Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-POLITIQUE-FICHIER / Près de 3 millions de Sénégalais détiennent une carte biométrique sans données électorales (DGE)

    SENEGAL-POLITIQUE-FICHIER / Près de 3 millions de Sénégalais détiennent une carte biométrique sans données électorales (DGE)

    Dakar, 14 fév (APS) – Quelque 2 millions 900 mille Sénégalais disposant d’une carte d’identité nationale biométrique CEDEAO sans données électorales ne peuvent pas voter, a déclaré, vendredi à Dakar, le Directeur général des Elections, Biram Sène.

    ‘’Avant la révision, la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) avait fait une étude (…) qui a fait état de 2 millions 900 mille personnes qui disposent de la carte d’identité biométrique CEDEAO mais qui n’ont pas de données électorales’’, a-t-il dit.

    Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse sur la révision ordinaire des listes électorales prévue du 1er février au 31 juillet.

    Cela veut dire, selon lui, qu’il y a beaucoup de Sénégalais qui n’ont pas encore la possibilité de pouvoir voter.

    Biram Sène a rappelé qu’en 2021, à l’issue du dialogue national, les acteurs politique avaient convenu de faire l’inscription sur les listes électorales avec la carte d’identité nationale et non avec l’extrait de naissance qui pose beaucoup de problème.

    Les acteurs politiques voulaient que l’extrait de naissance soit utilisé ‘’mais l’administration électorale avait dit que l’extrait de naissance n’était pas fiable, il fallait avoir d’abord la carte d’identité biométrique pour pouvoir s’inscrire sur les listes électorales’’.

    Cette décision a été acceptée puis actée dans le Code électoral et c’est la raison pour laquelle sur ces cartes, il est mentionné : ‘’personne non inscrite sur les listes électorales’’, a expliqué Biram Sène, relevant que ‘’la majeure partie de ces gens sont appelés des primo-votants’’.

    Il a rappelé que la loi de 2016 sur la carte d’identité biométrique CEDEAO prévoit que tout Sénégalais qui a cinq ans peut avoir la carte. La carte d’identité devient obligatoire pour un citoyen âgé de 15 ans.

    Le directeur général des élections considère que beaucoup de Sénégalais ne se sont pas inscrits sur les listes électorales si l’on se réfère à la taille de la population.

    ‘’Le dernier recensement de l’ANSD (Agence nationale de la statistique et de la démographie) montre que la population sénégalaise en 2025 était de 18 millions d’habitants alors que le fichier électoral est à plus de 7 millions’’, a-t-il indiqué.

    Biram Sène a renseigné que certaines personnes décident délibérément de pas être sur les listes électorales puisque ‘’le vote n’est pas obligatoire au Sénégal’’.

    FD/OID/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / / Diourbel : lancement de la formation initiale de 315 élèves-maîtres du CRFPE

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / / Diourbel : lancement de la formation initiale de 315 élèves-maîtres du CRFPE

    Diourbel, 14 fév (APS) – Le centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) de Diourbel (centre) a organisé vendredi l’amphithéâtre de rentrée de sa douzième promotion d’élèves-maîtres, composée de 315 enseignants, une cérémonie qui marque ainsi le démarrage de leur formation initiale.

    Ces 315 élèves-maîtres font partie des 4 000 candidats admis sur les 71 878 inscrits au concours national de recrutement des élèves-maîtres (CREM).

    La cérémonie, qui s’est tenue dans l’auditorium du CRFPE, a été présidée par Djibril Diop, l’adjoint au gouverneur de Diourbel, chargé du développement. L’adjoint au préfet de Diourbel, l’inspecteur d’académie  et des acteurs du système éducatif de la région ont également pris part à la cérémonie. 

    « Vous allez embrasser un métier et un métier ça s’apprend à travers la formation initiale et la formation continue. A partir d’aujourd’hui, vous embrassez un métier noble », a déclaré l’inspecteur d’académie de Diourbel, Aboubakry Sadikh Niang, lors de la cérémonie. 

     

    Il a expliqué qu’une des particularités du métier d’enseignant, réside dans le fait que l’enseignant intervient sur les âmes et les consciences. « (…) C’est la raison pour laquelle je vous invite à mesurer le sens et la portée de votre responsabilité dans l’éducation des enfants », a-t-il lancé à l’endroit des élèves-maîtres. 

    Les 315 élèves-maîtres de la douzième promotion du CRFPE de Diourbel sont répartis entre trois options : 200 en français, 90 en arabe et 25 pour les daara.

    « Chers élèves maîtres, quand la société vous confie ce qu’elle a de plus cher, vous devez mesurer à quel point votre responsabilité est lourde. Grâce à votre action éclairée au quotidien, vous contribuerez au développement du Sénégal (…) », a dit l’inspecteur d’académie.

    Le directeur du CRFPE de Diourbel, Papa Mandiaye Gueye, a assuré qu’avec le personnel de formation, tout sera fait pour que  »les 315 élèves maîtres de la douzième promotion du CRFPE, aient les compétences requises pour devenir de bons enseignants ».

    Il a indiqué que cette  formation hybride, alliant théorie et pratique, va durer sept mois.  »Les cours théoriques vont se dérouler au CRFPE, tandis que la pratique se fera dans les écoles d’application de la commune de Diourbel », a-t-il précisé.

    M. Gueye a évoqué l’existence d’un défi à relever concernant la formation pratique des élèves-maîtres de l’option daara, car l’académie ne dispose pas d’écoles d’application en arabe.

    « Former les enfants, cette richesse précieuse de notre nation, constituera pour nous un sacerdoce. En tant que futurs enseignants, nous nous engageons à ne ménager aucun effort pour accomplir nos missions dans le respect des règles et règlements qui régissent la profession enseignante », a promis Fatou Diallo, la porte-parole des élèves-maîtres.

    « Nous sommes vos fils et filles, nièces et neveux mais institutionnellement vos stagiaires. Alors, nous allons tout faire pour que l’espoir que vous avez placé en nous ne soit pas déçu », a-t-elle ajouté, en s’adressant aux autorités académiques.

    Les élèves maîtres souhaitent trouver au CRFPE de Diourbel, des conditions de travail acceptables pour mener à bien leur stage.

    MS/AB/MK/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / La révision ordinaire des listes électorale prévue du 1er février au 31 juillet (DGE)

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / La révision ordinaire des listes électorale prévue du 1er février au 31 juillet (DGE)

    Dakar, 14 fév (APS) – La révision ordinaire des listes électorales est prévue du 1er février au 31 juillet sur toute l’étendue du territoire nationale, a annoncé, vendredi, à Dakar, le directeur général des Élections, Biram Sène.

    ‘’En application dispositions [en la matière], la révision ordinaire des listes électorales aura lieu sur toute l’étendue du territoire national du 1er février au 31 juillet 2025. Elle sera assurée par des commissions administratives à raison d’une commission au moins par commune’’, a-t-il dit.

    Le directeur général des Élections s’exprimait au cours d’une conférence de presse sur la révision ordinaire des listes électorales pour l’année en cours.

    ‘’Pour cette année, la loi nous oblige de faire une révision ordinaire parce que l’article L37 du Code électoral prévoit que la révision des listes électorales est permanente. Elle doit se faire chaque année’’, a déclaré M. Sène.

    Cette révision initiée par l’administration électorale et la direction générale des Élections est exécutée par les commissions électorales instituées par des autorités administratives, notamment les préfets et les sous-préfets.

    Pour un meilleur enrôlement des citoyens, près de 568 commissions sont actuellement implantées dans les communes ; et ‘’ce nombre de commissions peut augmenter jusqu’à 600’’ avant la fin de la révision ordinaire, a assuré le directeur général des élections.

    Biram Sène a signalé que du 1er au 10 juillet les commissions vont procéder à l’enregistrement des opérations, et la période du 11 juillet au 30 juillet sera consacrée au règlement des contentieux.

    Le directeur de Elections a également rappelé l’organisation d’une opération des demandes de modification d’adresse électorale ou de circonscription électorale, précisant que ‘’pour les opérations de modification de l’adresse électorale, la personne doit produire un acte qui prouve son appartenance à la collectivité’’.

    Il a notamment fait savoir que les militaires et paramilitaires, qui ont un statut particulier, peuvent changer de statut en produisant un document à cet effet, de même que les citoyens devenus militaires.

    Biram Sène a en outre fait état des différents cas de radiation prévue par le code électoral et les voies de recours pour une réintégration sur les listes avant la publication définitive.

    En plus de l’électeur frappé par une incapacité juridique, la radiation concerne également les personnes décédées et le citoyen qui veut changer sa nationalité sénégalaise.

    Le directeur général des Elections a appelé les Sénégalais à s’inscrire sur les listes ‘’car c’est un acte citoyen’’, a-t-il dit.

    Une caravane va sillonner les régions durant dix jours dans le cadre d’une campagne de sensibilisation visant à atteindre le plus grand nombre de citoyens.

    A croire Biram Sène, cette révision ordinaire annuelle prévue sur six mois ne doit pas être confondue avec la révision exceptionnelle qui émane d’un décret du président de la République avant chaque élection générale.

    Pape Birame Sène, chef de la Division communication et des relations publiques de la direction des Elections, Abdou Aziz Sarr, directeur des opérations électorales, ont pris part à la rencontre d’information avec les journalistes.

    FD/ABB/OID

  • SENEGAL-LUTTE / Franc à l’assaut d’Ama Baldé, dimanche, pour poursuivre son ascension dans l’arène

    SENEGAL-LUTTE / Franc à l’assaut d’Ama Baldé, dimanche, pour poursuivre son ascension dans l’arène

    Dakar, 14 fév (APS) – Les lutteurs Franc (Jambar Wrestling Academy) et Ama Baldé (Ecurie Falaye Baldé) vont s’affronter, dimanche, à l’Arène nationale de Pikine, dans l’un des combats les plus attendus et les plus indécis de la saison de lutte.

    Organisée par Albourakh Events, cette confrontation revêt les allures d’un derby entre deux quartiers populaires de la banlieue dakaroise : Parcelles Assainies et Pikine.

    Entre egotrip et déclarations fracassantes, les deux camps ont rivalisé d’ardeur pour faire monter l’adrénaline de ce combat d’envergure médiatique et populaire.

    Pensionnaire de Jambar Wrestling Academy et lieutenant de Modou Lo, Franc a défié les lutteurs de Pikine.

    L’ancien champion de lutte traditionnelle et champion d’Afrique avait lancé un défi à Emeu Sène, après sa dernière victoire devant Bombardier. Et il avait multiplié les sorties médiatiques au point d’agacer les lutteurs de Pikine.

    Face au refus d’Emeu Sène d’en découdre avec lui, Franc va finalement croiser le fer avec son  »jeune frère » Ama Baldé, qui veut relever le défi lancé à Pikine.

    En acceptant d’affronter le pensionnaire de Jambar Wrestling Academy, le fils de l’ancien champion de lutte des années 1970-1980, Falaye Baldé, voudra faire oublier sa défaite amère face au mentor de son challenger.

    Ama Baldé n’a pas encore digéré son revers face au  »roi des arènes ». Après une courte préparation en France, il est revenu à Dakar pour peaufiner sa stratégie, afin d’espérer battre l’un des lutteurs les plus coriaces de l’arène.

    Considéré comme un lutteur technique et courageux, Ama Baldé a la lourde tâche de défendre les couleurs de Pikine face à un adversaire considéré comme très technique.

    En effet, Franc demeure invaincu, avec 13 victoires en autant de sorties. Il espère ainsi battre Ama Baldé, 14 victoires et trois défaites, pour poursuivre son ascension dans l’arène.

    BHC/OID/ABB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-LEGISLATION / Loi agrosylvopastorale : à Thiès, des acteurs prônent la création d’un fonds d’aménagement pastoral

    SENEGAL-AGRICULTURE-LEGISLATION / Loi agrosylvopastorale : à Thiès, des acteurs prônent la création d’un fonds d’aménagement pastoral

    Thiès, 14 fév (APS) – Des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral de la région de Thiès (ouest) ont proposé la création d’un fonds d’aménagement pastoral et la réadaptation de la fourrière animale.

    Ils prenaient part, jeudi, à une rencontre sur la révision de la Loi agrosylvopastorale (LOASP), au cours de laquelle des thématiques sur l’eau, l’énergie, les forêts, la terre, ont été abordées. 

    S’adressant à la presse en marge de cette rencontre, Astou Diaw Camara, membre du comité chargé de la révision de la LOASP, a indiqué que le Code pastoral promulgué en 2023 n’avait pas encore de décret d’application.

    ‘’Quand on lit ce code pastoral, on retombe encore sur des grands principes, sur des dispositions qui responsabilisent parfois les collectivités locales, parfois les organisations professionnelles, parfois l’État, parfois les sous-préfets, la gendarmerie », a relevé Mme Camara, directrice du bureau d’analyse macroéconomique de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

    Vu ce manque de précision sur comment opérationnaliser ce code et avec quelles ressources, il a été retenu que le décret d’application devant aider à la mise en œuvre de ce document doit aborder la question de son financement.

    « Nous avons échangé sur la nécessité d’avoir un fonds d’aménagement pastoral », a dit Mme Camara.

    Le Code Pastoral est un des mécanismes prévus par la LOASP pour préciser davantage les modes d’opérationnalisation de la sécurisation foncière, a laissé entendre la responsable.

    ‘’Qui dit foncier pastoral, dit accès à des ressources à la fois en eau et en fourrage, mais comment légiférer sur les voies de passage, les pistes de transhumance, les relations entre les agriculteurs et les éleveurs », a souligné Astou Diaw Camara.

    Après que la LOASP a énoncé les grands principes comme la nécessité de reconnaître l’élevage pastoral comme une forme de mise en valeur, explique-t-elle, le besoin d’avoir un code précisant davantage comment le rendre opérationnel, se faisait sentir.

    ‘’Aussi, nous avons réfléchi sur ce qu’on appelle la fourrière », a poursuivi Mme Camara, qui rappelle que l’Etat du Sénégal avait institué la fourrière pour résoudre la question des animaux en divagation, « qui peuvent parfois poser problème à des agriculteurs ou même à des éleveurs ».

    Précisant qu’il s’agit là d’un dispositif qui « date de très longtemps », elle a souligné la « nécessité de le réadapter au contexte ».

    « Donc, il y a un décret d’application spécifique à la fourrière animale, qui précise les responsabilités de chacun », a informé Astou Diaw Camara.

    BT/ADI/HB/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ndiaffate : une personne meurt dans un accident de la route à Touba Sanokho

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ndiaffate : une personne meurt dans un accident de la route à Touba Sanokho

    Kaolack, 14 fév (APS) – Une personne a été tuée, deux autres blessés, jeudi soir, à l’entrée du village Touba Sanokho, dans la commune de Ndiaffate, dans un accident de la circulation impliquant un véhicule particulier en provenance de la Gambie, a-t-on appris de source sécuritaire.

    Le véhicule a fait plusieurs tonneaux avant de terminer sa course sur le bas-côté de la chaussée, a précisé la même source, ajoutant que toutes les victimes, membres d’une même famille, sont originaires de Serrekunda en Gambie.

    Le corps sans vie et les blessés ont été acheminés au Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) de Kaolack.

    Après les constats d’usage, la Gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet accident.

     ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-EMPLOI / UGB: un programme de bourse prévoit de former 600 jeunes d’ici 2030 (directrice)

    SENEGAL-UNIVERSITE-EMPLOI / UGB: un programme de bourse prévoit de former 600 jeunes d’ici 2030 (directrice)

  • SENEGAL-SPORT-CULTURE-REFORMES / Saint-Louis : un acteur préconise la mise à jour des textes du mouvement Navétanes

    SENEGAL-SPORT-CULTURE-REFORMES / Saint-Louis : un acteur préconise la mise à jour des textes du mouvement Navétanes

    Saint-Louis, 14 fév (APS) – “Ndar Navétanes”, un organisme regroupant 138 Associations sportives et culturelles (ASC) de Saint-Louis (nord), par la voix de son président, préconise la mise à jour des textes du mouvement Navétanes articulés à la charte du sport.

    ‘’Les textes doivent être articulés à la charte du sport. Et il faut penser à une diversification des activités afin d’accorder une plus grande place à la culture et à la citoyenneté’’, a notamment estimé Mamadou Bâ, dans un entretien avec l’APS.

    “Ndar Navétanes” a été fondé en 2023, à la suite d’un différend l’opposant à l’Organisation nationale de coordination des activités de vacances (ONCAV). La structure organise et coordonne les activités sportives et culturelles de vacances, à Saint-Louis.  

    Outre la mise à jour des textes du mouvement Navétanes, l’ancien président de l’Organisation départementale de coordination des activités de vacances (ODCAV) plaide pour une gestion transparente des ressources et financements, une maîtrise du calendrier.

    Il sollicite aussi un accompagnement des politiques publiques afin de mobiliser les jeunes et les femmes autour d’activités génératrices de revenus.

    Les réformes attendues du mouvement Navétanes ne devraient pas négliger le renouvellement des instances dirigeantes par l’introduction de la limitation d’âge et des mandats, a-t-il souligné.

    De plus en plus de voix s’élèvent pour demander plus de démocratie à l’ONCAV.

    Dans un entretien avec l’APS, le président de l’Organisation de coordination des activités de vacances (ONCAV) a réfuté l’existence de tout problème de démocratie au sein de cette structure qu’il dirige depuis plus d’une dizaine d’années.

     »Il n’y a pas de problème de démocratie dans les +Navétanes+. Nous avons des mandats de 4 ans. Après chaque 4 ans, l’ONCAV et ses démembrements procèdent à des renouvellements partout au Sénégal’’, a dit Amadou Kane  à la tête de l’ONCAV depuis 2007. Selon lui, les renouvellements se font de façon consensuelle ou par vote.

    Le président de la République a demandé au gouvernement, lors du Conseil des ministres du 29 janvier, de procéder à une réforme des ‘’Navétanes’’ en raison des ‘’incidents violents et tragiques’’ qui les émaillent quelquefois, afin d’en faire un moyen de ‘’développement du civisme’’.

    À ce sujet, le chef de l’État a demandé [à la] ministre des Sports d’engager des concertations avec toutes les parties prenantes en vue d’une maîtrise du calendrier des compétitions et […] de procéder à la réforme du mouvement ‘‘Navétanes’’

    Selon Amadou Kane, ces concertations doivent déboucher sur une amélioration du fonctionnement des Navétanes et la lutte contre la violence.

     AMD/SBS/ABB/ASB/OID

  • SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-PROGRAMME / Ligue 1 : Gorée reçoit GFC pour terminer en beauté la phase aller

    SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-PROGRAMME / Ligue 1 : Gorée reçoit GFC pour terminer en beauté la phase aller

    Dakar,14 fév (APS) – Le leader de la Ligue 1, l’Union sportive de Gorée, accueille dimanche Guédiawaye FC, pour tenter de se relancer et conserver son fauteuil lors de la 15-ème journée du championnat national de football.

    Après trois matchs en championnat sans succès, les insulaires sont dans l’obligation de réagir avant d’être rattrapés par leurs poursuivants, à savoir Jaraaf et Wally Daan.

    Éliminée jeudi en Coupe du Sénégal par l’Etoile Lusitana, pensionnaire de la Ligue 2, l’US Gorée va aborder ce match avec beaucoup d’incertitudes. Depuis trois journées, les Goréens n’ont pas inscrit de but.

    En cas de défaite face au GFC, les insulaires pourraient ne pas être sacrés champions de la phase aller de la Ligue 1 sénégalaise.

    Battus par le Casa sports dans son stade Amadou Barry, lors de la journée précédente, Guédiawaye FC va se déplacer à Grand Yoff pour rectifier et bien préparer la phase retour du championnat.

    Le dauphin de Gorée, le Jaraaf, reçoit lundi HLM dans le derby dakarois de la 15-ème journée. L’équipe de la Médina revient d’un déplacement infructueux à Diourbel face à la SONACOS.

    Face à l’avant-dernier du classement, le Jaraaf va tenter de se reprendre par un résultat positif pour ne pas s’éloigner du leader, qui le devance de trois points.

    Le Jaraaf compte un match en retard face au GFC.

    Programme 15-ème journée de Ligue 1 :

    -Samedi : Tengueth FC-SONACOS, Linguère-Wally Daan, AS Pikine -Génération foot

    -Dimanche : AJEL-OSLO, Casa sports-Union sportive de Ouakam, US Gorée-Guédiawaye

    -Lundi : Dakar Sacré-Cœur-HLM et Jaraaf-HLM

    BHC/ASB/HB/OID

  • SENEGAL-GENRE-LEGISLATION / L’application effective des lois contre les VBG fait défaut, selon un membre de la société civile

    SENEGAL-GENRE-LEGISLATION / L’application effective des lois contre les VBG fait défaut, selon un membre de la société civile

    Dakar, 14 fév (APS) – La présidente de la Synergie des organisations de la société civile pour l’élimination des violences basées sur le genre a mis en exergue le défaut d’application effective des lois contre ces atteintes aux droits et à la dignité des femmes, malgré l’existence d’un arsenal juridique les réprimant.

    ‘’On a un cadre juridique, qui dispose d’un arsenal juridique assez important sur les questions d’élimination de violences basées sur le genre. Mais on a énormément de problèmes au niveau de l’application de la loi. C’est ça qui fait défaut’’, a fait remarquer Penda Seck Diouf.

    La présidente de la Synergie des organisations de la société civile pour l’élimination des violences basées sur le genre s’exprimait, jeudi, à l’ouverture d’un atelier de planification de trois jours portant sur le projet ‘’Appui à l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles : une perspective d’autonomisation’’.

    La défaillance dans l’application de la loi et les préjugés sexistes constituent des entraves à une action en justice ou à la dénonciation, pour les femmes victimes de violences basées sur le genre (VBG), a-t-elle souligné, estimant que les cas avérés sont largement en deçà des cas déclarés.

    ‘’Il existe en effet, d’autres formes de violences, en dehors de celles physiques et sexuelles, comme les violences morales et psychologiques et les violences émergentes telles que les violences numériques, environnementales et économiques qui ne sont souvent pas rapportés’’, a signalé Penda Seck Diouf.

    Or, a-t-elle ajouté, les violences environnementales et économiques constituent une entrave à la participation économique des femmes et à leur implication dans des activités sociales.

    ‘’Ces violences se matérialisent par une difficulté d’accès aux services sociaux de base, au foncier, aux opportunités de développement et à la justice’’, a déclaré la défenseure du droit des femmes.

    Selon les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), 31,9% des femmes ont subi au moins une forme de VGB, en 2024.

    ‘’Les VGB sont devenues un véritable problème de santé publique et l’autonomisation des femmes est un levier fort dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG)’’ a-t-elle relevé, ajoutant que les deux sont indissociables.

    KM/ABB/OID