Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-ECONOMIE-VISION / Présentation d’un rapport de contribution du CREDA à l’Agenda Sénégal 2050, samedi

    SENEGAL-ECONOMIE-VISION / Présentation d’un rapport de contribution du CREDA à l’Agenda Sénégal 2050, samedi

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Centre de recherches et d’études pour le développement en Afrique (CREDA) va présenter, samedi, à 10h, à l’institut Confucius de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), un rapport de contribution à l’Agenda Sénégal 2050, a appris l’APS de son président, Alioune Badara Sy.

     »Cette contribution n’enlève en rien la pertinence et la qualité du contenu du Nouveau référentiel. Au contraire, il rentre dans le sillage de l’élargissement des perspectives d’actions, en proposant des axes opérationnels sur trois années, afin de poser les jalons du développement à travers vingt sous-secteurs », a-t-il ajouté.

    A ce propos, M. Sy a rappelé que le Premier ministre, Ousmane Sonko qui, lors du lancement officiel du Référentiel Sénégal 2050, avait  »exhorté l’ensemble des forces vives de la nation sénégalaise à s’approprier ce nouvel instrument des politiques publiques et y apporter des améliorations, si nécessaire ».

     »Cet esprit d’ouverture républicaine a poussé le CREDA, à travers son programme Management Leadership à organiser un atelier de partage sur l’Agenda avec la participation de sommités africaines de divers horizons, ayant permis la production de ce document », a-t-il ajouté.

    MK/SKS/OID

  • SENEGAL-GENRE-TRAVAIL / Tambacounda : des acteurs outillés sur la non discrimination basée sur le genre

    SENEGAL-GENRE-TRAVAIL / Tambacounda : des acteurs outillés sur la non discrimination basée sur le genre

    Tambacounda, 6 fév (APS) – Un atelier de sensibilisation sur la non discrimination basée sur le genre et la prise en charge de la dimension genre en milieu professionnel s’est ouvert, jeudi, au profit des responsables de ressources humaines des entreprises et des délégués de personnels de la région de Tambacounda.

    ‘’Il s’agit à travers cet atelier de démultiplier les bonnes pratiques, de sensibiliser les délégués de personnel d’entreprises qui représentent les travailleurs mais également les responsables des ressources humaines qui assurent la gouvernance des entreprises, pour qu’ils prennent en compte tout ce qui est aspect genre et lutte contre les inégalités’’, a déclaré Demba Diop, conseiller technique à l’agence coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).

    Demba Diop intervenait en marge d’un atelier organisé par le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en partenariat avec le Projet ensemble vers la réforme du travail de la GIZ et l’axe Est (Tambacounda & Kédougou) de l’Inspection du travail.

    L’objectif principal visé à travers ces deux jours de formation est de sensibiliser les parties prenantes sur les questions de genre, de créer un cadre de dialogue social axé sur les droits et la promotion de l’égalité et de l’équité de genre en matière de travail et de protection sociale dans la perspective d’une approche systémique et inclusive.

    Parmi les résultats attendus de l’atelier figurent, entre autres, des actions d’amélioration des conditions des femmes en entreprise et une série d’activités de lutte contre les discriminations et la promotion de l’approche genre en milieu professionnel.

    L’adjoint au gouverneur de la région de Tambacounda, chargée du développement Diarryatou Ndiaye, a salué l’organisation de cette session de formation au profit des acteurs du travail de la région du Sénégal oriental, soulignant la nécessité de renforcer la protection sociale et la lutte contre les inégalités de genre.

    Elle a invité ainsi les bénéficiaires de cette formation à être des relais pour en vulgariser les acquis.  »Tous les travailleurs de manière générale doivent bénéficier de ce genre d’atelier (…). Les délégués de personnels et responsables de ressources humaines doivent servir de relais pour partager les connaissances reçues au sein des entreprises », a-t-elle lancé.

    ABD/AB/SKS/ASG

  • SENEGAL-CINEMA / Un réalisateur sénégalais réaffirme son parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie

    SENEGAL-CINEMA / Un réalisateur sénégalais réaffirme son parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie

    Dakar, 6 fév (APS) – Le cinéaste et producteur sénégalais, Clarence Thomas Delgado, a réaffirmé, mercredi, son parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie (CNC) pour le Sénégal, convaincu que c’est le combat à mener pour faire de ce secteur une industrie à part entière, et partant, un levier de développement.

     »D’où notre parti-pris pour l’érection d’un Centre national de la cinématographie, une proposition enrichie par différents acteurs du cinéma et transmise à la direction de la cinématographie pour étude, en soutien à la création aux œuvres cinématographiques, avec une autonomie de gestion et dans lequel, les acteurs du cinéma et l’Etat travailleront en synergie. (…) le but à atteindre, c’est de faire véritablement de ce secteur, une industrie à part entière, et partant, un levier de développement », a-t-il écrit dans une lettre ouverte adressée aux autorités et dont l’APS a reçu une copie.

    Le cinéaste invite les uns et les autres à ne pas se tromper de combat, car le  »financement du cinéma est une chose, mais le but à atteindre, c’est de faire véritablement de ce secteur, une industrie à part entière, partant, un levier de développement ».

    M. Delgado a indiqué qu’en dépit des efforts de structures comme le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA), le problème du financement et de l’organisation du cinéma Sénégalais  »reste entier ».

    Aujourd’hui, poursuit-il,  »nombreux sont les films en attente d’être financés ou d’un complément de financements, au grand dam des acteurs du cinéma ».

    Copie privée, un générateur d’une rémunération substantielle

    Le cinéaste estime que la mise en place d’un système de copie privée générera une rémunération substantielle pour les créateurs de la sous-région.

    Parlant de l’apport de la rémunération de la copie privée en Afrique, il a cité l’exemple du Burkina Faso, pays précurseur en Afrique de l’Ouest, qui, selon lui, génère près 9 millions d’Euros (soit environ 6 milliards de Fcfa), dans les caisses de l’Etat, des industries créatives et ressources distribuées aux auteurs.

    Il rappelle que, selon le rapport sur les collectes mondiales 2023 de la conférence internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC), la copie privée a généré 368 millions d’euros pour les créateurs du monde entier en 2022 (soit plus de 241 milliards de Fcfa en 2022).

    Le même rapport relève une hausse de revenus de 9,7% dans le secteur pour 2023, soit plus 405 millions d’Euros (soit environ 265 milliards de Fcfa).

    Le réalisateur Clarence Thomas Delgado souligne que la CISAC, dans un communiqué, stipule que cette source de revenus devrait  »connaître un coup d’accélérateur grâce à l’adoption d’une nouvelle directive régionale qui harmonise les règles relatives à la copie privée, tout en promettant une hausse des revenus pour les créateurs et les industries créatives ».

     »Par ses conseils, la CISAC a joué un rôle clé dans l’élaboration de cette législation », note-t-il, avant de rappeler que le texte de la directive régionale a été adopté à l’unanimité par le conseil des ministres des États membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), en septembre 2023.

    A l’en croire, sur huit pays de l’UEMOA, seul le Burkina Faso possède déjà un système efficace de rémunération pour copie privée.

     »Le système de rémunération prévu par la directive de l’UEMOA repose sur les mêmes principes que d’autres systèmes déjà en place dans la région et à l’échelle internationale », explique-t-il.

    Il a toutefois insisté sur le fait que la rémunération  »s’applique aux copies faites pour un usage privé et soumise à la gestion collective obligatoire », ajoutant que les Etats membres de l’UEMOA auraient jusqu’à 2025 pour transposer la directive dans leur législation nationale.

     »Forts de ce constat, les acteurs de la culture que nous sommes, attendons de l’autorité de tutelle, une oreille plus attentive aux problématiques de la culture en général et du cinéma, en particulier, au Sénégal, car l’avenir du septième art dans notre pays, sera ce que nous en ferons, Etat et acteurs du secteur, en binôme », a-t-il plaidé.

    Dès son arrivée à la tête du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, avait indiqué que cette question avait été inscrite parmi  »les mesures urgentes » de sa feuille de route pour le secteur.

    Ce projet de décret portant collecte de la rémunération pour copie privée a été examiné et adopté en conseil des ministres le 16 octobre 2024.

    AMN/FKS/OID/MK

  • SENEGAL-ECONOMIE-INDUSTRIES / Kaolack : l’Etat invité à s’appuyer sur le secteur privé national pour la souveraineté économique

    SENEGAL-ECONOMIE-INDUSTRIES / Kaolack : l’Etat invité à s’appuyer sur le secteur privé national pour la souveraineté économique

    Kaolack, 6 fév (APS) – Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK), Serigne Mboup, a invité les autorités sénégalaises à s’appuyer sur le secteur privé national pour pouvoir atteindre une souveraineté économique.

     »L’Etat et les Sénégalais, de manière générale, doivent travailler pour atteindre la souveraineté économique, parce que les possibilités pour y arriver sont là, dans toutes les régions du pays. Il faut que l’Etat, à travers les ministères concernés pensent au secteur de l’industrie, au lieu de penser à appeler des investisseurs étrangers qui ne pourront rien faire sans nous’’, a-t-il notamment faire valoir.

    Mboup, également directeur de la Société DOMITEXKA, spécialisée dans la production de produits textiles, s’exprimait jeudi, lors d’une visite effectuée dans cette usine deux-cent travailleurs implantée à Kaolack.

     »L’Etat ne peut pas recruter mais il encourage les Petites et moyennes entreprises et les Petites et moyennes industries (PME-PMI), l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes (…). C’est comme ça que ça se passe partout dans le monde’’, a indiqué Serigne Mboup, également maire de la commune de Kaolack.

    Selon lui, si les autorités adoptent cette approche, elles pourront aider à absorber le taux de chômage à travers la création d’emploi qui est ‘’problématique’’ dans ce pays.

    Révélant qu’au Sénégal on dépense ‘’entre 500 et 600 milliards de francs CFA’’ en produits textiles, Serigne Mboup a invité les tenants du pouvoir à s’inspirer du Bénin où le président Patrice Tallon a investi ‘’plus de trois-cent milliards de francs CFA’’ dans ce secteur.

     »Aujourd’hui, les productions du Bénin dans le domaine du textile, sont vendues un peu partout dans le monde, en Europe et aux Etats-Unis notamment. C’est la même chose pour le Mali et la Côte d’Ivoire, parce que tout le monde est maintenant conscient que le secteur de la mode se développe’’, a soutenu Mboup.

    Il a annoncé avoir ‘’convaincu’’ Masse Thiam, ancien directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), pour venir diriger l’usine SOTEXKA.

    ADE/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Kaffrine : un projet prévoit d’accompagner 2000 femmes de Boulel dans des activités de maraichage

    SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Kaffrine : un projet prévoit d’accompagner 2000 femmes de Boulel dans des activités de maraichage

    Boulel (Kaffrine), 6 fév (APS) – Le groupe Performance Afrique, à travers son programme de promotion du maraîchage durable, prévoit d’accompagner deux mille femmes de la  commune de Boulel (Kaffrine, centre), afin qu’elles puissent mener des  activités génératrices de revenus.

    Ce programme compte installer huit périmètres maraichers dans  huit villages de la commune, selon Ibrahima Diallo, directeur du groupe Performance Afrique, un bureau d’appui conseil au développement qui travaille depuis 2004 à appuyer les collectivités territoriales.

    Le programme est ficelé avec la mairie de Boulel pour une durée de quatre ans (2025- 2029), avec un appui financier de la structure ‘’Nouvelle planète », pour un montant de plus de trois cents millions de francs CFA, qui prend en compte l’accompagnement de huit villages à travers les groupements féminins qui ont été sélectionnés par la mairie.

    ‘’Nous sommes à Boulel dans le cadre de ce partenariat avec la mairie pour relever un certain nombre de défis constaté sur le terrain, dont l’appui aux femmes dans leurs activités économiques, dans le cadre des périmètres maraichers et de la sécurité alimentaire’’, a expliqué M. Diallo.

    Il s’exprimait au terme d’un forum de lancement du programme  de promotion du maraîchage durable, tenu sous la présidence de l’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Gniby, Abdoulaye Diagne, en présence des différents acteurs territoriaux.

    L’objectif de cette rencontre, c’est d’accompagner les femmes à sécuriser un périmètre maraicher allant jusqu’à un hectare et demi, ainsi que dans la gestion d’un poulailler, d’un moulin multifonctionnel, en plus des sessions de renforcement de capacités à travers l’agriculture durable, la gestion financière et la dynamique organisationnelle.

    Le maire de la commune de Boulel, Cheikh Fall, est revenu sur le processus ayant conduit à la mise en place de seize périmètres maraichers dans sa commune, visant à accompagner les femmes à assurer leur propre autonomisation.

    La présidente de la fédération communale des femmes de Boulel, Maty Fall, s’est félicitée de l’accompagnement du groupe Performance Afrique et de la mairie de Boulel qui ont permis, dans la première comme dans la deuxième phase, d’accompagner 2000 femmes dans des activités économiques durables.

    CTS/ADE/SKS/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / Trouble à l’ordre public : trois jeunes de Agnam relaxés au bénéfice du doute

    SENEGAL-JUSTICE / Trouble à l’ordre public : trois jeunes de Agnam relaxés au bénéfice du doute

    Matam, 6 fév (APS) – Le tribunal de grande instance de Matam (nord-est) a relaxé, jeudi, au bénéfice du doute trois jeunes de la commune d’Agnam accusés de trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée.

    Les prévenus ont comparu en présence de plusieurs leurs proches.

    Il y a quelques jours, ils avaient participé à une manifestation pour protester contre la levée de l’immunité parlementaire du député-maire d’Agnam, Farba Ngom.

    Ils avaient aussi brûlé des pneus et barré la route nationale n°2.

    Lors de leur première comparution jeudi dernier, le procureur avait requis un an de prison à leur encontre.

    Leur libération intervient une semaine après la relaxe de trois mineurs arrêtés dans cette affaire.

    Les députés sénégalais ont adopté, vendredi 24 janvier, la demande de levée de l’immunité parlementaire de Mouhamadou Ngom dit Farba.

    Ce vote fait suite à une requête du procureur du Pool judiciaire financier dans le cadre d’une enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de francs CFA. 

    AT/FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Plus de trois cent œuvres du peintre sénégalais Mor Faye mises en ligne

    SENEGAL-CULTURE / Plus de trois cent œuvres du peintre sénégalais Mor Faye mises en ligne

    Dakar, 6 fév (APS) – L’Institut français du Sénégal à Dakar annonce la mise en ligne, depuis mercredi dernier, d’une collection de plus de trois cent œuvres de l’artiste peintre sénégalais Mor Faye (1947-1984),  »figure emblématique de l’art sénégalais », a appris, jeudi, l’APS.

    ‘’L’Institut français du Sénégal à Dakar, en collaboration avec le collectionneur Bara Diokhané, l’artiste Khalifa Hussein et la plateforme Kucibok a procédé à la mise en ligne de la collection Mor Faye à partir du 5 février 2025’’, indique un communiqué de presse transmis à l’APS.

    Responsable du pôle image à l’Institut français du Sénégal à Dakar, Ken Aicha Sy explique que cette démarche entre dans une volonté de ‘’mettre en mouvement’’ un patrimoine immatériel et permettre aux publics de prendre connaissance du legs de ‘’cet artiste multidimensionnel’’.

    L’interface, ouverte aux visiteurs, présente plus de 300 œuvres numérisées, sur la base de diapositives appartenant au collectionneur et juriste Bara Diokhané.

    Selon le communiqué, ces diapositives retracent des moments forts de l’œuvre de l’artiste plasticien Mor Faye. Elles sont des témoignages visuels précieux d’une œuvre importante de l’artiste sénégalais appartenant à l’école de Dakar [un mouvement de renouveau artistique né au Sénégal à l’aube de l’indépendance entre 1960 et 1974 et encouragé par le président sénégalais].

    Les initiateurs annoncent que, chaque mois, cinquante œuvres de l’artiste seront mises en ligne.

    ‘’Cette initiative contribue à la valorisation et à la mise en circulation du patrimoine artistique sénégalais, mais aussi à immortaliser des artistes méconnus des Sénégalais.’’

    Bien que restreinte par une vie tragiquement courte, l’oeuvre de Mor Faye a marqué l’histoire de l’’’Ecole de Dakar’’, selon sa biographie.

    Né en 1947 à Dakar, il appartient à la première génération d’artistes formés dans le contexte post-indépendance, alors que le Sénégal, sous la présidence de Léopold Sédar Senghor, s’affirme comme un foyer culturel de la négritude et de la modernité africaine, rappelle-t-on.

    Mor Faye s’est formé à l’Ecole des beaux-arts de Dakar sous la direction de maîtres comme Iba Ndiaye, peintre et enseignant ayant participé à la création de l’établissement.

    Il s’est rapidement distingué par son style singulier, mêlant abstraction, symbolisme et un usage audacieux de la couleur, selon sa biographie.

    Déjà en 1966, à l’âge de 19 ans, il faisait partie des 10 artistes qui avaient représenté le Sénégal au premier Festival mondial des arts nègres.

    Il meurt prématurément en 1984 à l’âge de 37 ans, laissant derrière lui une production artistique relativement restreinte mais d’une intensité remarquable.

    ‘’Ses œuvres continuent de fasciner les amateurs et les critiques d’art, qui voient en lui un précurseur de l’avant-garde sénégalaise et un artiste dont l’authenticité transcende les catégories stylistiques. Mor Faye est souvent perçu comme un symbole de la complexité et des tensions propres à l’art africain moderne. Son héritage invite à réfléchir sur le rôle de l’artiste dans la société, entre affirmation identitaire et quête universelle’’, lit-on dans le document.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SECURITE / Matam : le nouveau commissaire compte sur la communauté pour réussir sa mission 

    SENEGAL-SECURITE / Matam : le nouveau commissaire compte sur la communauté pour réussir sa mission 

    Matam, 6 fév (APS) – Le nouveau commissaire central et directeur du service régional de la sécurité publique de Matam, Thierno Diop, a fait part, jeudi, de sa volonté de s’appuyer les populations, les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité pour réussir sa mission.

    « On ne peut pas tout seul relever le défi pour réussir notre mission, car les missions sont si nombreuses et parfois délicates. Pour cela, il faut l’implication de tout un chacun. C’est pourquoi je tends la main aux autorités administratives, aux populations et aux FDS », a-t-il dit.

    S’exprimant, jeudi, à l’occasion de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Abou Faye, il a déclaré que c’est la seule manière pour lui d’’’atteindre’’ ses objectifs et ‘’répondre aux attentes des populations’’.

    Il a souligné que son prédécesseur a ‘’balisé le chemin ». Il a promis de s’’’appuyer sur l’existant, les conseils avisés et les orientations du Directeur de la sécurité publique pour maintenir le cap’’.

    Le commissaire central sortant a salué l’interopérabilité entre les forces de défense et de sécurité.

    « Aujourd’hui, nous sommes dans le cadre de l’interopérabilité des forces, car aucune unité à elle seule ne peut réussir sa mission. A Matam, nous avons travaillé ensemble au quotidien sur le plan stratégique autour des autorités administratives, mais aussi sur le plan opérationnel pour relever les défis qui nous attendent », a souligné M. Faye.

    Le gouverneur de la région de Matam, Said Dia, le préfet de Matam, Téning Faye, et le Directeur de la sécurité publique, Ndiaré Sène, ont marqué de leur présence la cérémonie.

    AT/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-DANSE-HOMMAGE / Saly, hôte de l’exposition « Sargal/hommage » à Germaine Acogny, à partir de samedi

    SENEGAL-DANSE-HOMMAGE / Saly, hôte de l’exposition « Sargal/hommage » à Germaine Acogny, à partir de samedi

    Dakar, 6 fév (APS) – La galerie Mémoires africaines présente, du 8 février au 16 mars, une exposition consacrée au travail de l’artiste conceptuel sénégalais, Mansour Ciss Kanakassy, intitulée ‘’Sargal/hommage à Germaine Acogny’’, la danseuse et chorégraphe.

    Cette exposition qui se tiendra à la maison d’Afrique, à Saly dans le département de Mbour (Thiès) à 84,4 Km de Dakar, demeure une occasion unique de découvrir le travail de deux artistes majeurs et engagés de la scène culturelle africaine, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Elle célèbre non seulement la danse et l’art, mais aussi la richesse culturelle africaine.

    Le même texte souligne qu’à travers son travail, Mansour Ciss Kanakassy rend hommage à  »la grâce et à la puissance des mouvements de danse initiés » à Mudra Afrique, l’école dirigée par Germaine Acogny.

    Il précise que ces toiles révèlent un danseur de la troupe pleinement imprégné dans son art.

    ‘’Les formes figées dans des moments d’expression pure semblent flotter dans l’espace, invitant le spectateur à une expérience sensorielle unique’’, peut-on lire.

    Professeur de danse à l’institut des Arts de Dakar, Germaine Acogny, en fut nommée directrice de la session danse africaine, en 1972. Elle a également été nommée directrice de Mudra Afrique avec le double appui de Senghor et de Maurice Béjart.

    Germaine Acogny dont le travail a eu un impact considérable sur la scène artistique internationale est considérée comme l’une des plus ‘’grande danseuse’’ de sa génération.

    Fondatrice de l’école des sables de Toubab Dialaw, elle fait également partie des lauréats du Prix Nonino ‘’Maître de notre temps’’ 2025.

    AMN/OID

  • SENEGAL-SANTE / Amadou Gallo Diop alerte sur la fuite des cerveaux dans le secteur de la médecine

    SENEGAL-SANTE / Amadou Gallo Diop alerte sur la fuite des cerveaux dans le secteur de la médecine

    Dakar, 6 fev (APS) – Le professeur Amadou Gallo Diop, ancien chef de service de neurologie de l’hôpital de Fann, a invité, jeudi, les autorités à mener une réflexion sur le phénomène de la fuite des cerveaux dans le secteur de la médecine afin d’y apporter des solutions appropriées.

    ‘’Les médecins partent. C’est extrêmement grave. Il faut qu’on s’arrête là-dessus, qu’on mène une réflexion. Sinon, après avoir perdu des ingénieurs, des économistes, des différentes professions, nous sommes en train maintenant de perdre des gens des professions de la santé’’, a déclaré le médecin-neurologue.

    Il prenait part à la 1ère édition du concept « Taataan ci Maam », une initiative visant à renforcer les relations intergénérationnelles en valorisant les expériences et les connaissances des aînés.

    ‘’Les structures de santé, dans la grande majorité, ne sont pas dans les normes internationales. Les conditions de rémunération et de leur progression dans la vie socio-économique ne sont pas bonnes du tout’’, a déploré Amadou Gallo Diop.

    Il a rappelé qu’il y a environ 25 à 30 ans,  »il était exceptionnel et rarissime au Sénégal de voir un docteur en médecine qui cherche à émigrer pour exercer sa profession’’. Selon lui, ‘’les médecins étaient systématiquement recrutés avec un niveau de revenu qui était en adéquation avec la cherté de la vie’’.

    ‘’Ces dernières années, nous voyons des docteurs en médecine qui soutiennent une thèse après huit années d’études dans des conditions difficiles, mais qui sont très formateurs, qui cherchent dans le mois ou dans l’année à aller sur l’émigration’’, a relevé le neurologue.

    En listant les causes du phénomène de la fuite des cerveaux, le médecin a indiqué que ‘’le maintien des revenus des médecins est devenu extrêmement faible par rapport à la vie actuelle’’.

     »Quand vous vous rendez compte que quelqu’un peut faire huit ans d’études en médecine et docteur d’université en médecine, pharmacie et autres et se retrouver avec des salaires d’environ 200 000 francs par mois, c’est un scandale’’, s’est désolé l’ancien directeur de la recherche au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Selon lui,  »cette situation fait que nous voyons de plus en plus de jeunes docteurs en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire formés à Dakar qui, maintenant, prennent la voie de l’émigration vers l’Europe, le Canada, les Etats-Unis, les pays arabes’’.

    Il a ajouté que  »le mouvement a été forcément accéléré à la suite de la mort de pratiquement 150 000 personnels de la santé à cause de l’épidémie du Covid-19, qui fait que la demande est devenue extrêmement forte dans les pays développés’’.

    ‘’Ils n’ont pratiquement plus le choix. Ils acceptent des médecins formés dans de bonnes villes comme Dakar (…). C’est inquiétant pour nos populations’’, s’est-il alarmé.

    NSS/OID/ASG