Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le gouvernement veillera à la sécurité des Sénégalais à travers le monde (officiel)

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le gouvernement veillera à la sécurité des Sénégalais à travers le monde (officiel)

    Tivaouane, 9 fév (APS) – Le ministre porte-parole de la présidence de la République, Ousseynou Ly, a assuré que l’Etat du Sénégal veillera à la sécurité de ses ressortissants à travers le monde.

    « Le chef de l’Etat fera tout pour sécuriser les Sénégalais qui sont hors du Sénégal », a notamment dit Ousseynou Ly, qui représentait, samedi, le gouvernement à la cérémonie du Gamou Dahiratoul Abrar, à Tivaouane.

    Ce rendez-vous de la confrérie tidiane a été initié par Serigne Babacar Sy, premier Khalife d’El hadj Malick Sy, et confié à Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine.

    Le ministre porte-parole de la présidence de la République répondait ainsi aux préoccupations de Serigne Moustapha Sy Al Amine concernant les citoyens sénégalais présents aux Etats-Unis, dans un contexte où la nouvelle administration américaine met en œuvre une politique migratoire plus restrictive.

    « Un Etat souverain garantit la sécurité de tous les citoyens, et cela reste la conviction du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye », a souligné M. Ly.

    Il a demandé à la famille Sy de prier pour le président de la République, son Premier ministre et l’ensemble du gouvernement.

    Pour lui, les familles religieuses du Sénégal sont un « immense patrimoine immatériel » que le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye considère, avec les « daaras » (écoles coraniques), comme « les artisans du savoir et de la vertu ».

    Serigne Sidy Ahmed Sy Dabakh, représentant du Khalife général des Tidianes à cette cérémonie, a présenté Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine comme un homme qui « a toujours travaillé pour l’unité de sa famille, [qui a] guidé sa communauté, indiqué la voie pour l’unité des musulmans ».

    Il a œuvré, selon lui, à la « conscientisation des citoyens » et a « soutenu tout ce qui pouvait solidifier la République et la quiétude du monde entier ».

    Serigne Sidy Ahmed Tidiane Sy a invité les fidèles venus assister à cette commémoration à s’inspirer de son « œuvre gigantesque ».

    Ousseynou Ly a salué la posture de la famille Sy, qui perpétue l’œuvre de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, tout en sollicitant les prières du Khalife général des Tidianes pour un Sénégal prospère.

    MKB/ADI/FKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Diatar : le gouvernement invité à prendre des « mesures préventives » contre les inondations

    SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Diatar : le gouvernement invité à prendre des « mesures préventives » contre les inondations

    Diatar (Podor), 8 fév (APS) – L’imam de la mosquée omarienne, Thierno Saidou Nourou Tall, a invité le gouvernement à ‘’prendre des mesures préventives » contre les inondations déclenchées souvent par le débordement des cours d’eau dans certaines localités de la zone nord.

     »Pendant l’hivernage des populations ont vécu des moments difficiles dans plusieurs zones du pays comme ici dans le Fouta. J’invite le gouvernement à prendre dès à présent des actions préventives pour éviter aux populations de revivre la même situation » lors du prochain hivernage, a t-il, samedi lors de la cérémonie officielle de la Ziarra annuelle de Diatar, dédiée à Thierno Hamidou Sy. 

    Le guide religieux, qui s’exprimait en présence des autorités administratives, des élus dont le député Ismaila Wone, a rappelé les pertes causées par le débordement de ces cours d’eau, plaidant pour  »des solutions pérennes et urgentes ».

    Thierno Saidou Nourou Tall a salué la résilience des populations durant ces moments difficiles tout en les exhortant  »à s’impliquer davantage dans leur propre développement aux côtés des pouvoirs publics ».

    La crue exceptionnelle de l’hivernage dernier, qui a entrainé le débordement du fleuve Sénégal, a causé des dégâts importants dans plusieurs localités du département de Podor.

    L’île à Morphil, la zone située entre le fleuve Sénégal et son défluent, le Doué, a été la plus touchée. Le niveau du fleuve avait dépassé sa cote d’alerte de 5 mètres, atteignant 5,85 mètres à Podor. De nombreux villages riverains ont vu leurs parcelles rizicoles envahies par les eaux, dont certaines étaient déjà en campagne hivernale.

    AHD/FKS/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Parc national Niokolo Koba : 21 orpailleurs clandestins arrêtés (conservateur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Parc national Niokolo Koba : 21 orpailleurs clandestins arrêtés (conservateur)

    Kédougou, 9 fév (APS) – Vingt-et-un orpailleurs qui opéraient illégalement dans le Parc national de Niokolo Koba [patrimoine mondial de l’UNESCO] ont été arrêtés, vendredi, a appris l’APS, dimanche, du conservateur, le Colonel Paul Moïse Diédhiou.

    ‘’Nous avons arrêté, avant-hier, 21 orpailleurs dans le Parc national Niokolo Koba. Ils pratiquaient de façon clandestine des activités d’orpaillage », a déclaré Colonel Paul Moïse Diédhiou.

    Il a signalé que ses agents ont saisi 11 motos,  3 vélos et 5 groupes électrogènes qui appartenaient aux orpailleurs clandestins.

    Les mis en cause, des Sénégalais et des étrangers, ont été déférés au parquet de Tambacounda, a fait savoir le conservateur.

    PID/ABD/OID/FKS

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture du Centre de formation professionnelle et technique de Ndouloumadji

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture du Centre de formation professionnelle et technique de Ndouloumadji

    Ourossogui, 9 fév (APS) – Le Centre de formation professionnelle et technique (CFPT) de Ndoumoumadji, dans le département de Matam, sera ouvert bientôt, a annoncé, dimanche, le ministre de la Formation professionnelle et technique, Amadou Moustapha Ndieck Sarre.

    « Il n’est pas logique de construire un centre et de le laisser, d’autant plus qu’on a besoin de former des jeunes. Nous allons vite vers son ouverture. Ce sera au bonheur de toute la population de Ndouloumadji », a-t-il dit.

    M. Sarre s’exprimait à Ourossogui dans le cadre d’une visite des CFPT de la zone nord.

    Il a soutenu que la semaine dernière, une mission a été dépêchée sur les lieux avec l’Office national de formation professionnelle (ONFP), rassurant qu’un « suivi sera fait ».

    Lors de son passage au Centre de formation professionnelle et technique de Ourossogui, le ministre s’est adressé aux jeunes pensionnaires.

    « Ils ont la responsabilité de prendre le relais. Après leur formation, ils ont le devoir d’être des leaders auxquels nous nous attendons en créant des entreprises pour faire de Matam une région encore beaucoup plus florissante », a lancé le porte-parole du gouvernement. Il estime que cela évitera à ceux qui vont venir « d’avoir des problèmes de stage ».

    Il a aussi magnifié le partenariat entre le CFPT de Ourossogui et des entreprises de la place, tout en exhortant le centre à aller vers ces dernières. « Le système dual doit jouer un rôle crucial dans la formation professionnelle », a-t-il laissé entendre.

    Avant Ourossogui, le ministre avait visité le Centre de formation professionnelle et technique de Matam où il a rencontré les responsables de l’établissement, en présence du gouverneur Said Dia.

    AT/FKS/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DISTINCTION / Le président du Conseil départemental de Saraya reçoit le prix  »Ragnée du meilleur président de Conseil départemental »

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DISTINCTION / Le président du Conseil départemental de Saraya reçoit le prix  »Ragnée du meilleur président de Conseil départemental »

    Kédougou, 9 fév (APS) – Le président du Conseil départemental de Saraya a déclaré avoir reçu le prix  »Ragnée du meilleur président de Conseil départemental du Sénégal ».

    Moussa Danfakha a reçu, vendredi, ce trophée initié par la Convergence technologique lors d’une cérémonie organisée au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar.

    Selon  lui, ce prix vient redorer l’image du département de Saraya. ‘’Cela montre à suffisance que nous avons une population très résiliente et imbue de valeurs qui même à distante de la capitale peut réussir des prouesses’’, a-t-il dit.

    Moussa Danfakha a salué l’engagement de tous les membres du bureau du Conseil départemental à travers cette distinction qui, selon lui, est le fruit d’actions mises en œuvre pour le développement du départemental de Saraya.

    PID/ABD/FKS/OID

     

     

  • SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Kanel : le Marigot ‘’Patowel’’, ouvert à la pêche, après un repos biologique de plusieurs mois  

    SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Kanel : le Marigot ‘’Patowel’’, ouvert à la pêche, après un repos biologique de plusieurs mois  

    Kanel, 9 fév (APS) – Le marigot ‘’Patowel’’, situé à 7 kilomètres de la commune de Kanel, a été ouvert, samedi, à la pêche, après un repos biologique d’environ cinq mois, pour le grand bonheur des pêcheurs.

    Ces derniers, venus des villages environnants et d’autres localités lointaines, espèrent pendant un mois de très bonnes prises dans ce cours d’eau très riche en poissons.

    Depuis deux jours, la berge du marigot est devenue très animée. ‘’Une base vie’’ où sont venues s’installer des familles entières dans des cases de fortune confectionnées avec des bâches, des tissus et de palissades. Certaines sont même venues avec leur bétail.

    Ce samedi, 8 février 2025, est une date attendue par tout le monde. Les occupants du site transformé en hameau, viennent de se réveiller. Certains sortent de leurs chambres, alors que d’autres, gagnés par le froid matinal, se mettent sous le soleil.

    Tout prêt de la berge, des femmes ont installé des tables pour vendre de l’eau, des fruits. A côté d’elles, un groupe de jeunes et d’adultes s’affairent à terminer un grand filet qui sera lancé dans l’eau pour marquer officiellement l’ouverture du marigot ‘’Patowel’’ à la pêche.

    Il faudra plusieurs bras pour mettre le dispositif dans l’eau. Le filet multicolore occupe déjà une grande partie de la pirogue qui doit le transporter au milieu du cours d’eau.

    Des prières pour une bonne pêche

    Assis sur le grand filet, trois adultes attendent le feu vert de Bala Sall, un vieux vêtu d’une tenue rouge en train de faire les derniers règlages « mystiques ». Sur un récipient rouge, il a mis de l’eau bénite. Il choisit des personnes de confiance pour qu’elles formulent des prières pour le début des activités.

    Derrière lui, on entend en langue pulaar, un homme prier pour que la pêche de cette année soit bonne. Sous l’autorisation du vieux Sall, la pirogue se déplace pour rejoindre un groupe de jeunes munis de pagaies prêts à faire glisser leurs embarcations dans les eaux du ‘’Patowel’’.

    Bala Sall, le président de l’Association départementale des pêcheurs de Kanel, a une vie liée à ce marigot au bord duquel se trouvait jadis un village de pêcheurs.

    « Je suis né ici à Patowel, à l’époque,  le site était habité, avec plus d’une centaine de maisons. Mes parents y ont vécu avec comme activité la pêche. Mon père est enterré ici », explique le pêcheur.

    Pour lui, en plus de cette activité, le fait de se retrouver, de discuter, d’échanger sur le secteur de la pêche est déjà un aspect important.

    Il estime aussi très important le fait d’offrir du poisson à des familles. La vente est également très encouragée ici.

    Le long du marigot, d’autres groupes s’activent à lancer leurs filets.

    « Je viens ici depuis 1974. Mes parents ont pêché toute leur vie. Avant, on y restait sept mois. Des familles entières y logeaient pendant tout ce temps. Patowel était un village. C’est après que les gens ont quitté le lieu pour aller vivre à Kanel », explique Amadou Tidiane Sy, un pêcheur.

    Sy, également agent à la mairie de Kanel, compte passer à ‘’Patowel’’ un mois, la durée autorisée par le service régional des pêches.

    Cet événement qui se tient deux fois par an revêt un aspect très culturel. Des personnes sont venues d’Arame, un village du département de Podor, pour participer à la campagne. Elles sont accompagnées de Ndiaye Seydou Amadou, un écrivain mauritanien originaire de Djinga, en Mauritanie.

    « Ousmane Kouro, un pêcheur originaire de Tiguéré Ciré, de retour de la guerre mondiale 1914/1918 est venu s’installer ici à Patowel. Par la suite, il a été rejoint par d’autres pêcheurs. Depuis lors, une date a été calée pour lancer l’ouverture officielle de cette activité », explique l’écrivain.

    Selon lui, l’origine du nom ‘’Patowel ‘’ s’explique par le fait que le cours d’eau est riche en produits halieutiques, précisant que plus de 22 espèces y sont répertoriées.

    Ndiaye Seydou Amadou rappelle que ‘’Patowel’’ était un village habité par différentes communautés, dont des pêcheurs, plus connus sous le nom de ‘’Soubalbé’’.

    Il souligne que Guélaye Aly Fall, un chanteur de ‘’Pekaan’’,  ‘’une forme littéraire traditionnelle’’ propre aux pêcheurs du Fouta, y est venu, dans les années 50, trouver Ousmane Kouro, le précurseur.

    Selon l’historien, c’est pour cette raison qu’une délégation d’Arame est venue assister à la cérémonie. Pour marquer leur présence, ils se sont mis à chanter les louanges des pêcheurs.

    Au bord de l’eau, les activités ont déjà démarré avec le lancement des filets. C’est ainsi que le départ est donné pour l’ouverture officielle de la pêche sur le marigot de ‘’Patowel’’.

    Fermeture temporaire du marigot

    « Ce marigot est un espoir de toute la communauté. Il est lié au Jowol, il fait cinq kilomètres de long, entre 80 à 100 mètres de large, une profondeur moyenne de quatre mètres. C’est ici où se retrouvent les pêcheurs des villages environnants », explique Toumany Macky Mané, Inspecteur régional des pêches, venu superviser l’ouverture.

    Les acteurs sont constitués en groupements, souligne-t-il, ajoutant que dans le cadre de la cogestion, le site est fermé à la pêche de manière temporaire.

    Selon lui, les pêcheurs réunis en associations définissent les règles d’exploitation et de gestion. Des comités de surveillance sont mis sur pied pour veiller à la fermeture du marigot pendant cinq à six mois.

    « La fermeture va permettre aux poissons de se développer. Nous attendons, pour cette première campagne de l’année, une production de 150 tonnes pour 30 jours de pêche », souligne M. Mané.

    Un poisson vendu à 55 000 francs CFA

    Quelques minutes après le lancement des filets, le groupe dirigé par Bala Sall ne pêche que de petits poissons. Certains sont remis dans l’eau, alors que beaucoup d’autres sont ramassés par des enfants et des femmes qui les rassemblent dans des sacs.

    A quelques vingtaines de mètres de là, la famille Sy s’en tire mieux. Les pêcheurs ont capturé ‘’un capitaine’’ et de gros poissons, devant un public de curieux et d’autres personnes venues chercher du poisson.

    Sur le site, les grosses espèces se vendent jusqu’à 55 000  francs CFA.

    Les femmes qui ont obtenu du poisson retournent au village pour préparer les repas.

    Le poisson offert est parfois revendu par les bénéficiaires. Pour d’autres, le produit est destiné à la consommation famille.

    AT/ASB/OID/FKS

     

  • SENEGAL-RELIGION-APPEL / Ziara de Koutal : un religieux invite les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation

    SENEGAL-RELIGION-APPEL / Ziara de Koutal : un religieux invite les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation

    Koutal (Kaolack), 9 fév (APS) – Mouhamadoul Amine Dramé, le porte-parole de la famille d’El Hadji Mouhamad Dramé de Koutal, dans la région de Kaolack (centre), a invité, samedi, les jeunes à comprendre l’importance d’une bonne éducation et à retourner aux enseignements islamiques des érudits sénégalais.

    ‘’Si on veut construire un pays, une société, il faut s’appuyer sur la connaissance. Ce qui, malheureusement, tend à disparaitre dans ce pays, le Sénégal. C’est pourquoi j’exhorte les jeunes à s’éduquer et à se faire former, que ce soit dans l’enseignement islamo-religieux que dans l’enseignement classique hérité de l’occident’’, a-t-il lancé.

    Le guide religieux, s’exprimant lors de la cérémonie officielle de la 44e édition de la Ziara (pèlerinage) annuelle de la famille Dramé de Koutal, a rappelé qu’’’il est bon de chercher à avoir des richesses, mais le plus important, selon lui, c’est d’avoir des connaissances qui permettent de comprendre l’importance de la richesse pour pouvoir la préserver.

    ‘’Nous sommes dans un monde où les jeunes semblent délaisser l’éducation à travers une quête du savoir et des enseignements des érudits de l’islam. Leurs comportements laissent à désirer pour des gens’’, a-t-il notamment relevé.

    Mouhamadoul Amine Dramé soutient que le processus de tout développement doit s’appuyer sur une éducation de base ‘’très solide’’.

    Par ailleurs, il a salué l’initiative des nouvelles autorités sénégalaises consistant à créer une direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe.

    ‘’La création de cette direction est une grande avancée pour le Sénégal, pour les foyers religieux mais aussi pour les sortants des écoles coraniques (daaras). Et les échos que nous avons eus dans le cadre du programme de modernisation des cités religieuses sont rassurants’’, a-t-il fait savoir.

    M. Dramé magnifie le fait que 600 ‘’daaras’’ soient pris en compte dans le cadre du programme de modernisation des écoles coraniques du pays, renforçant ainsi notre espoir quant à la volonté des nouvelles autorités de donner une ‘’place primordiale’’ aux enseignements islamo-religieux.

    Profitant de la célébration de l’édition 2025 de cette Ziara annuelle, Mouhamadoul Amine Dramé a invité les sénégalais à s’inspirer de la vie et de l’œuvre d’El Hadji Mouhamad Dramé qui, toute sa vie durant, avait comme activité l’enseignement du coran et les travaux champêtres pour être autonome.

    Il a, en outre, souligné que les héritiers de la famille Dramé de Koutal, ont entamé le processus de modernisation des ‘’daaras’’ bien avant même les pouvoirs publics.

    ‘’Ici, en plus de l’enseignement islamo-religieux, nous avons également mis en place un programme de formation professionnelle et un jardin qui permet de former les apprenants aux techniques de pratiques agricoles (…) », a dit M. Dramé, invitant l’Etat à encourager de telles initiatives.

    Il soutient que si une telle activité est mise à l’échelle, les écoles coraniques pourront ‘’considérablement’’ contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Sénégal, au grand bonheur des ‘’daaras’’ mais aussi des sénégalais et des autorités du pays.

    ADE/FKS/OID

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Dagana : vers la création de nouveaux centres de formation professionnelle

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Dagana : vers la création de nouveaux centres de formation professionnelle

    Richard-Toll, 9 fév (APS) – Le ministre de la Formation Professionnelle et technique, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a promis, samedi, à Richard-Toll, la création, dans un  »futur proche », de nouveaux centres départementaux de Formation professionnelle (CDFP) dans le département de Dagana

     »Le département de Dagana est une zone qui regorge beaucoup de ressources avec un potentiel agricole énorme qui peut participer grandement à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Nous comptons dans le futur proche, procéder à la création d’autres centres dans le département, a-t-il annoncé.

    Amadou Moustapha Ndieck Sarré s’exprimait au cours d’une visite au centre départemental de formation professionnelle de  de Richard-Toll, en présence de l’adjoint au préfet de Dagana, Hubert Lazare Faye.

    Le ministre a souligné l’importance de la formation professionnelle et le rôle qu’elle peut ‘’jouer pour l’avenir de la jeunesse du pays’’.

     »La formation professionnelle est très importante pour l’avenir de nos jeunes dans la mesure où elle est la vision du président de la République, qui veut faire de ce secteur un pilier du développement’’, a déclaré le ministre par ailleurs porte parole du gouvernement.

    Le ministre a également fait part de son ambition d’élargir le CDFP de Richard-Toll en l’équipant en matériels adaptés pour renforcer la qualité des enseignements.

    OG/AT/FKS/OID

  • SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-REC / Vainqueur de GFC, le Casa est en « progression », selon son entraineur

    SENEGAL-FOOTBALL-CHAMPIONNAT-REC / Vainqueur de GFC, le Casa est en « progression », selon son entraineur

    Dakar, 9 fév (APS) – Le Casa-Sports, vainqueur, samedi, de Guédiawaye FC (GFC) en championnat est en ‘’ progression’’, mais a encore beaucoup de choses à améliorer, estime son entraineur, Balla Djiba.

    ‘’Quand tu vois aujourd’hui et en début de saison, il y a une progression. Il nous reste beaucoup à faire (…). Cette victoire est une source de motivation’’, a-t-il dit dans un entretien avec les journalistes à la fin du match.

    En difficulté depuis le démarrage de la saison, le Casa Sports a renversé (3-2), Guédiawaye FC (GFC) au stade Amadou Barry en match comptant pour la 14e journée de Ligue 1.

    Abdoulie Bah (16e), Boubacar Coly (54e), Ibrahima Lo Kouyaté (69e) ont inscrit les buts des ziguinchorois. Patrick Basse (3e) et Alioune Tall (39e) sont les buteurs de Guédiawaye FC.

    Le Casa Sports enregistre sa troisième victoire en 14 matchs et occupe provisoirement la 12e place.

    ‘’ Au vu de notre position au classement, c’est une victoire importante. Ça prouve que mes joueurs ont un mental. Aujourd’hui, on te mène à l’extérieur à deux reprises, tu reviens au score jusqu’à gagner le match. Ça prouve que nous avons travaillé’’, a déclaré Balla Djiba.

    Selon lui, les Ziguinchorois ne vont pas dormir sur leurs lauriers et vont continuer à travailler.

    Pour sa part l’entraineur de GFC, Ansou Diadhiou a qualifié de ‘’pire journée‘’ de son club cette défaite devant son ancien club.

     »C’est un naufrage collectif depuis l’entraineur jusqu’aux joueurs. Nous avons fait une mauvaise préparation du match, ce qui nous a valu cette situation’’, a dit l’entraineur de GFC.

    BHC/FKS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTIONS / Matam : une association prime les 42 meilleurs élèves du Dandé Mayo sud

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTIONS / Matam : une association prime les 42 meilleurs élèves du Dandé Mayo sud

    Ganguel Soulé, 9 fév (APS) – L’association  »Dandé Mayo émergent » (DME) dont les membres habitent des villages situés sur l’axe Nawel-Dembancané, a primé, samedi, les 42 meilleurs élèves des lycées, collèges et centres de formation de cette zone comprise entre les départements de Matam et de Kanel.

    « Notre association prône une éducation de qualité, il nous faut motiver les élèves pour que les meilleurs tirent les autres. Avec ces prix, l’année prochaine d’autres élèves seront motivés à faire mieux et à obtenir de bons résultats. Cette année, ils sont au nombre 45 issus des lycées, collèges et centres de formation de Nawel à Dembancané », a expliqué le président de ladite association, Yaya Ndiaye.

    Intervenant à l’occasion de la cérémonie organisée à Ganguel Soulé, dans la commune de Orkadiéré, il a fait savoir que trois prix spéciaux ont été remis à des élèves vivant avec un handicap. Une manière, selon lui, de tenir compte de l’inclusion et de l’équité sociale, précisant que Dandé Mayo émergent s’est basée sur les résultats de l’année scolaire 2023-2024.

    « Les élèves qui ont été primés ont eu des moyennes comprises entre 16 et 18. Nous voulons ainsi créer une école de l’excellence dans les établissements du Dandé Mayo », a soutenu M. Ndiaye, par ailleurs proviseur au lycée de Odobéré.

    Il a laissé entendre que l’association fera en sorte que les élèves de cette zone située le long du fleuve Sénégal puissent se présenter au concours général et postuler pour les grandes écoles.

     »Dandé Mayo émergent » est une association fondée en 2018 dans le but d’accompagner les actions de l’Etat du Sénégal.

    AT/FKS/OID