Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-SANTE / Violences basées sur le genre et santé de la reproduction : le ministère de la Santé lance deux projets   

    SENEGAL-SANTE / Violences basées sur le genre et santé de la reproduction : le ministère de la Santé lance deux projets   

    Dakar, 11 fév (APS) – Le docteur Samba Cor Sarr, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, a salué les ‘’approches innovantes’’ du Projet intégré de renforcement de la santé reproductive des femmes, des jeunes et des adolescentes, et du Projet d’élimination des violences faites aux femmes, qui ont été lancés, mardi, à Dakar, pour permettre au pays d’atteindre quelques-uns des objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030.

    ‘’Si nous voulons être au rendez-vous de 2030, cela nécessite des approches innovantes comme les projets que nous venons de lancer aujourd’hui’’, a dit M. Sarr.

    Les deux projets englobent des dimensions santé et développement économique et social.

    Ils doivent permettre au Sénégal de réduire la mortalité maternelle, d’éradiquer la lutte contre les violences dont les femmes sont victimes, d’assurer leur autonomisation et celle des filles, quelques-uns des objectifs de développement durable à atteindre d’ici à 2030.

    ‘’Nous sommes loin du taux indiqué, pour la mortalité maternelle surtout’’, a souligné Samba Cor Sarr, rappelant que le Sénégal et les autres pays concernés par les ODD doivent avoir moins de 70 décès pour 100.000 naissances vivantes, d’ici à 2030.

    ‘’Il va falloir recourir à des approches innovantes’’, pour y arriver, a-t-il dit, estimant que le lancement des deux projets est une ‘’étape majeure’’ de l’accès universel aux services de santé de qualité, sans aucune forme d’exclusion.

    M. Sarr assure que ‘’la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et du jeune occupe une place prépondérante dans les priorités du gouvernement du Sénégal’’.

    ‘’En dépit des efforts […] fournis par notre pays pour inverser la tendance, des [progrès] importants restent à faire’’, a-t-il souligné en espérant que les deux nouveaux projets permettront, par leurs ‘’approches innovantes’’, d’‘’accélérer la cadence vers l’atteinte de ces objectifs’’.

    Le projet baptisé ‘’Thiendiya’’, destiné à la réduction de la mortalité maternelle, cible les régions de Kédougou (sud-est), Kolda, Sédhiou (sud), Tambacounda (est) et Ziguinchor (sud), de même que les districts sanitaires de Popenguine (ouest) et Dakar-Sud. Sa durée d’exécution est de cinq ans, son budget s’élève à 15 milliards de francs CFA.

    L’autre projet, dont la durée d’exécution est de sept ans, sera mis en œuvre dans ces mêmes régions et districts sanitaires pour éradiquer les violences basées sur le genre.

    Il cible 438.069 femmes ayant atteint l’âge de la reproduction, 400.000 adolescents, dont 205.440 élèves.

    Ce projet, dont le budget est estimé à 10,7 milliards de francs CFA, sera mis en œuvre par 782 prestataires de services de santé de la reproduction. Des soins obstétricaux et néonatals d’urgence seront offerts aux bénéficiaires.

    NSS/ADL/HK/ESF

  • SENEGAL-UE-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Projet  »Ripostes » : un officiel décline les priorités pour l’exercice 2025

    SENEGAL-UE-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Projet  »Ripostes » : un officiel décline les priorités pour l’exercice 2025

    Dakar, 11 fév (APS) – Le projet de Résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des ecosystèmes au Sénégal (RIPOSTES) doit mettre l’accent pour l’exercice 2025 sur plusieurs priorités dont le financement des sous projets de gestion durable des terres et de valorisation des produits forestiers non ligneux, a déclaré mardi, le Directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande Muraille verte, Sékouna Diatta.

    ‘’Pour l’exercice 2025, nous devons mettre l’emphase sur le financement des sous projets de gestion durable des terres et de valorisation des produits forestiers non ligneux, si chers aux communautés locales’’, a dit M. Diatta.

    Il s’exprimait lors de la 4ème rencontre du comité de pilotage du projet RIPOSTES couplée avec le lancement officiel du nouveau projet de valorisation des potentialités agricoles et écosystémiques pour la résilience des communautés (PVA-Résilience) financé par la coopération Irlandaise.

    Le représentant de la Délégation de l’UE à Dakar, Simon Vanden Broeke, l’Ambassadeur d’Irlande au Sénégal, Derek Hannon, le représentant du Coordonnateur Sous-Régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal, Dr Mahfouz Sarr, ainsi que des élus locaux ont participé à la rencontre.

    Le projet RIPOSTES, a-t-il poursuivi, devra opérer  »une montée en puissance dans les domaines du développement des chaines de valeur et de promotion de l’agroécologie avec la contribution de la coopération irlandaise qui intervient à point nommé’’.

    ‘’Il s’agira par ailleurs de mieux ajuster les délais des livrables, au regard du retard accusé dans le démarrage et des contraintes liées au contexte socio-politique qui a prévalu lors de ces dernières années’’, a ajouté M. Diatta, représentant le ministre de l’Environnement à cette cérémonie.

    Mis en œuvre pour une période de cinq ans (2021-2026) sous la coordination de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande Muraille verte, le projet RIPOSTES, a pour objectif principal de renforcer les actions de l’État du Sénégal en matière de préservation des services écosystémiques et de résilience des communautés confrontées aux changements climatiques.

    Il a indiqué à ce titre que ‘’les activités de l’exercice 2024 reflètent, des réalisations bien appréciées au plan international et à l’échelle nationale notamment avec la mise en place d’une commission spécialisée +terre-forêt+ et la mise sous gestion durable de près de 650 ha de terre’’.

     Il y a aussi ‘’la construction de trois pépinières communautaires d’une capacité globale de production de 150 000 plants par an et de trois unités de transformation de produits forestiers non ligneux (PFNL) en plus du  lancement d’un programme d’éducation environnementale au niveau de 20 écoles avec l’implication des radios communautaires’’.

    Le Directeur général de l’ASERGMV a indiqué que ‘’ces résultats attestent d’importantes performances dans la mise en œuvre du projet avec un taux de réalisation de 60% sur le plan technique et 66% sur le plan financier’’.

    Il a salué la participation des autorités administratives, des élus et responsables des collectivités territoriales ainsi que des partenaires d’exécution sur le terrain.

    MT/AB/ADL

  • SENEGAL-ECONOMIE-REGLEMENTATION / Le projet de loi sur la règlementation bancaire offre un régime d’exception aux banques, selon Aïssata Tall Sall

    SENEGAL-ECONOMIE-REGLEMENTATION / Le projet de loi sur la règlementation bancaire offre un régime d’exception aux banques, selon Aïssata Tall Sall

    Dakar, 11 fév (APS) – Le projet de loi sur la réglementation bancaire, adopté par l’Assemblée nationale, mardi, fait bénéficier les banques d’un régime d’exception, alors qu’elles ne contribuent pas convenablement à l’économie sénégalaise, soutient la députée Aïssata Tall Sall.

    ‘’Les banques sont des sociétés de droit privé […] C’est comme les compagnies d’assurances. Elles ont un agrément, mais cela ne fait pas pour autant d’elles des sociétés particulières’’, a dénoncé la députée du groupe Takku Wallu Sénégal.

    Elle intervenait à la séance plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen de deux projets de loi sur la réglementation du secteur bancaire et de la microfinance.

    La loi sur la réglementation bancaire est une ‘’loi d’exception’’, a soutenu Aïssata Tall Sall en citant trois articles du texte adopté en guise d’arguments.

    ‘’À l’article 111 de la loi, il est accordé un véritable privilège, même une immunité de poursuite, à toutes les banques du Sénégal […] Cela n’est pas normal’’, a-t-elle argué.

    La députée considère que l’article 142 du même projet de loi, concernant les réclamations de la clientèle des banques, pose également problème. ‘’Lorsqu’un client de banque veut faire une réclamation, vous lui demandez de s’adresser à la banque’’, a-t-elle ajouté, estimant que la loi adoptée dresse des ‘’obstacles’’ devant la clientèle des banques.

    L’article 150 du texte est la plus grosse ‘’exception’’ dont bénéficient les banques exerçant leurs activités au Sénégal, selon l’avocate élue membre de la 15e législature.

    ‘’La loi dit qu’elle déroge aux droits communs sur les procédures collectives. Cela veut dire que lorsqu’une banque est en cessation de paiement, qu’elle veut organiser un redressement judiciaire, il ne lui sera pas appliqué les dispositions de l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires) sur le redressement judiciaire et les procédures collectives’’, a-t-elle fait valoir.

    Or, les banques ‘’ne contribuent pas tellement à l’économie’’, parce qu’elles sont ‘’surprotégées’’, le client étant ‘’surexposé’’.

    ‘’Il y a des difficultés […] Tout n’est pas rose’’

    Le leader de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF), Famara Ibrahima Cissé, a dénoncé le ‘’déficit de protection’’ des usagers des services bancaires contre les banques et les institutions de microfinance.

    M. Cissé s’entretenait avec les journalistes en marge du vote des projets de loi sur la règlementation bancaire et la microfinance. Il estime que les deux textes adoptés par l’Assemblée nationale sont davantage favorables aux banques et aux institutions de microfinance qu’à leur clientèle.

    Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a invoqué les recommandations de l’Union économique et monétaire ouest-africaine incitant à améliorer la capitalisation des banques et à soutenir l’économie.

    ‘’Il y a des difficultés. Si nous sommes là pour présenter deux projets de loi, c’est parce que tout n’est pas rose. Les projets de loi essaient d’apporter des innovations, des ruptures’’, a argué M. Diba.

    Le ministre des Finances et du Budget pense que ‘’la meilleure manière’’ de prendre en charge les préoccupations des usagers des banques et des institutions de microfinance est de proposer ‘’des solutions-panacées’’.

    ‘’Nous allons y arriver, nous avons mis en place un dispositif qui nous permet de contrôler [les activités des banques]. C’est l’une des innovations de ces textes. Il faut, donc, renforcer le pouvoir de législation’’, a poursuivi M. Diba.

    Les députés ont adopté à l’unanimité les deux projets de loi destinés à la réglementation du secteur bancaire et de la microfinance.

    MFD/BK/ADL/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Corruption : le Sénégal progresse de deux points au classement de Transparency International  

    SENEGAL-SOCIETE / Corruption : le Sénégal progresse de deux points au classement de Transparency International  

    Dakar, 11 fév (APS) – Le Sénégal a fait des progrès en matière de lutte contre la corruption, même s’il reste dans la ‘’zone rouge’’, le cercle des pays où ce phénomène est très préoccupant, a appris l’APS, mardi, du Forum civil, la section sénégalaise de l’organisation non gouvernementale Transparency International.

    ‘’Les résultats de l’indice de perception de la corruption 2024 […] montrent que le Sénégal progresse de deux points mais reste dans la zone rouge, avec une note de 45/100’’, affirme le Forum civil dans une déclaration parvenue à l’APS.

    Il rappelle que le Sénégal avait obtenu la note de 43/100 dans le précédent classement annuel.

    ‘’Cette progression timide s’explique par le fait que le Sénégal a enregistré des réformes en 2023 et en 2024, notamment l’adoption, par l’Assemblée nationale, d’une loi modifiant le code de procédure pénale pour la mise en place d’un parquet national financier’’, explique le Forum civil.

    L’amélioration de la note du Sénégal résulte en même temps de ‘’l’adoption, lors du Conseil des ministres du 22 novembre 2023, du projet de loi modifiant la loi […] portant création de l’Office national de lutte contre la corruption (OFNAC)’’.

    Le pays a adopté aussi un projet de loi modifiant une loi de 2014 relative à la déclaration de patrimoine, ce qui a contribué aux progrès faits en matière de lutte contre la corruption, ajoute le Forum civil.

    L’adoption du projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ont valu aussi au Sénégal de bonnes performances, selon l’organisation représentant Transparency International dans le pays.

    ‘’L’adoption de la loi sur la déclaration de patrimoine et celle [relative au] blanchiment de capitaux par l’Assemblée nationale au début de 2024, la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’OFNAC, le redressement opéré par la nomination du directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (son prédécesseur a passé une quinzaine d’années à ce poste) et l’effectivité du fonctionnement du Pool judiciaire financier ont aussi contribué à rehausser la note du Sénégal’’, écrit Birahime Seck, le coordonnateur général du Forum civil.

    Faire adopter plusieurs textes de nature à prévenir la corruption

    L’organisation spécialisée dans la lutte contre la corruption dit rester ‘’très préoccupée par la non-publication de rapports de l’Inspection générale d’État, malgré différents rappels [faits au] président de la République, Bassirou Diomaye Faye’’.

    Le Forum civil déclare inviter les autorités sénégalaises à ‘’faire la lumière sur le ou les propriétaires du compte bancaire contenant 1.000 milliards de francs CFA, [dévoilé] par le Premier ministre’’.

    Birahime Seck et ses collègues disent encourager ‘’vivement’’ le président de la République à faire adopter plusieurs textes de nature à renforcer la bonne gouvernance et à prévenir la corruption.

    Il s’agit des lois sur l’accès à l’information et la déclaration de patrimoine, de la loi qui va encadrer l’exercice de la fonction de lanceur d’alerte. La modification de la loi portant création de l’OFNAC en fait partie.

    Les Seychelles (72/100), le Cap-Vert (62/100), le Botswana (57/100) et le Rwanda (57/100) sont les meilleurs pays d’Afrique subsaharienne en matière de lutte contre la corruption, selon le dernier classement de Transparency International.

    L’Érythrée (13/100), la Guinée Équatoriale (13/100), la Somalie (9/100) et le Soudan du Sud (8/100) sont les pays ayant fait le moins d’efforts dans ce domaine, selon l’indice de mesure utilisé par l’organisation non gouvernementale.

    HK/ESF

  • SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Une diplomate italienne évoque le « rôle fondamental » de la culture dans la politique étrangère de son pays

    SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / Une diplomate italienne évoque le « rôle fondamental » de la culture dans la politique étrangère de son pays

    Dakar, 11 fév (APS) – L’ambassadrice d’Italie au Sénégal, Caterina Bertolini, a insisté, mardi, sur le « rôle fondamental » dévolu à la culture dans le cadre de la mise en œuvre de la politique étrangère de son pays.

    « La diplomatie culturelle occupe un rôle fondamental dans la politique étrangère de notre pays et constitue l’un de ses principaux instruments de projection extérieure », a notamment déclaré la diplomate italienne.

    Madame Caterina Bertolini s’exprimait à l’ouverture d’un programme de l’institut culturel italien qui accueille pendant deux jours (11 et 12 février) des artistes, des experts et des représentants d’institutions culturelles italiennes et sénégalaises

    Ce programme vise à « renforcer le dialogue entre les systèmes d’art contemporain italien et sénégalais », a-t-on appris lors de la cérémonie d’ouverture.

    Selon la diplomate, l’année dernière, dans le cadre de sa présidence tournante du G7, le regroupement des sept économies mondiales les plus avancées, l’Italie avait organisé un sommet sur la culture dans l’optique d’aborder des questions liées à la protection du patrimoine culturel et au développement des politiques culturelles mondiales.

    « La première édition a eu lieu à Florence en 2017, toujours dans le cadre de la présidence italienne du G7. En 2024, le sommet culture s’est tenu à Naples et s’est concentré sur les défis culturels contemporains et la contribution de la créativité au développement durable », a fait savoir Mme Bertolini.

    Elle a rappelé que lors de ces travaux, la question du renforcement du partenariat avec les pays africains a émergé en tenant compte des résultats des conférences internationales, citant la conférence mondiale de l’UNESCO lors de laquelle « la culture a été reconnue comme un moteur-clé pour le développement durable en collaboration avec l’Afrique ».

    « Pour la première fois, a-t-elle ajouté, la rencontre du G7 a inclus un dialogue avec des représentants de l’Union africaine sur le plan de la culture ».

    L’ambassadrice d’Italie au Sénégal a insisté sur la nécessité de « respecter les choix politiques des gouvernements africains », en construisant des « partenariats fondés sur les identités culturelles et la liberté d’expression ».

    Selon elle, « le G7 a reconnu le potentiel de l’économie créative en Afrique comme levier de croissance socio-économique et de création d’emploi, en particulier pour les jeunes générations ».

    La directrice de l’institut culturel italien de Dakar, Serena Cinquegrana, s’est félicitée de cette initiative qui offre une « plateforme d’échanges entre les institutions publiques et privées pour le développement de nouvelles collaborations internationales en faveur des artistes et des commissaires d’exposition ».

    Les différents panélistes ont évoqué l’importance des résidences artistiques et la question de la mobilité des artistes.

    C’est le cas du président de l’Association des résidences artistiques italiennes (STARE), Paolo Mele, qui juge « compliqué le système des visas ».

    « On note beaucoup de difficultés liées à la mobilité des artistes. Il faut que les institutions, les pays et les réseaux s’impliquent davantage pour favoriser la mobilité et la fluidité », a-t-il relevé.

    Une table ronde portant sur le thème « La culture, moteur clé du développement durable : le rôle des musées », est prévue demain mercredi dans le cadre de cette activité.

    Elle sera animée par le directeur du musée des Civilisations noires de Dakar, Mohamed Abdallah Ly, et son homologue du musée des civilisations de Rome, Andrea Viliani.

    Le directeur du musée d’art moderne de Bologne, Lorenzo Baldi, et le conservateur du musée Théodore Monod de l’Institut fondamental d’Afrique noire, El Hadji Malick Ndiaye, seront parmi les animateurs de cette table ronde, selon ses initiateurs.

    Ils ont signalé que cette activité s’inscrit dans la clôture de l’exposition « Souvenirs d’Italie », organisée pendant le Off de la 15ᵉ Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, tenue du 7 novembre au 7 décembre derniers.

    FKS/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Kaffrine : 90 jeunes seront formés aux métiers de l’agriculture à Kahi

    SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Kaffrine : 90 jeunes seront formés aux métiers de l’agriculture à Kahi

    Kaffrine, 11 fév (APS) – Quatre-vingt-dix jeunes de Kahi seront formés aux métiers de l’agriculture, en partenariat avec le site intégré de formation agricole (SIFA), a annoncé, mardi, Aliou Diané, le maire de cette commune de la région de Kaffrine (centre).

    ‘’Dans la commune de Kahi, 90 jeunes, garçons et filles, seront formés dans les métiers de l’agriculture’’, a-t-il déclaré au terme d’une rencontre mensuelle des jeunes de la commune de Kahi.

    Il a précisé que ce programme de formation sera mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat avec le Site intégré de formation agricole (SIFA).

    Le SIFA est un espace de formation professionnelle agricole et de production qui valorise les différentes potentialités agroécologiques. Il est en train de construire un centre de formation intégré qui forme sur l’agriculture et l’élevage.

    Après cette phase de formation, il faut un suivi par rapport au financement, a rappelé M. Diané.

    La rencontre mensuelle des jeunes de la commune de Kahi a été organisée en collaboration avec l’Union des institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (U-IMCEC) et la direction du Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUS-SS).

    A travers ce projet, explique l’élu territorial, il s’agira de cultiver tout ce que les étudiants utilisent comme nourriture dans les différents campus de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN).

    L’U-IMCEC a pris l’engagement de former les jeunes et les femmes, et de les financer à hauteur de 200 millions de francs CFA, a encore annoncé Aliou Diané.

    Il a souligné que l’ambition est de créer une économie circulaire dans la commune de Kahi pour davantage ‘’booster’’ le développement économique, social et environnemental.

    CTS/ADE/ASG/ADL

  • SENEGAL-ECONOMIE / Famara Ibrahima Cissé dénonce le ‘’déficit de protection’’ des clients contre les banques

    SENEGAL-ECONOMIE / Famara Ibrahima Cissé dénonce le ‘’déficit de protection’’ des clients contre les banques

    Dakar, 11 fév (APS) – Le leader de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF), Famara Ibrahima Cissé, a dénoncé, mardi, à Dakar, le ‘’déficit de protection’’ des usagers des services bancaires contre les banques et les institutions de microfinance.

    ‘’Il y a un déficit de protection des usagers face aux banques et aux institutions de microfinance. Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, on devrait protéger davantage les usagers [des services bancaires] que les banques’’, a dit M. Cissé.

    Le président de l’ACSIF s’entretenait avec les journalistes en marge du vote, par les députés, de deux projets de lois portant réglementation de la microfinance et du secteur bancaire.

    Il estime que les projets de loi adoptés par l’Assemblée nationale sont davantage favorables aux banques et aux institutions de microfinance qu’à leurs clients.

    Les questions dont devraient surtout discuter les députés n’ont pas été abordées, à son avis.

    Famara Ibrahima Cissé s’est aussi appesanti sur les difficultés relatives à la mobilité bancaire. ‘’Au Sénégal, pour changer de banque, c’est la croix et la bannière. Le client paie plus de 200.000 francs CFA, à travers une attestation d’engagement, une attestation de non-engagement et des frais de pénalité de remboursement par anticipation pour changer de banque’’, a-t-il dénoncé.

    M. Cissé déplore, par ailleurs, le surendettement de certains salariés envers les banques. ‘’Beaucoup de travailleurs n’arrivent pas à entrer en possession de leurs revenus parce que […] la banque les absorbe. Il devrait y avoir une disposition légale contre cela.’’

    ‘’Vous n’êtes pas d’égale dignité avec la banque’’

    ‘’C’est après l’avoir lu et approuvé que le client doit signer l’accord de prêt, mais on ne lui donne même pas le temps de l’amener chez lui pour cela. C’est sous la pression des banques que les usagers signent les conventions’’, a poursuivi Famara Ibrahima Cissé.

    Il regrette le fait que les projets de loi adoptés à l’unanimité des députés ‘’ne tiennent pas compte de ces cas de figure’’.

    ‘’Si vous avez un problème avec votre banque, vous n’avez pas la possibilité de soutenir les frais de procès. Vous n’avez pas la possibilité de prendre un avocat, alors que la banque a son pool d’avocats. Devant la loi, vous n’êtes pas d’égale dignité avec la banque’’, a dénoncé M. Cissé.

    Lorsqu’un usager a un contentieux avec une institution financière, soutient-il, ‘’il perd toujours’’.

    ‘’Si vous avez un problème avec une institution de microfinance, vous allez au tribunal et vous détenez une décision de justice. Si l’institution de microfinance est en difficulté, vous ne pourrez pas exécuter cette décision de justice. Si c’est le contraire, vos biens sont saisis, y compris vos comptes’’, a fustigé le leader de l’ACSIF, déplorant l’adoption des deux projets de loi par les députés.

    MFD/ASG/ESF

  • SENEGAL-GENRE / VBG : la lutte doit être un combat collectif, selon une responsable

    SENEGAL-GENRE / VBG : la lutte doit être un combat collectif, selon une responsable

    Dakar, 11 jan (APS) – Astou Fall, conseillère technique au ministère de la Famille et des Solidarités, a souligné mardi que le combat contre les violences basées sur le genre doit être  »collectif », appelant à  » une collégialité dans les interventions » pour une réduction de ces types de violences aux conséquences multiples.

    ‘’La lutte contre les VBG doit être un combat collectif. Nous avons besoin de l’engagement de toutes les parties prenantes’’, a-t-elle déclaré.

    Elle prenait part au lancement de deux projets visant à réduire les violences faites aux femmes et aux filles, ainsi que l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des filles.

    Selon Mme Fall, l’implication de tous permettra de bâtir une société ‘’inclusive’’, où chaque fille pourra vivre en paix et en sécurité pour participer au développement du pays. Elle a cependant rappelé à cet égard que les défis restent ‘’immenses’’.

    ‘’Les statistiques révèlent encore des taux alarmants de violences faites aux femmes et aux filles sous diverses formes, particulièrement dans certaines régions du pays’’, a fait savoir la conseillère technique.

    ‘’Une femme victime de violences voit son accès à l’éducation, à la santé et à l’emploi sévèrement compromis, réduisant ainsi son potentiel de contribution à la prospérité nationale. C’est pourquoi, au-delà des efforts institutionnels, il faut une implication des organisations de la société civile’’, a-t-elle préconisé.

    Un avis que partage Tracey Hébert Seck, représentante résidente du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) au Sénégal.

    ‘’Ensemble, aux côtés du gouvernement, nous bâtirons une alliance résolue à éradiquer les inégalités du sexe’’, a-t-elle lancé.

    Considérant que des violences sont encore exercée sur des femmes et des filles, Mme Everset prévient que ‘’cette situation exige de nous une mobilisation, une innovation constante ».

    NSS/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Données sanitaires, supervision et réunions de coordination : à Matam, le SDT3S maintient son mot d’ordre

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Données sanitaires, supervision et réunions de coordination : à Matam, le SDT3S maintient son mot d’ordre

    Matam, 11 fév (APS) – La section régionale de Matam (nord-est) du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S) a annoncé mardi la poursuite de son mot d’ordre de rétention des données sanitaires et de boycott de tous les programmes de supervision et réunions de coordination.

    « Nous voulons dire aujourd’hui que la rétention des données sanitaires, le boycott des supervisions et réunions de coordination se poursuivent au niveau régional », a déclaré son chargé de communication, Modou Bousso Sène, au cours d’une conférence de presse.

    « Nous avons pris cette décision parce que nous n’avons pas encore eu gain de cause concernant toutes nos revendications », a-t-il justifié.

    Selon lui, aucun des points de revendication, dont le recrutement de personnel et le reclassement d’agents, n’a encore été pris en compte.

    Il a expliqué que c’est en raison de cette situation que la section a décidé de poursuivre ce mot d’ordre jusqu’à la satisfaction de ses revendications.

    « Nos points de revendication concernent le recrutement des agents tels que les chauffeurs, les sages-femmes, mais aussi le reclassement de certains de nos collègues, qui ont eu à faire des formations et qui n’ont toujours pas été reclassés », a lancé le syndicaliste.

    Au niveau régional, des organisations syndicales, comme le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) ont déjà levé leur mot d’ordre de rétention des données sanitaires et de boycott de la supervision des programmes.

    AT/SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-RELIGION / Touba : le Magal de Serigne Massamba Mbacké célébré le 26 février prochain

    SENEGAL-RELIGION / Touba : le Magal de Serigne Massamba Mbacké célébré le 26 février prochain

    Diourbel, 11 fév (APS) – Le Magal de Darou Karim, évènement religieux commémorant la naissance de Serigne Massamba Mbacké (1882-1942), sera célébré le mercredi 26 février prochain à Touba (centre), a appris l’APS des organisateurs, mardi.

    Les membres du comité d’organisation de cet événement religieux ont pris part ce mardi à une réunion du comité régional de développement (CRD) présidée par le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall. La rencontre s’est déroulée en présence des autorités administratives du département de Mbacké et des chefs des services techniques déconcentrés.

    « Pour le volet santé, il est question d’installer deux postes médicaux avancés, de renforcer la dotation en médicaments et en ambulances au poste de santé de Darou Karim, ainsi que de l’organisation d’une opération de saupoudrage, de désinfection et de désinsectisation », a annoncé le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall. 

    Il a aussi annoncé le renforcement du dispositif d’approvisionnement en eau et la mise à la disposition du comité d’organisation de camions de vidange.

    L’autorité administrative a invité la gendarmerie et la police à prendre les dispositions nécessaires pour assurer une bonne couverture sécuritaire de l’événement religieux.

    En plus du dispositif sécuritaire, a-t-il souligné, « la gendarmerie nationale va organiser une opération de sécurisation avant le magal, pour permettre aux pèlerins de célébrer l’événement religieux dans la quiétude. »

    Ibrahima Fall a instruit le service du commerce et la douane de veiller sur la qualité des produits sur le marché.

    Le chef de l’exécutif régional a assuré qu’un suivi rigoureux sera mené auprès des services, pour que les engagements pris soient respectés, conformément aux instructions des plus hautes autorités.

    L’extension du réseau électrique, l’éclairage public et l’insécurité restent une préoccupation phare des habitants de cette localité créée par Serigne Massamba Mbacké, frère cadet de Serigne Touba, a déclaré Serigne Cheikh Mbacké.

    « Beaucoup de magasins ont fait l’objet de cambriolages ces derniers mois à Darou Karim. Pour dire à quel point l’insécurité est grandissante à Touba, notamment dans les quartiers périphériques », a-t-il martelé.

    C’est pourquoi il a sollicité le renforcement de la sécurité dans la cité religieuse et appelé à prendre les dispositions nécessaires pour le bien-être des populations.

    Serigne Cheikh Mbacké a en outre magnifié l’engagement des services techniques déconcentrés et des autorités administratives locales pour leur implication dans l’organisation du magal de Serigne Massamba Mbacké. 

    Petit-frère de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, Serigne Massamba Mbacké est né à Patar en 1883, le 27ème jour du mois lunaire de shabân. Il est le benjamin des fils de Mame Mor Anta Saly.

    De la fin de ses études jusqu’à la disparition de son grand-frère, Cheikh Ahmadou Bamba, le 19 juillet 1927, Serigne Massamba ne s’est jamais éloigné de lui. Il a été rappelé à Dieu en 1942.

    Serigne Massamba s’est distingué dans l’art d’embellir le Coran et les Qaçidas dans un style exceptionnel d’enluminure qu’il a mis en l’honneur.

    MS/ASG