Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-EDUCATION / Mamadou Ndoye rappelle comment et pourquoi il a créé le corps des volontaires de l’éducation

    SENEGAL-EDUCATION / Mamadou Ndoye rappelle comment et pourquoi il a créé le corps des volontaires de l’éducation

    Dakar, 14 fév (APS) – L’ancien ministre de l’Éducation de base et des Langues nationales, Mamadou Ndoye, est revenu, avec l’APS, sur les origines et les objectifs du corps des volontaires de l’éducation qu’il a créé en 1995, une initiative qui a contribué, selon lui, à augmenter le taux de scolarisation de 2 à 3 % par an, sans altérer la qualité des enseignements.

    ‘’En 1995, on m’a demandé de prendre l’enseignement primaire. J’ai regardé son évolution et je me suis rendu compte qu’on était en train de perdre au moins 1 point de scolarisation par an. Généralement, cela n’arrive que dans des pays en conflit’’, a rappelé M. Ndoye dans une interview à paraître dans le prochain numéro de Vitrine, le mensuel de l’APS.

    ‘’Je m’étais dit que c’était inacceptable. Or, le problème venait du blocage du recrutement des enseignants. À l’époque, avec les ressources financières disponibles, nous ne pouvions recruter que 560 enseignants par an’’, a-t-il dit, se souvenant avoir été critiqué pour cette innovation.

    Trois cents des 560 enseignants dont le pays avait besoin devaient être remplacés, certains étant décédés, d’autres ayant pris leur retraite, selon l’ancien ministre. ‘’Il restait donc 260 nouveaux enseignants qui ne pouvaient pas couvrir le taux de croissance démographique de la scolarisation, lequel était de 3 % par an sur la population scolarisable. C’est à cause de cela qu’on perdait 1 point par an.’’

    ‘’J’ai donc décidé de lancer un service civique national dénommé ‘les volontaires de l’éducation’. Il s’agissait de demander aux jeunes d’aider leur pays à redresser la scolarisation, en contrepartie d’une bourse mensuelle de 50.000 francs CFA. C’est comme cela qu’on appelait cette contrepartie’’, s’est souvenu Mamadou Ndoye.

    ‘’Les gens disaient que personne n’allait accepter une telle proposition. J’avais besoin de 1.200 volontaires. J’ai lancé le premier concours. Il y avait 32.000 candidats’’, a expliqué M. Ndoye.

    Il ajoute : ‘’Il ne faut jamais recruter les gens par des méthodes obscures, il faut nécessairement un concours transparent, que nous avons organisé dans chaque département, au lieu d’un concours national. Nous avons demandé à chaque département du pays de combien d’enseignants il avait besoin. Les recrutements étaient faits en fonction du nombre.’’

    ‘’Pour le reste, a poursuivi l’ancien ministre devenu expert des questions d’éducation, il fallait élaborer un programme pédagogique pour ces enseignants en leur donnant d’abord les éléments de base : savoir planifier, mettre en œuvre et évaluer une séquence pédagogique. Savoir diriger une classe et l’organiser. En bref, les gestes de base de l’enseignement.’’

    Cela revenait à donner aux volontaires de l’éducation un crédit de formation professionnelle continue, en leur faisant faire des formations durant leurs congés, selon Mamadou Ndoye.

    MF/BK/ADL/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Les acteurs de Kédougou invités à favoriser une bonne formation des élèves-maîtres

    SENEGAL-EDUCATION / Les acteurs de Kédougou invités à favoriser une bonne formation des élèves-maîtres

    Kédougou 14 fév (APS) – L’adjoint au gouverneur de Kédougou (sud-est) chargé du développement, Mouhamadou Moustapha Gaye, a recommandé, vendredi, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la réussite de la formation des élèves-maîtres du Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE).

    Il a adressé cette recommandation au CRFPE, à l’inspection d’académie, aux directeurs d’écoles et aux élus territoriaux.

    Il présidait l’amphithéâtre de rentrée de la 10e génération des élèves-maîtres du CRFPE de Kédougou.

    ‘’Nous voici arrivés au terme de cet amphithéâtre de rentrée, et nous avons voulu être plus inclusif pour atteindre avec succès l’ensemble des objectifs que l’académie s’est fixés en mettant en œuvre ce programme-là’’, a déclaré M. Gaye.

    Il précise que 100 élèves-maîtres seront formés à Kédougou pour cette 10e génération.

    ‘’Au total, 100 élevés-maîtres seront formés cette année au niveau de nos amphithéâtres et une formation de qualité sera bien assurée à l’ensemble des stagiaires ici présents’’, a-t-il dit.

    ‘’Nous comptons aussi sur les banques de la place pour prendre bonne note de l’ensemble des préoccupations qui ont été soulevées par madame l’inspectrice d’académie, pour que vous puissiez participer activement à la bonne réussite de ce qui nous a réuni ici aujourd’hui’’, a-t-il ajouté.

    Il a invité les élèves-maîtres à participer activement à la formation professionnelle pour aider l’inspection d’académie et le CRFP à atteindre leurs objectifs.

    L’amphithéâtre de rentrée de la 10e génération des élèves-maîtres du CRFPE de Kédougou s’est tenu en présence de l’inspectrice d’académie, Oumou Marie Bèye, des acteurs de l’éducation et des élèves-maîtres.

    PID/ABD/ASG

  • SENEGAL-MICROFINANCE-STRATEGIE / A Thiès, Aïda Mbodj préconise la création de panels pour mieux s’imprégner des préoccupations des cibles

    SENEGAL-MICROFINANCE-STRATEGIE / A Thiès, Aïda Mbodj préconise la création de panels pour mieux s’imprégner des préoccupations des cibles

    Thiès, 14 fév (APS) – La déléguée générale à l’entreprenariat rapide des jeunes et des femmes (DER/FJ), Aïda Mbodj, a préconisé la création de panels regroupant des acteurs de toutes les communes, pour mieux s’imprégner des préoccupations des différentes cibles de l’intervention des antennes de la DER.

    ‘’Au niveau des antennes, il y a certes le bureau d’écoute, (mais) il faut faire en sorte, Monsieur le chef d’antenne, que toutes les communes de département se retrouvent au niveau de l’antenne (car) nous sommes à l’ère de la digitalisation », a recommandé la déléguée générale, en visitant, jeudi, l’antenne de Thiès.

    ‘’Vous pouvez mettre en place un panel et chaque commune aura ses représentants dans le panel », a-t-elle poursuivi, estimant qu’une telle démarche « pourrait permettre de tâter le pouls des préoccupations, d’associer les communes à l’écosystème ».

    En regroupant tous les acteurs dans ce panel, ils pourront « utiliser l’antenne à bon escient », a suggéré Aïda Mbodj.

    Les chefs d’antenne qui s’occupent du bureau d’écoute et d’orientation sont « en train d’abattre un travail formidable », s’est-elle réjouie, tout en les encourageant à « continuer dans cette dynamique ».

    Elle a appelé le préfet du département sous la tutelle duquel est placée l’antenne départementale, à « se mettre au niveau des cibles que sont les associations de femmes ».

    Pour elle, ces « braves femmes » doivent être encouragées à prendre en charge les préoccupations des autorités, relatives, notamment, à la souveraineté alimentaire.

    BT/ADI/ASG

  • SENEGAL-AQUACULTURE / Saint-Louis dispose d’un fort potentiel aquacole (DG ANA)

    SENEGAL-AQUACULTURE / Saint-Louis dispose d’un fort potentiel aquacole (DG ANA)

    Saint-Louis, 14 fév (APS) – La région de Saint-Louis dispose d’un fort potentiel aquacole en raison de ses conditions écho-géographiques très favorable au développement de cette activité, a souligné, vendredi, le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Samba Kâ.

    ‘’Saint-Louis a un fort potentiel aquacole et dispose de conditions éco-géographqiues très favorables à son développement’’, a notamment déclaré M. Ka.

    Il prenait part à un atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture, entré en vigueur en avril 2022. La rencontre a été présidée par l’adjoint au préfet de Saint-Louis, Abdoukhadre Dieylani Ba.

    Le directeur de l’ANA a rappelé à cet effet l’existence, dans la région, d’un réseau hydrographique dense avec des eaux saumâtres, marines et douces. Ces eaux sont toutes toutes favorables à l’aquaculture, sans compter l’existence d’un sol de qualité et des conditions climatiques et météorologiques bonnes pour l’aquaculture.

    La pêche est très favorable dans la langue de Barbarie, dans la commune de Saint-Louis, et sur le fleuve Sénégal dont les populations riveraines ont manifesté un intérêt certain pour l’aquaculture.

    Selon M. Ka, ‘’le fait d’être une zone à vocation agricole est aussi un atout, parce que l’aquaculture va avec la culture des intrants pour nourrir les poissons’’. La présence de cette forte activité agricole rend disponibles des intrants, comme la farine de poisson, la mélasse, et les tourteaux d’arachide, a-t-il dit.

    Il y a également un important maillage des services d’encadrement au niveau local et une main-d’œuvre jeune et disponible dans toute cette zone de Saint-Louis à Matam.

    ‘’Ce n’est pas pour rien que l’antenne de l’ANA se trouve à Richard-Toll actuellement’’, argumente-t-il. Il relève la présence de beaucoup de projets et programmes déjà établis dans les départements.

    Le code de l’aquaculture, entré en vigueur en avril 2022, laisse augurer de lendemains meilleurs pour ce secteur, car il donne des assurances aux promoteurs et autres investisseurs en leur donnant des garanties.

    Le président de l’Association nationale des acteurs de la filière aquacole, Abdoulaye Faye, a exprimé à l’APS son optimisme quant aux initiatives prises par la nouvelle direction. Il espère le développement de ce secteur qui tarde encore à prendre de l’essor.

    Quant à l’adjoint au sous-préfet, Abdoukhadre Dieylani Ba, il a souligné que tout l’encadrement nécessaire pour accompagner les acteurs de cette filière sera assuré.

    L’atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des ressources naturelles du Sénégal (SENRM).

    AMD/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Matam : le comité régional de lutte contre la migration irrégulière installé

    SENEGAL-SOCIETE / Matam : le comité régional de lutte contre la migration irrégulière installé

    Matam, 14 fév (APS) – Le comité régional de lutte contre la migration irrégulière de Matam a été installé, vendredi, avec pour mission ‘’d’appliquer les directives retenues par le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI)’’.

    « Nous venons d’installer le comité régional de lutte contre la migration irrégulière de Matam. Il est chargé d’appliquer, au niveau décentralisé, les directives retenues par le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière », a déclaré docteur Modou Diagne, le secrétaire permanent du CILMI.

    Le comité régional de lutte contre la migration irrégulière est coordonné par le gouverneur de région, a-t-il précisé,  à l’occasion de la cérémonie d’installation.

    En plus du comité régional, les comités départementaux ont été aussi installés.

    Le secrétaire permanent du CILMI explique que la volonté des autorités est d’impliquer les populations à la base dans la lutte contre la migration irrégulière.

    « Elles seront impliqués sous diverses formes, notamment dans l’élaboration des politiques, mais aussi dans leur application. C’est pour cela qu’il y a dans ces comités des chefs de service, des religieux, un membre de la presse, des chefs coutumiers et beaucoup d’autres couches de la société », a fait savoir le Dr Diagne, par ailleurs contrôleur de police.

    C’est aussi, selon lui, une manière de territorialiser la lutte que d’intégrer toutes ces composantes dans les comités régionaux et départementaux.

    Il souligne que l’objectif de ces comités est d’arriver à éradiquer ce fléau, « en faisant de sorte que les populations puissent participer à la lutte contre ce phénomène ».

    Il estime que cette lutte « reste un vrai défi pour les Sénégalais ».

    Le comité régional est présidé par le gouverneur Said Dia. Ceux installés dans les trois départements sont dirigés par les différents préfets.

    AT/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-MAGAL / Magal de Darou Mouhty : la délégation gouvernementale conduite par Balla Moussa Fofana

    SENEGAL-SOCIETE-MAGAL / Magal de Darou Mouhty : la délégation gouvernementale conduite par Balla Moussa Fofana

    Louga, 14 fév (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Balla Moussa Fofana, a conduit, vendredi, la délégation qui a représenté le gouvernement au magal de Darou Mouhty, dans le département de Kébémer.

    Il a exprimé sa gratitude envers les autorités religieuses pour leur accueil et leur accompagnement dans l’organisation du Magal de Darou Mouhty, dans le département de Kébémer.

    « Je voudrais remercier l’ensemble des guides religieux qui nous ont accueillis aujourd’hui, en particulier Serigne Moustapha, le khalife de Serigne Bassirou Mbacké, et Serigne Khalid Macké +Borom Darou+. Nous leur sommes reconnaissants pour leur hospitalité et leur assistance », a-t-il déclaré.

    Moussa Bala Fofana s’exprimait à l’issue de la visite d’une délégation gouvernementale à Darou Mouhty.

    Cette délégation est composée du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, et du ministre de la Microfinance et de l’Economie solidaire, Alioune Dione.

    Balla Moussa Fofana a également souligné que « le dispositif mis en place pour le bon déroulement du Magal fonctionne efficacement, assurant ainsi une organisation fluide des activités ».

    « Nous rendons grâce à Dieu, qui nous a accompagnés afin que l’ensemble des engagements pris jusqu’à présent soient réalisés. Nous prions pour que la journée se déroule dans les meilleures conditions », a-t-il dit.

    « Jusqu’ici, tout se passe très bien et, inchallah, nous espérons que cela va continuer ainsi », a-t-il ajouté.

    Le magal de Darou Mouhty, célébré ce jeudi, commémore les retrouvailles en 1902 entre Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, et son frère cadet, Mame Thierno Birahim Mbacké, après sept années d’exil au Gabon.

    Chaque année, des milliers de pèlerins convergent vers le mausolée de Mame Thierno Birahim pour lui rendre hommage et exprimer leur ferveur religieuse.

    DS/ASG

  • SENEGAL-PECHE-SECURITE / Les agents de la brigade de surveillance de Gandiol formés aux premiers secours et à la sécurité en mer

    SENEGAL-PECHE-SECURITE / Les agents de la brigade de surveillance de Gandiol formés aux premiers secours et à la sécurité en mer

    Gandiol (Saint-Louis), 14 fév (APS) – Les agents de la brigade de surveillance participative du Conseil local de pêche artisanale (CLPA) de Gandiol ont bénéficié d’un renforcement de leurs capacités sur le suivi, le contrôle et la surveillance des pêches, les premiers secours et la sécurité en mer.

    La session au cours de laquelle ils ont été formés a été clôturée jeudi, a constaté l’APS.

    Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet  »Renforcement de la surveillance participative au Sénégal ». Ce projet est coordonné par le Partenariat régional pour la conservation de la zone marine côtière en Afrique de l’Ouest (PRCM), selon un document parvenu à l’APS.

     »La brigade de surveillance de Gandiol a été choisie parmi les brigades de surveillance au niveau du Sénégal pour bénéficier de cet important appui de formation, de renforcement de capacités de ses membres.’’, a expliqué Abdoulaye Mbodj, inspecteur départemental des pêches et de la surveillance de Saint-Louis.

    Le CPLA a été appuyé dans ce cadre par des partenaires, a précisé M. Mbodj, en s’entretenant avec des journalistes. Il s’exprimait en marge de la clôture de cette session de formation de trois jours (11- 13 février 2025).

    Il a indiqué que la formation a porté sur plusieurs thèmes tels que la sécurité des pêcheurs, le code de la pêche, les feux de signalisation en mer.

    « Donc, c’est important que les pêcheurs soient outillés dans ce domaine-là, pour qu’ils sachent comment se comporter devant un bateau qui est en activité dans la même zone. », a-t-il fait valoir

    Il a rappelé la position stratégique de Gandiol, un terroir situé en face de l’embouchure du fleuve Sénégal. Cela vaut dire donc selon lui que les premiers secours sont assurés par la brigade de surveillance locale.

    « On a fait venir les sapeurs-pompiers pour mieux outiller les membres de cette brigade, pour qu’ils puissent apporter le meilleur soutien en cas de noyade ou les premiers secours en cas de difficultés au niveau de l’embouchure », a-t-il expliqué.

    Chef de la division sécurité des pêcheurs artisans, Mamadou Lamine Diop trouve que c’est l’occasion parfaite de renforcer la brigade de surveillance.

    « Ces temps-ci, c’est vraiment compliqué avec les pêcheurs dans la zone. Il y a beaucoup de cas d’accidents. Donc, il fallait renforcer la brigade de surveillance participative pour que ces pêcheurs-là soient formés aux premiers secours », a-t-il notamment indiqué.

    Le coordonnateur du CLPA de la commune de Ndiébène Gandiol, Ousmane Gaye, a magnifié la tenue de cette session de formation. Elle vise, selon lui, à appuyer la brigade de surveillance de Gandiol.

    CGD/AMD/HB/SBS/ASG

  • SENEGAL-SECURITE-ARMEE / L’ARTP et les Armées en synergie pour une meilleure sécurité  

    SENEGAL-SECURITE-ARMEE / L’ARTP et les Armées en synergie pour une meilleure sécurité  

    Dakar, 14 fév (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et les armées sénégalaises ont procédé, vendredi, à la signature d’un protocole d’accord, suivie de la remise de deux véhicules de contrôle équipés, a constaté l’APS.

    S’exprimant au cours de la cérémonie , le directeur général de l’ARTP, Dahirou Thiam, a magnifié ‘’ la belle et fructueuse collaboration qui a toujours prévalu entre nos deux institutions et qui se poursuit encore aujourd’hui par la signature d’un protocole d’accord’’.

    ‘’La mise en œuvre effective de l’accord de partenariat contribuera sans doute à la réalisation des principaux objectifs communs que nous nous sommes fixés’’, a souligné le patron de l’ARTP.

    En marge de la signature du protocole d’accord, il a été procédé à la remise de deux véhicules de contrôle équipés, acquis dans le cadre du Système d’information, de gestion et de contrôle automatisé du spectacle des fréquences (SIGAF).

    ‘’Je suis convaincu que les véhicules qui vous sont transférés contribueront à renforcer vos moyens de détection et de contrôle des fréquences à la fois civils et militaires’’, a déclaré M. Thiam, précisant que le système acquis permet de ‘’faciliter, voire d’automatiser certaines tâches de gestion et de contrôle des fréquences’’.

    Il en est de même, selon lui, du ‘’traitement des demandes d’autorisation, de l’assignation des fréquences, du traitement des brouillages, des campagnes d’émissions de contrôle itinérantes, de la détection et de la localisation des missions licites et illicites’’. Il y a également  »le décodage des signaux dans les gammes de fréquences couvertes par le système, l’appui à la coordination des fréquences aux frontières et la facturation des usagers du spectacle ».

    Au-delà des véhicules, l’ARTP a réitéré sa volonté ‘’à œuvrer aux côtés des Armées ‘’pour apporter sa pierre à l’édifice’’. ‘’Nous n’attendons de récompenses que l’émulation fournie par votre devise : on nous tue, on ne nous déshonore pas’’, a soutenu M. Thiam.

    Le colonel Babacar Diagne, représentant du chef d’état-major des Armées (CEMGA), Mbaye Cissé, s’est réjoui de ce don de l’ARTP à la direction des transmissions et de l’informatique des armées.

    Selon lui, ‘’les véhicules que les Armées ont reçus sont essentiels pour améliorer leur efficacité sur le terrain dans un contexte de montée en puissance capacitaire des Armées, en général, et de la direction des transmissions et de l’informatique des armées, en particulier’’.

    ‘’Ils permettront à nos équipes de répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins en termes de guerre électronique, de recherche électronique et de veille stratégique qui sont au cœur de nos missions’’, a expliqué l’officier supérieur. Il soutient que « cette initiative louable entre dans le cadre du concept Armée-Nation et traduit la volonté affichée de nos deux institutions de collaborer étroitement dans la mise en œuvre des missions régaliennes partagées et qui leur sont dévolues’’.

    Pour le colonel Babacar Diagne,  »le soutien de l’ARTP témoigne de l’importance de la collaboration entre nos deux institutions pour le bien-être, pour la sauvegarde de la sécurité et de l’intégrité du territoire’’

    CS/HB/MK/

  • SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION / Ibrahima Thioub annonce la sortie de son livre « Servir l’école de la République : Allocutions rectorales 2014-2020 »

    SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION / Ibrahima Thioub annonce la sortie de son livre « Servir l’école de la République : Allocutions rectorales 2014-2020 »

    Dakar, 14 fév (APS) – L’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Pr Ibrahima Thioub, a annoncé la sortie prochaine de son nouveau livre intitulé ‘’Servir l’école de la République: Allocutions rectorales 2014-2020’’.

    Il s’agit d’un ouvrage de 148 pages dans lequel, l’auteur, historien revient à travers ses allocutions sur son ‘’expérience exaltante de la Fosse aux lions », nom de code pour désigner le rectorat de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Dans le même sillage, il y retrace sa riche expérience d’une cinquantaine d’années dans l’enseignement, de l’élémentaire au supérieur, tout en revendiquant la nostalgie de cette école des premières années de l’indépendance du Sénégal.

    Dans l’avant-propos du livre, le professeur Thioub explique que ‘’ces six années de rectorat » lui ont permis de se rendre compte de ‘’l’incroyable endurance des étudiants’’, tant leur vécu quotidien lui a souvent semblé ‘’inacceptable’’, soulignant avoir ‘’plus d’une fois dit à certains de leurs leaders qu’ils étaient trop timorés dans la défense de leurs intérêts, surtout académiques’’.

    Avec eux, il dit avoir ‘’rapidement construit au cours de ce sacerdoce, un solide contrat de confiance qui a tenu, contre tous les vents contraires, autour d’un principe simple, mais oh ! combien efficace: ne rien promettre qu’on ne puisse tenir et ne rien faire qui délibérément, viole la lettre ou l’esprit de la Loi’’.

    A l’en croire, ‘’servir l’école publique’’ a été et demeure, dans sa carrière, ‘’une mission de premier rang ».  »Je crois y avoir consacré le maximum de mes forces’’, a-t-il martelé.

    MK/HB/OID/SBS

  • SENEGAL-METEO / Alerte à une houle dangereuse sur la côte

    SENEGAL-METEO / Alerte à une houle dangereuse sur la côte

    Dakar, 14 fev (APS) – Une houle dangereuse de secteur nord-ouest pouvant atteindre 3,5 mètres de hauteur va toucher la côte sénégalaise, à partir de dimanche, prévient l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Dans un bulletin transmis à l’APS, l’agence signale que cette houle dangereuse touchera la Grande Côte, Dakar et Petite Côte à partir du 16 février, à 12 heures.

    ‘’Elle s’étendra sur la Casamance dès le 19 février et se maintiendra sur les côtes sénégalaises jusqu’au 20 février 2025 à 23 heures’’, ajoute l’ANACIM.

    OID/ASG