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Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-MEDIAS-LEGISLATION / A Thiès, divers acteurs planchent sur le toilettage du Code de la publicité

    SENEGAL-MEDIAS-LEGISLATION / A Thiès, divers acteurs planchent sur le toilettage du Code de la publicité

    Thiès, 7 fév (APS) – Des acteurs issus de divers secteurs planchent à Thiès sur l’avant-projet de loi portant Code de la publicité, à travers un toilettage des textes juridiques régissant cette activité, afin de les adapter aux mutations surtout d’ordre numérique, intervenues au Sénégal et dans le monde.

    Après une première journée pendant laquelle des juristes se sont retrouvés pour déterminer l’opportunité ou non d’intégrer des amendements proposés par divers acteurs, ces derniers ont épluché, jeudi, avec des juristes, tous les articles pour s’assurer que leurs préoccupations ont été prises en charge.

    Le processus de révision avait démarré le 3 janvier dernier à Dakar. A cette occasion, les parties prenantes avaient proposé des amendements au texte qui leur a été soumis.

    Selon Amadou Kanouté, chef de la Division presse et information du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, les textes encadrant la pratique de la publicité au Sénégal remontent à 1964 et 1983.

    Pour M. Kanouté, cet atelier de consolidation de l’avant-projet de loi sur la publicité, datant de 2000, se veut un séminaire inclusif, avec la participation des acteurs de secteurs en liés à la publicité, dont les acteurs des médias et les régies publicitaires.

    Les démembrements de l’Etat et des collectivités territoriales qui interviennent dans la publicité sont aussi représentés à cet atelier, de même que le ministère de l’Urbanisme et des agences de marketing.

    « Nous savons tous que le secteur a beaucoup évolué », a fait remarquer Kanouté, notant qu’avec le contexte actuel, les lois de 1964 et de 1983 sont « complètement dépassées ».

    En plus de cette loi sur la publicité, il est prévu une autre loi sur une autorité de régulation de la publicité, avec comme mission de protéger aussi bien les acteurs que les consommateurs, renseigne Amadou Kanouté, relevant que ce sont des « textes complémentaires ».

    Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ne s’intéresse qu’à l’audiovisuel, alors qu’il y a d’autres supports médiatiques tels que la presse écrite, la presse en ligne sont à prendre en compte.

    « Une vingtaine de juristes se sont déjà réunis [mercredi], avant que le reste des participants ne viennent ». Ils devaient intégrer les contributions qui ont été faites pour renforcer et actualiser les textes, selon Amadou Kanouté.

    « Aujourd’hui, tous les participants sont là. La méthodologie retenue est de parcourir l’avant-projet de texte, article par article, de voir si l’ensemble des contributions ont été intégrées », a expliqué le chef de la Division presse et information au ministère de la Communication.

    Dans un contexte où « tout est numérique », il faudra intégrer les réseaux sociaux, les plateformes numériques, des supports de diffusion qui impliquent beaucoup d’acteurs.

    Avec les apports d’experts issus de divers secteurs, sur la base de leur expérience et d’un benchmarking, on peut arriver à un « texte révolutionnaire », espère l’officiel.

    Un texte pour faire revivre le secteur de la presse

    Pour Amadou Kanouté, le ministre de la Communication a fait de ce texte, comme de celui sur la régulation de la publicité, une « priorité », depuis sa prise de fonctions.

    Depuis le 3 janvier, il s’évertue à « accélérer » le processus, relève-t-il, disant espérer qu’il sera bouclé d’ici la fin de l’année 2025, pour que les deux projets de loi soient soumis à l’Assemblée nationale.

    Le député Adama Tandjigora, membre de la commission communication et culture de l’Assemblée nationale qui a représenté le Parlement à cette rencontre, a admis que « le secteur de la publicité connaît beaucoup de problèmes. Ça va dans tous les sens ». D’où l’importance de réfléchir au toilettage nécessaire des textes existants.

     

    Il a évoqué la possibilité de donner « quelques orientations », en attendant que le texte arrive à l’Assemblée nationale.

    Ibrahima Lissa Faye, président l’Association de la presse en ligne (APPEL) a salué la « belle démarche » adoptée par le ministère de la Communication en associant « tous les secteurs » et en passant en revue, un à un, les articles du texte.

    « Nous sommes en train de bâtir un texte qui va nous engager et qui permettra de réglementer le secteur de la publicité », afin que tout le monde y trouve son compte, a-t-il dit, insistant sur les médias dont la publicité est la « sève nourricière ».

    Il dit espérer que ces textes vont « faire revivre le secteur de la presse mais aussi l’écosystème de la communication qui vit une certaine crise depuis plus d’une dizaine d’années ».

    Pour le journaliste, la crise que traverse le secteur de la presse est due, en grande partie, à « ces multinationales qui sont établies dans des pays occidentaux ou dans des pays asiatiques et qui touchent directement le marché sénégalais ».

    Elles provoquent un « manque à gagner terrible » aux organes de presse, puisqu’ »il y a même des Sénégalais qui font directement leur publicité à partir de ces agences-là ».

    Le texte va tenter de légiférer sur ce phénomène des GAFAM, acronyme de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, mais « ça ne sera pas facile », selon Ibrahima Lissa Faye.

    « Mettre en cohérence les textes avec la marche du monde »

    Abondant dans le même sens, Matar Sylla, président du comité scientifique des Assises des médias, estime que « les médias et les ayants droit africains ne sont pas pris en compte et rémunérés ».

    Il a donné l’exemple du Canada qui a pu « imposer au bout d’un certain nombre d’années de procédure, le paiement de plus de 100 millions de dollars canadiens aux ayants-droit ».

    Le Sénégal devrait s’en inspirer, constituer des statistiques, pour défendre le principe selon lequel « il n’y a pas de raison que l’Afrique en général et le Sénégal en particulier, en tant que producteur de contenus qui sont fortement repris, ne soient pas rémunérés, au nom de l’équité ».

    M. Sylla, ancien directeur de la Télévision nationale sénégalaise et d’autres chaines africaines et mondiales, a salué cette initiative du ministère de la Communication, consistant à « mettre en cohérence les textes qui régissent le secteur, avec la marche du monde et les mutations qui se sont opérées, pour que le Sénégal puisse tirer profit de cette activité économique importante pour les médias, les consommateurs et le pays ».

    Pour lui, l’exercice auquel se prête le Sénégal, « sera utile aussi bien pour le pays que pour beaucoup d’autres pays africains ».

    ADI/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION-REACTION / Grand Prix du chef de l’État : le CEM Louga commune salue le sacre de Bara Mbengue

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION-REACTION / Grand Prix du chef de l’État : le CEM Louga commune salue le sacre de Bara Mbengue

    Louga, 7 fév (APS) – Le lauréat du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant 2025, Bara Mbengue, se démarque par son dévouement et son sa rigueur, qualités qui font de lui « un enseignant exceptionnel », a déclaré la principale du collège d’enseignement moyen (CEM) de Louga au sein duquel il exerce comme professeur de lettres, d’histoire de géographie.

    Bara Mbengue « a bien mérité ce sacre. Il s’est battu corps et âme pour cet établissement. Il aime son métier et incarne les valeurs recherchées chez un enseignant : la discipline, la ponctualité, l’amour du travail bien fait et la disponibilité », a déclaré Aïda Faye Mbaye.

    La principale du CEM Louga commune a fait part de sa satisfaction relative au sacre de Bara Mbengue, estimant que la récompense qu’il vient d’obtenir « honore non seulement l’établissement » qu’elle dirige, « mais aussi toute la communauté éducative de Louga ».

    « Ce prix consacre un enseignant exceptionnel, dont le dévouement et la rigueur ont fait la différence », a-t-elle dit, avant d’inviter l’ensemble du corps enseignant à s’inspirer du lauréat qu’elle considère comme un modèle, convaincue que « seul le travail paie ».

    « C’est un enseignant modèle pour tous les élèves, car il incarne les valeurs recherchées : transmettre un savoir tout en inculquant des principes à la nouvelle génération », a ajouté Aïda Faye Mbaye.

    Elle a également remercié le président de la République, estimant que le Grand Prix du chef de l’Etat est une distinction qui « met à l’honneur tous les enseignants du Sénégal ».

    Bara Mbengue a remporté, jeudi, le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, avec « une note exceptionnelle de 98,5/100 ».

    Le résultat du concours a été dévoilé par le jury en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors d’une cérémonie de remise de cette distinction, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye-Coumba Rose de Dakar, en présence de plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement.

    Il y avait aussi des représentants de syndicats d’enseignants, d’organisations de la société civile, d’associations de parents d’élèves et d’institutions partenaires de l’État en matière d’éducation.

    Bara Mbengue a remporté le Grand Prix du Chef de l’État pour l’enseignant, édition 2023, avec une note de 98, 5 sur 100.

    Outre le chèque d’un montant de 20 millions de francs CFA qui lui a été remis pour le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, M. Mbengue a été élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du Lion par le président de la République.

    DS/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La nouvelle liste des médias reconnus, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La nouvelle liste des médias reconnus, un des sujets en exergue

    Dakar, 7 fév (APS) – La livraison de vendredi de la presse quotidienne traite d’une variété sujets dont la question de la régulation de la presse, avec la publication, la veille, d’une liste des médias reconnus par l’Etat à travers le ministère de la Communication et de l’Economie numérique.

    « Deux mois après une première liste qui adoubait 112 médias, le ministère de la Communication et de l’Economie numérique est allé au bout de son exercice de régulation du secteur de la presse », en publiant une nouvelle liste, renseigne le journal Le Quotidien.

    Il ressort de ce travail que sur 639 médias déclarés, 258 sont conformes aux dispositions du code de la presse, 380 ne respectant « toujours pas les dispositions nécessaires », précise le quotidien Le Soleil.

    Vox Populi reprend la même information et parle de 40,5% de médias conformes, à savoir « 26 télévisions, 30 radios commerciales, 102 radios communautaires, 28 journaux de la presse écrite, 48 médias de presse en ligne, 22 web TV ».

    Le CDEPS et APPEL contre « la validation ‘de la racaille’ ».

    Selon cette publication, « les récalcitrants » s’exposent à de sanctions telles que le blocage des sites web et web TV, le retrait de fréquence et de licence et même à des poursuites judiciaires. « Un second niveau de contrôle sera entrepris avant la distribution » du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP), signale le journal.

    Source A rappelle que la proclamation de la première liste avait suscité des contestations de la part des médias recalés ou non encore déclarés. Un délai de 72 heures avait été accordé pour toute réclamation ou nouvelle soumission.

    « A la suite de ce délai, 307 nouveaux médias se sont déclarés. Ce qui donne un cumul de 689 unités », ajoute ce quotidien, en signalant que l’inspection du travail et le Conseil national de régulation des médias (CNRA) avaient été mis à contribution pour effectuer des vérifications additionnelles.

    Walfquotidien note que la nouvelle liste publiée par les autorités sur les médias reconnus par l’Etat n’agrée pas tous les acteurs de la presse, ajoutant que le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) et l’association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL), par exemple, « rognent contre la validation ‘de la racaille’ ».

    « Diomaye demande aux enseignants d’épouser sa vision »

     »Malgré les critiques, attaques et autres contestations, le ministre chargé de la Communication fonce dans sa volonté d’exiger » de toutes les entreprises de presse exerçant au Sénégal, « le respect de la réglementation » en vigueur. « Ce qui, du reste, était une exigence phare des assises nationales de la presse », relève le quotidien Enquête.

    Pour le reste, l’anniversaire du décès de l’historien et savant sénégalais Cheikh Anta Diop, disparu il y a de cela 39 ans,  fait la une de quelques quotidiens dont L’As, qui titre : « Cheikh Anta, l’immortel ». Le quotidien Enquête, de son côté, affiche :  »L’héritage vivant de Cheikh Anta ».

    « De la science à la médecine, les fils de Cheikh Anta Diop incarnent la rigueur et l’engagement de leur père », écrit la même publication, non sans faire observer que « 39 ans après sa disparition, le combat de Cheikh Anta Diop pour l’unité et la dignité africaine continue ».

    Le Soleil s’intéresse au Grand Prix du chef de l’Etat pour l’enseignant, remis jeudi à Dakar, à l’occasion d’une cérémonie solennelle présidée par Bassirou Diomaye Faye . « Des lauriers aux enseignants », affiche le journal, avant de reprendre sur la même page des propos du chef de l’Etat.

    « Personne n’est mieux indiqué que vous, enseignantes et enseignants, pour incarner l’œuvre salvatrice, patriotique et citoyenne de Jub Jubbal Jubbanti […] », c’est-à-dire de redressement national, a lancé le président  Faye aux acteurs de l’enseignement. « Diomaye demande aux enseignants d’épouser sa vision », souligne le quotidien L’As, pendant que Sud Quotidien note que le président Faye a évoqué, comme  »un impératif majeur », la question de la revalorisation de la fonction enseignante.

    BK/SMD

  • SENEGAL-CULTURE / Sortie en salle du conte musical ‘’Birima’’ de Youssou Ndour, vendredi

    SENEGAL-CULTURE / Sortie en salle du conte musical ‘’Birima’’ de Youssou Ndour, vendredi

    Dakar, 6 fév (APS) – Le conte musical  »Birima » de l’artiste chanteur sénégalais, Youssou Ndour, sortira en salle, vendredi, à Dakar, au cinéma Pathé, a appris l’APS du lead vocal du groupe Super Etoile.

    Youssou Ndour a fait cette annonce à l’occasion de l’avant-première de ce conte musical qu’il a co-écrit avec son guitariste, Pape Oumar Ngom.

    Mise en scène par Majaw Njaay, la pièce de théâtre raconte l’histoire de Birima Ngoné Latyr Fall, souverain du Cayor de 1855 à 1859, surnommé  »Borom mbabbor mi » (le porteur de l’alégresse).

    L’action se déroule en 1859, dans la cour royale, lors d’un Géew, un tribunal traditionnel où les conflits sont résolus et l’espace où l’on discute de l’avenir du royaume.

    Pendant une 1 heure 20 minutes des comédiens et danseurs, accompagnés par l’orchestre du Super étoile, prêtent vie à des figures emblématiques du royaume : le roi Birima Fall, personnage incarné par le comédien Mouhamed Fall, sage et intraitable lorsqu’il s’agit de défendre la justice, ses conseillers partagés entre diplomatie et orgueil dans la résolution des différents, notamment ceux opposant éleveurs et agriculteurs, ainsi que sur la gestion des provinces.

    Au cœur de cette fresque historique, les chansons interprétées par Youssou Ndour et tirées de son répertoire, s’imposent comme la véritable narration du film. Les scènes de danse, inspirées des traditions sénégalaises, apportent une énergie vivante.

     »Cette pièce, tournée le 20 septembre 2023, à Paris, au Théâtre du Châtelet est une véritable industrie créative, pur avoir permis à 46 artistes sénégalais, dont principalement des jeunes talents de s’exprimer et révéler ainsi leur véritable potentiel », a salué Youssou Ndour.

    MK/OID

  • SENEGAL-SANTE / Lutte contre les maladies : un acteur communautaire souligne l’importance de la prévention

    SENEGAL-SANTE / Lutte contre les maladies : un acteur communautaire souligne l’importance de la prévention

    Dakar, 6 fev (APS) – Le président du réseau des acteurs communautaires pour la promotion et la prévention dans le domaine de la santé (ROCBAS), Baytir Samb, a rappelé, jeudi, l’importance de la prévention dans la lutte contre les maladies.

    ‘’Tant qu’il n’y a pas la prévention déjà, on aura toujours des malades. Donc, si les médecins le comprennent, jusqu’à dire qu’on va aller réduire les malades, discuter avec, connaître leurs croyances, connaître leurs comportements, voir leurs économies, cela va faciliter la prise en charge’’, a déclaré Baytir Samb, président du ROCBAS.

    Il prenait part à la 1ère édition du concept « Taataan ci Maam » , une initiative innovante visant à renforcer les relations intergénérationnelles en valorisant les expériences et les connaissances de nos aînés. Le thème choisi portait sur les fondamentaux de l’engagement communautaire.

    ‘’Tant qu’on investit plus sur des équipements, des ressources humaines, nous voyons de plus en plus que les gens sont exposés aux maladies, il y a une rupture de communication entre les chercheurs scientifiques et les communautés’’, a expliqué l’acteur communautaire.

    De l’avis du président du réseau des acteurs communautaires, ‘’la santé n’est pas toujours  le médical ».  »Mais la santé, c’est le bien-être, et le bien-être, c’est aussi la dimension sociale, économique, environnementale », a t-il relevé.

     »C’est cela qui nous amène à réellement coconstruire aujourd’hui, avec les différents acteurs qui sont là, pour voir comment développer des stratégies de co-construction et d’analyse, pour pouvoir proposer à l’État du Sénégal, au plus haut niveau, des réponses adaptées, mais en participant, accompagner les populations, dans tout ce qui est plus de décision’’, a-t-il fait valoir.

    NSS/SKS/OID/AB

  • SENEGAL-FOOTBALL-COUPE / Coupe de la Ligue : Pikine, Jamono, DSC, RS Yoff, GFC et Wally Daan font une bonne entame

    SENEGAL-FOOTBALL-COUPE / Coupe de la Ligue : Pikine, Jamono, DSC, RS Yoff, GFC et Wally Daan font une bonne entame

    Dakar, 6 fév(APS) – Les équipes de l’AS Pikine, Jamono de Fatick, Dakar Sacré Cœur(DSC), Renaissance sportive de Yoff, Guédiawaye FC et Wally Daan ont fait une bonne entame en Coupe de la Ligue, en obtenant, jeudi, chacune une victoire lors de la première journée de cette compétition.

    L’AS Pikine a reçu et battu (1-0) le Jaraaf au stade Alassane Djigo, dans la poule H. Moustapha Kane a inscrit l’unique but à la 63e mn.

    Avec cette victoire, les pikinois s’emparent de la tête de cette poule où AJEL a tenu en échec (1-1)Tengueth FC, lors du derby de Rufisque.

    Dans la poule B, Jamono de Fatick a étrillé (3-1) le Stade de Mbour, tandis que la SONACOS a battu (1-0) AS Bambey dans le derby de la région de Diourbel.

    Au Stade municipal de Ngor, Dakar Sacré-Cœur a surpris (2-1) l’Union sportive de Ouakam(USO). La Renaissance sportive de Yoff a largement dominé (5-1) le Dakar université club(DUC) dans la Poule E, où l’AS Cambérène et l’AS Douanes se sont neutralisés (1-1).

    Dans la Poule D, Guédiawaye FC a battu (1-0) Gorée. Wally Daan est venu à bout de Thiès FC sur le même score.

    Mercredi, les équipes de Diambars, Génération Foot (GF), Linguère, HLM et l’AS Kaffrine ont réussi une bonne entrée en signant chacune une victoire.

    La Coupe de la Ligue, nouvelle formule, met aux prises les clubs professionnels. Elle est réservée aux joueurs de moins de 20 ans, avec l’autorisation d’en aligner trois de plus de 20 ans.

    Les équipes professionnelles sont réparties en huit poules de quatre dans une compétition qui se dispute en aller et retour.

    Après cette première phase, il y aura les huitièmes de finale, les quarts, les demi-finales et la finale.

    Voici les résultats  complet  de la 1ère journée de la Coupe de la Ligue :

    NGB-Lusitina (1-1) ; Essamaye FC-Casa sports (0-0) ; AS Kaffrine-AS Saloum (1-0) ;  Diambars-Amitié FC (2-1) ;  GF-CNEPS Excellence (3-0) ; Oslo- ASC HlM (1-4) ; TFC-AJEL (1-1), USO-Dakar Sacré Cœur (1-2) ; AS Douanes – AS Camberene (1-1) ;SONACOS-ASUC Bambey (1-0) ; Stade de Mbour-Jamono (1-3) ; Linguère -Ndiambour (2-0) ;Wally Daan-Thies FC (1-0) ;AS Pikine- Jaraaf (1-0) ; DUC-RS Yoff (1-5) ; US Gorée – Guédiawaye FC (0-1)

    BHC/AB/OID

     

  • SENEGAL-ARABIESAOUDITE-PELERINAGE / Le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra à Dakar pour offrir des « facilités » aux pèlerins sénégalais

    SENEGAL-ARABIESAOUDITE-PELERINAGE / Le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra à Dakar pour offrir des « facilités » aux pèlerins sénégalais

    Dakar, 6 fev (APS) – Le ministre saoudien du Hajj, ou grand pèlerinage, et de la Oumra, effectue une visite au Sénégal, où il est venu s’enquérir des besoins des Sénégalais devant effectuer le pèlerinage 2025 à la Mecque, et d’y apporter les meilleures solutions, a-t-il dit.

    ‘’Notre visite au Sénégal vise à améliorer les services offerts aux pèlerins et visiteurs de ce pays, en écoutant directement leurs besoins, afin de mieux y répondre et d’explorer les possibilités d’amélioration et leur offrir davantage de facilités’’, a déclaré Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah.

    Il s’exprimait ainsi lors d’un point de presse qu’il a tenu dans la foulée de sa première visite au Sénégal au cours de laquelle il a également rencontré le chef de l’Etat, d’autres officiels sénégalais et des voyagistes.

    Cette visite, a dit le ministre saoudien, s’inscrit dans le cadre d’une série de déplacements qu’il effectue à travers le monde pour ‘’explorer de nouvelles opportunités de coopération afin d’assurer une expérience des relations directes avec nos partenaires et mieux servir les fidèles, améliorer les infrastructures au service des pèlerins’’.

    Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah a également indiqué qu’il est venu, à Dakar, pour inaugurer le bureau de délivrance des visas « Tashir », qui permet aux Sénégalais de les obtenir sans intermédiaires, à un coût raisonnable et en moins de 48 heures.

    ‘’Je suis venu ici pour annoncer les accords signés entre (…) Flynas et Air Sénégal’’, les compagnies aériennes saoudienne et sénégalaise en charge du transport des pèlerins sénégalais pour le Hajj 2025, qui débute le huitième jour du douzième mois lunaire, correspondant au 4 juin du calendrier grégorien.

    Pèlerinage 2.0

    Cette année, les autorités du royaume d’Arabie saoudite ont accordé un quota de 12 mille 860 pèlerins au Sénégal, dont 80% seront convoyés par les voyagistes privés, selon le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, le général de division Mamadou Gaye.

    Les vols de départ vont démarrer entre le 17 et le 24 mai et les retours se feront du 12 juin au 22 juin.

    Lors de son point de presse, le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra a également annoncé des innovations numériques censées faciliter la préparation et le pèlerinage proprement dit.

     ‘’Nous avons lancé la plateforme « Nusuk », qui facilite la planification et l’exécution du pèlerinage. L’introduction de la carte « Nusuk » et du portefeuille numérique simplifie les transactions financières des fidèles [tandis que] le programme « Nusuk Care » assure un accompagnement personnalisé aux pèlerins’’, a souligné Tawfiq bin Fawzan Al-Rabiah.

    ABB/SKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : la LONASE inaugure son nouveau siège pour renforcer sa présence régionale

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : la LONASE inaugure son nouveau siège pour renforcer sa présence régionale

    Louga, 6 fév (APS) – La Loterie nationale sénégalaise (LONASE) a inauguré, jeudi, son siège à Louga, une étape déterminante dans sa stratégie de modernisation et de renforcement de sa présence régionale.

    ‘’Cet événement marque une étape clé dans notre engagement à renforcer notre présence régionale et à offrir les conditions de travail optimales à nos équipes tout en améliorant la qualité du service à nos clients et partenaires’’, a déclaré le directeur général de la LONASE, Toussaint Manga.

    La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de plusieurs autorités administratives, dont l’adjoint au gouverneur chargé du Développement, Papa Leity Mar, et de l’adjoint au maire de la ville de Louga, Mor Sylla.

    Toussaint Manga a indiqué que ‘’l’inauguration de ce nouveau local s’inscrit dans la dynamique de modernisation » du réseau de la LONASE visant à  »rapprocher » ses services des populations et à optimiser l’expérience de ses partenaires.

     

    DS/OID/ABB

  • SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Dagana : du matériel informatique et pédagogique offert au lycée de Richard-Toll

    SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Dagana : du matériel informatique et pédagogique offert au lycée de Richard-Toll

    Richard-Toll, 6 fév (APS) – La Fondation Marie Louise a offert, jeudi, du matériel informatique et pédagogique au lycée de Richard-Toll pour  »soutenir les efforts des responsables » de l’établissement.

    ‘’Nous venons mettre à la disposition du lycée un photocopieur d’une grande capacité assorti de consommables dont cinq caisses de papier et huit ordonnateurs fixes pour accompagner l’école et soutenir les efforts des responsables pour garantir la qualité des enseignements », a déclaré Cheikh Ibrahima Gaye, administrateur général de la Fondation.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de réception du matériel scolaire en présence des acteurs éducatifs et des agents de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS).

    Cet acte, a-t-il indiqué, s’inscrit dans le cadre de la politique d’appui et d’accompagnement de la fondation envers les établissements scolaires, avec comme seul objectif ‘’renforcer les équipements des écoles et y bâtir ensemble, une structure d’excellence ».

    L’administrateur général a expliqué que cet appui survient à la suite d’une sollicitation faite par l’administration du lycée de Richard-Toll dans le cadre du renforcement de ses équipement scolaires.

     »Par ce geste, nous venons ainsi répondre à une requête du lycée de Richard-Toll qui a formulé des doléances parmi lesquelles le renforcement des équipements de reprographie, l’extension du parc informatique et l’installation d’équipements sportifs’’, a-t-il encore souligné.

    Il a annoncé en outre que la Fondation va procéder à l’installation d’équipements sportifs au terrain de Basket-ball et à l’équipement en livres de la bibliothèque du lycée.

    Le proviseur du lycée de Richard-Toll, Mohamadou Fall, s’est dit satisfait de ce don qui ‘’vient à son heure pour soulager le personnel de l’administration confronté au manque de matériels’’.

    Il a invité la Fondation et la CSS, son partenaire, à continuer à accompagner le lycée.

    OG/AT/SKS/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Grande muraille verte : des préoccupations à examiner décelées par l’audit institutionnel et organisationnel

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Grande muraille verte : des préoccupations à examiner décelées par l’audit institutionnel et organisationnel

    Dakar, 6 fev (APS) – Les résultats de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) ont révélé un certain nombre de préoccupations à examiner, a indiqué, jeudi, le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    Parmi ces préoccupations figurent le modèle de financement durable et les ajustements juridiques nécessaires pour consolider le cadre opérationnel et statutaire de cette initiative panafricaine, a-t-il précisé.

    ‘’Ces préoccupations méritent que nous nous y penchions par un examen approfondi afin de doter l’initiative de mécanismes de coordination, d’harmonisation des actions et d’appui à la mobilisation des ressources’’, a insisté le ministre.

    Daouda Ngom intervenait à l’ouverture des travaux du Comité technique des experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte et des structures nationales.

    Coorganisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, ce sommet de Dakar se déroule du 5 au 7 février avec une réunion des experts. La réunion du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte qui mettra un terme à ce sommet, se tiendra vendredi.

    Il a indiqué que  »le modèle financement durable de la l’Agence doit inclure les contributions des États membres, des partenaires techniques et financiers et des initiatives privées ».

    ‘’Parmi les préoccupations à revoir, a-t-il ajouté, figurent également la définition des niches stratégiques permettant d’optimiser les services offerts par l’Agence, entre autres, le financement carbone et les projets de reforestation.’’

     ‘’Il y a aussi la reformulation des mandats pour garantir une meilleure clarté et un alignement institutionnel, à la fois pour l’Agence panafricaine et les structures nationales et le nouveau schéma institutionnel et organisationnel proposé pour répondre aux exigences modernes de gouvernance et de performance’’, a-t-il ajouté.

    Douada Ngom a indiqué qu’il est attendu de ces deux jours de réunion des experts ‘’la validation des rapports provisoires produits, une proposition d’une feuille de route pour leur mise en œuvre et enfin, une proposition de recommandations à soumettre aux ministres en charge de la grande Muraille verte des États membres’’.

    ‘’Ces propositions et recommandations, selon lui, permettront de surmonter les faiblesses organisationnelles notées afin de mieux mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires à la mise en œuvre de cette ambitieuse initiative.’’

    Il a invité les experts à exploiter et analyser avec toute la rigueur qui sied les documents soumis à leur attention.

    ‘’Nous, les ministres, attendons de vous, experts, des propositions et recommandations objectives sur les contributions statutaires et le renouvellement des mandats des instances dirigeantes de l’APGMV’’, a-t-il lancé.

    L’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) a été créée le 17 juin 2010 à N’Djamena, au Tchad, sous l’égide de l’Union africaine et de la CEN-SAD.

    ‘’Cette initiative, un maillon essentiel au développement durable de notre continent, a fait du chemin depuis et baigne, aujourd’hui, dans des incertitudes qui ont valu la nécessité de procéder à un audit institutionnel et organisationnel, pour tenter d’ouvrir des perspectives meilleures’’, a expliqué le ministre.

    L’audit est financé par la Banque africaine de développement (BAD).

    Daouda Ngom a assuré que le Sénégal, en tant que pays facilitateur et catalyseur, ne ménagera aucun effort pour l’expression et la valorisation des potentialités de la grande Muraille verte.

    Il a réitéré  »l’engagement du gouvernement du Sénégal à soutenir pleinement » cette initiative.

    Dr Sékouna Diatta, Directeur général de l’Agence sénégalaise de reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV), a estimé que cette session organisée avec le soutien de partenaires tels que la BAD, et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), est ‘’une avancée majeure dans la vie de l’Agence panafricaine’’.

    Projet phare de l’Union africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    MT/AB/ASG/OID