Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Pour Bassirou Diomaye Faye, la sécurité routière doit être au ‘’premier rang du plan d’action du gouvernement’’

    SENEGAL-TRANSPORTS / Pour Bassirou Diomaye Faye, la sécurité routière doit être au ‘’premier rang du plan d’action du gouvernement’’

    Dakar, 12 fév (APS) – Le chef de l’État, constatant ‘’la recrudescence des accidents de la route’’, a demandé au Premier ministre, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, de ‘’placer la sécurité routière au premier rang du plan d’action du gouvernement’’.

    Il a recommandé aussi au chef du gouvernement et aux ministres concernés de veiller à ‘’l’application rigoureuse des décisions prises’’ à ce sujet, rapporte le communiqué du Conseil des ministres en citant la circulaire administrative du Premier ministre visant à prévenir les accidents de la route. 

    ‘’Face à la recrudescence des accidents de la route, le chef de l’État a demandé au Premier ministre de veiller à l’application rigoureuse des décisions prises, notamment la circulaire [administrative] de recadrage et d’orientation destinée à prévenir les accidents de la route et à assurer une meilleure circulation routière pour les usagers, les transporteurs et les forces de défense et de sécurité’’.

    Il est demandé au chef du gouvernement d’y associer les ministres chargés des Transports terrestres, des Forces armées, de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Vers une ‘’évaluation rapide des projets routiers’’

    Le président de la République a ‘’rappelé l’urgence de renforcer la formation des chauffeurs, d’assurer une réglementation rigoureuse de la circulation des cyclomoteurs, de faire respecter les horaires de circulation des véhicules de transport et de réorganiser le fonctionnement des gares routières’’.

    M. Faye a appelé les ministres concernés à ‘’accélérer le renouvellement des [véhicules] de transport et des [camions] ‘gros-porteurs’‘’, à ‘’évaluer les actions […] de l’Agence nationale de la sécurité routière’’.

    Il a demandé au Premier ministre et au ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens de ‘’finaliser, avant fin mars 2025, l’évaluation rapide des projets routiers en vue du lancement du nouveau Programme national de développement des réseaux routier et autoroutier’’.

    ‘’Il a appelé à l’équité dans le déploiement des programmes et projets routiers et autoroutiers, au développement maîtrisé de la société publique ‘Autoroutes du Sénégal’, entité déléguée par l’État pour capitaliser et valoriser le patrimoine autoroutier national’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Consolider les programmes

    Le communiqué du gouvernement ajoute que ‘’le président de la République a signalé l’urgence, pour l’État, de redéfinir le modèle économique de construction, d’exploitation et d’entretien des routes et autoroutes du Sénégal, en actualisant la réglementation portant classement des infrastructures routières nationales et secondaires incluant les ouvrages de franchissement’’.

    Bassirou Diomaye Faye appelle en même temps les ministres concernés à réexaminer les modalités de financement des infrastructures routières et de leur entretien.

    ‘’À cet égard, il a demandé au ministre des Infrastructures et des Transports terrestres de proposer une nouvelle politique d’entretien routier intégrant la réhabilitation des ouvrages de franchissement, qui se sont […] dégradés durant l’hivernage.’’

    Le Premier ministre va ‘’veiller au renforcement des moyens logistiques d’intervention du génie militaire’’, qui aide à assurer ‘’la continuité de la circulation routière et le désenclavement de certaines zones du pays’’.

    Le chef de l’État a ‘’souligné la nécessité d’une revue systématique des interventions du PUDC, du PROMOVILLES, du PUMA, du FERA, de l’AGETIP, de l’ADM et des collectivités territoriales en termes de réalisation de pistes rurales et [d’ouvrages de] voirie urbaine’’.

    ‘’Il a dit au gouvernement que le moment est venu de consolider l’ensemble des programmes routiers, autoroutiers, de pistes de désenclavement et d’[ouvrages] de voirie urbaine en vue d’une cohérence d’ensemble et d’une mise en œuvre pragmatique de la politique de l’État en matière de réalisation d’infrastructures routières et autoroutières, selon un chronogramme, des axes, linéaires et financements maitrisés’’, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    NSS/BK/ADL/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-RELIGION-EVENEMENT / Dakar va accueillir la 5e Assemblée générale des conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest, en mai

    SENEGAL-AFRIQUE-RELIGION-EVENEMENT / Dakar va accueillir la 5e Assemblée générale des conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest, en mai

    Dakar, 12 fev (APS) – La capitale sénégalaise va abriter la 5e Assemblée générale des conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest (CER/RECOWA) prévue du 5 au 12 mai 2025, a appris l’APS de source proche de l’église du Sénégal.

     « Les conférences épiscopales réunies d’Afrique de l’Ouest (CER/RECOWA) ont porté leur choix sur le Sénégal pour abriter les travaux de la Ve assemblée générale qui se tiendra à Dakar du 5 au 12 mai 2025 », a notamment déclaré à l’APS le président de la Conférence épiscopale du Sénégal, qui couvre également la Mauritanie, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau,

    Mgr Paul Abel Mamba, qui est par ailleurs évêque de Tambacounda a annoncé la présence de plus de 150 cardinaux, archevêques et évêques issus de 16 pays à cet évènement placé sous le  thème : ‘’Pour une Église synodale et autonome au service de la justice et la paix en Afrique de l’Ouest’’.

    Les participants viendront notamment du Burkina Faso du Cap Vert, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée-Bissau, de la République de Guinée, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo, précise la même source.

    CS/SMD/ABB

  • SENEGAL-FINANCES / Bassirou Diomaye Faye : ‘’La trajectoire d’endettement doit être rapidement inversée’’

    SENEGAL-FINANCES / Bassirou Diomaye Faye : ‘’La trajectoire d’endettement doit être rapidement inversée’’

    Dakar, 12 fév (APS) – L’endettement de plus en plus élevé du Sénégal au cours des quatre dernières années doit être rapidement inversé en vue de la préservation de la soutenabilité des finances publiques et de la sauvegarde de l’équilibre économique à long terme du pays, a dit le président de la République, lors du Conseil des ministres de ce mercredi.

    ‘’Le taux d’endettement public a connu une croissance […] alarmante’’, de 2019 à 2023, a dit le président de la République, sur la base de l’‘’Audit du rapport sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 au 31 mars 2024’’, publié ce mercredi par la Cour des comptes.

    En 2019, l’endettement atteignait déjà 65,59 % du PIB, puis 75,50 % en 2020, ensuite 83,58 % en 2021, puis 86,62 % en 2022, et 99,67 % en 2023, indique le communiqué du Conseil des ministres, citant l’audit de la Cour des comptes.

    ‘’Le président de la République a indiqué que cette trajectoire d’endettement doit être rapidement inversée pour préserver la soutenabilité des finances publiques et éviter de compromettre les équilibres économiques de long terme’’, rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.   

    ‘’Le chef de l’État assure que, face à ces constats alarmants, des mesures conservatoires et correctives doivent être prises sans délai. Tout d’abord, il est impératif de mettre fin aux rattachements irréguliers de recettes et d’assurer que toutes les recettes et dépenses soient comptabilisées de manière transparente et régulière’’, ajoute M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Il note, en citant Bassirou Diomaye Faye, que ‘’le Premier ministre et le ministre des Finances et du Budget devront prendre les dispositions nécessaires pour garantir que les pratiques budgétaires respectent strictement les règles en vigueur’’.

    ‘’Ensuite, un audit approfondi sera réalisé pour [combler] les écarts observés dans la gestion des dépenses [assurées avec] des ressources extérieures’’, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Le président de la République a également souligné la nécessité de réformer la gestion des comptes spéciaux du Trésor afin de garantir que les transferts budgétaires soient effectués de manière […] transparente. En outre, il est essentiel de revoir la politique d’endettement de l’État afin d’éviter toute dette contractée en excès et de mieux gérer le surfinancement’’, lit-on dans le communiqué publié par le gouvernement après sa réunion hebdomadaire.

    Son porte-parole note qu’‘’un suivi rigoureux des emprunts devra être mis en place pour s’assurer que les fonds sont utilisés conformément aux besoins budgétaires réels’’.

    ‘’Enfin, il est impératif de produire et publier les rapports sur les dépenses fiscales dans les délais légaux. Ces rapports doivent permettre une gestion transparente et rigoureuse des exonérations fiscales, conformément aux directives de l’UEMOA’’, lit-on dans le communiqué du gouvernement.

    Il fait état de réformes dont le but sera de ‘’renforcer la confiance dans la gestion des finances publiques et [de] garantir une meilleure transparence au profit de la nation’’.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a demandé au Premier ministre […] de veiller à la mise en œuvre de ces réformes indispensables pour asseoir une gestion exemplaire des finances publiques et assurer la stabilité économique du pays’’.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Ouverture à Dakar du Sommet des acteurs du changement sur l’éducation et l’emploi

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Ouverture à Dakar du Sommet des acteurs du changement sur l’éducation et l’emploi

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Sommet des Acteurs du Changement s’est ouvert mercredi à Dakar, réunissant des décideurs politiques, des experts de l’éducation, des représentants du secteur privé et des innovateurs sociaux pour débattre des défis et des opportunités liées à l’éducation, à la formation et à l’employabilité en Afrique de l’Ouest.

    Organisé par Ashoka Sahel en partenariat avec des organisations sous-régionales, cet événement se tient sur deux jours, après un pré-sommet Jeunesse organisé la veille à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD 2).

    S’exprimant au nom du ministre de l’Éducation nationale, la conseillère technique Aminata Diena Ndiaye a souligné l’importance de ce sommet pour relever les défis persistants qui compromettent les ambitions éducatives du Sénégal et de la région.

    ‘’Le thème nous interpelle tous au regard des défis énormes et persistants qui risquent de tout compromettre, y compris notre ambition pour le secteur de l’éducation et de la formation’’, a-t-elle déclaré.

    Elle a insisté sur la nécessité d’une réflexion collective, d’une écoute mutuelle et d’une organisation méthodique pour atteindre des résultats concrets.

    Mme Ndiaye a rappelé que l’éducation est un pilier essentiel du développement national et a plaidé pour un modèle éducatif adapté aux réalités africaines.

    ‘’Il nous faut un pays souverain, juste et prospère, et cela ne peut passer que par le secteur de l’éducation et de la formation ‘’, a-t-elle affirmé.

    Elle a mis en avant la vision du ministère qui prône une éducation de qualité, ancrée dans des valeurs endogènes partagées. Cette approche inclut l’intégration dans le curriculum éducatif des figures historiques et culturelles, telles qu’El Hadji Malick Sy, Cheikh Ahmadou Bamba et Moussa Ka, entre autres.

    La conseillère technique a insisté sur l’urgence d’anticiper les besoins futurs en infrastructures, en ressources humaines et en technologies éducatives.

    ‘’Anticiper le nombre de salles de classe à construire, l’effectif enseignant, les manuels scolaires, l’équipement des élèves en tablettes ou ordinateurs est essentiel pour répondre aux besoins de la jeunesse africaine ‘’, a-t-elle expliqué.

    La reprèsentante du ministre a également évoqué la nécessité d’intégrer l’intelligence artificielle dans l’éducation, tout en veillant à l’adapter aux réalités et aux valeurs locales.

    Mme Ndiaye a abordé la question cruciale du financement, notamment après la perte du soutien de l’aide américaine.

    ‘’Avons-nous suffisamment de solutions innovantes pour répondre aux besoins énormes de ce secteur ? ‘’, s’est-elle interrogée, appelant à renforcer la coopération et la collaboration entre les acteurs locaux et internationaux pour consolider les acquis et garantir des solutions durables.

    La conseillère technique a évoqué un changement de paradigme, appelant à passer d’un système éducatif classique à une société éducative, où toutes les catégories sociales participeraient à la formation et à l’encadrement des jeunes.

    Elle a évoqué l’initiative du ministère d’intégrer les “Daara” (écoles coraniques) dans le système éducatif formel, mettant en avant le concept de “talibéship”, qui vise à valoriser les enseignements traditionnels dans un cadre structuré.

     »Co-créer des solutions innovantes , systémiques et durables siur les questions d’éducation, de formation et d’employabilité en Afrique de l’Ouest », est le théme principal de ce Sommet qui se poursuit jusqu’au jeudi avec plusieurs autres panels retenus pour cet événment.

    AN/ADL

     

  • SENEGAL-PECHE-AQUACULTURE / Aquaculture : les professionnels invités à s’approprier du code de la filière

    SENEGAL-PECHE-AQUACULTURE / Aquaculture : les professionnels invités à s’approprier du code de la filière

    Louga, 12 fév (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Samba Kâ, a exhorté, mercredi, les acteurs du secteur à s’approprier le code de l’aquaculture, dont il a souligné l’importance dans la structuration et la crédibilisation de la filière.

    « Ce code est un outil essentiel pour organiser et encadrer l’aquaculture au Sénégal. J’invite tous les acteurs du secteur à le connaître, à l’appliquer et à en faire un levier de développement. Une activité bien réglementée attire des investisseurs, crée des emplois et renforce la sécurité alimentaire », a-t-il déclaré.

    Intervenant lors d’un atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture, entré en vigueur le 15 avril 2022, Samba Kâ a insisté sur « la nécessité pour les professionnels d’en maîtriser les dispositions ».

    « L’Agence nationale de l’aquaculture existe depuis 2011, après avoir succédé à l’Agence de promotion de l’aquaculture (2006-2011). Pourtant, le code n’a été promulgué qu’en 2022, ce qui a longtemps freiné la reconnaissance et le développement du secteur », a-t-il expliqué.

    Selon lui, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des ressources naturelles du Sénégal (SENRM), logé au ministère de la Pêche et de l’Environnement.

    « Elle vise à vulgariser le code auprès des acteurs à travers les régions du pays. Après Fatick, Louga accueille cette phase avant Saint-Louis, dans un processus qui couvrira sept régions dans un premier temps », a ajouté M. Kâ.

    Il a souligné que la mise en place du code de l’aquaculture vise à structurer le secteur, à attirer des investissements et à renforcer la crédibilité de l’activité.

    « Un investisseur sérieux, national ou international, exige d’abord un cadre réglementaire clair. Ce code joue le même rôle qu’un code de la route : il fixe les règles, garantit la transparence et assure la viabilité de l’activité », a-t-il indiqué.

    Le président de l’Association régionale des acteurs de la filière aquacole (ARAFA), Mouhamed Lamine Ndiaye, a salué ce qu’il considère comme une « avancée ».

    « Ce code était une demande forte des professionnels. Il nous permet d’exercer notre métier dans un cadre organisé et reconnu, et d’accéder plus facilement à des partenaires », a-t-il déclaré, appelant à « une large diffusion du texte auprès des acteurs ».

    L’atelier de Louga a réuni divers représentants du secteur, dont l’Association régionale des acteurs de la filière aquacole (ARAFA) et l’Association nationale des acteurs de la filière aquacole du Sénégal (ANAFAS) ainsi que les services techniques concernés.

    DS/ADL/BK

  • SENEGAL-FOOTBALL-RESULTATS / Coupe du Sénégal :  AJEL, Espoirs de Guédiawaye et RS Yoff en huitièmes

    SENEGAL-FOOTBALL-RESULTATS / Coupe du Sénégal :  AJEL, Espoirs de Guédiawaye et RS Yoff en huitièmes

    Dakar, 12 fév (APS) – Trois clubs, dont AJEL de Rufisque et les Espoirs de Guédiawaye, ont obtenu leur ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe du Sénégal, à l’issue des premiers matchs disputés mercredi pour le compte des huitièmes.

    Les Rufisquois d’AJEL sont venus à bout (1-0) de SONACOS, à l’issue de la seule confrontation de ce tour entre deux clubs de Ligue 1. 

    Les Espoirs de Guédiawaye ont sorti (2-0) l’AS Kaffrine, pendant que la Renaissance sportive de Yoff se qualifiait aux dépens de l’UCST Port, (3-2).

    Voici le programme des autres matchs prévus ce jeudi

    – Pout SC-AS Kolda, Étoile Lusitana-US Gorée, Guédiawaye-Damels, Jaraaf-Stade de Mbour, ASFA-Builders, Ndiambour-AS Douanes, Pépinière Sud-NGB, US Rail-DUC, Jamono Fatick-US Ouakam.

    BHC/BK/ADL

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 12 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées au Khalif général et à la Communauté mouride, suite au rappel à Dieu, le samedi 08 février 2025, de Serigne Bassirou Mbacké Anta NIANG, Khalif de Darou Mouhty. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions avec les organisateurs en vue du bon déroulement du Magal de Darou Mouhty qui sera célébré le vendredi 14 février 2025.

    Le Chef de l’Etat a largement évoqué le rapport d’audit de la Cour des Comptes relatif à la situation des finances publiques de la période de 2019 au 31 mars 2024 que le Premier Président de l’institution supérieure de contrôle des finances publiques lui a transmis. Ce rapport, basé sur des principes de transparence, offre une vue claire et exhaustive de la situation des finances publiques sur cette période et met en lumière plusieurs manquements graves qui nécessitent des actions immédiates. Tout d’abord, des rattachements irréguliers de recettes ont été identifiés. Certaines recettes ont été comptabilisées sur des exercices antérieurs, ce qui a faussé la réalité du déficit budgétaire pour certaines années. Cette situation a contribué à sousestimer les déficits budgétaires, créant ainsi un déséquilibre dans la présentation des comptes publics. Le déficit budgétaire, déjà préoccupant, a atteint des niveaux critiques au cours des dernières années. Il est passé de 9,85% en 2019 à 9,17% en 2020, 11,47% en 2021, 12,65% en 2022, et 12,30% en 2023. Cette progression rapide du déficit met en évidence la nécessité de réformes structurelles urgentes pour contenir et réduire ce déséquilibre financier historique.

    Ensuite, il a relevé que des dépenses importantes, notamment celles financées sur ressources extérieures, n’ont pas été correctement retracées dans les documents comptables et budgétaires. Ce manque de traçabilité crée des écarts importants dans le suivi budgétaire et nuit à la transparence des opérations financières de l’État. Le rapport souligne également des utilisations irrégulières des comptes spéciaux du Trésor. Des transferts budgétaires vers des services de l’État ont été réalisés sans justification claire, ce qui pose de sérieux problèmes de traçabilité des fonds publics. De plus, il a été constaté que certaines dépenses importantes ont été effectuées en dehors des procédures budgétaires établies, aggravant ainsi le manque de transparence.

    Par ailleurs, le rapport note des discordances dans la gestion de l’endettement public. Il a été révélé que des emprunts ont été contractés en excès, entraînant un sur-financement partiellement utilisé pour des dépenses sans couverture budgétaire. Cela expose les finances publiques à des risques considérables et alourdit le fardeau de la dette nationale. Ainsi, le taux d’endettement public a connu une croissance tout aussi alarmante sur la même période. En 2019, l’endettement atteignait déjà 65,59% du PIB, mais il est monté à 75,50% en 2020, 83,58% en 2021, 86,62% en 2022 pour se hisser à 99,67% en 2023.

    Le Président de la République a indiqué que cette trajectoire d’endettement doit être rapidement inversée pour préserver la soutenabilité des finances publiques et éviter de compromettre les équilibres économiques de long terme. Enfin, un autre point préoccupant est l’absence de rapport exhaustif sur les dépenses fiscales pour les années 2022 et 2023. Ce manquement notable contrevient aux directives de l’UEMOA qui exigent une évaluation régulière des exonérations fiscales accordées par l’État, rendant ainsi difficile une gestion efficace des finances publiques dans ce domaine.

    Le Chef de l’Etat a assuré que face à ces constats alarmants, des mesures conservatoires et correctives doivent être prises sans délai. Tout d’abord, il est impératif de mettre fin aux rattachements irréguliers de recettes et d’assurer que toutes les recettes et dépenses soient comptabilisées de manière transparente et régulière. Le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget devront prendre les dispositions nécessaires pour garantir que les pratiques budgétaires respectent strictement les règles en vigueur. Ensuite, un audit approfondi sera réalisé pour réconcilier les écarts observés dans la gestion des dépenses financées par des ressources extérieures.

    Le Président de la République a également souligné la nécessité de réformer la gestion des comptes spéciaux du Trésor afin de garantir que les transferts budgétaires soient effectués de manière conforme et transparente. En outre, il est essentiel de revoir la politique d’endettement de l’État afin d’éviter toute dette contractée en excès et de mieux gérer le surfinancement. Un suivi rigoureux des emprunts devra être mis en place pour s’assurer que les fonds sont utilisés conformément aux besoins budgétaires réels. Enfin, il est impératif de produire et publier les rapports sur les dépenses fiscales dans les délais légaux. Ces rapports doivent permettre une gestion transparente et rigoureuse des exonérations fiscales conformément aux directives de l’UEMOA. Ces réformes visent à renforcer la confiance dans la gestion des finances publiques et à garantir une meilleure transparence au profit de la nation. Il a demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de veiller à la mise en œuvre de ces réformes indispensables pour asseoir une gestion exemplaire des finances publiques et assurer la stabilité économique du pays.

    Face à la recrudescence des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les Ministres en charge des Transports terrestres, Forces armées, Intérieur et Sécurité publique, à l’application rigoureuse des décisions prises notamment la Circulaire primatoriale de recadrage et d’orientation en vue de prévenir les accidents de la route et d’assurer une meilleure circulation routière pour les usagers, les transporteurs et les Forces de Défense et de Sécurité.

    Le Président de la République a rappelé l’urgence de renforcer la formation des chauffeurs, d’assurer une réglementation rigoureuse de la circulation des cyclomoteurs, de faire respecter les horaires de circulation des véhicules de transport et de réorganiser le fonctionnement des gares routières, d’accélérer le renouvellement des parcs automobiles de transport et de gros porteurs mais aussi d’évaluer les actions et l’ancrage institutionnel de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Il a demandé au Premier Ministre de placer la sécurité routière au premier rang du Plan d’action du Gouvernement.

    Dans le même élan, le Chef de l’Etat a instruit le Premier Ministre et le Ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres de finaliser, avant fin mars 2025, l’évaluation rapide des projets routiers en vue du lancement prochain du nouveau « Programme national de développement des réseaux routier et autoroutier ». Il a appelé à l’équité dans le déploiement des programmes et projets routiers et autoroutiers et au développement maitrisé de la Société publique « Autoroutes du Sénégal », entité déléguée par l’Etat pour capitaliser et valoriser le patrimoine autoroutier national.

    Par ailleurs, le Président de la République a signalé l’urgence, pour l’Etat, de redéfinir le modèle économique de construction, d’exploitation et d’entretien des routes et autoroutes du Sénégal en actualisant la réglementation portant classement des infrastructures routières nationales et secondaires incluant les ouvrages de franchissement et en réexaminant les modalités de financement des infrastructures routières et de leur entretien. A cet égard, il a demandé au Ministre des Infrastructures et des transports terrestres de proposer une nouvelle politique d’entretien routier, intégrant la réhabilitation d’ouvrages de franchissement qui se sont particulièrement dégradés durant l’hivernage. A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de veiller au renforcement des moyens logistiques d’intervention du génie militaire qui vient toujours en appoint pour assurer avec les structures spécialisées de l’Etat la continuité de la circulation routière et le désenclavement de certaines zones du pays.

    Le Chef de l’Etat a aussi souligné la nécessité d’une revue systématique des interventions du PUDC, du PROMOVILLES, du PUMA, du FERA, de l’AGETIP, de l’ADM et des différentes collectivités territoriales en termes de réalisation de pistes rurales et de la voirie urbaine. Il a indiqué au Gouvernement que le moment est venu de consolider l’ensemble des programmes routiers, autoroutiers, de pistes de désenclavement et de voirie urbaine en vue d’une cohérence d’ensemble et d’une mise en œuvre pragmatique de la politique de l’Etat en matière de réalisation d’infrastructures routières et autoroutières, selon un chronogramme, des axes, linéaires et financements maitrisés.

    Le secteur de l’Elevage et des productions animales demeure un des piliers de l’économie nationale. Le Président de la République salue l’engagement remarquable des éleveurs et autres acteurs du secteur qui doivent être davantage soutenus pour mieux valoriser la contribution de l’Elevage et des productions animales dans la nouvelle politique de souveraineté alimentaire. Il a rappelé au Gouvernement l’urgence de veiller à l’application effective et intégrale des dispositions du Code pastoral en vue d’asseoir une meilleure évolution du secteur de l’élevage dans l’écosystème du secteur primaire et dans la richesse nationale. Il a souligné l’impératif d’accentuer, sur le terrain, les dispositifs préventifs et coercitifs de lutte contre le vol de bétail. Il s’agit aussi et surtout d’assurer un meilleur aménagement des parcours de bétail, de développer la production industrielle d’aliments de bétail, les cultures fourragères et les parcs de vaccination des ruminants ainsi que l’édification des forages pastoraux afin de limiter les conflits récurrents avec les éleveurs notés dans plusieurs localités du pays et au niveau des zones transfrontalières.

    Le Chef de l’Etat a souligné également, la nécessité d’intensifier les programmes d’amélioration des races bovines et de promotion à terme de l’autosuffisance du Sénégal en moutons, dans la perspective de la Tabaski, au regard des efforts significatifs déployés par l’Etat depuis l’année dernière.

    Il a, en outre, demandé au Gouvernement de renforcer le sous-secteur de l’aviculture par des dispositifs de financement adaptés aux entrepreneurs locaux. Le Gouvernement veillera à la modernisation des abattoirs et de leurs dispositifs d’exploitation, dans le cadre d’un programme spécial qui sera mis en œuvre à l’échelle nationale.

    Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et le Secrétaire d’Etat chargé des coopératives et des organisations paysannes à prendre toutes les dispositions avec l’ensemble des éleveurs, acteurs et opérateurs de l’élevage et des productions animales, en vue du bon déroulement de la Journée nationale de l’Elevage qu’il présidera, le samedi 22 février 2024, à Kaolack.

    Evoquant son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation, à partir du jeudi 13 février 2025, au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’impératif de la rationalisation des agences d’exécution. En effet, la philosophie ayant guidé leur mise en place à travers la loi d’orientation en date du 04 mai 2009, a été dévoyée au fil des ans pour aboutir à une pléthore d’agences.

    Le Premier Ministre a informé qu’il a réactivé la Commission d’Evaluation des Agences d’Exécution (CEAE), dans le but de lui soumettre, dans les meilleurs délais, des propositions de rationalisation des agences d’exécution, conformément à l’engagement de réduction du train de vie de l’Etat.

    Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’agenda des réunions et conseils interministériels, au nombre de douze (12) qu’il compte présider au cours du premier semestre 2025. Les sujets évoqués porteront notamment sur Air Sénégal, AIBD, l’éducation nationale, le pèlerinage à La Mecque édition 2025, l’économie sociale et solidaire, l’agriculture, le tourisme, le logement social, les programmes civiques et citoyens, les Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 ainsi que la lutte contre le trafic de bois et la déforestation. Cet agenda sera ajusté en fonctions des besoins d’organisation d’autres réunions.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à l’exécution satisfaisante du calendrier législatif qui sera marqué par une activité intense en 2025 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda de transformation systémique Sénégal 2050. Il a exhorté les Ministres à veiller scrupuleusement sur la qualité des avant-projets de textes préparés par leurs services juridiques et sur le strict respect du circuit de validation hiérarchique interne.

    Enfin, le Premier Ministre a demandé aux Ministres en charge des Infrastructures portuaires, de l’Energie, de l’Intérieur et de l’Environnement de prendre toutes les dispositions utiles pour la finalisation diligente des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur le Projet Compact électricité du Sénégal avec le MCC suite à la décision prise par le Gouvernement américain le 03 février 2025 et sur l’Etat de la phase 1 du Programme d’urgence d’électrification rurale (PUELEC) ;
    • Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur l’impact de la nouvelle politique étrangère américaine sur l’économie sénégalaise et son financement ;
    • Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait la situation des prix du marché du riz, de l’huile et des denrées de première nécessité ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur le suivi des infrastructures de proximité prévues dans le cadre de l’organisation des JOJ Dakar 2026 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point sur la campagne de commercialisation agricole 2025.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    · Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Intelligence et de Prospective économique (BIPE).

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-SOCIETE-INITIATIVE / Toussaint Manga : « Le don de sang est un acte citoyen »

    SENEGAL-SOCIETE-INITIATIVE / Toussaint Manga : « Le don de sang est un acte citoyen »

    Dakar, 12 fév (APS) – Le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Toussaint Manga, a salué, l’initiative de l’Amicale des secrétaires de cette société publique détenant le monopole des jeux de hasard ayant consisté à organiser mercredi une journée de don de sang, estimant que cette activité relève d’un « acte citoyen ».

    « Cette initiative dépasse le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise [RSE] de la LONASE. C’est un acte citoyen, qui doit concerner tous les Sénégalais en mesure de donner du sang », s’est-il réjoui.

    La journée de don de sang, qui a débuté à dix heures dans les locaux de l’agence de la LONASE des Parcelles assainies, à Dakar, a été organisée en partenariat avec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

    « Nous voulons témoigner notre gratitude au CNTS pour sa disponibilité à répondre à notre appel, à vouloir accompagner l’Amicale des secrétaires de la LONASE pour qu’elle puisse réussir ce défi d’obtenir au moins une centaine de poches au bénéfice de nos malades », a indiqué Toussaint Manga.

    Il s’est, à cet effet, engagé « pleinement » à décentraliser cette initiative, pour « apporter la contribution citoyenne de la LONASE » à cette cause.

    « La LONASE, en tant qu’entité nationale, qui a des démembrements partout dans le pays, peut bien s’engager à trouver une journée nationale à laquelle elle va appeler tous ses agents à se mobiliser et permettre au CNTS d’avoir la quantité de sang dont il a besoin et ainsi sauver des vies », a dit son directeur général.

    Le DG de la LONASE, Toussaint Manga a participé à la deuxième édition de la journée de don de sang organisé par l’Amicale des secrétaires de l’entreprise nationale des jeux

    La présidente de l’Amicale des secrétaires de LONASE, Mbène Dioum est revenue, pour sa part, sur le choix de l’agence des Parcelles Assainies, « l’une des agences les plus importantes de la structure ».

    « Cette année, nous avons ciblé notre agence des Parcelles, qui est l’une des plus importantes de la LONASE dans le sens où elle se trouve dans un quartier populaire avec une forte affluence. Et j’ai foi que nous allons atteindre la centaine de poches espérée », a-t-elle assuré.

    Venue assister à cette journée d’action civique, la première adjointe au maire des Parcelles assainies, Ndèye Sophie Camara, a salué « la pertinence d’une telle initiative dans le contexte actuel de récurrence des accidents ».

    « Les banques de sang en ont fortement besoin pour leur approvisionnement » a-t-elle souligné.

    KM/ABB/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Tambacounda: installation de comités de lutte contre la migration irrégulière

    SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Tambacounda: installation de comités de lutte contre la migration irrégulière

    Tambacounda, 12 fév (APS) – Des comités de lutte contre la migration irrégulière au niveau régional et départemental ont été installés mercredi à Tambacounda (est), en vue de mieux lutter contre ce phénomène dans cette région.

    Ces comités, dirigés par le gouverneur au niveau régional, et par le préfet, à l’échelle départementale, regroupent des membres des associations de migrants, des élus locaux, chefs de service, des partenaires financiers de l’État du Sénégal, des ONG, autorités religieuses et coutumières.

    Ils constituent « des démembrements du comité interministériel qui a pour mission de coordonner l’ensemble des actions et structures qui sont compétentes dans la lutte contre la migration irrégulière, la gestion des frontières et la mise en œuvre de la migration circulaire », a expliqué Modou Diagne, secrétaire général du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI).

    S’exprimant en marge de la cérémonie d’installation du comité régional et départemental, il a signalé que l’État du Sénégal avait mis en place ces comités pour apporter une réponse au fléau de la migration irrégulière, à l’origine de beaucoup de pertes en vies humaines.

     »En mettant en place ces comités régionaux et départementaux, l’autorité a voulu territorialiser la lutte et impliquer les populations » dans l’élaboration des politiques et leur application. « C’est pour cela que ces comités sont inclusifs avec notamment la participation de tous les segments de la société », a déclaré M. Diagne.

     »Toutes les couches de la population sont représentées dans ces comités qui vont travailler directement avec le comité interministériel pour procéder à la sensibilisation, mais aussi pour permettre aux jeunes d’avoir des projets et d’être formés à des métiers pour qu’on puisse atteindre les objectifs assignés dans la stratégie nationale, qui est de réduire drastiquement le phénomène de la migration irrégulière à l’horizon 2034 », a-t-il-ajouté.

    Le gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, présidant la cérémonie d’installation de ces comités, a engagé les acteurs concernés à travailler pour faire desdits comités des leviers sur lesquels les pouvoirs publics peuvent s’appuyer pour freiner la migration irrégulière dans cette région du Sénégal oriental. 

     »La région de Tambacounda est en train de se vider de ses jeunes qui quittent ici pour aller à Mbour, à Kafoutine, en Gambie ou en Mauritanie […] », principaux points de départ des candidats à l’émigration irrégulière, a fait observer le chef de l’exécutif régional.

    « Nous devons donc agir bien et vite pour freiner ce phénomène », a conclu le gouverneur de la région de Tambacounda. 

    ABD/BK/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : en 10 ans, la mortalité maternelle a reculé à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : en 10 ans, la mortalité maternelle a reculé à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes (officiel)

    Kaolack, 12 fév (APS) – La mortalité maternelle a reculé de 378 à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes entre 2013 et 2023, dans la région de Kaolack (centre), a révélé, mercredi, l’adjoint au gouverneur de cette région chargé du développement.

    Mamadou Habib Kamara a aussi déclaré que la mortalité néonatale est passée de 44 à 11 pour 1000 naissances vivantes entre 2005 et 2023.

    ‘’La région de Kaolack a enregistré des résultats notables dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile’’, s’est-il félicité.

    Il intervenait au lancement officiel de la cinquième Semaine de la santé de la mère, de l’enfant et des adolescents dans la région de Kaolack.

    ‘’Le rôle des communautés dans l’amélioration des performances des programmes de la santé reproductive, maternelle, infantile, des adolescents et de la nutrition’’ est le thème de la présente semaine qui s’est tenue, à Kaolack, au poste de santé des Abattoirs Ndangane.

    Mamadou Habib Kamara observe par ailleurs que ‘’la mortalité infanto-juvénile s’est nettement améliorée avec un taux qui est passée de 79% des naissances vivantes en 2005 à 19% des naissances vivantes en 2023’’.

    ‘’Malgré ces progrès importants, des efforts restent à faire pour accélérer la baisse des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile qui demeurent encore un problème majeur’’, a-t-il affirmé.

    Selon l’autorité administrative, le premier objectif sectoriel du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS 2019-2028) porte sur la réduction du ‘’fardeau’’ de la morbidité et de la mortalité maternelle et infanto-juvénile.

    ADE/ASG/SMD