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Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Etudiant retrouvé mort à l’UGB : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Etudiant retrouvé mort à l’UGB : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Le procureur de la République de Saint-Louis (nord) a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de la mort de Matar Diagne, étudiant en Master de droit public à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB).

    Une réquisition à personne qualifiée a été établie aux fins d’autopsie pour déterminer les causes exactes du décès, signale-t-il dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte rappelle que, ‘’dans la soirée du 10 février 2025, le Parquet a été informé de la découverte d’un corps sans vie dans une chambre d’étudiant au campus 1 de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis’’.

    Le transport effectué sur les lieux par les autorités judiciaires en compagnie des enquêteurs de la Brigade de recherches de la gendarmerie nationale a permis de faire les premières constatations.

    Le défunt, identifié sous le nom de Matar Diagne et né à Guinaw Rails (Dakar), était un étudiant en Master de droit public à l’UGB.

    Dans une lettre posthume largement partagée sur les réseaux sociaux, le défunt évoque notamment l’isolement et la souffrance d’une maladie qui auraient des conséquences néfastes sur sa personne.

    « Je ne serai plus vivant quand vous lirez ce texte. J’ai décidé de mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans le déshonneur », peut-on lire d’emblée dans cette note rendue publique sur son réseau social Facebook presque 24 h après la découverte de son corps sans vie dans une chambre d’étudiant.

    « L’isolement, additionné à la souffrance de la maladie, a eu des conséquences néfastes sur moi. Je ressens une tristesse intense. Il y a une tempête dans mon cœur. La fois où j’ai eu à me confesser, mes confessions ont été exposées en public », détaille-t-il dans sa lettre d’adieu.

    Poursuivant ses confidences, il indique que « la conséquence en est que je me méfie, je n’ose même pas en parler avec des amis. Face à cette situation, je me muets dans mon silence, comme je sais si bien le faire depuis que je fus enfant. Et ce qui est triste, c’est qu’il y a des personnes qui s’adonnent aux moqueries avec joie, sans mesurer les conséquences de leurs actes ».

    « La douleur physique, ce n’est rien. Mais celle du cœur est infernale. (…) Je suis une personne très digne, et j’ai un très grand sens de l’honneur. Il m’est préférable de mourir dans l’honneur que de vivre dans le déshonneur », a encore laissé entendre l’étudiant inscrit en Master à l’UFR des sciences juridiques et politiques de l’Université Gaston Berger de Saint Louis.

    CGD/AMD/ASG/SMD

  • SENEGAL-CAMEROUN-CULTURE / ‘’OH Gallery’’ accueille ‘’Cris de mer et du désert’’, une exposition monographique du Camerounais Hako Hankson

    SENEGAL-CAMEROUN-CULTURE / ‘’OH Gallery’’ accueille ‘’Cris de mer et du désert’’, une exposition monographique du Camerounais Hako Hankson

    Dakar, 11 fév (APS) – La galerie  »OH Gallery » présente, du 8 février au 19 avril à Dakar, une exposition monographique de l’artiste camerounais, Hako Hankson, intitulée  »Cris du désert » et qui s’inscrit dans une dynamique de résonance et de continuité au sein de sa  »pratique engagée ».

    Cette exposition rassemble un corpus d’œuvres variées issues de différentes périodes mêlant dessins et peintures. Elle permet de prolonger des réflexions débutées à la fin des années 1980 et amorcées tout au long de la carrière du Camerounais.

    Parmi ces œuvres figurent des tableaux, comme  »fight to exist’’,  »We are victims, frontier of life’’, le  »silence », ou encore  »the light is in the front of you ». Ces tableaux ont été réalisés à l’aide, entre autres, de l’encre de Chine, de l’acrylique et de pigments, sur une toile en fond noir pour la plupart.

    Ce dialogue entre les supports permet d’approfondir la compréhension des enjeux abordés par l’artiste, tout en offrant une lecture de sa démarche.

    Les œuvres invitent les spectateurs à une réflexion sur  »la persistance des fractures sociales et géopolitiques corrélée à une pensée panafricaine ».

     »Actuellement, on présente jusqu’au 19 avril prochain l’exposition monographique de Hako Hankson qui s’intitule +Cris de mer et du désert+ et qui parle de la thématique migratoire, de la transhumance, notamment au Cameroun, et de la situation des apatrides’’, explique la directrice de ‘’OH Gallery », Océane Harati, dans un entretien accordé à l’APS.

    Elle souligne que l’idée de cette exposition consiste à mettre en  »avant une pratique de l’artiste beaucoup moins connue », dans laquelle l’on trouve un dialogue  »très intéressant » avec des pièces des années 80 et 90.

     » (…) et donc l’idée de l’expo, c’est que vous avez à la fois des toiles, des dessins et une gamme de prix qui est beaucoup plus large », indique Mme Harati.

    Elle rappelle que Hako Hankso est un artiste  »extrêmement engagé » qui, depuis les années 80, a une ‘’pratique de représentation en lien avec l’industrie du carbone’’.

    Océane Harati souligne que sa  »technique d’encre acrylique, typiquement naturelle’’, est munie d’un dispositif de stylo ».

    Hako Hankson est un artiste camerounais de 57 ans, reconnu dans le marché des institutions. Il vit et travaille à Douala.

    Il a été sélectionné à l’édition 2022 de la Biennale de Dakar ainsi qu’à celle de cette année.

    En mai dernier, il avait été sélectionné pour participer à plusieurs autres rencontres internationales, notamment la Biennale de Venise (Italie) pour le pavillon du Cameroun. 

    AMN/MK/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRURES / Yankhoba Diémé annonce la construction d’un pont devant relier Ziguinchor à Tobor

    SENEGAL-INFRASTRURES / Yankhoba Diémé annonce la construction d’un pont devant relier Ziguinchor à Tobor

    Ziguinchor, 11 fév (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, a annoncé mardi la pose, courant 2025, de la première pierre du pont devant relier Ziguinchor à Tobor, un village éloigné de sept kilomètres de la principale ville du sud du Sénégal.

    « L’État du Sénégal, dans le cadre du développement du pôle sud, entend densifier le réseau routier, à travers la construction et la réhabilitation de certaines routes de la région de Ziguinchor au courant de l’année 2025 et 2026. Nous allons procéder à la pose de la première pierre du deuxième pont de Ziguinchor au courant de cette année », a-t-il annoncé.

    Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens présidait, à Ziguinchor, un comité régional de développement (CRD) spécial axé sur la mobilité, le transport et les projets d’infrastructures de transport en Casamance.

    Outre le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, des élus territoriaux, des chefs de service et des autorités administratives ont pris part à ce CRD, de même que des acteurs du secteur du transport (chauffeurs et conducteurs de moto Jakarta) ainsi que des membres de la société civile.

    « Ces axes routiers de Ziguinchor une fois réhabilités, vont permettre de désenclaver et d’interconnecter les pôles économiques de la région, et au-delà, de toute la Casamance », a assuré le ministre.

    Selon lui, la densité routière de la région de Ziguinchor, qui tourne autour de cinq kilomètres pour 100 kilomètres carrés, reste encore faible, entrainant un « déséquilibre persistant ».

    « Tous ces projets structurants vont promouvoir la connectivité des départements et les localités les plus éloignées », a ajouté Yankhoba Diémé. Il a rappelé que dans le cadre du développement, « le désenclavement joue un rôle fondamental ».

    « Ce sujet nous préoccupe, et préoccupe également les plus hautes autorités de ce pays qui ont décidé d’intensifier le réseau autoroutier pour réduire l’iniquité. Ici, à Ziguinchor comme ailleurs, nous voulons des infrastructures bien faites et durables », a dit Yankhoba Diémé.

    Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a salué la tenue de ce comité régional de développement consacré à la mobilité et à la mise en place des infrastructures pour un meilleur désenclavement de la région.

    « Tout ne peut pas être fait tout de suite. Mais, il faut savoir que la région de Ziguinchor fait partie de régions qui disposent de nombreuses potentialités du point de vue du transport, parce qu’elle est desservie par la voie maritime, aérienne et terrestre », a-t-il fait observer.

    Les différentes présentations faites lors de ce CRD ont montré que dans cette zone sud du Sénégal, à part la route nationale numéro 4 qui est en cours de réhabilitation, la boucle des Kalounayes et celle de Blouf entièrement refaites, beaucoup de routes demeurent cahoteuses.

    Il a cité l’axe Ziguinchor-Cap-Skirring (RN6) qui a fait son temps, selon les techniciens, mais aussi les axes Diouloulou-Kafountine-Séléty (RN5), Oussouye-Mlomp-Élinkine, Kandialou-Karthiak-Bignona-Sindian-Djibidione.

    Avec ses 1.092 kilomètres de route, la région de Ziguinchor dispose actuellement d’une assiette infrastructurelle jugée faible, selon les présentations faites lors de ce CRD.

    Des maires et présidents de conseil départemental de la région de Ziguinchor ont saisi l’occasion de cette rencontre pour réclamer de meilleures routes.

    « La construction et la réhabilitation des axes routiers seront effectives dans le but de faciliter la connectivité entre les milieux urbains et les localités lointaines », a réagi Mamadou Ndao, le directeur général de l’Agéroute, l’agence des travaux et de gestion des routes, répondant aux interpellations des élus territoriaux.

    MNF/BK/ASG

  • SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE  / Secteur minier : Birame Souleye Diop réitère l’ambition de transparence du gouvernement

    SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE  / Secteur minier : Birame Souleye Diop réitère l’ambition de transparence du gouvernement

    Dakar, 11 fév (APS) – Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a réaffirmé, mardi, à Dakar,  la nécessité d’arriver à une meilleure transparence dans la gestion des ressources minières, afin que les ressources de secteur puissent profiter à l’ensemble de la population et soutenir une croissance économique durable.

    « Nous devons assurer une gestion transparente et équitable de nos ressources minières, garantissant des bénéfices qui profitent à l’ensemble de la population et soutiennent une croissance économique durable », a-t-il déclaré.

    M. Diop s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un atelier organisé pour la présentation d’un rapport diagnostic portant sur l’élaboration de la Lettre de politique de développement du secteur minier 2025-2029.

    Selon Birame Souleye Diop, la transparence « permet de renforcer la confiance entre les différents acteurs, qu’il s’agisse des communautés locales, des investisseurs ou des partenaires internationaux ».

    Il a insisté sur la priorité que le gouvernement accorde à la transparence dans la gestion des ressources naturelles, dans le cadre de son engagement à positionner le secteur extractif – en particulier les filières des phosphates et des matériaux de construction -, comme moteurs clés de la croissance économique du pays.

    Dans cette perspective, cet atelier vise à mettre en place une plateforme d’échanges sur les orientations, objectifs stratégiques et actions du secteur minier à l’horizon 2029.

    « Les travaux ont pour fondement les orientations décidées dans le référentiel [Sénégal 2050, agenda national de transformation], mais également les résultats du diagnostic approfondi établi par le consultant national indépendant qui a conduit une large consultation des acteurs », a fait savoir le ministre.

    Il a réitéré l’engagement du Sénégal à « maximiser l’utilisation et l’impact des ressources extractives pour assurer sa souveraineté économique et sociale ».

    « L’exploitation optimale de nos ressources devra contribuer à fonder une transformation profonde de notre pays pour un développement durable au profit de tous », a-t-il insisté.

    Il a rappelé que les secteurs de l’énergie et des mines sont considérés comme « des fondements qui devront jouer un rôle de pilier et d’accélérateur de l’atteinte des objectifs de progrès socio-économiques du pays ».

    CS/SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty : Malick Ndiaye va présenter ses condoléances

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty : Malick Ndiaye va présenter ses condoléances

    Dakar, 10 fév (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, se rend cet après-midi à Darou Mouhty pour présenter ses condoléances à la suite du décès du khalife de cette cité religieuse, Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, rappelé à Dieu, samedi, à l’âge de 92 ans, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    A Darou Mouhty, Malick Ndiaye devrait rencontrer la famille du défunt et les dignitaires religieux de cette ville du département de Kébémer  située à 28 kilomètres de Touba.

    Le communiqué évoque un déplacement symbolique marquant la reconnaissance de l’État envers la contribution du khalife à la préservation des enseignements de Mame Thierno Birahim Mbacké, dit Borom Darou.

    Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang avait été intronisé en 2020 en tant que cinquième khalife de la cité religieuse, en remplacement de son frère aîné, Serigne Abass Mbacké.

    Né en 1933 à Darou Kosso, il a exercé pendant plusieurs années les fonctions d’imam de la grande mosquée de Darou Mouhty et s’est distingué par son engagement dans la transmission du savoir religieux.

    La visite du président de l’Assemblée nationale intervient alors que de nombreuses personnalités politiques et religieuses sont attendues dans les prochains jours à Darou Mouhty pour rendre hommage au défunt khalife.

    DS/ASG

  • SENEGAL–JUSTICE / Six policiers condamnés à trois ans ferme pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort

    SENEGAL–JUSTICE / Six policiers condamnés à trois ans ferme pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort

    Dakar – 11 fev (APS) – Les six agents de police impliqués dans la mort, en mars dernier, d’un jeune du nom de Mouhamed Diop dit Ameth Taya, ont écopé de trois ans de prison ferme et d’une amende de 50 millions de francs CFA, à titre de dommages et intérêts, ont rapporté plusieurs médias.

    Le procureur du tribunal de Pikine-Guédiawaye a reconnu les prévenus coupables de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    Les faits remontent au 19 mars 2024 après l’arrestation de Mouhamed Diop dit Ameth Taya par des policiers du commissariat de Pikine qui l’avaient tabassé.

    La victime avait succombé à ses blessures, dans la nuit du 24 au 25 mars. Sa mort avait déclenché des manifestations de rue à Pikine.

    CMS/ABB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des députés dénoncent les taux d’intérêt appliqués par les banques aux agriculteurs

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des députés dénoncent les taux d’intérêt appliqués par les banques aux agriculteurs

    Dakar, 11 fév (APS) – Des députés intervenant à une séance plénière consacrée à l’examen d’un projet de loi destiné à la réglementation bancaire ont déploré, mardi, à Dakar, les taux d’intérêt appliqués par les banques aux agriculteurs.

    ‘’Les taux de crédit fixés aux agriculteurs sont lourds, de même que le système de paiement’’, a fustigé Ibrahima Mbodj, un député du groupe Pastef (majorité).

    Selon lui, les agriculteurs éprouvent d’énormes difficultés pour rembourser les crédits octroyés par les banques.

    Les taux d’intérêt élevés entravent les activités des agriculteurs et les maintient dans une ‘’certaine précarité’’, a dit M. Mbodj en plaidant pour une ‘’discrimination positive’’ en faveur des jeunes dans l’octroi de crédits bancaires.

    Plusieurs autres députés ont relevé des ‘’dysfonctionnements’’ dans le financement de l’agriculture par les banques.

    Certains d’entre eux estiment que ces difficultés concernent plusieurs catégories socioprofessionnelles, dont les enseignants.

    Aly Ndao, un député du groupe Takku Wallu, a profité de son intervention devant le ministre des Finances et du Budget pour lui faire part des difficultés auxquelles sont confrontés les héritiers de l’un de ses proches pour accéder à son compte bancaire, à la suite de son décès.

    Les députés se sont préoccupés aussi des ‘’lourdeurs’’ administratives auxquels sont confrontés les usagers des banques.

    MFD/SBS/SKS/OID/SMD/ESF

  • SENEGAL-FINANCES-LEGISLATION / Réglementation financière : deux projets de loi adoptés par l’Assemblée nationale

    SENEGAL-FINANCES-LEGISLATION / Réglementation financière : deux projets de loi adoptés par l’Assemblée nationale

    Dakar, 11 fév (APS) – Les députés réunis en séance plénière ont adopté, mardi, deux projets de loi portant sur la réglementation du secteur bancaire et la microfinance.

    ‘’L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité l’ensemble des 13 lois portant sur la réglementation bancaire et l’ensemble des 13 lois portant sur la réglementation de la microfinance’’, a déclaré le président de ladite institution, Malick Ndiaye, à la fin de la séance consacrée à l’examen de ces deux textes.

    Le projet de loi sur la réglementation bancaire a été voté à l’unanimité des 143 députés présents.

    Les 144 députés ayant participé au vote de la loi émanant du gouvernement pour réglementer la microfinance se sont tous prononcés pour son adoption.

    Cette loi va servir à rééquilibrer la relation entre les institutions de microfinances (IMF) et leurs clients, explique un rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale.

    Le document consulté par l’APS parle également d’une amélioration de l’encadrement et d’une augmentation de la contribution des IMF au développement économique.

    Le projet de loi adopté va permettre aux institutions de microfinance de mieux prendre en charge les préoccupations des consommateurs, selon le rapport.

    Les IMF vont assurer ‘’un encadrement des taux d’intérêt appliqués par les institutions de microfinance’’, mettre en œuvre ‘’des mécanismes facilitant l’octroi de financements aux petites entreprises et aux ménages’’, avec la nouvelle loi.

    Le texte adopté par les députés instaure un capital social minimum destiné à garantir la viabilité des institutions de microfinance, selon la commission parlementaire.

    Le projet de loi portant sur la réglementation bancaire vise essentiellement à moderniser et à renforcer le cadre juridique et réglementaire. Il sera utilisé pour la satisfaction des ‘’besoins des usagers’’ en termes d’accès aux financements, de coûts de services, de sécurité des transactions et de ‘’gouvernance plus rigoureuse’’, assure l’Assemblée nationale.

    MFD/BK/SMD/ESF

  • SENEGAL-CLIMAT-VULNERABILITE / Changement climatique : des ONG plaident pour une plus grande prise en compte des personnes handicapées

    SENEGAL-CLIMAT-VULNERABILITE / Changement climatique : des ONG plaident pour une plus grande prise en compte des personnes handicapées

    Dakar, 11 fév (APS) – Des Organisations non gouvernementales (ONG) ont plaidé, mardi, à Dakar, pour une plus grande intégration des personnes vivant avec un handicap dans les instances de prise de décisions des politiques et programmes de lutte contre le changement climatique, afin que leurs besoins spécifiques soient mieux pris en charge. 

    Elles ont fait ce plaidoyer à l’ouverture d’un atelier de partage et d’échanges de deux jours, organisé par le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD), en partenariat avec l’ONG Sightsavers, de concert avec la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH). 

    « Les personnes handicapées sont la couche la plus vulnérable en matière de changement climatique. Celles qui ont des déficiences motrices sont ainsi grandement affectées lors des inondations. Le réchauffement climatique également cause beaucoup de problèmes aux personnes albinos qui, sans moyens, ne peuvent se payer des crèmes solaires », a alerté Fama Ka, vice-présidente de la FSAPH.

    Le moment est donc venu, a-t-elle ajouté, d’intégrer les personnes handicapées dans les cadres de décisionnels, afin que leur spécificité puisse être prise en compte dans les plans et programmes de lutte contre le changement climatique.   

    Cet atelier de renforcement de capacités des personnes vivant avec un handicap s’inscrit dans un processus entamé en 2024 par la FSAPH, dans le cadre de son plan d’actions de gestion des risques et catastrophes.

    Selon son président, Moussa Thiaré, il faut faire en sorte que les messages d’alerte puissent prendre en compte la dimension handicap.

    « Pas de développement durable sans inclusion des personnes vulnérables »

    Prenant le cas des personnes à déficience auditive, il préconise l’adaptation des messages de sensibilisation pour les rendre accessibles et simples, afin qu’ils prennent en compte la diversité et les besoins spécifiques des personnes handicapées.

    « Le développement durable ne peut être atteint sans une inclusion véritable de ces dernières », a insisté Moussa Thiaré.

    Le président du CONGAD, Ibrahima Yade, a rappelé l’importance de la rencontre, qui entre dans le cadre des activités de « suivi des politiques et programmes publics sur le changement climatique prenant en compte les besoins et les droits des personnes handicapées et autres groupes vulnérables ».

    Cheikh Ibrahima Seck, directeur-pays de Sightsavers, une ONG britannique active dans la protection des plus démunis contre la cécité et dans la défense des droits des personnes atteintes de déficiences visuelles, a appelé les pouvoirs publics à la mise en place de mécanismes permettant aux personnes handicapées de participer à l’élaboration des politiques environnementales. 

    « Les propositions qui seront issues de cet atelier ne tomberont pas dans l’oreille d’un sourd, puisque l’État du Sénégal, dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050 pour un Sénégal juste, prospère et inclusif, s’est engagé à renforcer la résilience des personnes vulnérables », a promis Gabriel Ndiaye de la direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts au niveau du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    ABB/BK

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS-PLAIDOYER / Saint-Louis : appel à doter l’hôpital régional d’un deuxième scanner

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENTS-PLAIDOYER / Saint-Louis : appel à doter l’hôpital régional d’un deuxième scanner

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – L’hôpital régional de Saint-Louis lance un “appel pressant” au ministère de la Santé, pour l’acquisition d’un deuxième appareil scanner qui permettra une meilleure prise en charge des patients, a-t-on appris de son service de communication.

    ‘’Face à cette réalité (pannes récurrentes du scanner), nous lançons un appel pressant au ministère de la Santé pour doter l’hôpital de Saint-Louis d’un deuxième scanner’’, indique un communiqué transmis à l’APS, annonçant le retour à la normale du scanner en panne depuis quelques mois.

    “Cet incident met en lumière un problème majeur : l’hôpital ne dispose que d’un seul scanner pour répondre aux besoins de toute une région », signale la même source.

    Elle rappelle que  »la forte demande, combinée à l’usure naturelle des équipements, expose nos patients à des interruptions de service qui peuvent retarder des diagnostics et des traitements cruciaux ».

    Le texte souligne que l’existence d’un deuxième scanner permettrait une meilleure prise en charge des patients, en évitant les longues attentes et les interruptions dues aux pannes, une répartition efficace des examens.

    Un deuxième scanner pourrait réduire la pression sur l’unique appareil actuel et une continuité de service garantie, assurant un accès ininterrompu aux diagnostics, fait-il valoir

    La panne du scanner de l’hôpital régional de Saint-Louis oblige les malades à se rendre à Louga en cas de besoin.

    AMD/ASB/SKS/OID