ‘’développement économique et social’’ de la ville de Kanel.

    Il souligne que le mouvement s’active aussi à travers des actions en faveur de l’environnement et de l’éducation.

    AT/ASB/SMD

  • SENEGAL-FOOTBALL-SECURITE / Gestion des manifestations sportives : la LFSP appelle les autorités à ‘’plus d’équilibre’’

    SENEGAL-FOOTBALL-SECURITE / Gestion des manifestations sportives : la LFSP appelle les autorités à ‘’plus d’équilibre’’

    Dakar, 16 fév (APS) – La Ligue Sénégalaise de football professionnel (LSFP) appelle les autorités à ‘’plus d’équilibre’’ dans la gestion des manifestations sportives nationales, après le report de deux rencontres de Ligue 1 prévues ce dimanche à cause de l’incapacité de ses services à assurer la sécurité.

    ‘’La LSFP se désole de cette pratique sécuritaire injuste et discriminatoire envers les acteurs du football, et appelle les autorités à plus d’équilibre dans la gestion des manifestations sportives nationales’’, a déploré l’instance chargée de la gestion du football professionnel dans un communiqué transmis à l’APS.

    La LSFP déclare avoir une’’ nouvelle fois été informée‘’ par l’autorité de la Police sénégalaise de l’incapacité de ses services à assurer la sécurité des matchs US Gorée-Guédiawaye FC, prévus dimanche au Stade Municipal de Grand Yoff, ainsi que AJEL-OSLO au Stade Ngalandou Diouf de Rufisque.

    Elle rappelle que le match AS Pikine-Génération Foot, initialement prévu ce dimanche, a dû être déplacé à samedi afin de se libérer de l’emprise de l’Arène Nationale.

    ‘’Il est difficile de comprendre en quoi des matchs prévus à Grand Yoff et Rufisque pourraient entraver le déploiement sécuritaire de 40 agents de sécurité au minimum. La psychose sécuritaire liée au combat de lutte devrait se limiter à l’Arène Nationale’’, fait remarquer la LSFP.

    BHC/ASB/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT-STRATEGIE / Un Forum pour la vulgarisation et la mise en œuvre du Plan de développement de Ndiédieng

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT-STRATEGIE / Un Forum pour la vulgarisation et la mise en œuvre du Plan de développement de Ndiédieng

    Ndiédieng, 16 fév (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, a lancé, samedi, les travaux du forum pour la vulgarisation et la mise en œuvre du Plan de développement communal (PDC) de Ndiédieng, dans la région de Kaolack (centre), a constaté l’APS.

    ‘’Ce plan, un document stratégique, fruit d’une démarche participative et inclusive, est un outil qui traduit la vision et les aspirations des populations en projets concrets visant à améliorer leurs conditions. Il répond à une bonne gouvernance territoriale, en assurant une gestion efficace, pragmatique et cohérente des affaires de la commune’’, a noté M. Fofana.

    Le forum de Ndédieng est une ‘’étape décisive’’ dans l’engagement de l’équipe municipale pour le développement de cette commune, a ajouté le ministre, en présence du sous-préfet, Abdoulaye Diop, du maire de la commune, Abdou Aziz Mbodj, des élus territoriaux et autres acteurs territoriaux.

    ‘’Cette plateforme d’échanges et de mobilisation va nous permettre de passer à une vision vers l’action. Il ne s’agit pas seulement de présenter un PDC, mais de créer un véritable élan de partenariats pour assurer sa mise en œuvre rapide et efficace’’, a-t-il fait valoir.

    Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires dit avoir besoin de partenaires, à la fois audacieux, prêts à investir dans des ‘’projets concrets’’, qui auront un ‘’impact significatif’’ sur la vie des populations locales.

    ‘’Ensemble, nous allons transformer les défis en opportunités et faire de cette commune un modèle de développement local’’, a-t-il assuré.

    ‘’J’ai l’absolue conviction que le développement d’un territoire ne peut se concrétiser sans une approche participative et inclusive, où chaque voix compte’’, a-t-il dit, ajoutant que la synergie entre l’Etat et les collectivités territoriales, les organisations de la société civile, le secteur privé et les partenaires au développement est essentielle pour garantir le succès des actions.

    Il a rappelé que ce plan de développement communal de Ndédieng s’inscrit dans cette dynamique de décentralisation et de développement territorial durable et équitable que prône le gouvernement, constituant une feuille de route ambitieuse pour les prochaines années.

    ‘’Ce plan met l’accent sur quatre priorités étroitement articulées aux axes de la stratégie nationale de développement (SND) à l’horizon 2050. Ces axes prioritaires qui répondent aux défis spécifiques de nos collectivités territoriales sont la promotion d’une économie locale inclusive et compétitive basé sur le développement des secteurs porteurs’’, a-t-il indiqué.

    Le développement du capital humain, à travers l’offre d’un plateau de services sociaux adéquats, une urbanisation maitrisée dans un cadre de vie propice à un développement durable, la promotion d’une gouvernance territoriale équitable sont les autres axes stratégiques dudit plan.

    ‘’Ce PDC, à travers sa mise en œuvre concertée, pourra réaliser les objectifs fixés et atteindre ainsi les opportunités et les cibles de développement, à la fois économiques et sociales’’, a estimé Balla Moussa Fofana.

    Le ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à accompagner les collectivités territoriales dans la mise en œuvre de leurs plans de développement et la correction des inégalités territoriales.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION-APPEL / Guéoul: pour une prospérité partagée, un religieux préconise une « gestion rigoureuse » des ressources

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION-APPEL / Guéoul: pour une prospérité partagée, un religieux préconise une « gestion rigoureuse » des ressources

    Guéoul, 16 fév (APS) – Serigne Mbaye Sèye, khalife de la famille Serigne Samba Yacine Sèye de Guéoul (Kébémer, nord), a souligné l’importance d’une gestion rigoureuse et équitable des ressources naturelles pour faire face aux défis économiques et sociaux du pays.

    « Si ces ressources (pétrole et gaz) sont gérées avec justice et équité, nos jeunes ne seront plus contraints de risquer leur vie en mer à la recherche d’un avenir meilleur », a-t-il déclaré, en faisant référence au fléau de l’émigration irrégulière.

    Serigne Mbaye Sèye s’entretenait avec des journalistes à l’occasion de la 103ᵉ édition du Gamou de Serigne Samba Yacine Sèye, célébrée samedi à Goumba Guéoul, une commune du département de Kébémer, dans la région de Louga.

    L’évènement  a rassemblé de nombreux fidèles venus de différentes localités pour perpétuer la mémoire de Serigne Samba Yacine Sèye, un disciple d’El Hadj Malick Sy, et prier pour la paix et le développement du Sénégal.

    Le guide religieux a rappelé que « les difficultés économiques ne sont pas propres au Sénégal », citant en exemple les déclarations du nouveau président américain, qui a annoncé que les fonds destinés à l’aide au développement seraient prioritairement alloués à son pays.

    « Cette situation aura nécessairement des répercussions sur notre économie, car nous sommes un jeune pays », a-t-il dit.

    Face à ces défis, il a plaidé pour « une exploitation transparente des richesses nationales afin que chaque citoyen puisse en bénéficier ».

    Selon lui, « la stabilité économique est essentielle pour permettre aux jeunes de concilier foi et prospérité », invitant ainsi à ne pas céder à la tentation de l’argent au détriment des principes religieux.

    Il faisait notamment allusion à l’impact que pourrait avoir la la pauvreté sur les valeurs sociales et religieuses, estimant de façon imagée qu’ »un ventre vide n’a pas d’oreilles ».

    DS/ASB/SMD

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie sociale et solidaire : la synergie entre les ministères concernés et les instruments utilisés jugée indispensable

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie sociale et solidaire : la synergie entre les ministères concernés et les instruments utilisés jugée indispensable

    Dakar, 16 fév (APS) – La directrice générale du Fonds national de la microfinance (FONAMIF), Nicole Mansis, a relevé, samedi, à Dakar, la nécessité d’une plus grande synergie entre les ministères concernés par la mise en œuvre de la stratégie de financement des acteurs de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire (ESS), entre les instruments utilisés également.

    L’État doit en même temps procéder à ‘’des interventions ciblées’’, dans le but de ‘’réparer les injustices’’ dont ont été victimes certains acteurs de ce secteur, selon Mme Mansis.

    ‘’La stratégie de financement des acteurs économiques par l’État, dans le but de lever les contraintes liées à l’accès au financement, doit être plus synergique entre les ministères, mais surtout entre les instruments mis en place’’, a-t-elle dit à l’occasion d’une journée d’information sur les mécanismes d’accompagnement du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, dans la commune d’arrondissement de Ouakam, à Dakar.

    La synergie entre les ministères concernés et les mécanismes utilisés est nécessaire pour créer des emplois décents et viables, réduire la pauvreté et produire de manière ‘’solidaire’’ des richesses partagées, selon Nicole Mansis.

    Elle pense qu’‘’une priorisation par des interventions ciblées est nécessaire […] pour réparer les injustices de plusieurs années touchant des acteurs’’ de la microfinance et de l’ESS.

    Certains acteurs de ce secteur ‘’n’ont jamais reçu un financement de [l’État], au moment où d’autres en ont reçu plusieurs’’ fois, a signalé la directrice générale du FONAMIF.

    Les pouvoirs publics doivent ‘’orienter le financement de l’État vers la recherche d’impact économique et social et de viabilité financière’’, a ajouté Mme Mansis.

    La directrice générale du FONAMIF, Nicole Mansis

    C’est pour y arriver que la stratégie de financement ciblée du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire est fondée sur ‘’trois piliers essentiels’’, a-t-elle dit.

    D’abord, le financement de l’État est dirigé vers les secteurs prioritaires, ce qui contribue à la souveraineté alimentaire et à la substitution aux importations.

    Ensuite, ‘’le financement de l’État va prioritairement et équitablement aux acteurs qui n’ont jamais’’ bénéficié de son secours, a poursuivi la directrice générale du FONAMIF.

    Enfin, a-t-elle dit, le financement de l’État est accordé, ‘’dans toute la mesure du possible’’ et ‘’de façon solidaire’’, aux acteurs économiques disposant d’un projet à impact économique ‘’en termes de création d’emplois ou de création de richesses endogènes pour la souveraineté alimentaire’’.

    ‘’C’est dans cette dynamique que le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire souhaite accompagner le Réseau des acteurs de l’économie sociale et solidaire de Ouakam’’, a affirmé Mme Mansis.

    Elle juge qu’‘’il est impératif de soutenir des modèles d’affaires qui respectent les principes de durabilité et d’équité face aux défis sociaux, environnementaux et économiques’’.

    ‘’Un instrument de financement inclusif’’

    Nicole Mansis estime que la journée d’information de Ouakam est une opportunité donnée aux acteurs de la microfinance d’‘’avoir une meilleure compréhension des mécanismes d’accompagnement du ministère de l’Économie sociale et solidaire’’.

    Elle a tenu à les assurer de ‘’l’engagement indéfectible du ministère et […] du Fonds national de la microfinance à travailler main dans la main avec [eux], pour un Sénégal où personne ne sera laissé’’ à lui-même.

    Le Fonds national de la microfinance, créé en 2020, est ‘’un instrument de financement et d’accompagnement inclusif’’.

    Il fournit des services d’assistance technique et financière aux acteurs de la microfinance et de l’ESS, selon une note de son ministère de tutelle consultée par l’APS.

    Sa mission est de mettre en place des mécanismes d’accompagnement de la politique d’inclusion financière et sociale de l’État, au profit des couches vulnérables et des acteurs de l’économie sociale et solidaire, selon le même document.

    Il intervient dans les phases d’identification et de ciblage des bénéficiaires du soutien technique et financier de l’État, de renforcement des capacités, de financement des cibles et de remboursement des crédits.

    Le FONAMIF contribue à la structuration communale, départementale et nationale de l’assistance fournie par les pouvoirs publics, à la labellisation et à la certification des services et de l’expertise en matière d’ESS.

    ESF/ASB