Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-EDUCATION-CELEBRATION / Matam: lancement des activités la Semaine nationale de l’Ecole de base

    SENEGAL-EDUCATION-CELEBRATION / Matam: lancement des activités la Semaine nationale de l’Ecole de base

    Ourossogui, 11 fév (APS) – L’adjoint au gouverneur de la région de Matam (nord), en charge du Développement, Tafsir Baba Anne, a procédé, lundi, au lancement officiel des activités de la Semaine nationale de l’école de base (SNEB), placée sous le thème: ‘’La consolidation des valeurs civiques: l’école et les FDS au service de la Nation’’.

    « Le thème choisi est suffisamment évocateur, mérite d’être traité avec toute la profondeur qu’exige son importance. Des activités vont jalonner toute cette semaine dont trois que nous jugeons intéressants », a indiqué l’autorité administrative.

    Des activités arrimées à la vision d’un ‘’Sénégal souverain, juste et prospère’’ sont au menu des célébrations de la Semaine nationale de l’école de base à Matam.

    Une leçon inaugurale sur le thème: ‘’l’école à l’épreuve de la citoyenneté’’ a été prononcée par l’inspecteur de l’enseignement et professeur de philosophie Mamadou Dara Seck.

    « Nous devons élever cette semaine au rang d’une véritable tradition empreinte de sens et dont les objectifs valorisent l’école partout et tout le temps. Il s’agit d’en faire un moment privilégié de communion et de célébration de l’école sénégalaise », a déclaré l’autorité administrative.

    Tafsir Baba Anne présidait le lancement, de la Semaine nationale de l’école de base, à l’école d’application Abou Diawara de Ourossogui, en présence de l’adjointe au préfet de Matam et des acteurs locaux de l’éducation.

    ‘’Cette semaine, au-delà des festivités, doit être un moment de réflexion et de mise en œuvre d’activités de sensibilisation qui permettront de former le citoyen pour bien l’ancrer dans les valeurs de la société sénégalaise et africaine’’, a-t-il souligné.

    Il est également prévu au cours de cette semaine une journée de symbiose entre les élèves et les Forces de défense et de sécurité, ainsi que des sketchs réalisés par les élèves sur la sensibilisation à la sécurité routière.

    Lundi, premier jour de la célébration de la Semaine nationale de l’école de base, chaque communauté vivant dans la ville de Ourossogui a montré sa richesse culturelle, à travers un défilé en tenues traditionnelles et des spectacles.

    AT/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / Bakel: le préfet magnifie le « rôle d’éducateur » des chefs religieux

    SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / Bakel: le préfet magnifie le « rôle d’éducateur » des chefs religieux

    Bakel, 11 fév (APS) – Le préfet du département de Bakel (est), Daouda Sène, a mis en exergue, le « rôle d’éducateur » des chefs religieux ainsi que leur contribution dans le maintien de la paix et la stabilité au Sénégal.

    « Les chefs religieux jouent un rôle très important pour notre nation. (…). Quand il y a une bonne éducation, le juge du tribunal, le commandant de la gendarmerie n’auront pas beaucoup de travail. Et les chefs religieux appuient l’administration dans ce sens », a notamment déclaré l’autorité administrative.

    Daouda Sène s’exprimait, lundi, lors de la cérémonie officielle de la 50e édition du Daaka de Samba Yidé, une retraite spirituelle présidée par Thierno Bachir Ba, fils du Khalife de Médina Gounass.

    « Le chef de l’État nous demande de soutenir et d’accompagner les chefs religieux pour trois raisons : parce que vous êtes des acteurs de la paix, des acteurs de la stabilité et pour vos missions d’éducation », a souligné le préfet du département de Bakel.

    Il a réitéré son engagement à toujours accompagner les organisateurs pour la réussite de cet événement religieux, ajoutant qu’il « ne fera pas moins que ses prédécesseurs ».

    Des pèlerins venus de plusieurs régions du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie ont pris part à cet évènement religieux lors duquel des prières ont été formulées pour la paix et la stabilité au Sénégal et dans les pays voisins.

    AND/ABD/SMD/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-DIVERS / UGB : un étudiant retrouvé mort dans sa chambre

    SENEGAL-UNIVERSITE-DIVERS / UGB : un étudiant retrouvé mort dans sa chambre

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Un étudiant en Master 1 en Droit public a été retrouvé mort, lundi soir, dans sa chambre au village de A du campus social de l’Université Gaston Berger Saint-Louis, a appris l’APS.

    Les circonstances du décès ne sont pas encore élucidées.

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie qui a effectué le déplacement sur place ainsi que les sapeurs-pompiers pour l’enlèvement du corps sans vie, selon un communiqué de la coordination des étudiants de Saint-Louis.

    AMD/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Louga: mariage précoce et transhumance, facteurs entravant « le maintien » des filles à l’école (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Louga: mariage précoce et transhumance, facteurs entravant « le maintien » des filles à l’école (IA)

    Dahra, 11 fév (APS) – L’Inspecteur d’académie de Louga, Siaka Goudiaby, a cité les mariages précoces et la transhumance parmi les facteurs entravant le maintien des filles à l’école.

    Il s’exprimait ainsi en marge de la cérémonie de lancement de la 24ᵉ édition de la Semaine nationale de l’école de base à l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye de Dahra.

    « Cette manifestation a été un grand moment de mobilisation et d’échanges pour améliorer les performances scolaires, mais elle souligne également l’urgence de renforcer la sensibilisation  sur les pratiques qui entravent l’accès à l’éducation des filles et leur maintien à l’école, telles que les mariages précoces et la transhumance », a dit M. Goudiaby

    Le thème de cette année porte sur « Consolidation des valeurs civiques, l’école, les forces de défense et de sécurité au service de la nation ».

    « Ces pratiques privent de nombreuses jeunes filles de leurs droits fondamentaux et nuisent à leur avenir », a-t-il poursuivi, en faisant allusion aux mariages précoces et à la transhumance.

    Siaka Goudiaby a aussi appelé à une « action concertée de la part des autorités éducatives ».

    Il estime que  »pour bâtir une école de qualité et garantir que chaque fille puisse poursuivre sa scolarité, il faut une synergie d’actions entre tous les acteurs de la communauté éducative ».

    L’adjoint au gouverneur de Louga en charge du développement, Pape Leyti Mar, a salué « l’implication de l’ensemble des partenaires autour de l’Inspection d’académie dans la lutte contre les obstacles à l’accès à l’éducation ».

     L’autorité administrative a appelé les acteurs de l’école à « s’approprier le thème de cette édition afin de forger des citoyens responsables et engagés dans le rayonnement du Sénégal ».

    La cérémonie a également été l’occasion de célébrer Bara Mbengue, Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant, en service dans cette circonscription.

    DS/SMD/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Diourbel : remise de 35 fauteuils roulants à des personnes en situation de handicap

    SENEGAL-SOCIETE / Diourbel : remise de 35 fauteuils roulants à des personnes en situation de handicap

    Diourbel, 11 février (APS) – La Direction régionale de l’action sociale de Diourbel (centre) a procédé, lundi, à la remise de 35 fauteuils roulants à des personnes en situation de handicap.

    L’adjoint au Gouverneur chargé du Développement, Djibril Diop, a présidé la cérémonie de remise symbolique devant la gouvernance de Diourbel, en présence du Directeur régional de l’action sociale, du chef du service départemental de l’action sociale et du directeur du Centre de protection et de réinsertion sociale (CPRS).

     »Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a reçu un don de l’ONG britannique Human Appeal de 310 fauteuils roulants, dont 270 fauteuils ordinaires et 40 fauteuils électriques, répartis entre les 14 régions du Sénégal. La région de Diourbel a reçu 35 fauteuils roulants, dont 30 fauteuils ordinaires et 5 fauteuils électriques », a indiqué le Directeur régional de l’action sociale de Diourbel, Mbaye Ndione.

    Le département de Diourbel a reçu 10 fauteuils roulants, contre 13 pour Bambey et 12 fauteuils pour le département de Mbacké, a-t-il ajouté.

    MS/OID

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / COP 2024 : les engagements du Sénégal présentés à des acteurs

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / COP 2024 : les engagements du Sénégal présentés à des acteurs

    Dakar, 11 fév (APS) – Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, a présenté lundi les conclusions et engagements pris par le Sénégal lors des trois COP (Conférence des Parties) consacrées en 2024 à la biodiversité (COP 16), à la lutte contre les changements climatiques (COP 29) et la désertification (COP 16), aux différents partenaires financiers et techniques, structures de l’Etat et acteurs de la société civile, a constaté l’APS.

    La rencontre qui s’est déroulée à l’auditorium dudit ministère a été présidée par le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

     ‘’Cet atelier vise à restituer l’ensemble des conclusions, mais également à insister sur la mise en œuvre des recommandations issues de ces trois COP et tirer des leçons sur la participation de la délégation du Sénégal’’, a expliqué M. Ngom, à l’ouverture officielle de l’atelier de restitution des engagements du Sénégal aux différentes conférences des parties de l’année 2024. 

    ‘’Il vise également à donner une occasion aux autres acteurs qui n’ont pas eu la chance de participer à ces échanges  de suivre l’ensemble des orientations de l’Etat prises lors de ces rencontres’’, a-t-il ajouté.

    Il a indiqué que les délégations sénégalaises ont décliné, lors de ces différentes rencontres internationales,  ‘’les priorités nationales en matière de conservation de la biodiversité et lutte contre la désertification et les effets du changement climatique’’.

     Daouda Ngom a estimé que la participation du Sénégal à ces trois rencontres internationales à savoir : la COP 16 sur la biodiversité du 16 octobre au 1er novembre 2024 à Cali (Colombie), la COP 29 sur le climat du 11 au 23 novembre 2024 à Baku (Azerbaïdjan) et la COP 16 consacrée à la lutte contre la désertification, du 2 au 13 décembre 2024, à Riyad (Arabie Saoudite) ‘’a été déterminante’’.

    Le ministre a réitéré à cette occasion l’engagement de son département ministériel à renforcer la collaboration nationale pour une meilleure mise en œuvre des politiques nationales en relation avec le climat, la préservation de la biodiversité et la lutte contre la désertification.

    Il a réaffirmé également la volonté du Sénégal à  »renforcer sa tradition de mise en œuvre d’actions stratégiques appropriées pour la conservation de la biodiversité (…) et le partage juste et équitable d’avantages découlant de l’utilisation des ressources naturelles conformément aux piliers qui fondent la Convention sur la diversité biologique, mais aussi à faire face aux effets du changement climatique et à la lutte contre la désertification ».

    Daouda Ngom a précisé que la dynamique du Sénégal est fortement articulée,à l’Agenda 63 de l’Union africaine et aux importantes décisions de la Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (AMCEN) sur la conservation de la biodiversité et aux plans d’actions d’adaptation aux changements climatiques et de lutte contre la désertification.

    MT/AB

  • SENEGAL-SYNDICATS / La CNTS invite les travailleurs à un ‘’rassemblement’’ prévu vendredi

    SENEGAL-SYNDICATS / La CNTS invite les travailleurs à un ‘’rassemblement’’ prévu vendredi

    Dakar, 10 fév (APS) – La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) annonce vouloir tenir un ‘’rassemblement’’, vendredi à 15 heures, à son siège, à Dakar, en raison de ‘’la situation sociale durement ressentie par le monde du travail’’.

    ‘’Ce rassemblement a pour objectif de fédérer les luttes des travailleurs, par la création d’un large front syndical autour des revendications essentielles de l’ensemble des travailleurs’’, affirme son secrétaire général, Mody Guiro, dans un document parvenu à l’APS.

    M. Guiro invite ‘’toutes les organisations’’ syndicales à prendre part ‘’massivement’’ à cette rencontre.

    HK/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Le développement durable de l’Afrique passe par l’éradication de l’analphabétisme selon un ancien ministre

    SENEGAL-EDUCATION / Le développement durable de l’Afrique passe par l’éradication de l’analphabétisme selon un ancien ministre

    Dakar, 10 fév (APS) – Le continent africain doit travailler à enrayer l’analphabétisme et universaliser l’enseignement primaire, pour espérer disposer de compétences de base pour le développement durable, soutient l’ancien ministre de l’Éducation de base et des Langues nationales, Mamadou Ndoye.

    ‘’Il est clair que comme on l’a dit, si on n’arrive pas à enrayer l’analphabétisme et universaliser l’enseignement primaire, nous n’aurons pas les compétences de base au développement durable de l’Afrique. On ne peut pas avec une population analphabète arriver à cela’’, a-t-il soutenu dans un entretien pour le prochain numéro du magazine Vitrine de l’Agence de presse sénégalaise.

    Selon lui, autant les États africains sont d’accord sur ce principe, autant dans les politiques mises en œuvre sur le terrain, ‘’il n’y a rien qui permet de régler cette question d’enseignement primaire universelle et d’éradication de l’analphabétisme’’.

    Il répondait à la question de savoir comment l’éducation pourrait impacter davantage la trajectoire de développement des pays africains, conformément aux objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

    ‘’Du point de vue continental nous avons un document, qui avait été élaboré après une triennale de l’ADEA (Association pour le développement de l’éducation en Afrique), à la demande de l’Union africaine, et c’était pour savoir quelles compétences pour le développement accélérée et durable de l’Afrique’’, a répondu Mamadou Ndoye.

    ‘’Dans ce document-là, il s’agit des compétences de base, des compétences techniques et professionnelles, et les compétences scientifiques et technologiques. La question était de savoir comment y arriver parce que dire qu’il faut telles compétences, c’est bien, mais comment arriver à développer ces compétences, c’est une autre chose’’, a-t-il expliqué.

    Les ressources sont disponibles pour enrayer l’analphabétisme ‘’mais est ce que nous les mobilisons ou les valorisons, ou voulons-nous nous contenter d’un modèle dont nous n’avons pas les moyens, c’est la grande question qui se pose en Afrique’’, a-t-il dit, notant que sur cette base, le développement des compétences techniques et scientifiques a été retenu ‘’pour montrer que ce développement ne se fait pas seulement à l’école’’.

    ‘’Le modèle d’enseignement que nous avons n’est pas capable d’absorber le minimum, il ne peut pas répondre à nos besoins, c’est un modèle qui est tel que c’est un effectif minimal qu’on peut absorber’’, a souligné Mamadou Ndoye.

    MF/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Le Sénégal est encore loin de l’ODD 4 (expert)

    SENEGAL-EDUCATION / Le Sénégal est encore loin de l’ODD 4 (expert)

    Dakar, 10 fév (APS) – Le Sénégal demeure éloigné du quatrième objectif de développement durable des Nations unies, au regard des résultats engrangés par le pays du point de vue de l’accès à l’éducation et de la qualité de cette dernière, juge l’expert Mamadou Ndoye.

    L’objectif de développement durable 4 (ODD 4) des Nations unies vise d’ici à 2030,  à garantir l’accès à tous et toutes à une éducation équitable, gratuite et de qualité à travers toutes les étapes de la vie, en éliminant notamment les disparités entre les sexes et les revenus. Il met également l’accent sur l’acquisition de compétences fondamentales et de niveau supérieur pour vivre dans une société durable.

    Le Sénégal ‘’fait partie des pays éloignés de l’objectif [de développement durable des Nations unies relatif à l’éducation]’’, a-t-il avancé dans un entretien accordé au prochain numéro du magazine Vitrine de l’Agence de presse sénégalaise.

    ‘’Il y a des pays très éloignés de l’objectif, des pays éloignés, des pays proches et des pays qui ont atteint l’objectif. Nous, on fait partie des pays éloignés de l’objectif’’, a dit l’ancien ministre de l’Éducation de base et des Langues nationales.

    Selon Mamadou Ndoye, ‘’tant qu’il y aura des enfants non scolarisés, nous ne pouvons pas atteindre [l’ODD 4]’’, sans compter que l’équité ‘’est une dimension de l’ODD 4, et nous ne l’avons pas’’.

    ‘’Il y a des inégalités telles dans le système aujourd’hui, notamment les inégalités géographiques et les inégalités sociales, que l’on ne peut pas dire qu’il y a des chances égales’’, a-t-il fait valoir.

    De même, concernant la qualité de l’éducation, ‘’les dernières évaluations internationales que nous avons eues, montrent qu’en ce qui concerne le PASEC’’, le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN, ‘’plus de 35 % des enfants de CM2 ne maîtrisent pas les mathématiques de base et plus de 25 % ne savent pas lire […]’’, relève Mamadou Ndoye.

    ‘’Des enfants qui font 6 ans et qui n’arrivent pas à lire et calculer, c’est énorme. Et ces évaluations ne montrent en réalité que le sommet de l’iceberg, donc c’est beaucoup plus grave’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Si on cherchait la compréhension conceptuelle comme le PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) l’a fait au Sénégal, 85% des enfants de CM2 n’avaient pas réussi. Donc, si on s’intéresse aux dimensions accès pour tous et dimension qualité et équité, qui sont les dimensions principales, on est encore loin de l’ODD 4’’, tranche-t-il.

    ‘’Depuis 1961, nous répétons les mêmes choses, nous n’avançons pas et nous ne nous posons pas la question de savoir pourquoi. Nous n’avançons pas car nous refusons de sortir de la boite, et tant que nous resterons enfermés dans cette boite, qui est la boite de l’école néocoloniale ou coloniale, nous n’allons jamais nous en sortir’’, a-t-il conclu.

    MF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Les activités agrosylvopastorales sont pourvoyeuses d’emplois, selon une organisation paysanne

    SENEGAL-ECONOMIE / Les activités agrosylvopastorales sont pourvoyeuses d’emplois, selon une organisation paysanne

    Ndioum, 10 fév (APS) – Les activités agrosylvopastorales (agriculture, élevage, foresterie, etc.) sont un important pourvoyeur d’emplois que les pouvoirs publics devraient penser à développer, a signalé, lundi, à Podor (nord), le président de la Coopérative nationale des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs du Sénégal (CNAEPS), Made Sène.

    ‘’Les filières agricoles, pastorales et halieutiques, qui sont représentées au sein de notre coopérative, sont une excellente opportunité sur laquelle le Sénégal peut s’appuyer pour créer des emplois’’, a assuré M. Sène.

    Il participait à une tournée d’installation des sections de la CNAEPS dans le département de Podor.

    En présence d’Ousmane Sidibé, un adjoint du préfet de Podor, Made Sène a dit être convaincu que le gouvernement et les organisations paysannes peuvent ‘’juguler le fléau de l’émigration irrégulière’’ à l’aide des filières agrosylvopastorales.

    La Coopérative nationale des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs du Sénégal s’est fixé l’objectif de contribuer au développement économique et social du pays, par la promotion des filières et métiers du monde rural, selon son secrétaire général, Malick Sarr.

    AHD/AT/SMD/ESF