Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-ECONOMIE / PDEC : un taux de décaissement de 17% (gouverneur)

    SENEGAL-ECONOMIE / PDEC : un taux de décaissement de 17% (gouverneur)

    Ziguinchor, 13 fév (APS) – Les régions de Ziguinchor , Sédhiou et Kolda ont réalisé un taux global de décaissement de 17% dans le cadre du Projet de développement économique de la Casamance (PDEC), a révélé jeudi le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, selon qui cette performance est jugée faible.

    ‘’(…) à date, nous avons constaté que le taux de décaissement tourne autour de 17%, ce qui est relativement faible pour un projet qui a trois ans de mise en œuvre », a déploré M. Tine.

    Il intervenait à l’occasion de la réunion du comité de pilotage du PDEC, une rencontre qui, à l’en croire, a ‘’permis de faire le point sur le niveau d’exécution du projet’’.

    Parmi les raisons expliquant ce faible taux de décaissement, il signale qu’’’il y a les lenteurs liées aux difficultés que certaines collectivités territoriales rencontrent dans le cadre de la passation des marchés ».

    Il y a eu également comme difficultés les lenteurs relatives aux décaissements et aux instances de paiement. S’y ajoutent des difficultés que rencontrent certaines collectivités territoriales pour la mobilisation des acteurs communautaires, a-t-il encore détaillé.

    « Et tenant compte de tout cela, nous pensons que pour améliorer les résultats du PDEC, il faudrait diligenter le processus de réalisation des travaux de 104 kilomètres de pistes dans la région de Sédhiou », a suggéré le gouverneur de Ziguinchor.

    Il a aussi plaidé pour le renforcement des capacités des collectivités territoriales en procédure de passation des marchés.

    Le coordonnateur du Projet de développement économique de la Casamance, Youssouf Badji, précise que ce taux de décaissement de 17% correspond au montant global du projet approuvé par la Banque mondiale.

    Il a rappelé que le taux d’exécution des activités du projet tourne aujourd’hui autour de 40 %. « Le taux d’exécution correspond aux activités qui ont été réalisées par rapport aux activités qui ont été planifiées », a expliqué M. Badji.

    Selon lui, « pour cet exercice 2024, le projet de développement économique de la Casamance vient en appui à 60 collectivités territoriales des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou ».

    « Nous avons 260 sous-projets qui sont des infrastructures scolaires, sanitaires, hydrauliques, d’assaisonnement, d’énergie, entre autres. Ces projets ont été mis en œuvre dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor », a indiqué Youssouf Badji.

    Il a signalé le démarrage d’un projet de construction de 104 kilomètres de pistes à Sédhiou, Bounkiling et Goudomp. ‘’Nous avons 111 organisations communautaires de base qui sont aujourd’hui prêtes à recevoir le financement », a-t-il fait savoir.

    Le PDEC est un programme de cinq ans d’un montant global de 26 milliards de francs CFA. Il permet d’améliorer les conditions de vie des populations des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou.

    Il s’inscrit dans le cadre de l’ambition des pouvoirs publics sénégalais d’arriver à ‘’un développement harmonieux’’ des terroirs.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : lancement de la semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : lancement de la semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent

    Kédougou, 13 fév (APS) – La 5éme édition de la semaine nationale de la mère, de l’enfant et de l’adolescent a été officiellement lancée par la direction régionale de la santé de Kédougou, a constaté l’APS.

    Ce coup d’envoi a été donné lors d’une randonnée pédestre placée sous le signe de l’utilisation accrue et durable des structures sanitaires par les communautés.

    ‘’Nous voila réunis pour la cinquième édition de la semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent, et comme vous le savez, cette activité est célébrée dans tous les 79 district sanitaires du pays’’, a déclaré Oulimata Sané, coordonnatrice en santé et reproduction au niveau du district sanitaire de Saraya, dans la région de Kédougou.

    Elle s’exprimait à Kédougou à la fin de la randonnée pédestre organisée lors du lancement officiel de la semaine de la mère, de l’enfant et de l’adolescent. Celle-ci a vu la présence d’Isamila Ndiaye, responsable du bureau régional de l’éducation et de l’information pour la santé, des sages-femmes, des  »badiénes gox » (marraines de quartier) et des matrones des districts sanitaires de la région.

    Elle a déclaré que des activités portant sur les services de planification familiale seront déroulées durant cette semaine dédiée à la mère, à l’enfant et à l’adolescent dans le cadre de l’amélioration de la santé de la reproduction.

    Dans ce même sillage, des émissions radiophoniques et des caravanes de sensibilisation sont prévues pour contribuer à réduire les cas de décès maternels.

    ‘’Nous allons offrir des activités de consultations gratuites de type prénatal, précoce : la planification familiale la vaccination des enfants et des filles de 9 à 14 ans ainsi que la supplémentation en vitamine A et le déparasitage’’, a-t-elle dit.

    Elle a salué le travail remarquable des  »badiénou gox » et des matrones pour l’amélioration des soins de santé au niveau communautaire, et surtout, des programmes de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent au niveau de la région de Kédougou.

    Ella a plaidé pour l’implication et l’engagement de la population pour aider les prestataires à atteindre les objectifs de cette semaine dédiée à la mère, à l’enfant et à l’adolescent.

    PID/ABD/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL-COUPE / Coupe du Sénégal : l’US Gorée éliminée par Lusitana, le Jaraaf en huitième de finale

    SENEGAL-FOOTBALL-COUPE / Coupe du Sénégal : l’US Gorée éliminée par Lusitana, le Jaraaf en huitième de finale

    Dakar, 13 fév (APS) – Le leader de la Ligue 1 de football, l’US Gorée, a été éliminé, jeudi, en seizième de finale de la Coupe du Sénégal, contrairement au Jaraaf de Dakar, son dauphin, qui poursuit la compétition, après sa qualification en huitième de finale.

    L’US Gorée a été surprise (1-2) par l’Étoile Lusitana, pensionnaire de la Ligue 2. Les insulaires enregistrent ainsi leur deuxième défaite d’affilée.

    Au même moment, le Jaraaf, deuxième du championnat de la Ligue 1, a éliminé (3-2) le Stade de Mbour.

    À l’image de l’Étoile Lusitana et du Jaraaf, Pout SC va lui aussi disputer les huitièmes de finale de la Coupe du Sénégal, grâce à sa victoire (1-0) sur l’AS Kolda.

    Mercredi soir, Génération Foot (GF), Jolof Olympique Club (JOC) et Wally Daan avaient rejoint les équipes qualifiées pour les huitièmes de finale.

    Génération Foot a pris sa revanche en éliminant aux tirs au but, 5-4, le Casa Sports. À l’issue du temps réglementaire et des prolongations, les deux équipes étaient à égalité, 0-0.

    L’année dernière, les Ziguinchoirois avaient éliminé aux tirs au but les Grenats à ce stade de la compétition.

    L’une des surprises de la journée de mercredi est la qualification de Jolof Olympique Club, pensionnaire de Nationale 1.

    Le club de Dahra a éliminé aux tirs au but, 4-1, l’AS Saloum. Les deux équipes étaient dos à dos, 0-0, jusqu’aux prolongations.

    Dans le derby thiéssois, Wally Daan a sorti, 2-1, Thiès FC à l’issue des prolongations.

    Trois clubs, dont AJEL de Rufisque et les Espoirs de Guédiawaye, avaient déjà obtenu leur ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe du Sénégal, à l’issue des premiers matchs.

    Les Rufisquois d’AJEL sont venus à bout, 1-0, de SONACOS à l’issue de la seule confrontation entre deux clubs de Ligue 1.

    Les Espoirs de Guédiawaye ont sorti, 2-0, l’AS Kaffrine, pendant que la Renaissance sportive de Yoff se qualifiait aux dépens de l’UCST Port, 3-2.

    BHC/ASG/BK

  • SENEGAL-FINANCES-JUSTICE / Le gouvernement annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes

    SENEGAL-FINANCES-JUSTICE / Le gouvernement annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes

    Dakar, 13 fév (APS) – Des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes dans l’‘’Audit du rapport sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 au 31 mars 2024’’, a déclaré le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, jeudi, à Dakar.

    Selon M. Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des ‘’particuliers’’ sont concernés par les poursuites judiciaires annoncées, a-t-il dit lors d’un point de presse, en présence d’autres membres du gouvernement.

    ‘’Il y aura des enquête exhaustives et approfondies pour retracer les financements illicites’’ dont ils devront répondre, a poursuivi le ministre de la Justice.

    Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, celui des Finances et du Budget, Cheikh Diba, le secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, ainsi que son porte-parole et ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Njekk Sarré, ont pris part à la conférence de presse.

    Les personnes concernées vont comparaître devant la Haute Cour de justice et le Pool judiciaire financier, selon Ousmane Diagne.

    La présomption d’innocence des personnes mises en cause dans l’audit de la Cour des comptes et ‘’le principe du contradictoire’’ seront respectés, a assuré M. Diagne.

    Des ‘’données erronées’’

    ‘’Cet audit [de la Cour des comptes] fait plus que confirmer celui de l’IGF (Inspection générale des finances)’’, a soutenu Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    L’audit de la Cour des comptes, qui a été rendu public mercredi, portait sur un rapport de l’IGF faisant état de nombreuses malversations dans la gestion des finances publiques sénégalaises entre 2019 et mars 2024.

    Il a été mené à la demande des autorités qui dirigent le pays depuis l’élection présidentielle du 24 mars 2024 remportée par l’inspecteur des finances publiques Bassirou Diomaye Faye.

    Les anciens ministres, directeurs généraux et fonctionnaires mis en cause avaient été nommés par Macky Sall, l’ex-président de la République.

    Certains d’entre eux sont soupçonnés, sur la base de l’audit de la Cour des comptes et du rapport de l’Inspection générale des finances, d’avoir publié des ‘’données erronées’’ sur les finances publiques, la dette et le déficit publics notamment.

    Macky Sall a rejeté l’accusation de l’actuel gouvernement selon laquelle lui et certains de ses collaborateurs auraient publiés des données erronées, concernant les comptes publics du Sénégal.

    ‘’Je tiens à dire que ces propos sont faux, totalement faux. Attendons que la justice confirme ou infirme avant d’accuser les gens’’, a soutenu M. Sall dans une interview donnée à l’agence de presse américaine Bloomberg en octobre dernier. ‘’Les ministres mis en cause n’ont même pas accès à ces informations […] J’espère que nous arrêterons cette descente aux enfers et nous concentrerons sur l’essentiel. J’ai laissé un pays où les indicateurs étaient au vert. Le Fonds monétaire international a confirmé cela, un mois après que j’ai quitté le pays.’’

    Des ‘’anomalies relatives à des rattachements de recettes’’

    L’audit montre que ‘’l’encours de la dette est supérieur à celui affiché dans les documents de reddition. L’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18.558,91 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023 et représente 99,67 % du PIB’’, a noté la Cour des comptes.

    Sa mission de certification du rapport de l’IGF ‘’a abouti aux principales constatations suivantes : tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés dans le rapport du gouvernement (un rapport préliminaire du gouvernement dirigé par Ousmane Sonko) ; encours de la dette supérieur à celui figurant dans le rapport du gouvernement ; disponibilités du Trésor supérieures à celles indiquées’’ par le ministère des Finances et du Budget, constatent les auteurs de l’audit.

    Ils affirment avoir relevé ‘’les constatations ci-après : des discordances sur les données de l’amortissement, de l’encours de la dette publique et des disponibilités bancaires ; des anomalies constatées dans les surfinancements ; des pratiques impactant la trésorerie de l’État ; des manquements dans la gestion des dépôts à terme’’.

    Le directeur général du budget, bien que n’étant pas gestionnaire du compte de dépôt CAP/Gouvernement destiné à la mise en œuvre des projets et programmes de l’État, a donné l’ordre au Trésorier général d’y effectuer des décaissements, révèle l’audit de la Cour des comptes.

    L’institution chargée du contrôle des finances publiques a relevé aussi ‘’des anomalies relatives à des rattachements de recettes’’, une absence de rapports d’évaluation des dépenses fiscales en 2022 et 2023 ‘’contraire’’ à la règlementation de l’UEMOA, des transferts de crédits contraires aux règles en la matière, etc.

    HK/ESF/SMD

  • SENEGAL-SANTE / Epilepsies : les autorités invitées à rendre les traitements accessibles

    SENEGAL-SANTE / Epilepsies : les autorités invitées à rendre les traitements accessibles

    Dakar, 13 fév (APS) – La Ligue sénégalaise contre l’épilepsie, par la voix de sa secrétaire générale, a lancé, jeudi, un appel aux autorités afin qu’elles facilitent l’accès au traitement contre les épilepsies qui demeurent hors de portée de beaucoup de malades à cause de leur coût onéreux.

    « Nous profitons […] de l’occasion pour lancer un appel aux autorités, parce que les médicaments qui sont utilisés dans le cadre du traitement des épilepsies, sont des médicaments qui restent encore peu accessibles, qui coûtent cher », a déclaré Marième Soda Diop, lors d’une « journée portes ouvertes » du service neurologique de l’hôpital de Fann.

    « Les médicaments sont disponibles, mais ils coûtent très cher. [Leur coût tourne] autour de 50.000 francs le mois, et c’est énorme pour une famille », a-t-elle déploré au cours de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale consacrée à l’épilepsie.

    Elle a rappelé que les épilepsies nécessitent « un traitement long » dont le coût « peut être très important ».

    « Il y a eu une initiative lancée depuis le début de la mise en place de la Ligue sénégalaise contre l’épilepsie, qui consistait à mettre en place une banque de médicaments essentiels pour la prise en charge des crises d’épilepsie et de l’état du malade qui est en forme grave », a-t-elle signalé.

    Elle observe que « cette initiative n’a jamais vu le jour », relevant que les médicaments d’urgence « ne sont absolument pas disponibles au Sénégal ».

    En plus des médicaments, la praticienne évoque aussi le souci de l’exploration pour une meilleure connaissance de la maladie.

    « Le deuxième point, c’est de faciliter la formation des techniciens électroencéphalographes parce que vous le savez, l’exploration essentielle pour poser le diagnostic d’une épilepsie, c’est l’électroencéphalogramme », a-t-elle rappelé.

    La neurologue informe par ailleurs que dans le cadre du diplôme universitaire (DU) d’épileptologie, il y a une formation des médecins, neurologues et autres spécialistes dans la prise en charge de l’épilepsie et de son diagnostic.

    « Nous n’avons pas assez de techniciens, ils sont formés sur le tas et distribués dans les régions qui disposent d’appareils de diagnostic. Mais il n’existe pas de structure ni de formation formelle de ces techniciens-là, donc c’est un appel que nous faisons également dans ce sens », a-t-elle lancé.

    Elle recommande en même temps de « faciliter les échanges entre les patients, faire en sorte par exemple que des associations de patients regroupent, au-delà des praticiens, des médecins traitants, les patients. Parce qu’on s’est rendu compte que cela facilite l’expansion, l’écoute et l’accessibilité de certains produits », a-t-elle conclu.

    NSS/ASG/BK

  • SENEGAL-INDUSTRIE-AGROPOLES / Production agricole et accompagnement des PME/PMI : une officielle détaille les initiatives des pouvoirs publics

    SENEGAL-INDUSTRIE-AGROPOLES / Production agricole et accompagnement des PME/PMI : une officielle détaille les initiatives des pouvoirs publics

    Diamniadio, 13 fév (APS) – La directrice de cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce, Yacine Gning Diakhaté, a indiqué, jeudi, que l’État du Sénégal a mené de nombreuses initiatives pour l’augmentation de la production agricole et l’accompagnement des petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) dans les agropoles sud et centre.

    Ces initiatives ont été menées dans le cadre du Programme national de développement des agropoles, a précisé Mme Diakhaté.

    Elle présidait, à Diamniadio, dans le département de Rufisque, la 9ᵉ session du comité de pilotage du Programme national des agropoles du Sénégal.

    Elle s’est félicitée de voir que « depuis leur création, beaucoup d’efforts ont été consentis et à tous les niveaux des chaines de valeur ».

    « De nombreuses initiatives ont été menées en termes d’optimisation de l’approvisionnement, des travaux ont été effectués pour augmenter la production et il y a eu beaucoup d’initiatives d’accompagnement des PME/PMI qui sont dans la transformation », a-t-elle indiqué.

    Selon la directrice de cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce a souligné que l’appui à la production agricole, « gage » de la disponibilité de la matière première, a été « fortement » de mise dans les activités menées par les projets agropoles avec des résultats « probants ».

    « 87 tonnes de semences certifiées, 1340 tonnes d’engrais, plus de 500 000 plants fruitiers ainsi que des activités de rajeunissement ont été distribués », a révélé Yacine Gning Diakhaté.

    Elle a également noté que plusieurs initiatives d’accompagnement des PME/PMI spécialisées dans la transformation des produits agricoles ont également permis de relever le niveau technique et organisationnel des entreprises ciblées.

    « Plus de 40 entreprises qui devront occuper les agropoles ont été mises à niveau. Des projets de réformes pour la mise en place d’un cadre incitatif favorable aux investissements privés dans les agropoles ainsi que des démarches pour leur gouvernance ont également été initiés », a révélé Mme Diakhaté.

    Pour le volet « infrastructures de transformation », elle a indiqué que des stratégies « d’accélération et d’optimisation » sont en train d’être étudiées avec toutes les parties prenantes pour une livraison des plateformes et leur opérationnalisation dans les « meilleurs délais ».

    La directrice de cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce a rappelé que le comité de pilotage des agropoles a pour mission de « fixer les orientations stratégiques » des différents projets d’agropole, ainsi que leurs cadres opérationnels d’intervention.

    L’objectif des autorités est de faire des agropoles de « véritables moteurs » du développement agro-industriel qui joueront un rôle « central » dans le développement économique des pôles régionaux.

    Sur les cinq agropoles retenus (sud, centre, nord, ouest, est), le projet agropole sud a été le premier à être initié en 2019, suivi de celui du centre en 2021.

    À ce jour, plus de 200 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour les projets agropole sud et centre.

    Et pour la mise en œuvre des agropoles, l’État du Sénégal a bénéficié d’appuis  »conséquents » de ses partenaires au développement, comme la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID) et l’Union européenne et la coopération belge (ENABEL).

    « Les attentes sont importantes et la responsabilité est grande pour réussir, tous ensemble ; et pour 2025, au sein de la Team Europe, notre engagement reste intact pour assurer le plein succès du projet agropole centre », a assuré Abou El Mahassine Fassi-Fihri, directeur pays d’Enabel.

    Il a ajouté qu’avec les investissements des partenaires de l’État du Sénégal et surtout du gouvernement et du secteur privé, le montage global du programme agropole-centre est « sérieux, bancable, et dé-risqué ».

    MFD/ASG/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDROCARBURE / Saint-Louis : ouverture d’un forum communautaire sur la réduction des émissions de méthane

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDROCARBURE / Saint-Louis : ouverture d’un forum communautaire sur la réduction des émissions de méthane

    Saint-Louis, 13 fév (APS) – Un forum communautaire axé sur l’importance de la réduction des émissions de méthane dans le secteur des hydrocarbures s’est ouvert, jeudi, à Saint-Louis (nord), a constaté l’APS.

    Ce forum est organisé conjointement par le consortium Leadership, éthique, gouvernance et stratégies pour l’Afrique (LEGS-Africa) et  »Natural ressource governance Institute » (NRGI).

     »Nous sommes là aujourd’hui à l’hydrobase au siège du CLPA avec un partenaire, NRGI, qui a travaillé de façon approfondie sur les émissions de méthane à partir des exploitations pétrolières et gazières’´, a déclaré Élimane Haby Kane, président de Legs-Africa.

    M. Kane s’entretenait avec la presse en marge de la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

     »C’est un forum  inédit à Saint-Louis avec ceux qui travaillent depuis longtemps avec les acteurs au niveau de la région sur la gestion du projet GTA [Grand Tortue Ahmeyim] et ses impacts sur les populations et directement sur les acteurs du secteur de la pêche. Nous sommes très ravis d’avoir ce partenariat avec NRGI pour parler d’un aspect que presque personne n’évoque mais qui est important », a dit M. Kane.

    Aïda Diop Ndiaye, responsable du programme Sénégal NRGI magnifie cette collaboration avec Legs-Africa, une structure de la société civile.

     »C’est un avantage et un intérêt pour nous de travailler avec la société civile à travers LEGS-Africa auprès des communautés de Saint-Louis qui abrite l’exploitation du gaz de GTA’ˋ, a-t-elle lancé.

    Entre autres, elle a également souligné les effets négatifs que le méthane peut avoir sur la santé.

    Cet événement, signale un document transmis à la presse, vise à sensibiliser les parties prenantes sur l’importance de la réduction des émissions de méthane dans le secteur des hydrocarbures et explorer des stratégies de gestion inclusive et transparente pour des politiques publiques efficaces et des décisions allant dans le sens de réduire les émissions de méthane dans les opérations pétrolières et gazières.

    Entre autres, le forum permettra d’informer les acteurs sur les émissions de méthane associées à l’exploitation des hydrocarbures et les externalités négatives y afférentes mais également de partager les résultats des analyses et recommandations du rapport publié par NRGI.

    La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence notamment de Thiamba Seck, représentant du président du Conseil départemental de Saint-Louis et  de Fama Sarr, secrétaire adjointe du Conseil local de pêche artisanale (CLPA).

    CGD/AMD/ADL/ASG

  • AFRIQUE-UA-PERSPECTIVES / Le déficit de financement « pèse lourd » sur l’efficacité et l’indépendance de l’UA, selon Moussa Faki Mahamat)

    AFRIQUE-UA-PERSPECTIVES / Le déficit de financement « pèse lourd » sur l’efficacité et l’indépendance de l’UA, selon Moussa Faki Mahamat)

    Dakar, 13 fév (APS) – Le déficit de financement « continue de peser lourd » sur l’efficacité de l’Union africaine et à sa prise de décision indépendante, a déploré Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de cette organisation intergouvernementale à laquelle appartiennent les 55 États du continent africain.

     »Le déficit de financement de l’organisation continue de peser lourd sur son efficacité et son indépendance de décision. La revitalisation du fonds de la paix et l’atteinte de son premier objectif est une lueur encourageante à ce sujet », a-t-il dit.

    Moussa Faki Mahamat prenait part à la cérémonie d’ouverture de la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) qui se poursuit ce jeudi.

     »Je continue de croire de plus en plus que si nous ne nous saisissons pas rapidement de la question de notre architecture politique, des faits de sécurité et de gouvernance, de la question des partenariats, du financement de l’organisation et des pouvoirs de la Commission et de son président, il y aurait franchement lieu de s’inquiéter sur l’avenir de notre organisation », a-t-il affirmé.

    Selon Moussa Faki Mahamat, les dirigeants africains doivent se saisir de certaines questions dont la solution commande la survie de l’organisation panafricaine.

    Il considère que  »cette situation est d’autant préoccupante que nous nous trouvons à un moment où le multilatéralisme, déjà en mauvaise posture depuis un certain temps, semble devoir faire face à de nouveau défis ».

    Il a déploré les violents conflits qui font rage au Soudan et l’Est de la République démocratique du Congo.

    FD/OID/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-MEDIAS-PROFIL / Richard-Toll : Lamine Baïla Sène, un homme de radio dévoué malgré son handicap

    SENEGAL-SOCIETE-MEDIAS-PROFIL / Richard-Toll : Lamine Baïla Sène, un homme de radio dévoué malgré son handicap

    Richard-Toll, 13 fév (APS) – Lamine Baïla Sène, directeur de la radio communautaire Richard-Toll FM, est l’une des figures inspirantes du paysage radiophonique dans la ville de Richard-Toll et environs.

    Le handicap qu’il traîne depuis plus de quarante ans, consécutif à une fracture de la jambe gauche,  n’a jamais été un frein dans sa trajectoire. Il dirige aujourd’hui la radio Richard-Toll FM, après plusieurs années passées à la radio Dunya et RFI Fulbé.

    Né en 1955 à Rosso Mauritanie et originaire de Thiawlé, village situé dans la commune de Ndiayène Pendao, dans le département de Podor (nord), Lamine Baïla Sène est père de trois garçons. Cette icône des médias a grandi entre Richard-Toll et Rosso-Mauritanie aux côtés de son grand-père maternel.

    Après la crise de 1989 entre le Sénégal à la Mauritanie, ses parents décident de revenir s’installer définitivement à Richard-Toll.

     »J’ai passé pratiquement toute mon enfance avec mes parents. Mon père était un agent de l’Etat mauritanien à l’époque. Les événements de 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie constituent la principale cause de notre retour au Sénégal », raconte-t-il.

    Durant son enfance, il séjournait de temps en temps à Richard-Toll, chez son grand-père maternel Lamine Mbaye, un ancien fonctionnaire de l’administration coloniale. Les visites de Lamine Baïla Sène dans le Walo lui ont permis de faire la connaissance de beaucoup de jeunes devenus, des années après, ses amis et collaborateurs.

    ‘’Le recrutement de mon père dans les années 1980 dans le Service comptabilité de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) a beaucoup motivé la famille à s’installer à Richard-Toll, dans le quartier Khouma Yakka Sabar’’, souligne le journaliste.

    Un accident de voiture qui a tout changé

    ‘’En 1983, j’ai été victime d’un accident de la circulation sur la route de Rosso Mauritanie. Je me suis retrouvé avec une fracture de la jambe gauche. Cela m’a poussé à arrêter toutes mes activités à l’époque’’, se rappelle Lamine  Baïla Sène.

    Sur son lit d’hôpital, le jeune se souvient de la solitude qu’il vivait, éloigné de ses amis d’enfance. C’est ainsi que son père lui remet un poste récepteur pour lui permettre d’écouter les informations à la radio sur les ondes courtes. Une manière pour le pater de l’aider à surmonter l’absence de ses amis.

    Son séjour à l’hôpital lui a permis de découvrir beaucoup de fréquences radio : Africa n°1, Radio Méditerranée internationale, Radio Sénégal et d’autres stations africaines.

     »C’est en écoutant toutes ces radios que j’ai pu connaitre les noms de plusieurs présentateurs de journaux et animateurs d’émissions. Helène Harley, Ibrahima Bayo, Oumar Lô, Pape Malick Gueye, Lamine Touré et Abou Alassane Niang de Radio Sénégal, des figures emblématiques qui m’ont beaucoup inspirées », explique M. Sène.

    A sa sortie de l’hôpital, Lamine est motivé par l’idée d’exercer la profession de journaliste pour vivre pleinement sa nouvelle passion. En écoutant ses radios préférées, il s’inspire chaque jour des ténors du milieu médiatique et apprend davantage.

    En 2006, sa demande d’intégrer à la radio Dunya Fm de Richard-Toll est rejetée, mais tout change quand il rencontre une connaissance qui était ami à son père.

    ‘’Dans son bureau, je lui soumets le projet. Cet entretien a été fructueux, marquant le début de ma carrière’’, explique le journaliste qui a été correspondant de RFI Fulbé dans le département de Dagana.

    De correspondant à patron de la voix du Taouey

    Il commence ainsi à participer aux émissions de la radio et propose des papiers pour la rédaction. Avec une voix radiophonique très captivante, il suscite l’intérêt des auditeurs qui s’impatientaient de l’écouter présenter un jour la grande édition du journal.

    Lamine précise que le fait d’être polyglotte a joué en sa faveur. Il parle, en plus du wolof, le pulaar, le français et le hassanya, une langue parlée en Mauritanie.

     »Mon handicap n’a jamais été une source de complexe ou de honte. Je sais que je ne suis pas né avec. Et en tant que croyant, je l’ai accepté et je continue à vivre avec’’, confie-t-il.

    Réputé être un homme de terrain, Lamine Baïla Sène a sillonné tout le département de Dagana pour aller à la rencontre des populations composées en grande partie d’éleveurs et de paysans pour faire des émissions thématiques au grand bonheur des auditeurs de la 106.0 Fm.

    Ces déplacements dans le Walo et dans la zone sylvopastorale, chez les Peulhs nomades lui ont valu des invitations dans le centre du pays, à la rencontre des grandes figures emblématiques avec qui il noue, aujourd’hui, de très bonnes relations amicales et professionnelles.

    Ses émissions thématiques et sa belle voix ont fait courir beaucoup de patrons de radios du pays, qui voulaient le recruter, mais, il décide de poursuivre son aventure à la radio Dunya.

    Avec presque 20 ans de carrière, Lamine Baïla Sène aura tout connu dans le milieu médiatique. En 2022, il est recruté par RFI Fulbé. Il va participer à des séminaires et des rencontres de haute facture qui lui permettront de renforcer ses capacités dans le milieu journalistique.

    Après deux ans de service au sein de cette radio, il prend les rênes de Richard-Toll Fm, une radio communautaire basée au quartier Khouma, appelée la voix du Taouey. Aujourd’hui, après toutes ces années de service, Lamine Baïla Sène nourrit l’ambition d’avoir sa propre radio.

    OG/AT/SBS/HB/OID/ABB

  • AFRIQUE-FOOTBALL-RENOUVELLEMENT / CAN U20 : le Sénégal doit mettre en place un nouveau groupe, selon son sélectionneur

    AFRIQUE-FOOTBALL-RENOUVELLEMENT / CAN U20 : le Sénégal doit mettre en place un nouveau groupe, selon son sélectionneur

    Dakar, 13 fév (APS) – Le Sénégal, vainqueur de la dernière Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans, doit mettre en place « un nouveau groupe, une nouvelle équipe », pour espérer conserver son titre en mai prochain à l’issue de la prochaine édition de cette compétition, a soutenu le sélectionneur sénégalais, Serigne Saliou Dia.

     »Nous allons devoir mettre en place un nouveau groupe, une nouvelle équipe. Si nous réussissons à faire ça, je pense que nous pourrons défendre notre titre tranquillement », a-t-il dit, après le tirage au sort de la CAN U20, effectué ce jeudi au Caire, en Égypte.

    La compétition réunira 13 nations, du 26 avril au 18 mai 2025 en Côte d’Ivoire.

    Le Sénégal a hérité de la poule C, en compagnie de la Zambie, du Kenya et de la Sierra Leone.

     »C’est un tirage difficile, comme tous les autres, car je ne dirais jamais qu’un tirage est facile. Ce sont 13 équipes qui sont qualifiées pour cette CAN, et ce sont toutes des équipes de qualité, avec de la valeur », a expliqué le technicien sénégalais.

    Selon Serigne Saliou Dia, la sélection sénégalaise doit bien se préparer à travers les matchs pour être prête pour cette compétition qui lui permettra d’évaluer l’expérience des pensionnaires actuels sur le plan international.

    Il a rappelé que l’équipe des moins de 20 ans du Sénégal a perdu « plus des trois quarts » de son effectif qui a emporté la dernière édition de la Coupe d’Afrique de la catégorie.

    « Heureusement, nous avons déjà entamé le travail pour évaluer la situation. Nous allons créer six groupes de 25 joueurs, ce qui nous permettra de mieux cerner ceux qui pourront adhérer au projet […] », a-t-il déclaré.

    « Nous allons les tester afin de construire une nouvelle équipe », a dit Serigne Saliou Dia, assurant que la sélection nationale des moins de 20 ans est ouverte à tout le monde.

     »Nous allons élargir notre champ de sélection pour voir tous les talents et pouvoir ainsi constituer une équipe compétitive qui pourra représenter dignement le Sénégal », a promis le technicien, champion d’Afrique avec l’équipe nationale des moins de 17 ans.

    BHC/BK/ASG