Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-GUINEEBISSAU-ELEVAGE / Kolda: vers la réalisation d’enclos communautaires pour lutter contre le vol de bétail transfrontalier

    SENEGAL-GUINEEBISSAU-ELEVAGE / Kolda: vers la réalisation d’enclos communautaires pour lutter contre le vol de bétail transfrontalier

    Kolda, 7 fév (APS) – Le projet de lutte contre le vol transfrontalier de bétail, initié par le Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix (WANEP), ambitionne de réaliser des enclos communautaires entre le Sénégal et la Guinée-Bissau pour assurer la protection des animaux, a-t-on appris du coordonnateur de WANEP, Alfred Gomis.

     »(…) après des séries de renforcement de capacités des acteurs,  les comités de lutte contre le vol de bétail ont décidé d’aller à la phase expérimentale de mise en place des enclos communautaires », a-t-il  dit, jeudi.

    Alfred Gomis a rappelé que le projet de lutte contre le vol transfrontalier de bétail a été mis en place 2022 par WANEP Sénégal et WANEP Guinée Bissau, avec ses partenaires  »Afrique Enjeux »,   »Enfance Paix ».

     »Avec l’appui de la coopération autrichienne pour le développement, le projet envisageait de mettre en place des enclos communautaires dans les localités situées dans les régions de Kolda, Sédhiou, Ziguinchor pour le Sénégal et Bafata, Cacheu, en Guinée-Bissau », a-t-il précisé jeudi lors d’une cérémonie de finalisation dudit  projet tenue dans la commune de Guiro Bocar.

    Le coordonnateur de WANEP Sénégal a annoncé que   »le premier enclos communautaire sera mis en œuvre dans le département de Kolda ».

    En marge de la rencontre avec les communautés des villages frontaliers du Sénégal et de la Guinée-Bissau, M. Gomis a expliqué le retard dans la réalisation des enclos communautaires par  » des problèmes d’accès au foncier ».

     »C’est avec le maire de Guiro Bocar que nous avons pu obtenir une assiette foncière pour abriter l’enclos », a-t-il dit.

     »Le vol de bétail reste un fléau qui a des conséquences néfastes sur l’économie et souvent à l’origine de conflits. L’enclos qui sera réalisé ici à Guiro Bocar, va contribuer à protéger les animaux et également va permettre aux populations notamment les femmes de développer des activités génératrices de revenus avec le maraîchage », a-t-il assuré.

    Aussi, au niveau opérationnel, les partenaires comme  »Enfance et Paix » mènent des activités de sensibilisation communautaire pour renforcer les mécanismes de prévention dans les zones frontalières.

    MG/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Ousmane Sonko : « Le programme de la grande Muraille verte est une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques »

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Ousmane Sonko : « Le programme de la grande Muraille verte est une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques »

    Dakar, 7 fév (APS) – Le programme de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV), constitue ‘’une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques » des Etats membres, a déclaré vendredi à Dakar,  le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’Ce programme représente, dans un Sahel confronté à une croissance démographique rapide et une jeunesse en quête de perspectives durables, une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques qui nous interpellent’’, a dit le Premier ministre.

    Il s’exprimait ainsi à l’ouverture officielle de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV), co-organisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie. Cette réunion est essentiellement consacrée à la validation de l’audit institutionnel, organisationnel et technique de l’APGMV et des structures nationales.

    Il a indiqué que l’APGMV vise dans le cadre de son programme ‘’à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées dans les 11 pays membres, assurer la séquestration de 250 millions de tonnes de carbone et créer 10 millions d’emplois verts d’ici 2030’’.

    Il a souligné que la grande Muraille verte (GMV) est ‘’une des premières initiatives internationales sur l’environnement et la gestion des terres’’, approuvée par l’Union africaine en 2007. Elle rassemble des pays africains et des partenaires internationaux et est conçue pour lutter contre les effets du changement climatique et la désertification en Afrique, a-t-il ajouté.

    Il estime que ce programme est d’autant plus important que dans les pays concernés, la dégradation des sols entraîne une régression annuelle de près de 3% de la production agricole. ‘’Ce qui compromet la sécurité alimentaire et accroît la vulnérabilité des populations, en particulier dans les zones rurales’’, fait-il remarquer.

    Ousmane Sonko a indiqué que pour permettre à l’APGMV d’atteindre ses ambitions, ‘’il est impératif de redéfinir ses missions’’.

    ‘’Elle doit être adossée à une structure capable non seulement de coordonner, mais également d’orienter, de rechercher des financements, d’assurer le suivi-évaluation des résultats attendus et de renforcer au besoin les capacités d’intervention des agences nationales afin d’atteindre les objectifs’’, a expliqué  le chef du gouvernement sénégalais.

    S’adressant aux ministres de l’Environnement de la Mauritanie, du Mali, du Nigeria et du Sénégal, présents à cette session, il leur a demandé d’être des interprètes auprès des chefs d’État et chefs de gouvernement sur ‘’les maux qui gangrènent aujourd’hui le bon fonctionnement de l’agence’’.

    Parmi ces maux, il a principalement cité ‘’l’insuffisance en ressources humaines qui découle d’un mécanisme de financement défaillant et dont le premier facteur est lié au fait que les États ne sont pas à jour de leurs cotisations’’.

    A ce sujet, il a souligné que d’après ses informations, ‘’seule la Mauritanie est aujourd’hui à jour de ses cotisations. Nous lui en félicitons’’. ‘’Le Sénégal, mon pays, est en retard d’une cotisation. Je crois et je peux m’engager ici au nom du gouvernement que cet arriéré sera épongé dans les plus brefs délais’’, a-t-il assuré.

    Concernant les défis institutionnels et organisationnels relevés par l’audit de l’APGMV, il a pointé du doigt l’irrégularité des réunions statutaires de la conférence des présidents qui ne s’est plus tenue depuis 2022.  ‘’Ceci, a-t-il déploré, a eu comme conséquence la continuité de la présidence nigériane alors que le témoin devait être passé au Mali depuis 2023’’. `

     Face à cette situation, Ousmane Sonko estime que ‘’l’urgence est de travailler à régler rapidement toutes ces questions qui ne relèvent que de la volonté des États’’.

    ‘’J’insiste sur cela, parce que c’est l’un de nos problèmes ici en Afrique, particulièrement. Nous ne devons pas continuer à fonctionner selon les mêmes canaux, c’est-à-dire faire en un mois ce qui aurait dû être fait en un jour’’, a-t-il fait valoir.

    L’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) a été créée le 17 juin 2010 à N’Djamena au Tchad, sous l’égide de l’Union africaine et de la CEN-SAD.

    Projet phare de l’Union africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    Ouvert mercredi à Dakar, ce sommet a enregistré du 5 au 7 février une réunion d’experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte et des structures nationales.

    La réunion du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la grande muraille verte, tenue ce vendredi, sous la présidence du Premier sénégalais, Ousmane Sonko, a clôturé  les travaux de cette rencontre.

    MT/AB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-CULTURE / Le mouvement Karbone-14 plaide pour l’introduction des travaux de Cheikh Anta Diop dans les curricula

    SENEGAL-EDUCATION-CULTURE / Le mouvement Karbone-14 plaide pour l’introduction des travaux de Cheikh Anta Diop dans les curricula

    Dakar, 7 fév (APS) – Le mouvement Karbone-14, composé d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs, d’artistes et de membres de la société civile, a plaidé pour l’introduction des travaux de Cheikh Anta Diop dans les curricula au Sénégal.

    Dans un mémorandum dont une copie a été transmise, vendredi, à l’APS, il demande l’introduction systématique de ses travaux dans le système éducatif sénégalais, de l’école primaire aux écoles doctorales.

    ‘’Une telle intégration permettra aux jeunes générations d’acquérir une vision critique et enrichissante de l’histoire et des sciences africaines’’, écrit le mouvement.

    Il demande également la réhabilitation de l’héritage de Cheikh Anta Diop au niveau institutionnel, exigeant que les autorités éducatives, universitaires et politiques prennent des mesures concrètes pour consacrer définitivement l’héritage de Cheikh Anta Diop décédé le 7 février 1986.

    Les disciples de l’égyptologue soulignent que cela inclut la création d’espaces dédiés à son œuvre, de centres de recherche et de réflexion autour de ses théories sur l’histoire, la culture et la géopolitique africaines.

    ‘’La création d’un institut d’égyptologie avait été annoncée par les autorités étatiques sénégalaises, en février 2024, lors du centenaire de la naissance du professeur Diop et nous souhaitons la poursuite de ce projet’’, disent-ils, incluant dans leurs doléances la réalisation effective du musée ‘’Kër Séex Anta Jóob’’, inauguré par l’ancien Premier ministre Amadou Ba.

    Le mouvement estime que le laboratoire Carbone14, l’un des plus grands héritages du professeur Cheikh Anta Diop, mérite aussi d’être revalorisé sur tous les plans avec une vision moderne.

    ‘’Bien que son influence sur la pensée scientifique, historique et culturelle africaine soit indéniable, sa pensée demeure méconnue et largement absente des espaces universitaires et éducatifs à travers le Sénégal et le continent africain’’, signale le mouvement Karbone-14.

    Il s’engage aussi pleinement à réhabiliter la pensée de Cheikh Anta Diop ‘’pour débloquer le génie créatif qui sommeille en chaque jeune africain’’.

    Le mouvement qui avait programmé une marche mercredi dernier, a dû y surseoir après des troubles survenus à l’université de Dakar.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2025 : Yassine Fall décline les innovations « majeures »

    SENEGAL-ARABIE-PELERINAGE / Hajj 2025 : Yassine Fall décline les innovations « majeures »

    Dakar, 7 fév (APS) – La ministre de l’Intégration africaine des Affaires étrangères, Yassine Fall, a présenté, vendredi, les innovations ‘’majeures’’ apportées par le gouvernement au Hajj ou grand pèlerinage 2025, à quatre mois du début de cet évènement religieux mondial, cinquième pilier de l’islam.

    ‘’Trois innovations majeures ont été apportées pour l’édition 2025. Elles concernent particulièrement une revue du cahier des charges régissant le voyage des pèlerins en Arabie saoudite, la décentralisation des opérations d’inscription et d’enrôlement des pèlerins et une meilleure préparation du séjour de nos pèlerins en Arabie saoudite’’, a-t-elle déclaré.

    La ministre s’exprimait lors d’un de presse qu’elle a tenu dans les locaux du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, à Dakar.

    Les innovations du Hajj 2025 ont été apportées ‘’conformément aux instructions fortes des plus hautes autorités de la République, en vue d’organiser le Hajj dans les meilleures conditions de confort et de sécurité pour les pèlerins’’ sénégalais, a-t-elle notamment souligné.

    Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (MIAAE) a ainsi procédé à une ‘’réorganisation des voyagistes privés en 10 regroupements d’environ 1000 pèlerins chacun, conformément aux exigences de la partie saoudienne’’.

    A ce titre, a fait savoir Yassine Fall, une charte de regroupement a été élaborée par la Délégation générale au pèlerinage (DGP) et signée par tous les voyagistes.

    Un taux de 168 francs CFA pour un riyal saoudien est également fixé par le ministère des Finances et du Budget, contre 162 francs CFA l’année dernière.

    ‘’Il convient de souligner que les crises au Moyen-Orient, ainsi que la tendance haussière du dollar sont parmi les facteurs pouvant expliquer cette hausse’’, a justifié la ministre des Affaires étrangères.

    Les inscriptions se déroulent du 30 janvier au 7 mars

    Elle est également revenue sur la mise en place de guichets uniques dans quatre autres pôles régionaux (Diourbel, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor), en plus de celui de Dakar, où les inscriptions ont débuté le 30 janvier pour s’achever le 7 mars.

    Les opérations d’enrôlement des futurs pèlerins sont organisées avec la collaboration des services des gouvernances, de la police, des directions régionales de la santé, du service d’hygiène et de la Banque islamique du Sénégal (BIS).

    ‘’Le Hajj est une opération qui nécessite une contribution multisectorielle où beaucoup de départements ministériels interviennent, comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Infrastructures et du Transport aérien, le ministère de la Santé et de l’Actions sociale’’, a précisé la ministre.

    Yassine Fall s’est également félicité de la première visite en Afrique de l’Ouest de son homologue saoudien en charge du Hajj et de la Oumra, Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah, arrivé jeudi à Dakar, pour, dit-il,  ‘’apporter des facilités’’ aux futurs pèlerins sénégalais.

    Le Hajj 2025 débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    Cette année, le Sénégal est attributaire d’un quota de 12 mille 860 pèlerins, dont 80% seront convoyés par les voyagistes privés, selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

    Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai, et les retours se feront du 12 juin au 24 juin.

    ABB/OID/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDRAULIQUE / Lancement officiel des travaux de deux infrastructures hydrauliques à Richard-Toll 

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDRAULIQUE / Lancement officiel des travaux de deux infrastructures hydrauliques à Richard-Toll 

    Richard-Toll, 7 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a lancé, vendredi, les travaux de construction d’une usine de traitement et d’un château d’eau à Richard-Toll qui vont renforcer l’alimentation en eau potable dans le nord.

     »Nous sommes réunis aujourd’hui à Richard-Toll pour procéder au lancement de l’usine de traitement de la station d’eau potable et d’un château d’eau, qui vont améliorer les conditions de distribution dans la ville’’, a expliqué le ministre.

    M. Dièye s’exprimait lors de lors de la cérémonie de lancement des travaux, en présence du gouverneur de Saint-Louis, Al Hassan Sall, du Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et de plusieurs élus locaux.

    L’usine de traitement va fournir à la ville 14 000 m³ d’eau supplémentaire par jour. Ce volume vient s’ajouter au 4000m³ déjà disponibles et distribués par trois châteaux d’eau d’une capacité cumulée de 1100m³/ par jour.

    Ces deux ouvrages vont ‘’régler définitivement » le problème lancinant auquel sont confrontés les populations, a dit M. Dièye, soulignant que la réalisation de ces infrastructures permettra de ‘’répondre favorablement aux besoins  en eau d’une population qui ne cesse de croître ces dernières années.

    Une situation qui a d’ailleurs été à l’origine des problèmes d’eau récurrents enregistrés dans la ville d’après Cheikh Tidiane Dièye.

    ‘’Notre ambition est de faire en sorte que les demandes des populations en eau potable soient satisfaites, à l’horizon 2050’’, a-t-il dit.

    Outre cette production, Cheikh Tidiane Dièye annonce l’installation d’un dispositif avec un réseau de 91 km de long qui va faciliter l’accès à l’eau aux populations des localités environnantes.

    OG/AT/SKS/OID/ASB

     

     

  • SÉNÉGAL-DIVERS / Khombole : cinq morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    SÉNÉGAL-DIVERS / Khombole : cinq morts dans un accident sur l’autoroute Ila Touba

    Thiès, 7 fév (APS) – Cinq personnes ont perdu la vie dans une collision survenue ce vendredi entre deux voitures sur l’autoroute Ila Touba, dans les environs de Khombole, a appris l’APS des sapeurs-pompiers.

    Deux véhicules particuliers sont entrés en collision sur cette autoroute reliant Dakar à Touba, vers 13 heures.

    Les sapeurs-pompiers de Khombole qui sont intervenus, ont trouvé sur les lieux de l’accident, cinq corps sans vie et un blessé.

    Les corps sans vie ont été acheminés à l’hôpital de Diourbel.

    ADI/ASG

  • AFRIQUE-MAURITANIE-UA / Education, paix, économie, diplomatie : les initiatives de la présidence mauritanienne de l’UA

    AFRIQUE-MAURITANIE-UA / Education, paix, économie, diplomatie : les initiatives de la présidence mauritanienne de l’UA

    Dakar, 7 fév (APS) – Education, paix, économie, diplomatie : le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dont la présidence en exercice de l’Union africaine s’achève ce mois de février, aura été sur tous ces fronts pour porter la voix du continent, selon l’Agence mauritanienne d’infirmation (AMI)

    L’agence mauritanienne d’information signale que dès son discours d’investiture à la Présidence de l’organisation continentale, en février 2024, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani avait ‘’clairement identifié les problèmes majeurs dont souffre l’Afrique’’.

    En matière d’éducation, la capitale, Nouakchott, a accueilli un sommet, auquel ont participé un certain nombre de présidents africains, des dizaines de ministres concernés par l’éducation sur le continent, ainsi que des experts du domaine et des partenaires au développement, rappelle l’AMI.

    Selon l’agence officielle, ce sommet a abouti à un diagnostic précis de la réalité de l’éducation et de ses défis, et a proposé des solutions pour la faire progresser, ce qui permettra à l’Union africaine de commencer à l’avenir à mettre en œuvre ces solutions, afin de construire un continent éduqué.

    Concernant le dossier de la paix et de la stabilité, le président en exercice de l’Union Africaine, a effectué une visite dans la capitale libyenne, Tripoli, au cours de laquelle il a rencontré diverses parties libyennes et reçu d’autres parties au Palais présidentiel à Nouakchott, dans le cadre des efforts visant à mettre fin à l’instabilité dans ce pays pivot de l’Afrique du Nord, où la situation a, par ailleurs, des répercussions directes sur les pays du Sahel africain.

    Selon l’AMI, ‘’le dossier libyen a connu une évolution remarquable au niveau de l’Union africaine pendant la présidence mauritanienne, après que les discussions à son sujet se soient quasiment confinées aux Nations unies et à certaines capitales occidentales’’.

    Elle souligne que ‘’cette nouvelle dynamique a joué un rôle important en donnant à l’Afrique la confiance nécessaire pour résoudre ses problèmes par elle-même, sans recourir à un médiateur ou à quelqu’un agissant en son nom. Les Nations Unies semblent avoir accepté cet état de fait, puisque son secrétaire général, Antonio Guterres, a nommé la diplomate ghanéenne Hannah Serwaa Tetteh comme envoyée spéciale en Libye’’.

    Nouakchott a également abrité une conférence sur la crise soudanaise, et le Président de la République a reçu le commandant de l’armée et président du Conseil de souveraineté de transition soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, relève l’AMI.

    Sur la crise à l’Est de la République démocratique du Congo entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise, le Président a fermement appelé à un cessez-le-feu et à la recherche d’une solution pacifique. Le Conseil africain de paix et de sécurité a pris l’initiative de tenir une réunion consacrée à la discussion de la crise congolaise.

    Durant la présidence mauritanienne de l’UA, un sommet sur l’économie africaine s’est tenu à Abidjan. La Tanzanie a accueilli un sommet sur l’énergie.

    Sur le plan diplomatique, le Président en exercice de l’UA a participé à de nombreux sommets et réunions onusiennes et internationales, où il a défendu avec force la nécessité de rendre justice à l’Afrique et de renforcer la coopération avec elle.

    Selon l’AMI, ‘’la présidence mauritanienne de l’Union africaine n’a pas été éphémère, mais a plutôt laissé un grand impact et un héritage important de performances et de réalisations au profit d’un continent qui mérite mieux que sa réalité actuelle et qui dispose de la capacité d’y parvenir’’.

    FD/OID/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-INSTITUTIONS / Les parlements africains atlantiques invités à garantir un cadre législatif propice aux investissements

    SENEGAL-AFRIQUE-INSTITUTIONS / Les parlements africains atlantiques invités à garantir un cadre législatif propice aux investissements

    Dakar, 7 fév (APS) – Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Malick Ndiaye, a estimé que les parlements des Etats africains atlantiques doivent être les garants d’un cadre législatif propice aux investissements et aux partenariats stratégiques.

    Les parlements des Etats africains atlantiques « doivent être les garants d’un cadre législatif propice aux investissements et aux partenariats stratégiques », a déclaré Malick Ndiaye cité par un communiqué publié sur la page Facebook de l’Assemblée nationale du Sénégal.

    Il prenait part à la réunion des présidents des Parlements des États africains atlantiques qui s’est ouverte jeudi à Casablanca au Maroc. Cet évènement placé sous le thème « Promouvoir un réseau parlementaire pour une Afrique atlantique stable, intégrée et prospère » vise à renforcer la coopération et la diplomatie parlementaire entre les pays africains de la façade atlantique.

    Selon le président de l’Assemblée nationale, c’est ‘’à travers nos parlements, que nous devons encourager la mise en place de cadres législatifs favorisant l’investissement et la coopération, afin d’assurer une gouvernance efficace et inclusive de notre espace atlantique. »

     

    Malick Ndiaye est d’avis que cet espace atlantique doit cesser d’être un simple lien entre d’autres pôles économiques mondiaux.

    Pour lui, les Etats membres doivent faire de cet espace commun ‘’un véritable moteur de développement pour notre continent. »

    Dans son allocution, le président de l’institution parlementaire sénégalaise n’a pas manqué de rappeler les liens séculaires entre le Sénégal et le Royaume du Maroc.

    Il a réaffirmé ‘’l’engagement du Sénégal à renforcer l’intégration de nos nations au sein de cet espace atlantique stratégique, essentiel pour le développement économique et la stabilité de l’Afrique’’

    FD/SKS/OID

  • SENEGAL-FORMATION / Métiers des peaux et cuirs : le centre de Louga devrait être livré en juin 2025 (ministre)

    SENEGAL-FORMATION / Métiers des peaux et cuirs : le centre de Louga devrait être livré en juin 2025 (ministre)

    Louga, 7 fév (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, dit tabler sur la livraison, en juin 2025, du centre de formation aux métiers des peaux et cuirs en construction à Louga (nord), dont il trouve le chantier « très avancé ».

    « Nous avons constaté [que le chantier correspondant] était très avancé et espérons sa livraison en juin. L’entreprise de construction est en train de se battre pour nous livrer ce chantier dans les délais », a-t-il déclaré.

    M. Sarré, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a fait cette déclaration à des journalistes, jeudi, à l’issue d’une visite qu’il a effectuée au centre de formation artisanale et mécanique (CFAM) et au centre de formation professionnelle (CFP) de Louga.

    Il a dit avoir constaté « le dynamisme du personnel et la qualité des équipements » de ces deux centres, qui font face à « une forte demande dépassant les capacités d’accueil actuelles » des structures concernées.

    « Le seul problème, c’est justement la capacité d’accueillir la demande qui est très forte », a-t-il estimé.

    Face à cette situation, il a souligné « l’impératif de démarrer immédiatement les apprentissages dès la fin des travaux [du] chantier » du centre dédié aux métiers des peaux et cuirs.

    Selon lui, « l’achèvement rapide de ce centre représente un levier stratégique pour renforcer la formation professionnelle dans la région de Louga ».

    Il a expliqué que « cette infrastructure permettra non seulement de répondre à la demande croissante de formation, mais également d’accélérer l’insertion des jeunes sur le marché du travail, véritable moteur de développement économique ».

    Le ministre de la Formation professionnelle a insisté sur « l’importance de la formation professionnelle pour le développement du Sénégal et l’insertion des jeunes ».

    « Les Sénégalais comprennent que la formation professionnelle est certainement la voie obligée pour non seulement changer le visage de notre pays, le développer, mais pour rapidement insérer socialement nos jeunes », a-t-il dit.

    Dans cette dynamique, il a rappelé l’ambition du gouvernement de construire « 38 nouveaux centres de formation à travers le pays, dont deux déjà en cours dans la région de Louga, afin de répondre à la demande croissante ».

    « Nous allons continuer à explorer l’extension des centres qui existent déjà, les équiper, et faire en sorte que les jeunes puissent trouver des moyens d’être formés », a-t-il ajouté.

    M. Sarre a fait part de sa « gratitude envers l’administration territoriale pour son soutien lors de ces visites ».

    « Partout où on est passé, les gouverneurs, les préfets, les sous-préfets nous ont bien accueillis et nous ont véritablement facilité les visites », a-t-il ajouté.

    DS/BK/ABB

  • SENEGAL-FORMATION / Amadou Moustapha Ndieck Sarré satisfait du niveau de la formation professionnelle à Saint-Louis

    SENEGAL-FORMATION / Amadou Moustapha Ndieck Sarré satisfait du niveau de la formation professionnelle à Saint-Louis

     Saint-Louis, 7 fév (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, s’est dit satisfait du niveau de la formation professionnelle à Saint-Louis, saluant un personnel dévoué et des apprenants enthousiastes.

    ‘’C’est une satisfaction totale que nous avons à Saint-Louis : la formation professionnelle signifie bien quelque chose. Quand nous avons visité ces quatre établissements, nous avons été particulièrement satisfaits, la délégation qui m’accompagne et moi-même’’, s’est-il réjoui.

    Le ministre en charge de la Formation professionnelle, par ailleurs porte-parole du gouvernement, s’entretenait avec des journalistes en marge d’une tournée destinée à s’imprégner de l’état des établissements de formation professionnelle de Saint-Louis.

    ‘’Nous sommes aujourd’hui à Saint-Louis depuis ce matin. On a fait plusieurs établissements, notamment le Centre de référence aux métiers du tourisme +Gandon+. Nous avons été également au lycée technique André Peytavin. Nous avons également visité le CRFP, Centre régional de formation professionnelle et le CFP, Centre de formation professionnelle (…)’’, a-t-il ajouté.

    Il dit y avoir trouvé ‘’un personnel dévoué, un personnel à la hauteur’’ et ‘’des apprenants très enthousiastes qui veulent bien s’insérer dans la vie sociale’’.

    ‘‘Nous avons également énuméré un certain nombre de problèmes qui constituaient des préoccupations pour les établissements que nous avons visités. Et mes collaborateurs ont bien pris note. Nous allons réfléchir ensemble, essayer de leur trouver des solutions le plus rapidement possible’’, a-t-il promis.

    Il a remercié l’administration territoriale, les inspecteurs d’académie, le top management de ces établissements mais également le corps professionnel.

    ‘’Quand j’ai visité ces établissements, poursuit-il, je suis encore convaincu que ce pays peut bien devenir en un temps record un pays industrialisé ».

    L’adjoint au gouverneur de Saint-Louis en charge des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue, le préfet du département, Abou Sow, entre autres, personnalités ont pris part à ces visites. 

    CGD/AMD/ASG/OID