Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Touba va abriter une zone industrielle et artisanale dédiée à la filière peau et cuir

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Touba va abriter une zone industrielle et artisanale dédiée à la filière peau et cuir

    Diourbel, 12 fév (APS) – L’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) ambitionne d’implanter à Touba  une zone industrie et  artisanale dédiée à la filière peau et cuir dont l’étude de faisabilité a fait l’objet d’une validation, mercredi, à Diourbel, a constaté l’APS.

    Des acteurs de la filière peau et cuir, des responsables des chambres consulaires et des services techniques déconcentrés ont pris part à cet atelier de validation présidé par le gouverneur adjoint de Diourbel en charge du développement, Djibril Diop.

    Le projet ZIAR (Zone industrielle et artisanale : peaux et cuirs) sera mis en œuvre par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), de concert avec des services techniques de l’État et la municipalité de Touba Mosquée qui va accueillir les unités industrielles.

    À travers ce projet, « nous voulons créer, sur un continuum territorial allant de Linguère et Dahra à Ngaye Mekhé en passant par Touba, un écosystème favorable à la création de valeur ajoutée et à la transformation locale de nos matières premières », a expliqué le directeur du développement territorial de l’ANAT, Aboubakry Gollock.

    « Cette zone industrielle et artisanale que nous ambitionnons de créer se veut un espace dédié à l’émergence d’une véritable filière cuir et peau, où se côtoient artisans, petites et moyennes entreprises ainsi que des services d’appui performants », a-t-il poursuivi.

    M. Gollock a évoqué le label Touba qui constitue selon lui, un « atout commercial prometteur, porteur de potentiel en matière de création d’emplois et de richesse dans le domaine du cuir et des peaux ».

     Il souligne que le projet ZIAR ambitionne de transformer « les potentialités de la localité en opportunités concrètes ».

    Le représentant du maire de Touba a affirmé la disponibilité de la municipalité à mettre à la disposition des autorités le « foncier nécessaire » pour abriter la zone industrielle et artisanale.

    La mise en œuvre de ce projet industriel nécessitera également la contribution d’autres localités comme Louga et Kaolack, disposant elles aussi de la matière première pour la tannerie, a-t-on appris lors de l’atelier de validation.

    MS/SMD/ADL/ASG

  • SENEGAL-FINANCES-AUDIT / À la fin de l’année 2023, la dette publique du Sénégal représentait 99,67 % du PIB du pays, selon la Cour des comptes

    SENEGAL-FINANCES-AUDIT / À la fin de l’année 2023, la dette publique du Sénégal représentait 99,67 % du PIB du pays, selon la Cour des comptes

    Dakar, 12 fév (APS) – Le montant de la dette publique du Sénégal à la fin de l’année 2023 était égal à 99,67 % du produit intérieur brut (PIB) du pays, loin des 73,6 % annoncés par le gouvernement de l’époque et des 83,7 % mentionnés dans un rapport préliminaire du ministère des Finances et du Budget en 2024, a-t-on appris, mercredi, de la Cour des comptes.

    « Les travaux réalisés par la Cour [des comptes] montrent que l’encours de la dette est supérieur à celui affiché dans les documents de reddition. L’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18.558,91 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023 et représente 99,67 % du PIB », déclare cette institution exerçant la mission de contrôle des finances publiques.

    Elle vient de publier l’« Audit du rapport sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 au 31 mars 2024 », à la demande des autorités qui dirigent le pays depuis 2024.

    « À la fin de l’année 2023, la dette de l’État […] hors secteur parapublic était de 15.664 milliards, soit 83,7 % du PIB, alors qu’elle était annoncée à 13.772 milliards, soit 73,6 % du PIB. Il s’agit donc d’un supplément de dettes contractées et non publiées de près de 1.892 milliards, soit 10 % de plus du PIB », a indiqué le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, lors d’une conférence de presse donnée par le gouvernement en septembre dernier.

    « En définitive, les travaux de la Cour [des comptes ]sur la situation globale des finances publiques, en particulier l’exécution du budget général et des comptes spéciaux du Trésor, ainsi que l’endettement et la trésorerie […] ont abouti aux principales constatations suivantes : tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés dans le rapport du gouvernement (un rapport préliminaire du gouvernement dirigé par Ousmane Sonko) ; encours de la dette supérieur à celui figurant dans le rapport du gouvernement ; disponibilités du Trésor supérieures à celles indiquées » par le ministère des Finances et du Budget, constatent les auteurs de l’audit mené par la Cour des comptes.

    À cela s’ajoutent un « montant de la dette garantie supérieur à celui présenté dans le rapport » gouvernemental, des « déficits budgétaires supérieurs aux niveaux affichés dans le rapport du gouvernement », poursuivent-ils.

    « L’encours de la dette bancaire au 31 mars 2024 et les charges futures (intérêts et autres frais à payer) s’élèvent respectivement à 2.517,14 milliards de francs CFA et 302,61 milliards », indique l’audit de la Cour des comptes.

    Ses auteurs estiment que « le remboursement de l’encours de la dette d’un montant de 2.517,14 milliards par des crédits budgétaires réduit les marges de manœuvre budgétaire de l’État ».

    Ils pensent que « les charges financières de la dette bancaire à payer, d’un montant de 302,61 milliards, auront une grande incidence sur les budgets à venir compte tenu de leur volume et de la durée des échéances ».

    « Au total, le montant de la dette garantie par l’État du Sénégal, à travers le MEPC (ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération) et le MFB (ministère des Finances et du Budget), s’élève à 2.265,45 milliards de francs CFA », indique le rapport.

    Les fonctionnaires auteurs de l’audit signalent « une importante dette bancaire contractée hors circuit budgétaire ».

    « Les engagements de l’État auprès du secteur bancaire découlent de conventions de financement signées par les différents ministres chargés des Finances qui se sont succédé. Ces engagements sont contractés en dehors de l’autorisation parlementaire et ne sont retracés ni dans les lois de finances de la période (LFI, LFR, LR) ni dans les écritures de la direction de la dette publique, service ordonnateur de la dette publique », observent-ils.

    La Cour des comptes estime que son audit a permis de faire les constats suivants : « une dette bancaire importante non retracée dans la comptabilité publique ; un service de la dette bancaire élevé ; une gestion de la dette à travers des comptes bancaires mouvementés sur ordre du ministre chargé des Finances ; une dette bancaire exposant l’État à des risques budgétaires ».

    Ce document de la Cour des comptes était très attendu par les autorités sénégalaises et les partenaires économiques et financiers de l’État, dont le Fonds monétaire international.

    Le 26 septembre dernier, des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, avaient dénoncé la publication de « données erronées » par leurs prédécesseurs, Macky Sall et d’anciens ministres, concernant les comptes publics du pays.

    « Les autorités que nous avons remplacées ont menti au pays et aux partenaires en […] fournissant des données erronées », avait avait soutenu M. Sonko en parlant de données publiées entre 2019 et 2023.

    Macky Sall a rejeté l’accusation de l’actuel gouvernement selon laquelle lui et certains de ses collaborateurs auraient fait publier des données erronées, concernant les comptes publics du Sénégal.

    « Je tiens à dire que ces propos sont faux, totalement faux. Attendons que la justice confirme ou infirme avant d’accuser les gens », a soutenu M. Sall dans une interview donnée à l’agence de presse américaine Bloomberg en octobre dernier.

    « Les ministres mis en cause n’ont même pas accès à ces informations […] J’espère que nous arrêterons cette descente aux enfers et nous concentrerons sur l’essentiel. J’ai laissé un pays où les indicateurs étaient au vert. Le Fonds monétaire international a confirmé cela, un mois après que j’ai quitté le pays », s’est-il défendu.

    HK/ESF/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Un projet multi-acteurs pour relancer la dynamique agroforestière

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Un projet multi-acteurs pour relancer la dynamique agroforestière

    Dakar, 12 fév (APS) – Un projet dénommé Galileo et dont l’ambition est de promouvoir l’agroforesterie comme levier d’amélioration des performances de l’agriculture a été lancé mercredi à Dakar, sous l’égide de l’Institut de recherches agricoles (ISRA), de concert avec le centre international de recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et *l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

    Le projet Galileo vise également l’amélioration des ressources des ménages, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets ainsi que le renforcement la biodiversité.

    « L’objectif de Galileo est de s’appuyer sur de véritables approches multiacteurs pour co-développer des innovations agroforestières spécifiques à chaque contexte local et centrées sur les populations dans des systèmes agropastoraux, agroforestiers et agro-sylvo-pastoraux représentatifs de l’Afrique subsaharienne », a déclaré Ndèye Hélène Diagne, une responsable du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.

    D’une durée de quatre ans et financé par l’Union européenne, le projet Galileo « repose sur une approche intégrée et innovante, combinant agriculture, agroforesterie et élevage pour créer des systèmes agrosylvopastoraux résilients, productifs et durables », a expliqué Mme Diagne, représentant à cette cérémonie de lancement le ministre en charge de ce secteur, Mabouba Diagne.

    Il compte mettre en œuvre « une démarche participative et inclusive » pour amener ensemble les acteurs concernés, les chercheurs, les agriculteurs, mais aussi les organisations paysannes à travailler ensemble « pour concevoir des solutions adaptées aux réalités du terrain ».

    Le directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte, a de son côté souligné que « cette initiative ambitieuse et porteuse d’avenir répond à des enjeux environnementaux et socio-économiques majeurs qui s’opposent avec acuité au Sénégal et au-delà ».

    « Les effets du changement climatique ne sont plus une hypothèse lointaine, mais une réalité bien tangible qui bouleverse sur nos systèmes, nos économies et surtout la vie de millions de nos concitoyens », a relevé M. Diatta, représentant du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    Selon lui, « l’agroforesterie représente une solution adéquate et durable capable de concilier productivité agricole, protection de l’environnement et résilience climatique ».

    Sékouna Diatta a aussi noté qu’ »en intégrant les arbres, les cultures et l’élevage dans le même espace, nous restaurerons la fertilité des sols, renforçons la biodiversité et améliorons la séquestration de carbone tout en offrant aux populations rurales des opportunités économiques diversifiées ».

    Le représentant de l’IRD au Sénégal, Pierre Morand, est revenu sur le montage de ce projet concernant quatre pays africains.

    « Nous avons monté collectivement, de façon participative, un grand projet de quatre ans dont l’idée principale est de relancer la dynamique agroforestière dans quatre pays africains » que sont le Sénégal, le Ghana, le Cameroun et le Kenya, a-t-il expliqué.

    M. Morand a précisé que la phase de développement du projet Galileo cible deux pays secs, le Sénégal et le Kenya, et deux pays  »très humides », le Cameroun et le Ghana, dans lesquels l’on cultive le cacao,  »pour concevoir des systèmes agroforestiers » aptes à faire face au changement climatique.

    CS/BK/ASG

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Une foule immense à la levée de corps de Jimmy Mbaye

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Une foule immense à la levée de corps de Jimmy Mbaye

    Dakar, 12 fév (APS) – Une foule immense composée de célébrités et d’anonymes a assisté à la levée du corps de Mamadou Mbaye dit Jimmy, décédé, mardi, à l’âge de 68 ans, saluant unanimement la mémoire du guitariste du groupe Super Etoile, un virtuose, selon certain, qui a consacré toute sa vie au rayonnement de la musique sénégalaise, a constaté l’APS.

    Le lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour, les chanteurs Baaba Maal, Pape Diouf, Carlou-D, Yoro Ndiaye,  le roi de la lutte sénégalaise, Modou Lo, l’ancien international de football, Alassane Ndour, ainsi que plusieurs autres personnalités, des parents, amis, proches et sympathisants, ont pris part à la cérémonie à l’hôpital Principal de Dakar.

    Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Moussa Diagne, a également, au nom du gouvernement, assisté à la levée du corps au cours de laquelle des hommages appuyés ont été rendus au défunt.

    ‘’Jimmy Mbaye, de par son talent unique, a participé au rayonnement de la culture sénégalaise et africaine », a témoigné l’homme d’affaires, Babacar Ngom, saluant ‘’la grande humilité d’un homme qui est toujours resté le même malgré sa grande notoriété’’.

    ‘’Il a beaucoup apporté au Super Etoile qui est une référence pour la musique en Afrique. Et personnellement, il me vouait un grand respect. D’ailleurs, à chaque fête de Tabaski et de Korité, puisqu’on est voisin, il passait chez moi après la prière me présenter ses vœux, avant de regagner son domicile’’, a rappelé de son côté le lead vocal du Dandé Léniol, Baaba Maal.

    Le percussionniste Mbaye Dièye déclare que Jimmy Mbaye avec qui il a cofondé le groupe du Super Etoile, était ‘’une bonne personne, très pieuse et respectueuse. On a sillonné ensemble le monde entier, mais il s’est toujours montré professionnel et humain’’.

    ‘’Le son de sa guitare est unique. Il a créé quelque chose d’unique, la symbiose d’une recherche intellectuelle bien fournie qu’aucun autre artiste que lui n’est capable de jouer’’, a magnifié Youssou Ndour, soulignant que Jimmy Mbaye a ‘’fait la une des journaux après de nombreux concerts à l’étranger ». « Tellement sa performance était immense’’, a-t-il relevé.

    ‘’Cela va me manquer énormément ! Une partie de ce que nous faisons est partie. J’ai perdu un compagnon, un conseil, un ami. Mais, nous ne pouvons que nous plier à la volonté divine’’, a-t-il déclaré, les yeux embués de larmes, sur un ton ému et empreint d’une tristesse profonde.

    Né en 1957 à Dakar, Mamadou Mbaye alias Jimmy en référence à Jimi Hendrix, son idole américain, est considéré comme l’âme de la guitare sénégalaise.

    Pendant plus de quatre décennies, il a été l’un des piliers du groupe Super Etoile, accompagnant Youssou Ndour sur les plus grandes scènes du monde.

    Avec son jeu de guitare expressif et sa technique inimitable, Jimmy Mbaye a marqué de son empreinte des titres mythiques tels que ‘’Immigrés’’, ‘’Set’’ ou encore ‘’Birima’’ au grand bonheur des mélomanes séduits par ses envolées à la guitare, renvoyant parfois aux sons du xalam et de la kora qu’il a intégrés dans sa Fender Stratocaster.

    Sa disparition laisse un vide immense, mais son héritage musical, lui, restera éternel. Jimmy Mbaye s’en est allé, mais son art continuera, à coup sûr, de résonner à travers les générations, témoignent de nombreuses personnes.

    Mamadou Jimmy Mbaye a été inhumé cet après-midi au cimetière musulman de Yoff, à Dakar.

    MK/FKS/SMD

  • SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un agent de la SONAGED meurt dans un accident à Mboule Sérère

    SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un agent de la SONAGED meurt dans un accident à Mboule Sérère

    Kaffrine, 12 fév (APS) – Un agent de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) a été tué et quinze autres passagers blessés, dans un accident de la route survenu ce mercredi à Mboule Sérère, village de la commune de Boulel (Kaffrine, centre), a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le véhicule qui transportait les victimes a dérapé, à la suite de l’éclatement d’un de ses pneus, a expliqué le lieutenant Assane Ndiaye, commandant de la 33e compagnie d’incendie et de secours de Kaffrine.

    Un des passagers a été grièvement blessé, tandis que quatorze autres le sont légèrement, selon le bilan communiqué par les sapeurs-pompiers.

    Ces derniers ont donné les premiers soins aux blessés avant de les acheminer à l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine. 

    CTS/ADE/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Matam : le gouverneur liste les potentialités du pôle nord-est

    SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Matam : le gouverneur liste les potentialités du pôle nord-est

    Matam, 12 fév (APS) – Le gouverneur de Matam (nord), Saïd Dia, a souligné, mercredi, les potentialités dont regorge la région et qui peuvent assurer son développement dans le cadre de la mise en œuvre du pôle territorial nord-est, appelé à devenir un maillon clé de la souveraineté alimentaire par le biais de l’agro-industrie.

    « Nous savons que la région de Matam a une vocation agrosylvopastorale, avec trois zones éco-géographiques, notamment le Ferlo, le Dandé Mayo et le Diéri. À cela, s’ajoutent des potentialités dans le domaine de la pêche, de l’écotourisme et de l’élevage », a détaillé le chef de l’exécutif régional, lors d’une réunion de coordination et de partage d’informations sur les pôles territoires.

    Selon Saïd Dia, avec toutes les potentialités de la région de Matam, « il est hors de question de faire croire aux populations, que Matam a été laissée en rade ou divisée en deux pôles ».

    « Quand on parle du pôle nord-est, certains ont du mal à comprendre que ce n’est qu’une localisation, un point cardinal. C’est un pôle à part entière », assure le gouverneur.

    Il a soutenu que cette réunion vise aussi à lever « les équivoques » concernant la création de ce pôle et faire comprendre aux populations que Matam  »est au cœur des politiques publiques ».

    Saïd Dia a salué la pertinence de cette réunion, qui fait suite à plusieurs interpellations sur certaines orientations des nouvelles autorités, en vue de  »fixer un peu les esprits ».

    Une présentation sommaire du pôle nord-est a été faite, en attendant la venue des experts qui vont entrer dans les détails, selon le gouverneur.

    En plus du pôle nord-est, le nouvel exécutif sénégalais mise sur sept autres pôles territoriaux pour impulser le développement du Sénégal, dont ceux de Dakar, Thiès, Diourbel-Louga. Il y a aussi les pôles centre, sud et sud-est.

    AT/SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Diourbel : la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant sous le signe de l’engagement communautaire

    SENEGAL-SANTE / Diourbel : la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant sous le signe de l’engagement communautaire

    Bambey, 11 fév (APS) – L’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, a présidé mardi à Bambey le lancement officiel des activités de la Semaine de la santé de la mère et de l’enfant, placée sous le signe de l’engagement communautaire et de la sensibilisation, a constaté l’APS

    La cérémonie s’est déroulée devant les locaux du district sanitaire de Bambey, en présence, entre autres, du directeur régional de la santé, de celui de l’action sociale et des médecins-chefs des districts sanitaires de Bambey, Diourbel, Mbacké et Touba.

    Les ‘’’bajenu gox’’ (marraines de quartier) ainsi que les agents de santé ont également pris part à la cérémonie.

    L’adjoint au gouverneur de Diourbel a rappelé que l’Etat du Sénégal a érigé au rang de priorité absolue, le développement de la santé de la mère et de l’enfant dans le nouveau référentiel des politiques publiques ‘’Vision Sénégal 2050’’.

    Il a également évoqué la ratification, par le Sénégal, de » plusieurs traités internationaux ».

     »Ces engagements se sont traduits par un ensemble d’actions et de mesures qui ont abouti à des avancées significatives, notamment, la baisse progressive du taux de mortalité maternelle au niveau national », a-t -il souligné.

    Celui-ci est passé de 236 à 153 décès pour 100 mille naissances vivantes entre 2013 et 2023, selon l’enquête démographique et de Santé (EDS).

    Djibril Diop a indiqué que cette tendance baissière a aussi été notée à Diourbel. Dans cette région, la mortalité maternelle est passée de 350 à 179 décès pour 100 mille naissances vivantes durant la même période.

    S’agissant de la mortalité néonatale, elle a connu une hausse dans la région de Diourbel avec un taux qui a chuté de 25 à 30 décès pour 1000 naissances vivantes entre 2019 et 2023, a-t-il fait savoir.

    « La mortalité infanto-juvénile, quant à elle, est passée de 44 à 40 pour 1000 de 2019 à 2023 au niveau national et de 49 à 52 pour 1000 au niveau de la région de Diourbel durant la même période », a révélé l’adjoint au gouverneur.

    Fort de ce constat, il a indiqué qu’il y a des efforts à faire pour accélérer la baisse des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Ces taux de mortalité demeurent un problème de santé publique, particulièrement au niveau de la région de Diourbel, a-t-il relevé.

    Pour cette présente édition de la semaine, il s’agit de placer la communauté au cœur du changement pour la mise en place d’un environnement favorable à la santé grâce à un fort engagement communautaire. C’est ce qui justifie le choix du thème de la semaine,  »Le rôle des communautés dans l’amélioration des performances des programmes de la santé reproductive, maternelle, néonatale infantile, de l’adolescent et de la nutrition », a-t-il expliqué.

    Selon Djibril Diop, la promotion de la santé permet de placer l’individu au cœur du changement grâce à un ensemble de stratégies pour asseoir des comportements favorables au bien-être individuel, familial et communautaire.

    L’organisation de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant au niveau régional constitue une  »opportunité pour renforcer l’engagement communautaire, sensibiliser les parties prenantes sur une meilleure utilisation des services de santé », a ajouté l’adjoint du gouverneur.

    De même, a-t-il poursuivi, la Semaine de la mère et de l’enfant contribue à renforcer l’offre intégrée de soins de qualité et l’accessibilité à travers des stratégies fixes, avancées et mobiles pour la survie de l’enfant et le bien-être des femmes enceintes, allaitantes et des adolescents.

    En outre, cette édition mettra un accent particulier sur la planification familiale afin de garantir l’accès aux services de santé reproductive dans toutes les structures sanitaires de la région.

    MS/ADL/ASG

  • SENEGAL-ENTREPRENARIAT-FORMATION / La Chambre de commerce de Dakar veut aider près de 400 entreprises en gestion financière et comptable

    SENEGAL-ENTREPRENARIAT-FORMATION / La Chambre de commerce de Dakar veut aider près de 400 entreprises en gestion financière et comptable

    Dakar, 12 fév (APS) – La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) s’est engagée, mercredi, à accompagner près de 400 entreprises, dont des groupements de femmes et de jeunes, à se former en gestion financière et comptable pour accroître leur croissance.

    Elle en a pris l’engagement, lors du lancement d’un programme d’assistance technique en gestion comptable et financière gratuit pour les entrepreneurs cooptés par la CCIAD, ce mercredi, à Dakar.

    Ce programme est initié dans le cadre d’un partenariat avec le Fonds de développement et de solidarité municipale (FODEM), le centre de gestion agréé, la GIZ (Coopération allemande) et la Banque mondiale.

    « Nous le savons tous : disposer d’états financiers clairs et bien structurés est une nécessité absolue pour toute entreprise. En d’autres termes, c’est un véritable passeport pour la croissance et la durabilité », a déclaré Ibrahima Lô, vice-président de la CCIAD.

    Il a expliqué que de tels documents, en plus d’être une « obligation administrative », restent avant tout « un outil de gestion, de transparence et de prise de décision ».

    Selon M. Lô, les états financiers d’une entreprise lui permettent « d’accéder » au financement, « d’attirer » des investisseurs et de « planifier l’avenir avec certitude et sérénité ».

    « Un accompagnement visant à aider les entreprises à obtenir et structurer leurs états financiers me semble essentiel pour leur développement et leur pérennité », a-t-il dit.

    Si la première cohorte concerne 75 entreprises, l’objectif consiste à en accompagner 400 au total.

    Le vice-président de la CCIAD a souligné que cette initiative a été motivée par un constat général selon lequel de nombreuses entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises (PME), rencontrent encore des difficultés dans l’établissement de ces documents.

    Ces difficultés, de l’avis de Ibrahima Lô, sont liées aux ressources financières et humaines limitées et à un manque d’expertise comptable.

    « En tant qu’institution consulaire de Dakar, notre engagement aujourd’hui est de créer un environnement où chaque entreprise, quelle que soit sa taille, peut prospérer en s’appuyant sur des bases financières solides et avoir une gestion financière saine et transparente, condition indispensable à son succès et à sa croissance », a-t-il indiqué.

    Ce programme vise également à renforcer l’accès au financement pour la formalisation comptable.

    « L’accès au financement constitue un défi majeur pour les entrepreneurs sénégalais. Pourtant, un élément fondamental conditionne cette accessibilité : la formalisation comptable », a souligné Aminata Diop Samb, la directrice générale du FODEM.

    Elle a révélé que moins de 3 % des entreprises au Sénégal respectent actuellement une comptabilité conforme aux normes en vigueur.

    « Face à cette réalité, le FODEM, en tant qu’outil stratégique de la Ville de Dakar, s’engage activement dans la structuration des entreprises locales afin de renforcer leur accès aux opportunités de financement », a soutenu Mme Samb.

    Elle précise que la solution proposée pour accompagner ces entreprises s’articule autour de quatre axes stratégiques portant sur un accompagnement comptable et fiscal sur mesure, la digitalisation des processus comptables et la formation continue ainsi que la mise en conformité facilitée.

    MFD/HB/ASG/BK

  • SENEGAL-RELIGION-NECROLOGIE / Décès du khalife des « Baye Fall » à l’âge de 94 ans

    SENEGAL-RELIGION-NECROLOGIE / Décès du khalife des « Baye Fall » à l’âge de 94 ans

    Touba, 12 fév (APS) – Le khalife des « baye fall, » Serigne Amdy Modou Mbenda Fall, est décédé ce mercredi a l’âge de 94 ans, a appris l’APS de sources concordantes.

    Il avait succédé à Serigne Cheikh Dieumb Fall au califat, en 2021, devenant ainsi le huitième khalife général de la famille de Mame Cheikh Ibrahima Fall.

    Avant d’accéder au califat, ce petit-fils du fondateur du fondateur de la branche des ‘’Baye Fall’’ s’était établi dans la commune de Diourbel, au quartier Keur Cheikh Ibra Fall.

    Serigne Amdy Modou Mbenda Fall a été rendu célèbre par les ‘’ndogou’’ (repas de coupure du jeûne), qu’il distribuait chaque mois de Ramadan à la famille de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur de la confrérie mouride.

    Né en 1931 à Ndia, Keur Madièye, dans la commune de Dankh Sène, dans le département de Diourbel, Serigne Amdy Modou Mbenda Fall était également, depuis 1994, le khalife de son père Serigne Modou Mbenda Fall.

    MS/ABB/ASG

  • SENEGAL-GENRE / Quelque 240 cas de violence sexuelle recensés à Dakar et Thiès en 2024 (AJS)

    SENEGAL-GENRE / Quelque 240 cas de violence sexuelle recensés à Dakar et Thiès en 2024 (AJS)

    Dakar, 12 fév (APS) – Les boutiques de droit, centres d’écoute, de conseils et d’assistance judiciaire crées en 2028 par l’Association des juristes sénégalaises (AJS), ont recensé, en 2024, quelque 240 cas de violence sexuelle à Dakar et Thiès, a révélé, mardi, la présidente d’honneur de cette association, Fatoumata Guèye Ndiaye.

    ‘’Deux cent quarante cas de violence sexuelle ont été enregistrés dans des boutiques de droit de la région de Dakar et un peu dans celle de Thiès durant l’année 2024’’, a-t-elle déclaré.

    La présidente d’honneur de l’AJS s’exprimait lors d’un atelier organisé par ladite organisation, sur le thème : ‘’Contribuer à l’éradication des violences sexuelles par la sensibilisation, la vulgarisation et l’application effective de la loi criminalisant le viol et la pédophilie en zone urbaine et périurbaine’’.

    A l’ouverture de cette rencontre de deux jours, Fatoumata Guèye Ndiaye a également relevé des facteurs qui bloquent l’accè des victimess à la justice, notamment la non-gratuité de l’examen médical en vue de l’établissement d’un certificat attestant de l’infraction.

    C’est pour cela, a-t-elle ajouté, que l’AJS a initié l’atelier avec les parlementaires pour échanger avec eux sur les dispositions légales concernant le viol et la pédophilie.

    La juriste consultante s’est en outre félicitée de la loi de 2020 criminalisant le viol et la pédophilie, qui réprime plus sévèrement les auteurs.

    ‘’C’est un grand pas qui est fait dans le sens de la protection des droits des victimes et dans l’éradication des violences sexuelles’’, a-t-elle dit, constatant toutefois une ‘’recrudescence des cas de violence sexuelle depuis quelque temps’’.

    CMS/ABB/ASG