Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Thiès: le CRFPE va s’organiser pour gérer ses 405 élèves maîtres (directeur)

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Thiès: le CRFPE va s’organiser pour gérer ses 405 élèves maîtres (directeur)

    Thiès, 15 fév (APS) – Le Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) de Thiès devra faire preuve d’organisation, pour délivrer une formation optimale aux 405 élèves maîtres recrutés, une cohorte dépassant sa capacité d’accueil, a indiqué vendredi, son directeur Nalla Ndiaye.

    ‘’Nous sommes un CRFPE d’une capacité d’accueil limitée, mais au regard du nombre d’élèves recrutés cette année (405), nous sommes obligés de nous organiser’’, a-t-il insisté.

    Ce quota de 405 élèves maîtres est composé de 220 élèves pour l’option français, 120 en arabe et 65 en anglais, a précisé M. Ndiaye.

    Il a fait savoir le centre qu’il dirige « ne dispose pas du nombre de sièges requis », notant toutefois avoir pris, en amont, des dispositions pour essayer de « réduire le gap ».

    ‘’ L’organisation de cette amphi de rentrée s’inscrit dans le cadre de la formation initiale des élèves maîtres », a dit le directeur du CRFPE de Thiès, lors de l’amphi de rentrée du CRFPE qui s’est tenue à l’Auditorium de l’Université Iba Der Thiam de Thiès.

    Il a jugé « utile » le fait d’organiser cette rencontre avec les nouvelles recrues pour « marquer le démarrage de la formation », en mettant les élèves maîtres devant leurs responsabilités.

    « Nous sommes dans un métier où, de plus en plus, la conscience professionnelle n’est plus au rendez-vous, il était important de leur faire prendre conscience du rôle et de la responsabilité qu’ils ont dans l’accomplissement de cette tâche-là », a insisté M. Ndiaye.

    Le directeur du CRFPE a affirmé que les élèves maîtres seront opérationnels, en principe, dans 9 mois.

    Le Centre a « un référentiel de formation articulé autour de 14 compétences de base qu’il faut développer sur une durée de 9 mois », a-t-il expliqué.

    ‘’A la fin de ces 9 mois, un examen du certificat de fin de stage (CFS) sera organisé, à l’issue duquel ils seront déclarés admis et affectées dans différents lieux du pays », a affirmé Nalla Ndiaye.

    BT/ADI/SMD/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Bounkiling : un bilan satisfaisant du projet de 12 périmètres maraîchers à Ndiamalathiel

    SENEGAL-AGRICULTURE / Bounkiling : un bilan satisfaisant du projet de 12 périmètres maraîchers à Ndiamalathiel

    Bounkiling, 15 fév (APS) – Le sous-préfet de l’arrondissement de Bogal, Salif Ndiaye a jugé très satisfaisant les réalisations de 12 périmètres maraîchers dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des femmes de la commune de Ndiamalathiel, dans le département de Bounkiling, région de Sédhiou (sud).

    Le projet Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest (ACF-AO) est financé par Affaires mondiales Canada (AMC) et réalisé dans la commune de Ndiamalathiel par SUNTAEG Energy, filiale sénégalaise de la compagnie canadienne SUNTAEG technologies en partenariat avec Inter pares et SUCO, deux ONG Canadiennes.

    « Nous sommes venus effectuer une visite de terrain aux deux blocs maraîchers déjà en activité, notamment le bloc de Diallo-Counda et celui de Médina France, situés dans la commune de Ndiamalathiel’’, a déclaré le sous-préfet de l’arrondissement de Bogal.

    Très satisfait des progrès réalisés, Salif Ndiaye a souligné que  »ce projet contribuera à réduire l’oisiveté, l’angoisse et le stress des femmes et des jeunes”.

    Grâce à ce projet, a-t-il dit, les populations parviendront à revaloriser les sols, augmenter la production et renforcer leur pouvoir d’achat. Ce qui profitera à l’ensemble des ménages.

    M. Ndiaye a invité les collectivités territoriales et les associations de protection de l’environnement à s’inscrire dans une démarche de durabilité pour pérenniser des initiatives de ce genre.

    Il estime que cette visite  a été une occasion d’évaluer les réalisations du SUNTAEG Energie en collaboration avec douze Groupements d’intérêt économique (GIE) composés, chacun, de soixante-quatre femmes.

    Le sous-préfet a annoncé la réalisation de dix autres périmètres maraîchers dans d’autres sites de la commune afin de couvrir largement la zone en termes d’infrastructures agricoles. Chaque hectare de ces blocs maraîchers est dédié à huit types de cultures, dont certaines ont déjà atteint la maturité, a-t-il indiqué.

    “Les projets ont un début et une fin, il est donc crucial de réfléchir dès maintenant aux moyens de pérenniser ces acquis”, a-t-il conclu tout en louant les efforts des partenaires et des services des eaux et forêts.

    A l’en croire, le projet a été réalisé sans l’utilisation de produits chimiques, avec des pratiques agricoles biologiques respectueuses de l’environnement.

    Les femmes bénéficiaires ont exprimé leur profonde satisfaction quant au choix de la commune de Ndiamalathiel pour abriter le projet.

    Grâce à cette initiative, elles parviennent désormais à subvenir à leurs besoins essentiels, en assurant les frais de scolarité de leurs enfants, les soins médicaux.

    OB/HB/ASB//SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Linguère : un programme de 700 millions FCFA pour la modernisation du ranch de Dolly (tutelle)

    SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Linguère : un programme de 700 millions FCFA pour la modernisation du ranch de Dolly (tutelle)

    Linguère, 15 fév  (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé, vendredi, un programme de modernisation du ranch de Dolly Djibo Leity Kâ, dans le département de Linguère (Nord), d’un montant de 700 millions FCFA, ainsi que son érection en Agence de développement pour l’élevage.

    ‘’Le gouvernement du Sénégal va injecter 700 millions FCFA au ranch de Dolly pour sa modernisation et son adaptation aux changements climatiques’’, a déclaré le ministre à l’issue d’une visite sur le site, effectuée en prélude à la Journée nationale de l’élevage.

    Cette initiative, a-t-il précisé, résulte d’un partenariat entre le Sénégal, la Banque islamique de développement (BID) et la Banque africaine de développement (BAD).

    Mabouba Diagne a rappelé que ‘’plusieurs feux de brousse ont récemment ravagé une grande partie du tapis herbacé du ranch, menaçant la survie du cheptel’’.

    Il a également souligné que ‘’sur les trois forages existants, un seul est opérationnel, les deux autres étant en panne’’.

    Face à cette situation, il a insisté sur ‘’l’urgence de renforcer la sécurité et d’examiner des solutions structurelles pour préserver cet espace pastoral stratégique’’.

    Selon lui, le gouvernement prévoit de transformer le ranch en un pôle agro-industriel en y développant de grands périmètres agricoles, des usines de transformation laitière et des abattoirs modernes.

    ‘’Cette restructuration passera par la création d’une société parapublique à usage commercial, dotée d’un président du conseil d’administration et d’une direction chargée d’installer des coopératives agricoles communautaires et de soutenir le pastoralisme extensif en collaboration avec les jeunes, les femmes et les populations locales’’, a-t-il indiqué.

    Mabouba Diagne a également fait état ‘’des nombreux défis auxquels fait face le ranch, notamment le manque d’eau, l’insuffisance des fourrages, l’insécurité liée aux vols de bétail et le vandalisme du mur de clôture, qui s’étend sur 120 km et entoure une superficie de 87 500 hectares’’.

    Il a rappelé que ‘’le ranch constitue un corridor de transhumance vital couvrant les régions de Louga, Kaffrine, Fatick, Diourbel et une partie de Matam’’.

    DS/ASB/SMD

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Des questions économiques et sociales dominent la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Des questions économiques et sociales dominent la livraison des quotidiens

    Dakar, 15 fév (APS) – Les quotidiens parvenus ce samedi à l’Agence de presse sénégalaise continuent de commenter le dernier rapport de la Cour des comptes, tout en s’intéressant également à des questions sociales.

    Sud-Quotidien donne le ton, en titrant « le parti PASTEF (au pouvoir) exige la traduction des brigands devant les juridictions ».

    Selon le journal, en conférence de presse la veille, le bureau politique de PASTEF appelle « la justice à faire son travail après la publication du rapport de la Cour des comptes, sur la gestion des finances publiques ».

    S’exprimant dans le même journal, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique également membre du mouvement des cadres de PASTEF, Daouda Ngom note que le rapport a fait état d’un « carnage financier sans précédent dans l’histoire politique du Sénégal. Le contexte est effarant. Les faits extrêmement graves, pour ne pas dire criminels ».

    Le Soleil s’est aussi intéressé à ce sujet en faisant savoir que les cadres de PASTEF appellent à « sévir contre les brigands financiers ».

    WalfQuotidien part du prétexte du rapport pour lever le voile sur les douze ans de règne du régime sortant.

    « Ces scandales des années Macky », titre à sa Une WalfQuotidien, en citant notamment les affaires Petro-TIM, fonds force Covid, 94 milliards; cartes d’identités biométrique, la réfection du building administratif

    « A côté de son bilan matériel jugé bon, les douze ans de Macky Sall et son régime ont été marqués par des scandales », indique-t-il

    « Le rapport de la Cour des comptes, au-delà des anomalies relevées sur la gestion de l’ancien régime, met le Sénégal dans une situation inconfortable avec des risques de perte de confiance sur le marché financier, la fuite des investisseurs », croit-il savoir.

    Le même journal donne la parole à un spécialiste, Mamadou Samba Han, qui indique que « les indicateurs confirmés par la Cour des comptes montrent que le Sénégal est dans une situation économique compliquée. Les notes du Sénégal qui n’étaient pas favorables ne vont pas encore s’élever ».

    Le journal EnQuête s’est intéressé à la question de la surpopulation carcérale au Sénégal, en parlant d’une « bomme à retardement »

    Selon le journal, « plus de 14 milles détenus entassés dans des prisons conçus pour 4 milles ».

    Trois millions de Sénégalais sans données électorales

    L’EnQuête a aussi exploité le rapport spécial de l’ONU qui dénonce des « conditions indignes et inhumaines (…) un système judiciaire surchargé et des réformes pénales en attente ».

    « La surpopulation que j’ai vu dans les prisons est dramatique et inhumaine »,  a dit dans le même journal, Alice J. Edward rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture

    Dans le cadre de son séjour au Sénégal, cette dernière s’est aussi prononcée sur la loi d’amnistie.

    « Je demande instamment au Sénégal d’abroger la loi d’amnistie  qui accorde une immunité de poursuite aux personnes qui auraient été impliquées dans le recours à une force excessive et dans d’autres violations des droits de l’homme commises lors des manifestations entre mars 2021 et février 2024”.

    Les journaux font également écho de la dernière sortie des centrales syndicales de même que celle du directeur général des Elections qui déplore dans Sud quotidien le fait que 3 millions de citoyens seraient sans données électorales sur leurs cartes d’identités biométriques CEDEAO

    « La coalition des confédérations syndicales du Sénégal annonce un préavis de grève générale au sortir d’une assemblée générale pour dénoncer les nombreux cas de licenciements abusifs, de fermetures d’entreprises, de violations des droits des travailleurs entre autres maux », peut-on lire dans L’AS quotidien.

    Le quotidien Quotidien évoque une « Grève générale en vue ».

    Il renseigne que les syndicalistes déplorent « l’absence de dialogue avec l’Etat ».

    Le secrétaire général de la Confédération nationales des travailleurs du Sénégal (CNTS) « exige la tenue d’un dialogue entre le gouvernement et les travailleurs. Si le dialogue ne suit pas, nous allons déposer un préavis de grève générale », dit-il dans le Quotidien.

    SMD/ASB

  • SENEGAL-FINANCES-POLITIQUE / Audit de la Cour des comptes : Pastef dénonce ‘’un carnage financier’’ des ex-dirigeants du pays, l’APR parle d’une ‘’machination’’

    SENEGAL-FINANCES-POLITIQUE / Audit de la Cour des comptes : Pastef dénonce ‘’un carnage financier’’ des ex-dirigeants du pays, l’APR parle d’une ‘’machination’’

    Dakar, 14 fév (APS) – Pastef, le parti au pouvoir, réagissant aux malversations relevées par la Cour des comptes sur les finances publiques sénégalaises entre 2019 et mars 2024, a dénoncé un ‘’carnage financier sans précédent’’, tandis que l’APR, l’ex-parti au pouvoir, fustige une ‘’machination’’ menée par les dirigeants actuels du pays contre leurs prédécesseurs.

    ‘’Nous avons assisté à un carnage financier sans précédent, à un constat effarant, à des faits extrêmement graves’’, a soutenu Daouda Ngom, le coordonnateur du Mouvement national des cadres de Pastef, lors d’une conférence de presse.

    ‘’Les Sénégalais sont sidérés’’ par ces ‘’écarts’’ entre les données fournies par la Cour des comptes et celles publiées par les ex-dirigeants du pays, a ajouté M. Ngom.

    D’autres cadres de Pastef, dont le député Mohamed Ayib Daffé, Bassirou Kébé, le directeur général de la SN HLM, et Babo Amadou Ba, celui du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique, ont pris part à la conférence de presse.

    ‘’L’histoire vient encore de donner raison au Premier ministre, Ousmane Sonko, qui avait décrit cette situation’’, a poursuivi Daouda Ngom, également ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.

    ‘’Nous sommes face à de graves crimes’’, a soutenu Mohamed Ayib Daffé, assurant le gouvernement du ‘’soutien de Pastef’’, concernant la suite à donner à l’audit de la Cour de la Cour des comptes.

    L’ex-parti au pouvoir, l’APR, a dénoncé une ‘’machination’’ des dirigeants actuels du pays contre leurs prédécesseurs.

    ‘’Ce rapport, nous le rejetons […] pour sa forme, son fonds et sa finalité’’, a argué la députée Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, ancienne ministre, proche de l’ex-président de la République, Macky Sall.

    ‘’Les complaintes et les tentatives de justification d’un échec’’

    Pape Malick Ndour, militant de l’APR et ancien ministre de la Jeunesse, a dénoncé ‘’les complaintes et les tentatives de justification […] d’un échec’’ des autorités actuelles du pays.

    Avec l’audit réclamé à la Cour des comptes, elles cherchent à ‘’justifier’’ leur ‘’inaction’’ et leur ‘’échec’’, a soutenu M. Ndour.

    Des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes, a déclaré, jeudi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Selon M. Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des ‘’particuliers’’ sont concernés par les enquêtes et les poursuites judiciaires à mener à la suite de la publication de l’audit de la Cour des comptes, a-t-il dit lors du point de presse.

    ‘’Des anomalies relatives à des rattachements de recettes’’

    L’audit montre que ‘’l’encours de la dette est supérieur à celui affiché dans les documents de reddition. L’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18.558,91 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023 et représente 99,67 % du PIB’’, a noté la Cour des comptes.

    La mission de certification d’un rapport de l’Inspection générale des finances, par la Cour des comptes, ‘’a abouti aux principales constatations suivantes : tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés dans le rapport du gouvernement ; encours de la dette supérieur à celui figurant dans le rapport du gouvernement ; disponibilités du Trésor supérieures à celles indiquées’’ par le ministère des Finances et du Budget, constatent les auteurs de l’audit.

    Ils affirment avoir relevé ‘’les constatations ci-après : des discordances sur les données de l’amortissement, de l’encours de la dette publique et des disponibilités bancaires ; des anomalies constatées dans les surfinancements ; des pratiques impactant la trésorerie de l’État ; des manquements dans la gestion des dépôts à terme’’.

    L’institution chargée du contrôle des finances publiques a relevé aussi ‘’des anomalies relatives à des rattachements de recettes’’, une absence de rapports d’évaluation des dépenses fiscales en 2022 et 2023 ‘’contraire’’ à la règlementation de l’UEMOA, des transferts de crédits contraires aux règles en la matière, etc.

    HK/FD/ESF

  • SENEGAL-FINANCE / Le Sénégal lève 30 milliards de francs CFA sur le marché financier de l’UEMOA

    SENEGAL-FINANCE / Le Sénégal lève 30 milliards de francs CFA sur le marché financier de l’UEMOA

    Dakar, 14 fév (APS) – Le Sénégal a obtenu 30 milliards de francs CFA sur le marché financier de l’UEMOA, à la suite d’une émission de bons assimilables du trésor, a-t-on appris, vendredi, de l’agence UEMOA-Titres.

    Il va rembourser le montant obtenu en trois ans, avec un taux d’intérêt de 6,3 %, indique UEMOA-Titres, dont la mission est d’aider les États membres de l’Union à mobiliser sur les marchés de capitaux les ressources financières dont ils ont besoin.

    ESF

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Permis de conduire : l’ANAES recommande de faire de l’auto-école un passage obligé

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Permis de conduire : l’ANAES recommande de faire de l’auto-école un passage obligé

    Louga, 14 fév (APS) – Le président de l’Association nationale des auto-écoles du Sénégal (ANAES), Baïdy Ndiaye, a appelé, vendredi, les autorités à rendre obligatoire la formation dans les auto-écoles pour les candidats à l’examen du permis de conduire.

    « Tout ce que nous exigeons des autorités, c’est de rendre obligatoire le passage en auto-école avant l’examen du permis. Tant que cette mesure n’est pas appliquée, l’Etat ne peut pas exiger des auto-écoles les résultats qu’il attend en matière de sécurité routière », a-t-il déclaré.

    Baidy Ndiaye s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’un atelier de partage et de réflexion sur la sécurité routière, une initiative qui s’inscrit dans le cadre des activités de la deuxième édition des ‘’72 heures de l’auto-école ».

    Il estime que « l’application stricte de cette mesure est une condition essentielle pour améliorer la sécurité routière ».

    Il a déploré « le fait que de nombreux candidats obtiennent leur permis sans formation préalable, compromettant ainsi la qualité de leur apprentissage ».

    Il a insisté sur « l’importance d’identifier aussi bien les formateurs que les apprenants afin d’assurer une formation adéquate des conducteurs ».

    Le président de l’ANAES a également souligné « la nécessité de mettre en œuvre la loi encadrant la formation dans les auto-écoles ».

    « Une fois appliquée, elle permettra aux auto-écoles d’assurer pleinement la préparation des candidats qui seront ensuite présentés à l’examen. Cela facilitera l’évaluation de la qualité de notre formation et l’attribution des responsabilités en cas de lacune », a-t-il expliqué.

    Il appelle « l’Etat à renforcer ses efforts en matière de sécurité routière en s’appuyant davantage sur les auto-écoles ».

    Le vice-président de l’ANAES, Pape Malick Sané, a abondé dans le même sens en marge de cet atelier de partage et de réflexion sur la sécurité routière et budgétaire, organisé autour du thème ‘’L’auto-école au cœur de la sécurité routière’’.

    « Si un individu ne maîtrise pas les règles de conduite avant de prendre la route, il lui est pratiquement impossible de circuler en toute sécurité », a-t-il déclaré.

    Il soutient qu’il est impossible d’envisager une véritable sécurité routière sans une formation solide des conducteurs ». Il estime d’ailleurs que « le déficit de formation constitue l’une des principales causes des accidents de la route ».

    Il a ainsi plaidé pour « un accompagnement plus soutenu des auto-écoles par l’Etat, notamment à travers l’amélioration des moyens, du matériel et de la logistique, afin de renforcer la formation des conducteurs ».

    DS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Congrès international sur les aires marines protégées à Dakar : le comité de pilotage identifie des ‘’défis majeurs’’ pour les travaux préparatoires

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Congrès international sur les aires marines protégées à Dakar : le comité de pilotage identifie des ‘’défis majeurs’’ pour les travaux préparatoires

    Dakar, 14 fév (APS) – Le comité de pilotage des préparatifs du sixième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC6) prévu à Dakar en 2027 a identifié des ‘’défis majeurs’’ sur lesquels porteront les travaux préparatoires de cette rencontre internationale, a-t-on appris, vendredi, du ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.  

    Le Sénégal est le premier pays africain où se tiendra cette rencontre internationale.

    ‘’Face aux multiples pressions que subissent nos écosystèmes, il est important d’avoir en ligne de mire des défis majeurs, qui devront guider nos réflexions et orienter les travaux préparatoires de l’IMPAC6’’, a dit M. Ngom.

    Il intervenait à la première réunion en présentiel du comité de pilotage des préparatifs du sixième Congrès international sur les aires marines protégées (AMP).

    La réunion se poursuivra jusqu’à dimanche. Les travaux, qui ont démarré par Dakar, vont se terminer à Mbour (ouest).

    ‘’Parmi ces défis majeurs il y a : l’atteinte des objectifs 30×30 du cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, l’entrée en vigueur et la mise en application de l’accord sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales, l’extension et la gestion des réseaux d’AMP, notamment à l’échelle des zones économiques exclusives, vers les eaux internationales, avec l’appui des organisations de coopération et les conventions des mers régionales’’, a énuméré Daouda Ngom.

    Il ajoute que ‘’l’urgence climatique, son impact sur les écosystèmes marins, ainsi que la conciliation de la conservation avec le développement, dans le cadre de l’économie bleue, figurent aussi parmi les défis préparatoires’’.

    Daouda Ngom intervient à la première réunion en présentiel du comité de pilotage des préparatifs de l’IMPAC6.

    Des représentants des pays organisateurs des précédentes éditions, l’Australie, le Canada, le Chili, les États-Unis d’Amérique et la France, ont participé à l’ouverture de la première réunion en présentiel de Dakar. Ces pays membres du comité de pilotage partagent avec le Sénégal leur expérience dans l’organisation de cet évènement.

    Selon Daouda Ngom, le Sénégal organisera l’IMPAC6 au nom de l’Afrique, avec le soutien des réseaux régionaux d’aires marines protégées du continent.

    Il dit se réjouir de l’occasion donnée aux pays africains, avec cet évènement, de devenir des acteurs de premier plan de la conservation et de la gestion des océans.

    ‘’Nous avons un peu moins de deux ans pour relever le défi d’une parfaite organisation en [tirant profit des] évènements similaires tenus récemment ou en vue, comme le neuvième Forum mondial de l’eau (en 2022, à Dakar) ou les Jeux olympiques de la jeunesse prévus à Dakar en 2026’’, a signalé M. Ngom.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique pense que l’IMPAC6 ‘’devrait être […] bien plus qu’un cadre d’échanges scientifiques et techniques’’.

    ‘’Il devra être un véritable levier d’accélération des engagements internationaux en faveur des AMP et de la gouvernance des océans’’, a-t-il ajouté.

    Le ministre sénégalais estime que ‘’la réussite de ce congrès nécessite un important travail de préparation centré sur une démarche inclusive, une bonne identification et une implication des acteurs, la mobilisation de moyens adéquats…’’

    De l’avis du colonel Mamadou Sidibé, le directeur des aires marines communautaires protégées du Sénégal, l’IMPAC est un rendez-vous de la communauté internationale des gestionnaires d’AMP et de leurs partenaires scientifiques et institutionnels.

    ‘’L’IMPAC est un congrès particulier des gestionnaires d’AMP, qui se tient une fois tous les quatre ans. C’est un forum de partage des bonnes pratiques et des expériences réussies, destinées à renforcer la conservation des écosystèmes marins et côtiers’’, a-t-il précisé.

    Le Sénégal a été choisi pays organisateur du sixième Congrès international sur les aires marines protégées, lors de l’IMPAC5, qui s’est déroulé à Vancouver, au Canada, en février 2023.

    MT/AB/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’antenne de la DER à Mbour est dédiée à la lutte contre l’émigration irrégulière, selon Aïda Mbodj

    SENEGAL-ECONOMIE / L’antenne de la DER à Mbour est dédiée à la lutte contre l’émigration irrégulière, selon Aïda Mbodj

    Mbour, 14 fév (APS) – L’antenne départementale à Mbour (ouest) de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (DER) est dédiée à la lutte contre l’émigration irrégulière, dans le cadre de la spécialisation des démembrements de cette structure publique, a-t-on appris, vendredi, de sa déléguée générale, Aïda Mbodj.

    ‘’Vous devez discuter avec les jeunes afin qu’ils comprennent les avantages de la DER, ce qu’elle fait pour eux, ce que l’État est en train de faire pour eux à l’aide de la DER’’, a dit Mme Mbodj aux agents de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide dans ce département.

    Cette collectivité territoriale étant un important point de départ des migrants qui empruntent des voies et des moyens non règlementaires pour aller à l’étranger, l’antenne départementale de la DER à Mbour est dédiée à la lutte contre la migration irrégulière, a-t-elle annoncé.

    Un bureau dédié à la lutte contre l’émigration irrégulière a été créé au sein de ce démembrement de la DER, selon sa déléguée générale.

    La nouvelle politique de territorialisation, qui tient compte des opportunités et des besoins des régions et départements du pays, justifie la spécialisation des antennes départementales de la DER, a expliqué Aïda Mbodj.

    L’antenne départementale de Tivaouane va s’appesantir sur l’intégration sociale des sortants des ‘’daara’’, les écoles coraniques, selon Mme Mbodj.

    Celle de Thiès se concentre sur la formation et le financement des jeunes s’activant dans des métiers très divers, a-t-elle dit.

    Les jeunes qui désirent dérouler des projets ont du mal à trouver une garantie, l’un des préalables à l’accès aux financements octroyés par les banques, a signalé la déléguée générale de la DER.

    ‘’Ils comptent sur la DER et misent sur les financements intermédiaires pour bâtir leurs startups’’, a-t-elle affirmé.

    BT/ADI/ESF

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Conservation marine : Daouda Ngom annonce la mise en place de trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Conservation marine : Daouda Ngom annonce la mise en place de trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027

    Dakar, 14 fév (APS) – Le Sénégal est engagé dans la conservation marine hauturière avec l’ambition de mettre en place trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027, dont une transfrontalière avec la Mauritanie, a indiqué, vendredi, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    ‘’Notre pays est engagé dans la conservation marine hauturière avec comme objectif la mise en place de trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027 dont une transfrontière avec la Mauritanie’’, a dit M. Ngom.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique intervenait à l’ouverture de la première réunion en présentiel du Comité de pilotage sur les préparatifs de l’organisation du sixième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC6) prévu en 2027, à Dakar. Cette réunion en présentiel se tiendra durant trois jours (14 au 16 fév) à Dakar et à Mbour où elle sera clôturée.

    Ces rencontres marquent le point de départ opérationnel de la préparation d’IMPAC6.

    ‘’L’Afrique, a-t-il souligné, est un continent où les enjeux cruciaux en matière de conservation marine et de développement de l’économie bleue constituent une priorité pour l’avenir de millions de personnes.’’

    ‘’Le Sénégal l’ayant vite compris, a développé en quelques années un réseau appréciable de quinze aires marines protégées, cinq réserves sous influence maritime et de quatre parcs nationaux marins, portant ainsi le taux de couverture de notre zone économique exclusive à près de 6%’’, a-t-il indiqué. 

    Le Sénégal a été désigné en février 2023, lors de l’IMPAC 5 à Vancouver, au Canada, pour organiser la sixième édition prévue en 2027 à Dakar.

     ‘’L’IMPAC est un rendez-vous d’une importance capitale des gestionnaires d’AMP et de leurs partenaires scientifiques et institutionnels. Il sert en cela de cadre de partage de bonnes pratiques et de retours d’expériences à travers la Planète sur les moyens de renforcer la conservation des écosystèmes marins par une gestion effective et efficiente des AMP’’, a dit Daouda Ngom.

    MT/AB/ASG