Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-HIPPISME-INFRASTRUCTURES / Thiès : Toussaint Manga annonce la construction d’un hippodrome moderne

    SENEGAL-HIPPISME-INFRASTRUCTURES / Thiès : Toussaint Manga annonce la construction d’un hippodrome moderne

    Thiès, 10 fév (APS) – Le directeur général de la Loterie nationale du Sénégal (LONASE), Toussaint Manga, a annoncé dimanche à Thiès, la construction d’un hippodrome moderne pour permettre au Sénégal d’organiser de grandes courses hippiques.

    « Il y avait un projet de construction d’un hippodrome moderne qui va être relancé et [nous allons] voir comment accélérer les travaux’’, a affirmé Toussaint Manga, lors de la huitième journée du Grand prix LONASE.

    ‘’À l’heure actuelle, nous méritons un hippodrome moderne pouvant accueillir des courses, à l’image de certains pays d’ Afrique ou d’ Europe », a ajouté M. Manga.

    Il a insisté sur la nécessité de doter le Sénégal d’un hippodrome « digne des standards internationaux », pour que le Sénégal puisse accueillir des compétitions de la trempe du grand Prix d’Afrique.

    ‘’Je crois que le site existe déjà’’, a noté le directeur général de la LONASE, sans plus de précision sur son emplacement.

    Il précise que la structure qu’il dirige « n’a d’autre option que d’accompagner le comité national de gestion (CNG) des courses hippiques, pour renforcer le secteur du sport hippique ».

    ‘’A chaque fois que l’instance dirigeante du sport hippique en a besoin, la LONASE doit être présente, afin de rendre plus performante cette filière’’, estime Toussaint Manga.

    BT/ADI/SBS/AB

  • SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour une reconnaissance officielle de la polyarthrite rhumatoïde comme une MNT

    SENEGAL-SANTE / Plaidoyer pour une reconnaissance officielle de la polyarthrite rhumatoïde comme une MNT

    Dakar, 7 fév (APS) – L’association « Polyarthrite Rhumatoïde Sénégal », une structure regroupant des patients des 14 régions du pays, appelle les autorités à reconnaître de manière officielle la polyarthrite rhumatoïde comme une maladie non transmissible (MNT), afin d’assurer une prise en charge correcte des personnes affectées.

    « Nous appelons les autorités à reconnaître officiellement la polyarthrite rhumatoïde comme une maladie non transmissible, handicapante et prioritaire dans les politiques de santé nationale », a plaidé sa présidente, une blogueuse qui signe sous le pseudonyme Dédé Didi.

    Dans un entretien avec l’APS, elle demande également « un soutien financier pour faciliter l’accès aux soins et aux médicaments pour les malades ».

    La présidente de l’association espère, à travers cet appel,  »pouvoir établir un dialogue avec le gouvernement pour mettre en place des solutions durables en faveur des patients souffrant de cette maladie ».

     » À ce jour, nous ne bénéficions d’aucun soutien institutionnel, que ce soit du gouvernement, des autorités sanitaires ou du privé », informe-t-elle, soulignant que le  »seul appui vient des bénévoles et des donateurs anonymes qui répondent ».

    Selon la présidente de l’association  « Polyarthrite Rhumatoïde Sénégal »,  »cette maladie n’est pas mentionnée dans la budgétisation nationale des MNT ».

    Se voulant plus claire, la bloggeuse soutient que « l’association n’a aucune relation avec les autorités sanitaires du pays. La polyarthrite rhumatoïde n’est même pas mentionnée dans la budgétisation nationale des maladies non transmissibles ».

    Cela en dépit de la cherté de la prise en charge, de l’absence de subvention et du caractère handicapant de la maladie. « Cette maladie ne figure pas non plus sur la liste officielle des maladies non transmissibles reconnues par les autorités de santé comme le cancer, le diabète ou les maladies néphrétiques bénéficiant de subventions et de campagnes de masse », a-t-elle insisté.

    Les autres problèmes récurrents sont liés au handicap invisible ne bénéficiant pas des programmes nationaux sur le handicap, aux besoins constants de médicaments et de financement pour les analyses et les soins, fait savoir Dédé Didi.

    « L’accès aux médicaments et au matériel liés au handicap reste un défi majeur pour nos membres. Beaucoup d’entre eux ne sont pas autonomes et, par conséquent, ne peuvent pas s’acheter les traitements nécessaires. Nous devons constamment chercher des financements pour leur venir en aide », a-t-elle déclaré.

    S’y ajoute la limite de structures spécialisées appartenant à l’association pour une prise en charge adéquate de la maladie.

    Elle déclare que   »leur problème le plus urgent » est le cas d’Aicha Elisabeth, une patiente atteinte du syndrome de Gougerot-Sjögren, qui a entraîné une perte totale de la vue en plus de sa polyarthrite.

    « Elle nécessite une opération qui coûte un million de francs CFA. Nous avons lancé des campagnes pour collecter des fonds, mais nous avons encore besoin de soutien pour couvrir les frais », a-t-elle fait savoir.

    « De manière générale, beaucoup de femmes de notre groupe manquent de moyens pour accéder aux soins médicaux essentiels », confie Dédé Didi.

    L’association regroupe un grand nombre de membres à travers les 14 régions du Sénégal.

    Elle a une forte présence sur les plateformes digitales où sont menées des échanges et des discussions régulières sur la maladie. L’association encourage les malades à sortir de leur isolement et à se regrouper. Elle a pour mission d’informer, de sensibiliser et d’accompagner les personnes atteintes de cette maladie.

    NSS/SKS/HK/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PROFIL / Elisabeth Diallo Seck, une vie désarticulée par la polyarthrite rhumatoïde

    SENEGAL-SANTE-PROFIL / Elisabeth Diallo Seck, une vie désarticulée par la polyarthrite rhumatoïde

    Par Ndeye Suzanne Sy 

    Dakar, 10 fév (APS) – Atteinte de la polyarthrite rhumatoïde, une maladie chronique inflammatoire touchant plusieurs articulations, Elisabeth Diallo Seck, la quarantaine révolue, vit avec cette pathologie depuis 23 ans.

    « Ma foi s’est renforcée au cours de 23 ans de vie avec cette pathologie », déclare-t-elle, sur un ton triste, dans un entretien avec l’APS.

    « C’est une condamnation à vie, avec une transformation des articulations qui se détruisent au fil des ans », explique cette polyptote, qui cohabite depuis plus de deux décennies avec la polyarthrite rhumatoïde. « Depuis que je suis atteinte de cette maladie, je la vis avec ma foi qui s’agrandit de jour en jour. Je me suis davantage rapprochée de Dieu », confie-t-elle.

    Cette habitante de Keur Mbaye Fall, née le 6 octobre 1980 à Dakar, n’avait jamais entendu parler de la maladie avant d’en être victime.

    Au début, sa mère l’aidait beaucoup, mais, avec le poids de l’âge, elle n’y parvenait plus.

    ‘’Il s’agit d’une maladie méconnue. Je n’en avais jamais entendu parler avant. Le jour où on m’a intégrée dans le groupe des polyptotes, j’ai pleuré. J’ai réalisé que j’étais la seule à souffrir de cette pathologie incurable’’, rappelle Mme Seck.

    Elle a été contrainte de cesser ses activités professionnelles pour se soigner.

    Au fil du temps, dit-elle, ‘’j’ai appris qu’on ne guérit pas de la polyarthrite rhumatoïde. A ma première consultation chez le rhumatologue, je n’avais pas vraiment pris au sérieux le traitement comme il s’agit d’une maladie qui ne se soigne pas’’.

    De ce fait, ‘’je m’efforçais toujours de prendre juste les calmants pour supporter les douleurs atroces. Mais j’ai eu la peur de ma vie, lorsque j’ai perdu la vue entre temps’’, raconte Elisabeth Diallo Seck.

    A 22 ans, le début d’un long calvaire

    Classée dans la famille des maladies auto-immunes, où l’immunité elle-même agresse le corps de la personne atteinte de polyarthrite rhumatoïde, Elisabeth Diallo a su apprendre à vivre avec au fil des ans, grâce à sa foi grandissante.

    ‘’La maladie continuait son cours. Je prenais des calmants pour m’efforcer d’aller travailler. C’est Dieu qui m’a aidée à faire face à la maladie et à l’accepter’’, confie Mme Seck, quelque peu résignée.

    ‘’A l’époque, j’avais 22 ans. En 2001, j’ai commencé à travailler et, l’année suivante, je suis tombée malade’’, se rappelle-t-elle.

    ‘’Il y a cinq ans à peine, en 2020, j’ai su qu’il s’agissait d’une maladie auto immune. Mon médecin traitant ne m’en avait pas parlé. Il m’avait juste prescrit des médicaments à prendre’’, dit Elisabeth Diallo.

    Douleurs ‘’intenses’’

    D’après elle, il s’agit d’une maladie extrêmement difficile à gérer, marquée par des douleurs intenses.

    ‘’En l’espace de 4 mois, tout mon corps a sombré dans la douleur. Lorsque je devais aller au travail, ma mère me donnait de l’aspirine à prendre pour calmer la douleur.’’.

    ‘’Au début, c’était très difficile. Je m’enfermais dans ma chambre pour pleurer parce que mes parents me reprochaient d’être devenue paresseuse’’, se remémore Mme Seck.

    ‘’Ma famille entière ne pouvait pas me comprendre. Parce qu’avant la survenue de la maladie, je marchais de la cité Port à l’avenue Jean Jaurès où se situait mon école.’’

    Selon Mme Seck, plus la maladie évoluait, plus elle commençait à en sentir le poids.

    Une maladie qui déforme le corps

    Ce qui a fait qu’elle finit par abandonner son travail car sa santé déclinante ne lui permettait plus d’exercer sa profession correctement.

    ‘’Je ne sais pas faire le linge, même balayer ma chambre devenait un fardeau irréalisable. Ne serait-ce que laver mes sous-vêtements est devenu une tâche difficile’’, explique Elisabeth Diallo Seck.

    ‘’Au début, je pensais que c’était lié au fait que je tapais au clavier de l’ordinateur. Mais au fil du temps, des enflures sont survenues et mes doigts se sont déformés, tout comme mon genou droit. Ce qui fait que je boite’’, dit-elle l’air abattu.

    Son employeur ainsi que sa famille minimisaient ce qui lui arrivait. ‘’Lorsqu’ils ont vu l’évolution de la maladie, ils ont su que c’était très sérieux avec mes membres déformés’’, explique-t-elle.

    Après 5 ans en service dans une entreprise comme secrétaire, Mme Seck a été contrainte d’arrêter le travail à cause des douleurs atroces qu’elle peinait à supporter.

    Toutefois, elle n’a pas baissé pas les bras. Elle a essayé une solution thérapeutique, loin de sa famille qu’elle finit par abandonner.

    ‘’Je me suis rendue en Gambie pour prendre un traitement par les plantes. J’avais senti une légère amélioration de mon état de santé. Par la suite, je suis revenue au Sénégal’’, témoigne Elisabeth Diallo.

    Elle décide de poursuivre le métier qu’elle avait choisi et pour lequel elle avait des compétences.

    ‘’L’entreprise au sein de laquelle je travaillais m’a licenciée. Les indemnités que j’ai pu obtenir m’ont permis de faire du commerce. Après, j’ai trouvé un autre travail en 2017 comme secrétaire toujours dans un daara [école coranique], mais la maladie devenait plus compliquée’’, raconte-t-elle.

    En dépit de la douleur persistante causée par la polyarthrite rhumatoïde, Elisabeth n’a pas perdu l’envie de travailler.

    ‘’J’avais repris le travail. Je voulais exercer mon art mais, les matins, avant d’aller au travail, j’avais une vision floue. Je ne voyais rien, et ça persistait‘’, déclare-t-elle.

    C’est ainsi qu’elle décide de faire une consultation ophtalmologique. ‘’L’ophtalmologue me demandait souvent si je n’avais pas une maladie particulière qui affectait mes os. Je servais souvent comme réponse : J’ai une arthrose’’, confie-t-elle.

    Des troubles visuels à la cécité

    Outre les articulations, la polyarthrite rhumatoïde affecte également d’autres parties du corps, en l’absence d’un traitement médical approprié. Elisabeth en a fait les frais.

    Si elle a vu sa foi grandir, ses facultés visuelles quant à elles ont fini par diminuer.

    ‘’En consultation chez un ophtalmologue, on m’oriente vers un rhumatologue mais faute de moyens, je ne pouvais pas y aller. Je restais chez moi, ma vision devenant de plus en plus floue. A mon deuxième rendez-vous, l’ophtalmologue m’a appris que j’avais la polyarthrite rhumatoïde’’, se remémore-t-elle.

    La polyarthrite affecte les os et, si elle n’est pas bien traitée, elle touche tous les organes du corps.

    ‘’Actuellement, elle m’a rendue aveugle. On me conseille d’aller à l’étranger pour bénéficier d’une greffe de cornée. Je ressens plus la maladie en période de froid à cause des crampes.’’

    Si Elisabeth ne sent pas le poids de sa maladie, c’est parce qu’elle a un mari sur qui compter.

    ‘’Je me suis mariée il y a 3 ans (en 2022). Dieu m’a donné un mari formidable. Il est ma source d’apaisement, un homme bien. Je parviens à surmonter le poids de la maladie grâce à lui’’, se réjouit-elle.

    ‘’C’est à l’âge de 42 ans que je me suis mariée. Je n’ai pas encore d’enfants. Et j’espère en avoir un jour’’, prie Mme Seck.

    La polyarthrite rhumatoïde, une maladie au traitement onéreux

    Pour sa prise en charge, elle est assistée par son mari et sa belle-famille. Un de ses beaux-frères l’a mise en rapport avec un spécialiste qui était à l’hôpital Aristide Le Dantec. Il reçoit ses malades à son bureau, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    ‘’Le coût de mes analyses avoisinaient 300 000 francs CFA, une somme que je ne parvenais pas à avoir, mais grâce à l’appui de mon époux, de ma famille et de mes amis, j’ai pu faire toutes les analyses’’, explique Mme Seck.

    Toutefois, elle lance un appel aux autorités publiques, pour la mise en place d’un centre de prise en charge des polyptotes, qui sera financé par l’Etat du Sénégal.

    Le traitement de la polyarthrite rhumatoïde est long et difficile, car nécessitant des analyses de temps à autre. Il faut voir le rhumatologue deux fois par trimestre. Il s’agit en effet d’un traitement de fond’’, fait remarquer Elisabeth Diallo Seck.

    ‘’Je peux attendre six mois avant de voir le rhumatologue grâce au traitement qui atténue la douleur’’, indique-t-elle, un peu soulagée.

    NSS/ SKS/SBS/HK/OID/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-POINT / Ligue 2 : Essamaye Fc poursuit sa lancée victorieuse

    SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-POINT / Ligue 2 : Essamaye Fc poursuit sa lancée victorieuse

    Dakar, 10 fév (APS) – Le leader de la Ligue 2, Essamaye FC poursuit sa lancée victorieuse en battant (3-1) l’ASAC Ndiambour, dimanche au stade Alboury Ndiaye, en match comptant pour la 14e journée du championnat.

    Promus cette année en Ligue 2, les ziguinchorois enregistrent, ainsi leur neuvième victoire de la saison et quatrième d’affilée.

    Essamaye FC compte 30 points, à trois points de ses poursuivants l’AS Douanes et le Stade de Mbour.

    Les gabelous ont battu (1-0) AS Kaffrine à l’extérieur et le Stade de Mbour a été tenu en échec (1-1) par Niary Tally, Grand Dakar et biscuiteries(NGB).

    -Voici les résultats de la 14e journée de Ligue 2 :
    CNEPS-Cambérène(1-1) ; AS Kaffrine-AS Douanes(1-0) ; Diambars FC-RS Yoff(2-0) ; Etoile Lusitana- Thiès FC(3-0) ; DUC-AS Saloum (1-0); Stade de Mbour- NGB(1-1) ; Ndiambour-Essamaye FC(1-3) ; Amitié FC-AS Bambey(0-0).

    BHC/AB

  • SENEGAL-BURKINAFASO-HOMMAGE / Ouagadougou : six Sénégalais parmi les 140 stèles de figures africaines

    SENEGAL-BURKINAFASO-HOMMAGE / Ouagadougou : six Sénégalais parmi les 140 stèles de figures africaines

    Dakar, 10 fév (APS)- L’académie des Sotigui des arts cinématographiques africaines et de la diaspora a publié les noms des six personnalités sénégalaises dont les stèles seront dévoilées, ‘’Rue des étoiles’’, sur l’avenue Kwamé Nkrumah, à Ouagadougou (Burkina Faso), la semaine prochaine, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le samedi 22 février, sur l’avenue Kwamé Nkrumah pour la +Rue des Etoiles+ au Burkina, les stèles du footballeur Sadio Mané, du chanteur Youssou Ndour, du cinéaste feu Ousmane Sembene seront dévoilées’’, indique-t-elle sur le réseau social Facebook.

    L’homme d’affaires Harouna Dia, établi au Burkina Faso, le savant Cheikh Anta Diop, le défunt réalisateur Ababacar Samb Makharam font également parties des figures sénégalaises dont les stèles seront érigées Rue des étoiles, renseigne la même source.

    Au total, 140 stèles ‘’rendant un hommage impérissable à ces géants du continent’’ seront dévoilées le 22 février, correspondant à l’ouverture de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

    Selon le président de l’académie des Sotigui, un comité scientifique présidé par le Dr Dramane Konaté, conseiller technique du ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a été mis en place pour le choix de ces personnalités issues du Burkina Faso et de toute l’Afrique.

    L’objectif visé à travers cet hommage, a ajouté Kevin Moné, est ‘’la promotion du devoir de mémoire par l’hommage rendu à celles et ceux qui le méritent par leurs hauts faits, leur excellence dans un domaine d’activité, leur exemplarité dans la vie de la communauté’’.

    En plus du bénéfice historique de ce projet, qui va immortaliser des figures emblématiques ayant marqué le Burkina Faso et le continent africain, l’académie Sotigui entend également rendre plus ‘’fréquentable’’ l’avenue Kwamé Nkrumah, qui a été le théâtre d’attentats terroristes, en août 2017.

    Plusieurs personnalités burkinabè de divers domaines, tels que l’architecte Françis Kéré, le défunt historien Joseph Ki-Zerbo, le sculpteur Ky Siriky, le footballeur Moumouni Dagano, les acteurs Siriki et Souké, les réalisateurs feu Idrissa Ouédraogo et Gaston Kaboré, entre autres, auront des stèles à leur effigie.

    Les footballeurs Samuel Eto’o et Roger Milla représenteront le Cameroun, tandis que, pour la Côte d’Ivoire, Didier Dogba a été retenu.

    Le Mali sera représenté par le chanteur Salif Keita, et le regretté footballeur Salif Keita, l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra, et l’empereur Soundjata Keita.

    FKS/ABB/SBS

  • SENEGAL-INDUSTRIE-COLLECTIVITES / Thiès : une randonnée pédestre pour la relance des activités de la NSTS et la création d’emplois

    SENEGAL-INDUSTRIE-COLLECTIVITES / Thiès : une randonnée pédestre pour la relance des activités de la NSTS et la création d’emplois

    Thiès, 10 fév (APS) – La ville de Thiès et la Nouvelle société textile du Sénégal (NSTS) ont organisé, dimanche, une randonnée pédestre pour soutenir la relance des activités de cette entreprise ainsi que la création d’emplois, a constaté l’APS.

    ‘’Le travail d’une municipalité, c’est l’animation urbaine, qui peut être culturelle, écologique, quand on fait du ramassage ou du reboisement. Elle peut aussi être scientifique ou sportive’’, a expliqué le maire de Thiès Babacar Diop.

    ‘’C’est dans ce sens que je vais échanger avec les clubs pour qu’on puisse ensemble porter un programme qui pourra permettre aux jeunes, aux femmes et personnes du troisième âge, à ceux qui n’ont pas les moyens, de renouer avec la pratique sportive’’, a-t-il déclaré, au terme de la randonnée pédestre.

    Il a évoqué à cette occasion l’importance des valeurs de solidarité, de fraternité, d’entraide, ainsi que de la santé physique et psychologique que procure le sport.

    A propos du potentiel de création d’emplois de la NSTS, Babacar Diop a précisé que sa responsabilité, en tant que maire, est d’être aux côtés du PDG de la NSTS, Ibrahima Macodou Fall, et de porter le plaidoyer.

    Le maire de Thiès, Babacar Diop

    Il a souligné qu’il a échangé à ce sujet avec ce dernier, qui lui a assuré que si son différend avec l’État est réglé, il pourra recruter plus de mille jeunes. 

    « A partir de ce moment, en tant que maire, ma responsabilité est de porter le plaidoyer pour la relance des activités de la NSTS’’, a fait savoir Babacar Diop.

    ‘’Nous ne le faisons pas pour le PDG, mais nous le faisons pour les populations de Thiès’’, a-t-il précisé.

    De son côté, Ibrahima Macodou Fall a appelé l’État à vider le contentieux opposant la NSTS à l’Etat, ajoutant qu’il espère recevoir la visite des autorités pour trouver une solution.

    Ibrahima Macodou Fall, président-directeur général de la NSTS

    ‘’Tant que ce problème n’est pas réglé, tous mes comptes sont plombés, mais j’ai bon espoir de recevoir le ministre de l’Industrie, avec qui j’ai discuté et que j’ai invité pour une visite de travail », a renseigné M. Fall.

    Il a affirmé qu’au total,  »10 milliards de francs CFA d’investissements figurent dans les bilans certifiés et dans les comptes financiers de la société’’ qu’il dirige.

    BT/ADI/AB/ABB

  • SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-POINT / 14e journée Ligue 1 : l’US Gorée et Jaraaf chutent en déplacement

    SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-POINT / 14e journée Ligue 1 : l’US Gorée et Jaraaf chutent en déplacement

    Dakar, 10 fév(APS) – Le Leader de la Ligue 1, l’US Gorée et son dauphin, le Jaraaf ont chuté dimanche, lors de la 14e journée, mais gardent leur place au classement.

    En déplacement à Rufisque, les insulaires ont été battus (1-0) par AJEL.

    L’unique but a été inscrit par le joueur Ousseynou F Seck à la 72e mn. Avec cette deuxième défaite en championnat, l’US Gorée subit les contrecoups de sa baisse de forme.

    Depuis la 11e journée, les insulaires n’ont pas enregistré de succès. Ils ont enchainé deux matchs nuls, même si il garde le fauteuil de leader.

    Son dauphin, le Jaraaf n’a pas profité du faux pas de l’US Gorée. Les médinois ont effectué un déplacement infructueux à Diourbel, face à la Sonacos (0-1).

    Cette défaite met fin à une série de trois victoires d’affilée du Jaraaf.

    L’Union sportive de Ouakam(USO) a renoué de son côté avec la victoire, en enfonçant (1-0) Tengueth FC, le  champion en titre. Les Rufisquois, qui ont un nouvel entraineur Saliou Beau Touré enregistrent ainsi leur cinquième défaite.

    Samedi, le Casa Sports et la Linguère de Saint-Louis ont fait une bonne opération, en obtenant chacun une victoire lors de la 14e journée du championnat de Ligue 1.

    Le Casa Sports , en difficulté depuis le démarrage de la saison, a renversé (3-2), Guédiawaye FC (GFC) au stade Amadou Barry.

    Le Casa Sports vient donc d’enregistrer sa troisième victoire en 14 matchs et occupe provisoirement la 12e place.

    La Linguère de Saint-Louis a fait un bon déplacement à Dakar en battant (1-0) Oslo. Les  ‘’Samba Linguère ‘’enchaînent par la même occasion, une deuxième victoire de suite et s’éloignent de la zone rouge.

    Son adversaire du jour, Oslo, enregistre son deuxième revers consécutif.

    Le dernier du classement, Jamono de Fatick, a tenu en échec (1-1) Génération foot.

    Vendredi, Wally Daan a conforté sa troisième place au classement grâce à son succès, (2-0), devant Dakar Sacré Cœur(DSC), au stade Lat Dior de Thiès, en match avancé du championnat.

    La dernière rencontre de la 14e journée est prévue lundi entre HLM et AS Pikine.

    -Voici le programme de la 14ème journée :

    Wally Daan(2-0)DS, Jamono Fatick-Génération Foot(1-1), Oslo FA-Linguère(0-1), Guédiawaye FC-Casa Sports(2-3), AJEL-US Gorée(1-0), US Ouakam-Tengueth FC(1-0), Sonacos-Jaraaf(1-0).

     

    BHC/AB

     

  • SENEGAL-SANTE / Polyarthrite rhumatoïde : les femmes en âge de procréer plus touchées (spécialiste)

    SENEGAL-SANTE / Polyarthrite rhumatoïde : les femmes en âge de procréer plus touchées (spécialiste)

    Dakar, 10 fev (APS) – La polyarthrite rhumatoïde touche surtout les femmes en âge de procréer, indique la rhumatologue Dr Coumba Diouf, évoquant une pathologie inflammatoire sévère qui touche les articulations.

     »Ce sont les femmes en âge de procréer qui sont les plus touchées », a dit à l’APS le Dr Diouf, rhumatologue et chef du service de médecine interne de l’hôpital régional de Fatick.

    Si la prise en charge médicale des malades est souvent assurée par le rhumatologue,  »il  arrive parfois qu’elle soit pluridisciplinaire, faisant ainsi intervenir l’orthopédiste, le pneumologue, le cardiologue, le néphrologue, entre autres », fait-elle remarquer.

    Elle a rappelé que la polyarthrite rhumatoïde est une pathologie inflammatoire sévère qui affecte les articulations.

     »Elle se manifeste par des signes cliniques parmi lesquels une polyarthrite chronique, périphérique, bilatérale symétrique, poly synoviale avec parfois des déformations et des ankylosantes », explique la rhumatologue.

    A cela s’ajoutent  »des manifestations articulaires fréquentes. Mais, en résumé, tous les organes – les poumons, le cœur, les reins, la peau, etc.- peuvent être atteints », relève-t-elle

    Selon le docteur Diouf, la polyarthrite rhumatoïde se manifeste également par des signes para cliniques.  »Il s’agit, entre autres, de syndrome inflammatoire biologique non spécifique, de signes de destruction osseuse à l’imagerie et de la positivité des auto-anticorps », précise-t-elle.

    Elle indique que l’étiologie exacte est inconnue.  »Cependant, il y a des facteurs étiologiques qui ont été décrits, regroupant les facteurs génétiques (gènes du système HLA) et environnementaux (infections, hormones) », déclare-t-elle.

    La rhumatologue précise, par ailleurs, que  »la guérison de cette maladie ne se produit pas comme si on traite une infection bactérienne ou parasitaire ».  »Cependant, on peut mettre en rémission la maladie et éviter qu’elle évolue vers des complications », rassure-t-elle.

    Trois cent vingt malades reçus chaque mois à l’hôpital régional de Fatick

    De l’avis de la spécialiste, cette pathologie peut  »engager le pronostic fonctionnel du patient avec des déformations articulaires handicapantes. Le pronostic vital peut-être atteint également, s’il y a une atteinte viscérale ».

    Le manque criant de spécialistes constitue l’un des principaux maux auxquels sont confrontés les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde. De plus,  »il n’y a pas de programme dédié malgré la complexité de la maladie », se désole Dr Diouf.

     »Il n’y a pas assez de spécialistes pour prendre en charge la maladie, parce qu’il n’y a que deux régions qui sont officiellement servies en spécialistes au Sénégal, à savoir Dakar et Fatick », affirme-t-elle.

    A l’hôpital régional de Fatick,  »320 malades sont reçus en consultation pour motif de polyarthrite rhumatoïde, une auto-immune dont les données officielles ne sont pas encore connues du grand public pour mesurer l’ampleur de cette pathologie », renseigne la rhumatologue.

     »A ma connaissance, il n’y pas encore une étude qui a évalué la fréquence de la polyarthrite rhumatoïde au Sénégal. Cependant, des études sur la polyarthrite rhumatoïde ont été effectuées dans certains services de rhumatologie à Dakar », souligne le chef du service de médecine interne de l’hôpital régional de Fatick.

    NSS/SKS/HB/OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Nadiel : cinq morts et un blessé grave dans un accident de la route (source sécuritaire)

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Nadiel : cinq morts et un blessé grave dans un accident de la route (source sécuritaire)

    Nadiel (Ronkh), 9 fév (APS) – Cinq personnes ont perdu la vie et une gravement blessé, dimanche, dans un accident de la route survenu, vers 21 heures, à hauteur de Nadiel, un village de la commune rurale de Ronkh, dans le département de Dagana (nord), selon une source sécuritaire.

    ‘’Un camion en provenance de Richard Toll a violemment percuté un véhicule de transport en commun communément appelé +sept places+, vers 21 heures à hauteur de Nadiel, dans la commune de Ronkh, faisant cinq décès et un blessé grave’’, précise la même source

    Les sapeurs-pompiers de la ville de Richard-Toll ont pu extraire les corps des victimes, avec l’aide des populations et des éléments des Forces de défense et de sécurité.

    OG/AT/ABB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau cadre de l’opposition et la vague de licenciement au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau cadre de l’opposition et la vague de licenciement au menu des journaux

    Dakar, 10 fév (APS)-  Le lancement du nouveau cadre de l’opposition dénommé Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR) et les licenciements engendrés par la fermeture des bases militaires françaises mais également, dans d’autres structures publiques de l’Etat sont entre autres, les sujets en exergue, dans les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’opposition lance le FDR’’, affiche Sud Quotidien.  ‘’Plusieurs partis politiques issus de l’ancienne coalition au pouvoir et de la coalition Yewwi Askan Wi ont procédé, dimanche, au lancement d’un nouveau front politique dénommé Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR)’’, écrit le journal.

    ‘’Ce nouveau cadre politique qui a pour but de donner forme à la résistance du peuple sénégalais contre les politiques néfastes du pouvoir a été cependant, boycotté par le Parti démocratique sénégalais (PDS)’’, précise Sud.

    ‘’L’opposition fait bloc : 71 engagés, le PDS grand absent’’, met en une Vox Populi.  ‘’Le leader de  Taxawou Sénégal, Khalifa Sall, profitant du lancement du Front pour la défense de la démocratie et de la République, a annoncé que la récréation est terminée et que c’était le début des hostilités contre les tenants actuels du pouvoir’’, rapporte le journal.

    ‘’Plus de 70 partis pour faire face à Pastef’’, constate En Quête. ‘’Le FDR voit le jour et se dresse contre le régime’’, note de son côté Libération.

     ‘’L’opposition renait de ses cendres’’, signale L’As, expliquant que ‘’le FDR se donne comme vocation de rassembler l’ensemble des  forces vives de la nation en vue de donner forme et contenu à la résistance du peuple sénégalais contre les +politiques néfastes+ du pouvoir en place’’.

     Selon Souce A ‘’les noms de plusieurs ténors de l’arène politique sont aperçus dans la liste validée parmi lesquels, Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale, Mahmoud Saleh de l’APR, Oumar Sarr, ancien président du Conseil économique social et environnemental, Idrissa Seck du parti Rewmi, Aissata Tall Sall, députée et ancienne ministre (…)’’.

    Toutefois, ‘’Amadou Ba casse le front’’, précise Le Quotidien, expliquant que ‘’le leader de la +Nouvelle responsabilité+ ne veut pas s’allier à des partis qui l’ont trahi’’.

    ‘’Amadou Ba et la +Nouvelle responsabilité+ ne font pas partie du Front pour la défense de la démocratie et de la République. L’ancien candidat à la dernière présidentielle et ses camarades déclarent qu’ils ne peuvent pas se retrouver dans une même entité avec des hommes politiques qui leur ont tourné le dos lors des deux scrutins majeurs de l’année 2024’’, ajoute la publication.  

     La même publication s’intéresse aux licenciements engendrés par la fermeture des bases militaires françaises, indiquant que ’’du fait de cette fermeture, dans la douleur des bases françaises au Sénégal, 162 sénégalais vont être licenciés’’.

    ‘’162 sénégalais licenciés le 1er juillet prochain’’, annonce Les Echos. Le journal relève que ‘’le licenciement collectif de l’ensemble du personnel employé par les éléments français du Sénégal, c’est la première conséquence de la fermeture des bases militaires françaises au Sénégal’’.

    ‘’Selon le général de brigade Yves Aunis, 162 sénégalais seront licenciés le 1er juillet prochain. Le commandant des éléments français du Sénégal a saisi à cet effet, l’Inspection régionale du travail pour un accompagnement. Un coup dur pour les futurs chômeurs’’, souligne la publication.

    L’Info affirme que  »la procédure de licenciement de 162 sénégalais (est) engagée’’.

    WalfQuotidien souligne de son côté que ’le taux de chômage, déjà préoccupant, est parti pour connaitre une hausse considérable, dans le mois à venir’’.

    ‘’Ce, à cause des licenciements collectifs avec la fermeture des bases militaires françaises au Sénégal et des congés administratifs imposés par l’USAID. Ces personnels des organismes étrangers viennent s’ajouter à la longue liste d’agents remerciés par des structures de l’Etat’’, relève Walf.

     AB/SBS