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Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-SOCIETE-PERSPECTIVES / LONASE: le Directeur général prône un modèle économique adapté à la mutation technologique 

    SENEGAL-SOCIETE-PERSPECTIVES / LONASE: le Directeur général prône un modèle économique adapté à la mutation technologique 

    Kaolack, 14 fév (APS)- Le Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Toussaint Manga a déclaré jeudi, à Kaolack (centre) qu’il est favorable à une réflexion sur un modèle économique apte à faire face à la mutation technologique, notamment à la montée de la digitalisation des jeux et des ventes.

    ‘’Face à la digitalisation des jeux et des ventes qui est en train de prendre une certaine proportion, nous avons émis l’idée de réfléchir sur un modèle économique qui va permettre de faire face à cette mutation qu’on ne peut pas éviter. Le modèle économique actuel avec nos vendeurs va connaitre des mutations face à la montée de la digitalisation’’, a-t-il notamment dit.

     »Il faut voir comment trouver un modèle économique qui permettrait aux vendeurs de ne pas ressentir les répercussions de cette montée en puissance de la digitalisation dans presque tous les secteurs d’activité », a dit Toussaint Manga.

    Il intervenait à l’étape de Kaolack de la tournée régionale de la Direction générale de la LONASE après les régions de Louga, Matam et Saint-Louis. 

    ‘’Cette mutation nécessite une réflexion profonde pour anticiper la digitalisation dans le monde du jeu et dans tous les autres secteurs. Si on n’anticipe pas, on risque d’avoir des répercussions néfastes à l’avenir », a-t-il prévenu face aux agents, vendeurs, parieurs et autres usagers des services de la LONASE.

    Il a précisé que la  réflexion se mènera avec tous les acteurs afin de trouver une solution et pouvoir s’adapter à cette mutation technologique qui se présente à nous.

    Le Directeur général de la LONASE a expliqué que l’objectif de cette tournée régionale est de discuter et harmoniser avec le personnel de toutes les questions qui peuvent contribuer à améliorer les conditions de travail,  les services et activités de ce service.

    ‘’La loterie, a-t-il souligné, est en pleine croissance et nous avons pour ambition de doter la LONASE d’infrastructures modernes au niveau de ses agences et bureaux, pour que nos agents et les vendeurs puissent travailler dans les meilleures conditions et que les parieurs puissent fréquenter nos services dans de meilleures conditions’’.

    Toussaint Manga dit avoir une ‘’attention particulière pour les carrières professionnelles des agents de la LONASE ».  »Nous avons eu à régulariser à cet effet certains agents en service depuis des années sans avoir une évolution de leur statut  », a-t-il souligné.

    ADE/ADL/AB/HB/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / Bassirou Diomaye Faye à Addis Abeba pour le 38e Sommet de l’UA

    SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / Bassirou Diomaye Faye à Addis Abeba pour le 38e Sommet de l’UA

    Dakar, 14 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à Addis Abéba où il doit prendre part à la 38e Session de l’Union africaine qui s’ouvre samedi dans la capitale éthiopienne.

    Cette 38ᵉ session ordinaire se tient sur deux jours sous le thème :  »Année de la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations ».
    La présidence sénégalaise annonce qu’en marge de la rencontre, Bassirou Diomaye Faye participera à des réunions de haut niveau notamment sur le financement de la santé et le mécanisme africain d’évaluation par les pairs. Il aura également des entretiens bilatéraux avec plusieurs de ses collègues et des responsables d’organisations internationales, selon la même source.

    L’Union africaine renseigne que ‘’diverses parties prenantes de toute l’Afrique et du monde entier’’ prendront part à ces rencontres ‘’afin d’aborder les questions cruciales auxquelles sont confrontées les nations africaines’’.

    Le 38ᵉ sommet de l’Union africaine est annoncé comme ‘’un événement vital pour le continent africain’’, lors duquel les dirigeants africains vont discuter et élaborer des stratégies de prise en charge de questions urgentes concernant plusieurs pays.

    Les chefs d’Etat devront également élire le successeur de Moussa Faki Mahamat qui achève un second mandat de 4 ans à la tête de la commission de l’UA.

    Trois candidats sont en lice : Raila Odinga (Kenya), Richard Randriamandrato (Madagascar) et Mahamoud Ali Youssouf (Djibouti).

    L’Union africaine dit espérer que cette 38ᵉ session ‘’catalysera une ère d’engagement renouvelé et d’esprit de collaboration entre les nations africaines’’.

    La 46e session ordinaire du conseil exécutif de l’Union africaine qui s’est tenue, mercredi et jeudi, a procédé à l’adoption de l’ordre du jour de la réunion des chefs d’État.

    Au total, 55 Etats du Continent africain appartiennent à cette organisation intergouvernementale.

    FD/OID

  • SENEGAL-FINANCES / Le Forum civil salue le ‘’professionnalisme’’ de la Cour des comptes 

    SENEGAL-FINANCES / Le Forum civil salue le ‘’professionnalisme’’ de la Cour des comptes 

    Dakar, 14 fév (APS) – Le Forum civil salue le ‘’professionnalisme’’ et la ‘’rigueur’’ avec lesquels la Cour des comptes a mené son ‘’Audit du rapport sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 au 31 mars 2024’’, au cours duquel elle a relevé des malversations dans la gestion des finances publiques sénégalaises durant cette période.

    Dans une déclaration de son coordonnateur général, Birahime Seck, le Forum civil estime que ‘’la Cour des comptes a fait preuve de rigueur dans la présentation de sa démarche méthodologique, en plus de la présentation de son mandat, des objectifs de l’audit, des critères d’audit et de la portée de ses travaux’’.

    Le document publié mercredi par cette institution de contrôle des finances publiques certifie un rapport de l’Inspection générale des finances, selon lequel le niveau d’endettement et le déficit public du Sénégal dépassaient les montants qu’en donnaient les autorités sénégalaises de l’époque.

    Le Forum civil, qui représente Transparency International au Sénégal, qualifie de ‘’très graves et alarmants’’ les résultats de l’audit de la Cour des comptes.

    Ce que découvre l’institution chargée du contrôle des finances publiques ‘’nécessite fondamentalement des redressements et un retour inéluctable à l’orthodoxie dans la gestion’’ financière de l’État.

    Le Forum civil ‘’félicite’’ la Cour des comptes d’avoir fait ‘’preuve de professionnalisme dans sa démarche méthodologique’’.

    Il adresse des félicitations aussi au gouvernement pour son mérite de ‘’s’être prêté à cette obligation légale à haute portée d’intégrité’’, qui a consisté à faire certifier, par cette haute administration de contrôle, le rapport élaboré il y a plusieurs mois par l’Inspection générale des finances.

    ‘’Situer toutes les responsabilités’’

    Birahime Seck ‘’encourage’’ le gouvernement à matérialiser les réformes annoncées par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors d’un point de presse tenu jeudi, en faveur d’un redressement des comptes publics.

    Pour combler ou réduire le déficit public et le niveau d’endettement du pays, ‘’nous devons agir vite, avec responsabilité et méthode’’, a dit M. Diba.

    Le gouvernement a identifié ‘’trois axes’’ par lesquels il compte y arriver, selon lui.

    ‘’Premièrement, il s’agit de renforcer le contrôle budgétaire et la gestion des investissements publics. Deuxièmement : la modernisation […] de la gestion des finances publiques. Troisièmement : les réformes structurelles à faire en vue d’une réorganisation des services impliqués dans la gestion de la dette’’, a expliqué le ministre des Finances et du Budget.

    Le Forum civil demande aussi aux autorités sénégalaises de ‘’situer toutes les responsabilités (administratives, financières et judiciaires)’’ relatives aux malversations relevées par la Cour des comptes, afin ‘’que chaque entité de la chaîne de responsabilités réponde de ses actes’’.

    Des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes, a déclaré le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Selon M. Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des ‘’particuliers’’ sont concernés par les poursuites judiciaires annoncées, a-t-il dit lors du point de presse tenu conjointement avec d’autres membres du gouvernement.

    HK/ESF/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la réaction du gouvernement et la réplique de l’APR suite au rapport sur les Comptes publics

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la réaction du gouvernement et la réplique de l’APR suite au rapport sur les Comptes publics

    Dakar, 14 fev (APS) – La réaction du gouvernement après la publication du rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques de 2019 à mars 2024 et la réplique de l’Alliance pour la République (APR) sont au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Irrégularités dans la gestion des finances publiques, vers la traque d’anciens ministres, DG…’’, selon L’Info qui rapporte que ‘’le gouvernement a annoncé hier des poursuites judiciaires pour élucider les irrégularités constatées par la Cour des comptes dans son rapport publié avant-hier. Des poursuites qui, selon le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, seront faites dans les règles de l’art’’.

    Ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    L’As rapporte que ‘’le ministre de la Justice a annoncé hier, lors de la conférence de presse du Gouvernement, que des poursuites judiciaires seront engagées contre les auteurs, coauteurs et complices des irrégularités et manquements constatés par la Cour des comptes dans son rapport d’audit sur les finances publiques portant sur la période de gestion 2019-2024’’.

    ‘’Vers une traque des auteurs présumés’’, selon Le Quotidien, notant que ‘’suite à l’audit de la Cour des comptes sur la gestion des finances publique dans la période 2019-mars 2024, à travers lequel une kyrielle d’irrégularités a été relevée, le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé que +des enquêtes exhaustives et approfondies seront diligemment menées pour retracer les finances illicites, identifier et entendre tous les auteurs, co-auteurs et complices présumés en vue d’engager des poursuites dans les juridictions compétentes, notamment la Haute cour de justice et le pool judicaire financier+’’.

    Le même journal signale que l’Alliance pour la République (APR), ancienne formation au pouvoir ‘’rejette le document et parle de +manipulation+’’.

    ‘’Le rapport de la Cour des comptes, portant sur la gestion des Finances publiques, durant la période allant de l’année 2019 à celle de 2024, fait l’objet de rejet de la part de l’Alliance pour la République (APR). Le parti de l’ex-Président Macky Sall accuse le gouvernement d’avoir fait dans la manipulation, à travers la publication dudit rapport, pour discréditer le régime précédent. Les responsables de ce parti l’ont fait savoir lors d’une conférence de presse tenue hier à leur siège, à Mermoz’’, écrit Le Quotidien.

    WalfQuotidien relève que ‘’les accusations contenues dans le rapport de la Cour des comptes n’ébranlent en rien l’APR et ses responsables. Il s’agit plutôt, selon eux, d’une volonté de salir le bilan +positif+ du Président Macky Sall. C’est la conviction de Me Aïssata Tall et ses camarades qui ont animé une conférence de presse après celle du gouvernement’’.

    Dans le journal, la députée affirme que ‘’ce rapport a été fait pour jeter le gouvernement du Président Macky Sall à la vindicte populaire. On a voulu salir son bilan et nous n’allons jamais l’accepter’’.

    L’Observateur parle de ‘’guerre des chiffres’’ entre le pouvoir et l’APR. ‘’ La publication du rapport de la Cour sur la situation des finances publiques (…) continue d’alimenter les ébats. Le pouvoir et l’APR s’accusent mutuellement. En conférence de presse hier, chacune des deux parties a précisé pour sa chapelle en tentant d’analyser les chiffres de la Cour, à sa guise, augmentant ainsi la confusion. Une guerre de chiffres qui résonne au-delà des frontières et qui risque de remettre en cause la crédibilité de la signature du Sénégal auprès des bailleurs’’, d’après L’Obs.

    Face à cette situation ‘’chaotique’’ des finances publiques, Sud Quotidien annonce ‘’des remèdes de cheval’’. ‘’(…) le gouvernement s’engage à mener des réformes structurelles et ambitieuses pour renverser la tendance. L’annonce a été faite, jeudi, par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors d’une conférence de presse’’.

    Le Soleil met en exergue ‘’les trois axes de la rémission’’ déclinés par le gouvernement.  »Premièrement, il s’agit de renforcer le contrôle budgétaire et la gestion des investissements publics. Deuxièmement : la modernisation […] de la gestion des finances publiques. Troisièmement : les réformes structurelles à faire en vue d’une réorganisation des services impliqués dans la gestion de la dette’’, a expliqué le ministre des Finances et du Budget.

    OID/AB

  • SENEGAL-MAROC-TRANSPORT / Sécurité routière : Abdoulaye Diop à la tête de la filiale marocaine  »Edusafrik »

    SENEGAL-MAROC-TRANSPORT / Sécurité routière : Abdoulaye Diop à la tête de la filiale marocaine  »Edusafrik »

    Dakar, 14 fév (APS) – Le sénégalais Abdoulaye Diop a été choisi par le conseil d’administration d’  »Edusafrik » pour diriger cette  structure spécialisée dans la sécurité routière basée au Maroc.

     »Edusafrik » se donne pour ambition d’accompagner le continent africain sur sa politique de sécurisation des routes, lit-on sur une note d’information transmise à l’APS.

    Cette structure,  »spécialiste de la sécurisation des routes en Afrique, est créée, depuis deux ans, pour une prise en charge plus sérieuse des préoccupations des dirigeants du continent pour enrayer définitivement le fléau des pertes en vie sur les routes (…) », rappelle le communiqué.

    Il renseigne qu’Abdoulaye Diop est un entrepreneur qui réside au Royaume chérifien depuis 36 ans.

    Ce dernier après avoir obtenu son diplôme d’Expert financier en 1992, a occupé le poste de Directeur administratif et financier chargé du Développement et de la stratégie du Groupe Atlas voyages, leader marocain du tourisme.

    Sept ans plus tard, M. Diop se lance dans  »l’entreprenariat avec succès » en accompagnant des industries dans le développement de leurs activités à l’international particulièrement en Afrique et au Moyen Orient, rapporte le document.

    Abdoulaye Diop est également à la tête de la Fédération des Associations Subsahariennes au Maroc, une organisation créée en 2016.

    Cette nomination, selon le texte, témoigne de son investissement personnel dans la sécurité routière.

    « Son engagement à cette noble cause lui ont valu plusieurs distinctions à l’échelle nationale et internationale, de la part d’ institutions privées comme publiques », indique le texte, ajoutant que l’expertise du soixantenaire est sollicité par d’autres structures marocaines spécialisées dans le domaine de la sécurité routière.

    C’est dans ce sillage d’ailleurs que Youssef Harir, président directeur général Groupe EDUSCOL Maroc (entreprise évoluant dans le domaine de la sécurité routière) l’avait invité à se joindre à lui pour une réflexion plus approfondie sur ce domaine.

     »Edusafrik » accompagne en outre les Etats africains dans la sécurité routière et la formation, la mise en place de centres de contrôle technique et dans les métiers du transport, renseigne la même source.

    FD/ADL/AB

  • SENEGAL-SANTE / Une spécialiste assure que 80% des formes d’épilepsie de l’enfant sont guérissables

    SENEGAL-SANTE / Une spécialiste assure que 80% des formes d’épilepsie de l’enfant sont guérissables

    Dakar, 14 fév (APS) – La neuropédiatre et neuro physiologue Ajaratou Dieynaba Sow a donné jeudi des assurances concernant la prise en charge de l’épilepsie, affirmant que 80% des variantes de cette maladie sont guérissables à terme suite à un bon traitement de deux ans et un respect des prescriptions médicales.

    « Dans ces cas de figure, en dehors de certaines spécificités, il y a 80 % des formes d’épilepsie de l’enfant qui sont guérissables à terme », a déclaré la neurologue, lors d’une journée porte ouverte organisée par le service neurologique de l’hôpital de Fann de Dakar, dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre l’épilepsie.

    « Après deux ans de traitement bien mené, avec des explorations électro-encéphalographiques normaux, on peut déclarer une guérison et un suivi sur plusieurs années avant de libérer l’enfant pour éviter une décision. C’est ce qu’on appelle la guérison », a-t-elle expliqué.

    D’après cette spécialiste, l’épilepsie est une maladie de l’enfant, mais elle peut survenir à tout âge et concerne toutes les races et partout dans le monde.

    « On prévoit qu’il y aura 50 millions d’épileptiques d’ici à 2030 dont 40 millions [seront enregistrés en Afrique] », ce qui, dit-elle, fait de cette maladie un  »problème de santé publique en Afrique ».

    « L’intérêt de cette campagne, c’est de permettre au continent de pouvoir prendre en charge ses patients. L’autre problème majeur justement de l’épilepsie, c’est qu’au-delà de ce problème de santé publique, en Afrique, 80% des épileptiques ne sont pas diagnostiqués et 80% n’ont pas accès au traitement », a alerté la neurophysiologue.

    Adjaratou Dieynaba Sow regrette le manque de neurologues en Afrique, ce qui rend difficile la prise en charge correcte de cette pathologie dont les causes « sont multiples ».

    « Tout ce qui peut altérer la maturation du cerveau de l’enfant est potentiellement source d’épilepsie. Une simple anémie, une simple déshydratation peut être une cause d’épilepsie », explique la spécialiste, citant également des problèmes de santé de la reproduction « avec ce qu’on appelle la souffrance fatale aiguë qui représentant 60% des enfants qui sont rencontrés ».

    La neurophysiologue fait par ailleurs état d’un lien entre les crises épileptiques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).

    « Étant une maladie du cerveau, s’il y a une lésion cérébrale qui altère le fonctionnement des neurones cérébraux, il y a une ischémie, c’est-à-dire qu’il y a une mort de cellule du cerveau, une mort de neurone qui entraîne une cicatrice. Et derrière, c’est cette cicatrice qui est pourvoyeuse de crise d’épilepsie », a expliqué Mme Sow.

    « La prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) permet également la prévention de ces crises d’épilepsie qui sont secondaires à tous ces événements vasculaires cérébraux qui pourraient survenir. Elle n’est pas mortelle », a-t-elle précisé à ce sujet.

    Pour prévenir les crises épileptiques, la neurologue recommande un suivi, une surveillance des femmes en âge de procréer pour une gestion optimale de l’accouchement et de toute cette périnatalité.

    « Il faudra éviter aussi les traumatismes cranio-encéphaliques en limitant les accidents de la voie publique, en prenant des précautions de ce genre », a-t-elle recommandé.

    NSS/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-MIGRATIONS / Bakel : installation d’un comité départemental de lutte contre la migration irrégulière

    SENEGAL-SOCIETE-MIGRATIONS / Bakel : installation d’un comité départemental de lutte contre la migration irrégulière

    Bakel, 14 fév (APS) – Un comité départemental de lutte contre la migration irrégulière a été installé, jeudi, à Bakel (est) pour permettre aux populations de participer à l’élaboration des politiques de lutte contre ce phénomène en plus de coordonner les actions de sensibilisation à la base.

    « L’objectif c’est de permettre aux populations de base, à l’ensemble des couches de la population de participer à la lutte contre ce phénomène et de leur permettre de participer à l’élaboration des politiques de lutte mais aussi à leur application », a expliqué Modou Diagne, secrétaire général permanent du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière.

    Il s’exprimait lors de l’installation dudit comité, présidé par le préfet de Bakel, Daouda Sène. Des autorités administratives, territoriales et chefs de service ont pris part à la rencontre.

    « Tous les représentants des services de l’État sont dans le comité départemental. Sa mise en place répond à un besoin de pouvoir réunir autour d’un seul organe tous les ministères et structures de l’État qui ont en charge la lutte contre ce phénomène », a expliqué M. Diagne

    « Il y a aussi dans ce comité des chefs religieux, coutumiers, bajenu gox, les partenaires techniques et financiers et les membres des organisations de la société civile », a-t-il ajouté, estimant que la composition de ce comité départemental  »montre l’inclusion qu’il y a pour rendre les actions efficaces et efficientes ».

    Le préfet de Bakel, Daouda Sène a appelé à déconstruire l’idée qui consiste à penser que l’Europe est la  seule solution pour se réaliser.

    L’autorité administrative invite les acteurs à mettre l’accent dans la sensibilisation sur les échecs de migrants qui sont à l’extérieur sans-emploi.

    AND/ABD/AB

  • SENEGAL-SOCIETE / Nioro du Rip : décès d’El Hadji Babacar Ndiogou Bâ, khalife de la famille de Maba Diakhou Bâ

    SENEGAL-SOCIETE / Nioro du Rip : décès d’El Hadji Babacar Ndiogou Bâ, khalife de la famille de Maba Diakhou Bâ

    Kaolack, 13 fév (APS) – El Hadji Babacar Ndiogou Bâ, le khalife de la famille de Maba Diakhou Bâ (1809-1867), est décédé à l’âge de 102 ans, jeudi, à Dakar, a appris l’APS dans son entourage.

    La levée du corps du guide religieux aura lieu vendredi, à la mosquée de Dieuppeul, à Dakar.

    Elle sera suivie de son inhumation prévue le même jour, dans l’après-midi, à Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (centre), précise la même source.

    Maba Diakhou Bâ fut un guide musulman originaire du Fouta-Toro, dans le nord du Sénégal. Il s’était installé dans le Saloum, l’actuelle région de Kaolack.

    En suivant les recommandations d’El Hadji Omar Tall (1794-1864), il y mena une guerre sainte, qui s’étendit en dehors de ce royaume.

    ADE/ADL/ESF

     

  • SENEGAL-SPORTS / Football : quatre clubs de Ligue 1 éliminés aux seizièmes de finale de la Coupe du Sénégal

    SENEGAL-SPORTS / Football : quatre clubs de Ligue 1 éliminés aux seizièmes de finale de la Coupe du Sénégal

    Dakar, 13 fév (APS) – L’US Gorée, le Casa Sports, l’Union sportive de Ouakam (USO) et la SONACOS de Diourbel, tous des clubs de la Ligue 1, ont été éliminés aux seizièmes de finale de la Coupe du Sénégal, une compétition à laquelle participent des clubs de Ligue 2.

    D’autres clubs de Ligue 1 ont été éliminés lors des trente-deuxièmes de finale : l’AS Pikine, la Linguère, Tengueth FC, les HLM et Oslo Football Académie.

    Le Jaraaf, Guédiawaye Football Club, AJEL de Rufisque, Wally Daan Football Club de Thiès et Génération Foot poursuivent l’aventure en Coupe du Sénégal.

    Aux seizièmes de finale, l’académie Guelewars de Fatick a été sévère envers le Stade de Thiaroye, qui a été battu par 7 buts à 0.

    Voici les résultats des seizièmes de finale :

    •  Jamono de Fatick-USO 2-1 ;
    •  Pépinière du Sud-NGB (1-1), 4-5 ;
    •  AS Ndiambour-AS Douanes 1-2 ;
    •  Guelewars de Fatick-Stade de Thiaroye 7-0 ;
    •  Étoile Lusitana-Gorée 2-1 ;
    •  Guédiawaye FC-Damels 1-0 ;
    •  Jaraaf-Stade de Mbour 3-2 ;
    •  ASFA-Builders 0-1 ;
    •  Pout SC-AS Kolda 1-0 ;
    •  Guédiawaye Football Club-Casa Sports (O-O), 5-4 ;
    •  JOC-AS Saloum (1-1), 4-1 ;
    •  AJEL-SONACOS 1-0 ;
    •  Wally Daan-Thiès FC 2-1 ;
    •  RS Yoff-Port 3-2 ;
    •  Espoirs Guédiawaye-AS Kaffrine 2-0 ;
    •  US Rail-DUC 0-2.

    BHC/HK/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Malgré tout, les perspectives économiques du pays restent ‘’bonnes’’, selon Abdourahmane Sarr

    SENEGAL-ECONOMIE / Malgré tout, les perspectives économiques du pays restent ‘’bonnes’’, selon Abdourahmane Sarr

    Dakar, 13 fév (APS) – Les perspectives économiques du Sénégal sont restées ‘’bonnes’’, malgré les ‘’manquements graves’’ révélés par la Cour des comptes sur la situation financière du pays entre 2019 et mars 2024, a assuré, jeudi, à Dakar, le ministre de l’Économie, du Plan et de Coopération, Abdourahmane Sarr.

    ‘’Les agences de notation ont constaté le niveau d’endettement. Les perspectives sont bonnes parce que le déficit budgétaire à moyen terme sera réduit à 3 %’’, a dit M. Sarr lors d’un point de presse du gouvernement.

    Malgré les nombreux manquements relevés par la Cour des comptes dans la gestion des finances publiques sénégalaises entre 2019 et mars 2024, le pays peut se prévaloir de ‘’la volonté du chef de l’État et du Premier ministre de [le] redresser’’, a-t-il argué en présence d’autres membres du gouvernement, dont les ministres de la Justice, Ousmane Diagne, des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

    ‘’L’analyse faite par mon département révèle que la dette du Sénégal est toujours soutenable’’, a soutenu le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, ajoutant : ‘’Il est également important de relever que nous avons une bonne structure de la dette.’’

    Le Sénégal s’est engagé à gérer son économie dans la ‘’transparence’’, a assuré Abdourahmane Sarr, ajoutant que le déficit budgétaire, qui devrait s’élever à 7,1 % du produit intérieur brut à la fin de cette année, sera ramené à 3 % ‘’dans un horizon raisonnable’’.

    ‘’La nouvelle stratégie d’endettement que nous avons élaborée devrait aider à réduire considérablement l’exposition du portefeuille d’endettement et à améliorer la viabilité de cette même dette.’’

    Faire fonctionner le Comité national de la dette

    Le pays espère aussi ‘’réduire sa dette à 70 % du PIB, conformément aux critères de convergence de l’UEMOA’’, a poursuivi M. Sarr.

    ‘’Je voudrais dire à nos partenaires que cette trajectoire du déficit est déjà presque assainie. Ensuite, la croissance sera forte, avec une moyenne de 6,5 %’’ au cours des prochaines années, a-t-il assuré.

    Le gouvernement va faire fonctionner le Comité national de la dette, ‘’dont on avait fait fi durant ces dernières années’’, a poursuivi Abdourahmane Sarr.

    Si cette instance fonctionnait correctement, et ses recommandations prises en compte par les autorités du pays, ‘’nous ne serions pas dans cette situation’’, a-t-il dit.

    Des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes dans l’‘’Audit du rapport sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 au 31 mars 2024’’, a déclaré le ministre de la Justice.

    Selon Ousmane Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des ‘’particuliers’’ sont concernés par les poursuites judiciaires annoncées, a-t-il dit lors du point de presse du gouvernement.

    HK/ESF