Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Décès de Youssoupha Wade, ancien président du Haut Conseil du dialogue social

    SENEGAL-ECONOMIE / Décès de Youssoupha Wade, ancien président du Haut Conseil du dialogue social

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP) a annoncé, jeudi, le décès survenu le même jour à Dakar de Youssoupha Wade, son président d’honneur et membre fondateur.

    Le défunt, ancien président du Haut Conseil du dialogue social, sera inhumé au cimetière musulman de Yoff, à Dakar, à la suite de la levée du corps prévue à 15 heures, à la mosquée de Mermoz, un quartier dakarois, selon un communiqué du CNP.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENFANCE / Kaffrine : le Conseil municipal des enfants, un outil d’apprentissage, de citoyenneté et de leadership

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENFANCE / Kaffrine : le Conseil municipal des enfants, un outil d’apprentissage, de citoyenneté et de leadership

    Kaffrine, 5 fév (APS) – Le Conseil municipal des enfants (CME), mis en place dans la commune de Kaffrine (centre), se veut un outil d’apprentissage, de citoyenneté et de leadership, pour prendre en charge les préoccupations de cette couche vulnérable, a indiqué Modou Ndao, formateur et encadreur des conseils municipaux de Kaffrine et Diockoul.

    Installé à Kaffrine en 2022, avec l’appui de l’Ong Save The Children, à travers son projet “Buumu Mbeckté »’, le CME comprend des enfants âgés de 8 à 18 ans, notamment des écoliers, des talibés et des autres couches sociales, a expliqué M. Ndao. Il ajoute que le Conseil municipal des enfants reste « un cadre d’expression » pour la défense des différentes préoccupations de ces derniers, mais aussi « un véritable outil de renforcement de la démocratie participative », avec la prise en charge des questions qui touchent l’enfance.

    Le premier conseil municipal avait été installé en 2018 dans la commune de Diockoul Mbelbouck, dans le département de Kaffrine, avec l’appui de l’Ong ‘’Vision mondiale’’, a-t-il rappelé. Aujourd’hui, ces conseillers, au nombre de 50, sont la troisième génération avec des mandats de deux ans renouvelables, a-t-il expliqué. Le conseil est une structure composée essentiellement des enfants, qui fonctionne à l’image d’une municipalité, a précisé Coumba Magassouba, l’actuelle mairesse du Conseil municipal des enfants. Ils ont organisé une élection à l’issue de laquelle, un maire a été élu, ainsi que les membres du bureau municipal et des commissions, a fait savoir Mme Magassouba.

    Le Conseil municipal des enfants est composé de 6 commissions : éducation, santé, protection de l’enfance, loisirs et environnements et communication. « Nos réunions se font soit au siège de Sos enfants, soit à la mairie de Kaffrine, car, pour le moment, nous n’avons pas de siège fixe », a-t-elle indiqué.

    « Un rôle actif dans la définition des solutions aux problèmes qui concernent les enfants »

    « Le Conseil municipal des enfants occupe une place essentielle dans la société », estime son premier maire, Alpha Omar Souaré, aujourd’hui étudiant en master en sociologie du développement à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord). Selon lui, il permet aux enfants de « prendre la parole, de défendre leurs droits et de participer activement à la lutte contre les violences auxquelles ils sont exposés ». Il soutient avoir sensibilisé les jeunes et les adultes sur « des sujets aussi cruciaux que les violences physiques, psychologiques et sexuelles faites aux enfants ». Un engagement qui lui a permis de comprendre l’importance d’avoir « un espace où les enfants peuvent non seulement être écoutés, mais aussi jouer un rôle actif dans la définition des solutions aux problèmes qui les concernent ». En plus de cela, le conseil se réunit en session ordinaire une fois tous les deux mois, afin de permettre aux enfants de se concentrer sur les études.

    Au-delà des rencontres, des formations sont organisées au sein des conseils grâce à l’appui de l’organisation Vision mondiale. « Cette formation m’a permis de mieux comprendre comment organiser un groupe, prendre des décisions et diriger des projets. Cela m’a donné la confiance nécessaire pour exercer mon rôle de maire du CME et être un porte-parole efficace de la jeunesse », a-t-il témoigné.

    Il a souligné que le concept la « Paire-Education » lui a permis d’apprendre à sensibiliser les conseillers et à les inciter à adopter des comportements « responsables » face à la violence. « La Paire-Education m’a appris à être un agent de changement au sein de ma communauté, à communiquer de manière persuasive et à encourager mes camarades à s’engager pour la protection des enfants », a salué M. Souaré. Grâce à cette formation, il a pu améliorer sa prise de parole en public, que ce soit lors de réunions, d’événements publics ou de campagnes de sensibilisation de la population aux droits des enfants et à la lutte contre la violence. L’étudiant en sociologie cite les causeries avec les groupements de femmes sur des sujets « très importants » comme les grossesses et mariages précoces. Des rencontres qui ont permis d’informer et de sensibiliser les femmes sur les conséquences de ces fléaux sur la santé et le bien-être des jeunes filles.

    Des caravanes de sensibilisation sur les mariages précoces et les grossesses non désirées 

    Alpha Omar Souaré a aussi évoqué la caravane de sensibilisation sur l’importance du maintien des filles à l’école, la sensibilisation pour l’obtention des extraits de naissance. En plus, ils ont fait des émissions radiophoniques pour davantage sensibiliser sur l’importance de la protection de l’enfance et la lutte contre les violences faites aux enfants. « Les actions menées ont produit des résultats concrets et mesurables.

    Grâce à la caravane de sensibilisation, des milliers de personnes ont été informés sur les dangers des mariages précoces et des grossesses non désirées », a-t-il magnifié. « Les causeries ont permis de créer une prise de conscience parmi les femmes et les jeunes, qui sont désormais plus enclins à dénoncer ces pratiques et à défendre les droits des enfants. L’émission radio a été écoutée par un large public, et les retours ont été très positifs, avec de nombreux auditeurs exprimant leur soutien pour la cause de la protection de l’enfance », a ajouté l’ancien maire du Conseil municipal des enfants. « Récemment nous avons organisé une randonnée pour porter la voix des enfants. Nous avons remis un mémorandum au gouverneur l’année passée. Cette année aussi, un autre été remis au préfet du département de Kaffrine », a- t-il relevé.

    Il ne cesse de prendre en charge aussi certains cas particuliers des enfants vulnérables ou vivant avec un handicap.
    L’ancien maire du conseil plaide pour plus d’accompagnement des autorités municipales et la création d’un parlement des enfants. « Nous avons fait une demande pour que le maire de notre commune signe un arrêté officiel reconnaissant les actions du Conseil municipal des enfants. Cette formalisation renforcerait la légitimité de notre travail », plaide Souaré. Leur formateur, Modou Ndao, estime de son côté que « la vision du Conseil municipal des enfants est d’avoir une ligne budgétaire dédiée aux enfants dans toutes les mairies du Sénégal ».

    CTS/ASB/HK/OID

  • SENEGAL -ASSAINISSEMENT-SOCIETE-PROFIL / Kany Touré, la passion de la propreté

    SENEGAL -ASSAINISSEMENT-SOCIETE-PROFIL / Kany Touré, la passion de la propreté

    Kaffrine, 6 fév (APS) – Kany Touré, sexagénaire, a marqué les esprits à Kaffrine où elle était le symbole de la propreté pendant plusieurs années. Les journées de nettoiement initiées par les nouvelles autorités sont, pour elle, « un rêve qui s’est réalisé ».

    Assise dans sa chambre soigneusement bien rangée, dans sa tenue « taille basse » jaune et noire, Kany Touré a pris sa « retraite » après de bons et loyaux services de nettoiement de certains quartiers de Kaffrine (centre). La sexagénaire, le foulard bien ajusté sur la tête, ne tient plus, elle qui fait partie de ces vieilles dames balayant les devantures de maisons aux premières heures de la matinée. Au quartier Kaffrine 2 sud, et au-delà, son nom y résonne comme « Madame propreté ». Elle revendique d’ailleurs en être la « gardienne ».

    « Balayer et nettoyer les rues de mon quartier relève juste d’une passion et d’une mission que Dieu m’a confiées sur terre et dont je me suis acquittée avec dévouement pendant plusieurs années », a-t-elle dit à l’APS. Elle dit se consacrer actuellement à son petit commerce pour entretenir sa famille.

    Toutefois, cette dame de teint clair et de petite taille, dit avoir fait plus de 15 ans de bénévolat dans le nettoiement de son quartier et d’autres de la commune de Kaffrine. « Entre la propreté et moi, c’est une longue histoire d’amour, un devoir et une mission que j’accomplissais depuis ma tendre enfance », a-t-elle insisté. « Au début, a expliqué Kany Touré, je nettoyais la cour de notre maison puisque j’ai été ainsi éduquée par ma mère, c’est-à-dire à balayer la maison tôt le matin, laver les ustensiles et autres équipements ménagers ». Selon elle, avec le temps, débarrasser les ordures est devenu « une habitude » et « une passion ». « Je suis devenue une personne qui n’aime pas voir de la saleté dans son cadre de vie », exulte, sourire aux lèvres, la veuve.

     Des reptiles dans les ordures

    Sa passion pour la propreté grandissant, elle s’attaque aux lieux transformés en dépôts sauvages d’ordures. « Puisque je me levais chaque jour pour nettoyer et balayer les rues du quartier, tous les habitants du quartier pensaient que j’étais devenue folle. Heureusement le regard des autres ne m’a jamais dévié de cette mission », a-t-elle fait valoir. Avec son râteau, il ratisse large pour nettoyer les dépôts sauvages et même le terrain du quartier dédié aux enfants ainsi que la gare ferroviaire de Kaffrine.

    « Je débarrassais également les allées des ordures pour libérer le passage », a-t-elle ajouté, relevant que parfois elle allait jusqu’à monter la garde sur les voies nettoyées pour « surveiller les gens tout en les sensibilisant sur l’importance de participer à l’amélioration du cadre de vie ».

    Kany Touré ne ramassait pas que des ordures. « Je m’efforçais de nettoyer les ordures le jour et de les incinérer la nuit, parfois au risque de ma vie avec les reptiles qui sortaient des tas d’ordures en flammes. Mais ma passion était mon arme de résistance », a-t-elle encore souligné.

    Elle est convaincue que cette mission doit être collective pour être pérenne. « Tout citoyen doit participer au développement de sa ville par tous les moyens. C’est de cette manière que l’on arrive à rendre nos cadres de vie propres et accueillants », a-t-elle ajouté, exprimant sa fierté d’avoir rendu aujourd’hui certains espaces de son quartier « fréquentables au grand bonheur des habitants ».

     « J’ai refusé d’être décorée »

    Elle s’est également réjouie de constater que les habitants de son quartier ont finalement accepté et compris « la sincérité de son amour » pour la propreté. Elle rappelle qu’un jour, l’ancien maire de Kaffrine, Abdoulaye Wilane, est venu le trouver sur les lieux pour l’encourager et le féliciter. « Il m’a offert par la suite des chaussures et des gants de protection pour m’appuyer dans ma mission. Je remercie infiniment, l’ancien maire, qui ne cesse de m’assister encore en tant que veuve et citoyenne qui a fait de la propreté de Kaffrine son combat premier », a-t-elle souligné.

    Kany Touré dit être dans la vie une personne qui aime l’humilité et la sobriété. Un trait de caractère de sa personnalité. La preuve : « A un moment donné, des gens avaient voulu me décorer publiquement pour services rendus à la communauté, mais j’ai refusé », a-t-elle dit. Elle précise que la seule décoration qu’elle a acceptée de sa vie à Kaffrine vient d’une association de son quartier, qui lui a offert une photo de son marabout, Serigne Babacar Sy. « J’étais très contente », a ajouté cette mère d’une unique fille âgée d’une vingtaine d’années, en stage dans un poste de santé de la zone.

    « Toutefois, dit-elle, j’ai pu bénéficier, grâce à mon engagement, d’un recrutement de l’Unité de coordination et de gestion des ordures (UCG), devenue la Société nationale de gestion intégrée des ordures (SONAGED) ».

    Kany Touré se félicite de l’initiative présidentielle dénommée Setal sunu reew. « Aujourd’hui, mon rêve, s’est transformé en réalité, avec ces journées de nettoiement initiées par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Les gens de mon quartier, même les femmes, commencent maintenant à changer de comportement en nettoyant les rues et en travaillant pour la propreté avec la SONAGED », a-t-elle indiqué. Selon ses voisins, Kany Touré, reste « une femme engagée pour la propreté ».

    Pour ses voisins, elle a, par son engagement, « inspiré plusieurs générations », notamment les femmes. « Elle mérite d’être accompagnée par les autorités d’être portée en icône à Kaffrine », ont-ils plaidé.

    CTS/AB/HK/OID

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Deux cent soixante-seize projets et programmes en cours de finalisation, selon le Premier ministre

    SENEGAL-ECONOMIE / Deux cent soixante-seize projets et programmes en cours de finalisation, selon le Premier ministre

    Dakar, 6 fév (APS) – Le gouvernement travaille à la « finalisation » d’un portefeuille de 276 projets et programmes à mettre en œuvre au cours des cinq prochaines années, a annoncé le Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du dernier Conseil des ministres.

    Une quarantaine de réformes structurelles seront menées au cours de la même période, a-t-il dit lors de la réunion gouvernementale hebdomadaire de ce mercredi 5 février.

    « Le travail […] a abouti à un portefeuille global de deux cent soixante-seize projets et programmes, dont soixante considérés comme prioritaires, ainsi qu’à une quarantaine de réformes structurelles à entreprendre », rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Lors de la réunion, « le Premier ministre a informé le Conseil de la finalisation d’une étape essentielle des travaux de mise en œuvre opérationnelle de l’agenda ‘Sénégal 2050’, à savoir l’élaboration de la liste des projets, programmes et réformes de la période 2025-2029 soumise [au] président de la République », a écrit M. Sarré.

    Il ajoute que le chef du gouvernement « a relevé l’articulation à assurer avec environ cinq cents projets et programmes en cours » d’exécution. « Ce nombre est ressorti des travaux qu’il avait demandé de mener avant toute dépense d’investissement sur le premier trimestre 2025. À l’analyse de ces projets par le groupe de travail, il ressort des constats préoccupants relatifs à certains projets », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Certains projets ont « une durée de vie supérieure à cinq, voire dix ans », note le porte-parole du gouvernement, concernant les « constats préoccupants » relevés.

    Le gouvernement affirme avoir constaté « de faibles taux de réalisation inférieurs à 20 %, malgré une longue durée d’implantation, l’inexistence de dépenses d’investissement au profit de charges de fonctionnement, [ainsi que] le chevauchement d’objectifs [poursuivis par] plusieurs ministères ».

    « Le Premier ministre a […] demandé au groupe de travail de poursuivre ses analyses en proposant des mesures de rationalisation, notamment des fusions dans les projets et programmes du plan quinquennal 2025-2029 et des suppressions », note M. Sarré.

    ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le gouvernement va tenir un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, d’ici à la fin de mars prochain  

    SENEGAL-ECONOMIE / Le gouvernement va tenir un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, d’ici à la fin de mars prochain  

    Dakar, 6 fév (APS) – Le chef de l’État a demandé au Premier ministre de tenir un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, d’ici à la fin de mars prochain, dans le but de proposer au gouvernement « une nouvelle feuille de route ambitieuse », annonce le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février.

    « Le président de la République a invité le Premier ministre à tenir, d’ici à la fin de mars 2025, un conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire, afin de proposer une nouvelle feuille de route ambitieuse », a annoncé le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Le chef de l’État a parlé, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, de « la nécessité de poursuivre […] l’accélération des procédures » avec lesquelles le gouvernement accorde les agréments aux acteurs de ce secteur.

    « Les réformes pour le développement des coopératives agricoles et paysannes initiées par le ministre de l’Agriculture et le secrétaire d’État chargé des organisations paysannes doivent aussi être soutenues », ajoute M. Sarré.

    Il signale, dans le communiqué du Conseil des ministres, que « l’ancrage de l’économie sociale et solidaire dans la vie nationale demeure un facteur de mobilisation des populations et un puissant catalyseur de succès dans la mise en œuvre des politiques publiques ».

    Le gouvernement estime que « la politique nationale en la matière doit favoriser la transformation des systèmes de production et de financement mais également l’intensification de la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables et décents dans toutes les localités du pays ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Bara Mbengue, lauréat du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement 2025

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Bara Mbengue, lauréat du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement 2025

    Dakar, 6 fév (APS) – Bara Mbengue, professeur de lettres, d’histoire et de géographie dans un collège d’enseignement moyen (CEM) de la commune de Louga (nord), a remporté, jeudi, le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, avec ‘’une note exceptionnelle de 98,5/100’’.

    Le résultat du concours a été dévoilé par le jury en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Le chef de l’État préside la cérémonie de remise de cette distinction, ce jeudi, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye-Coumba Rose de Dakar, en présence de plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement, des représentants de syndicats d’enseignants, d’organisations de la société civile, d’associations de parents d’élèves et d’institutions partenaires de l’État en matière d’éducation.

    Bara Mbengue, qui peut se prévaloir de dix-neuf ans d’expérience dans l’enseignement public, a été choisi parmi ses pairs pour ‘’son assiduité, sa rigueur et son engagement envers ses élèves, qu’il encadre gratuitement en dehors des heures de classe’’.

    ‘’Réputé pour sa ponctualité, il démarre systématiquement ses cours à 7 heures du matin, suscitant respect et admiration au sein de la communauté éducative’’, affirme le du jury du concours.

    Bara Mbengue, tout aussi investi dans l’amélioration des pratiques pédagogiques, est un acteur clé de la cellule d’animation pédagogique du CEM où il est affecté.

    M. Mbengue a produit plusieurs fascicules et fiches de lecture destinés aux élèves de 4e et de 3e.

    Il a animé des émissions éducatives consacrées, pour la plupart, au roman ‘’Une si longue lettre’’ (Nouvelles éditions africaines, 1979), de Mariama Ba (1929-1981), et à la rédaction de la dissertation en classe de 3e durant la pandémie de coronavirus.

    ‘’Dévouement, exemplarité…’’

    Les autorités administratives et l’inspection d’académie de Louga saluent ‘’son professionnalisme, son ouverture d’esprit et son engagement constant pour la réussite de ses élèves’’.

    Ce prix vient récompenser ‘’un enseignant modèle, dont le travail et la détermination contribuent au rayonnement du système éducatif sénégalais’’.

    Outre le chèque d’un montant de 20 millions de francs CFA qui lui a été remis pour le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, M. Mbengue est nommé au grade de chevalier de l’Ordre national du Lion par le président de la République.

    Deux prix d’encouragement ont été attribués à Momath Kébé, un professeur d’enseignement secondaire au lycée de Diagane Barka, dans la région de Fatick (centre).

    Le second prix d’encouragement revient à Amadou Lamine Mané, qui est professeur d’enseignement secondaire au lycée de Nguidilé, dans la région de Louga.

    MM. Kébé et Mané reçoivent chacun 5 millions de francs CFA.

    Le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement a été institué par décret le 27 avril 2017, lequel a été abrogé et remplacé par un autre du 19 mars 2020, dans le cadre de la revalorisation de l’enseignement.

    Cette distinction récompense un enseignant ‘’craie en main’’, dont les ‘’qualités humaines et professionnelles, le dévouement au travail, l’exemplarité dans l’exercice de son métier et son comportement au sein de la communauté méritent d’être loués et portés à la connaissance de tous’’, affirme le ministère de l’Éducation nationale.

    AN/ADL/BK/ESF

  • SENEGAL-INCLUSION-PLAIDOYER / Recrutement spécial de 2.000 enseignants : la Fédération des personnes handicapées veut un quota pour ses membres

    SENEGAL-INCLUSION-PLAIDOYER / Recrutement spécial de 2.000 enseignants : la Fédération des personnes handicapées veut un quota pour ses membres

    Thiès, 6 fév (APS) – La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, par la voix de son président Moussa Thiaré, milite pour qu’un quota soit affecté aux personnes handicapées sur les 2.000 enseignants devant être recrutés dans le cadre d’un programme spécial lancé par l’Etat du Sénégal.

    « Il y a un programme de recrutement spécial, nous attirons l’attention [des autorités] sur le fait qu’il y a des jeunes handicapés qui ont subi une formation pour enseigner », a dit M. Thiaré à des journalistes, mercredi à Thiès, en marge d’un atelier de trois jours dédié à la prise en charge du handicap dans l’insertion professionnelle.

    Initié par la Direction de l’insertion professionnelle du ministère de la Formation professionnelle et technique, cet atelier appuyé par l’ONG Sightsavers, enregistre la participation des principales structures concernées, dont la Fédération sénégalaise des personnes handicapées.

    « Ce serait bon d’appliquer, à défaut des 15% prévus à l’article 29, un quota aux jeunes handicapés », a suggéré M. Thiaré.

    Moussa Thiaré dit revenir d’une mission à travers plusieurs pays d’Afrique de l’ouest francophone, dans lesquels il a découvert de bonnes pratiques en matière d’insertion sur le continent.

    « Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, ils font ce qu’ils appellent un recrutement dérogatoire », et chaque année, « depuis 2018, ils insèrent 200 personnes handicapées dans la fonction publique ou les entreprises privées », a-t-il ajouté.

    Le président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées compte présenter cet « exemple » pendant ces trois jours d’atelier.

    ADI/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie de remise du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant

    SENEGAL-EDUCATION / Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie de remise du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant

    Dakar, 6 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé vers 10 h 30 au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye-Coumba Rose, pour la cérémonie officielle de remise du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant.

    La cérémonie se tient en présence de plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement, des représentants de syndicats d’enseignants, d’organisations de la société civile et d’associations de parents d’élèves.

    Cette année, six enseignants ont été présélectionnés pour cette distinction.

    Il s’agit d’Ousmane Dabo, instituteur à l’école Moussa-Barry de Ziguinchor (sud), d’Ibrahima Barry Gassama, de l’école Amadou-Diagne de Dakar, d’Abdou Khadre Djalani Gazal, enseignant à l’école de Santhiaba-Sud, à Louga (nord), de Momakh Kébé, professeur au lycée de Diagane Barka, dans la région de Fatick (centre).

    Amadou Lamine Mané, enseignant au lycée de Nguidilé, dans la région de Louga, et Bara Mbengue, en poste dans un collège d’enseignement moyen de la commune de Louga, sont également présélectionnés.

    Le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant récompense « l’engagement et le travail remarquable d’un enseignant qui se distingue par sa contribution à l’amélioration de la qualité de l’éducation au Sénégal », affirme le ministère de l’Éducation nationale.

    Le lauréat est récompensé aussi pour ses « qualités humaines et professionnelles », son « dévouement au travail » et son « exemplarité dans l’exercice de son métier ».

    « Son comportement au sein de la communauté mérite d’être loué et porté à la connaissance de tous », ajoute le ministère.

    AN/ADL/FKS/ESF/BK

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Vers l’organisation d’un forum national sur le livre et la lecture, fin juin

    SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / Vers l’organisation d’un forum national sur le livre et la lecture, fin juin

    Dakar, 6 fév (APS) – Le président de la République a demandé au ministre et au secrétaire d’Etat en charge de la Culture de préparer l’organisation d’un forum national sur le livre et la lecture, avec la participation de l’ensemble des hommes de lettres du Sénégal et de toutes les parties prenantes.

    Bassirou Diomaye Faye, présidant mercredi la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, « a demandé au ministre et au secrétaire d’Etat en charge de la Culture de préparer, avec l’ensemble des hommes de lettres du Sénégal, l’organisation, en fin juin 2025, d’un forum national sur le livre et la lecture avec la participation de toutes les parties prenantes ».

    Selon le compte rendu fait par le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, Bassirou Diomaye Faye salue « le travail remarquable des hommes de lettres ainsi que la vitalité de la production littéraire nationale dans tous les domaines ».

    Le président Faye a rappelé au gouvernement  »l’impératif de promouvoir le livre et la lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur ».

    Dans cette perspective, il a demandé au ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et au secrétaire d’Etat à la Culture, en relation avec les ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et technique, de l’Enseignement supérieur, des Collectivités territoriales, de la Communication et du Numérique, « d’accentuer les efforts en matière de promotion du livre et de la lecture, notamment des publications nationales et africaines ».

    Le chef de l’Etat, premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, a aussi souligné « l’urgence de restructurer et de renforcer le fonds d’aide à l’édition ». Ce fonds créé en 2004 et opérationnelle depuis 2009 est doté d’un budget annuel de 600 millions de FCFA.

    Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs demandé au gouvernement de développer une politique innovante de modernisation des bibliothèques et salles de lecture dans les établissements scolaires, universitaires et d’enseignement supérieur, à la lumière des opportunités et innovations du numérique favorisant l’essor du livre numérique.

    Le président de la République a de même invité la tutelle à mobiliser l’assistance et les partenariats nécessaires afin de mieux accompagner les associations d’écrivains.

    Il considère que « ces organisations, d’utilité publique, doivent être davantage impliquées dans la mise en œuvre des politiques publiques, notamment celles culturelles relevant de l’agenda national de transformation à l’horizon 2050 ».

    FKS/BK

  • SENEGAL-BASKET-RESULTATS / Coupe Saint-Michel : JA, RS Yoff ABAZ et Port rejoignent les quarts

    SENEGAL-BASKET-RESULTATS / Coupe Saint-Michel : JA, RS Yoff ABAZ et Port rejoignent les quarts

    Dakar, 6 fév (APS) – La Jeanne d’Arc (JA) de Dakar, la Renaissance Sportive de Yoff, l’USCT Port et ABAZ de Zac Mbao font partie des dernières équipes qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe Saint-Michel.

    La JA a dominé Bopp (88-66), pendant que la Renaissance Sportive de Yoff sortait l’Association sportive des Forces armées (ASFA), mercredi, à l’issue des premières rencontres comptant pour les huitièmes de finale.

    L’équipe de l’USCT Port a obtenu son ticket pour les quarts aux dépens de Mermoz, de même l’équipe d’ABAZ est venue à bout l’USPA.

    La JA, RS Yoff, l’USCT Port et ABAZ rejoignent ainsi les équipes qualifiées d’office pour les quarts de finale, que sont l’ASC Ville de Dakar, l’AS Douanes, Guédiawaye Basket Club (GBC) et le Dakar Université Club (DUC). Ces équipes étaient exemptées pour les huitièmes de finale.

    Les quarts de finale de la Coupe Saint-Michel sont programmées le mercredi 26 février.

    L’ASC Ville de Dakar est détentrice de la Coupe Saint-Michel, qui célèbre cette année ses cinquante ans.

    Cette compétition, initiée en 1974 par le Frère Emmanuel Quintal, alors directeur du Collège Saint-Michel, est organisée par cet établissement, de concert avec la Ligue de basket-ball de Dakar (LDBB).

    – Voici les résultats enregistrés à l’issue de 8e de finale

    ASFA-RS Yoff (74-82), USPA-ABAZ (45-54), Mermoz-Port (45-76), Bopp-JA (68-88)

    Les affiches des quarts de finale :

    DUC-RS Yoff, l’USC Port-GBA, AS Douanes-ABAZ, JA-ASC Ville de Dakar

    BHC/BK