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Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les thématiques économiques et sociales en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les thématiques économiques et sociales en exergue

    Dakar, 6 fév (APS) – Les quotidiens parvenus, jeudi, à l’APS traitent principalement de thématiques économiques et sociales, plusieurs titres s’intéressant, notamment, à l’impact de la suspension de l’aide publique américaine sur les programmes de développement du Sénégal.

    Selon Sud Quotidien, le Compact électricité du Millenium Challenge Corporation (MCC), un « important projet visant à sortir les zones rurales du noir, risque une ‘électrocution’ à plus de 380 milliards de FCFA », après la décision du nouveau gouvernement américain de geler l’aide financière qui soutenait, au Sénégal, « ce projet vital pour l’accès à l’universel de l’électricité ».

    « Mca II, le court-circuit », affiche également Le Soleil, à propos du même programme qui « devrait impacter 12 millions de Sénégalais et assurer l’électricité pour 12.700 ménages… ». La suspension de l’aide publique américaine est un « changement de paradigme [qui] met en lumière la fragilité et la dépendance [des pays africains dont le Sénégal] aux financements extérieures […] », écrit cette publication.

    Le Soleil ajoute que ce constat « soulève une question cruciale : comment l’Afrique peut-elle transformer cette contrainte en opportunité pour renforcer son autonomie économie et politique ? ».

    Le journal Le Quotidien souligne que la suspension de l’aide publique américaine suscite déjà des inquiétudes en Casamance (sud), où 300 familles vivent « dans l’angoisse » de se retrouver « sans toit digne de ce nom ».

    De retour au bercail après des années d’exil lié à l’insécurité prévalant dans cette région au plus fort de la crise née des revendications indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), ces familles comptaient sur un programme humanitaire américain pour reconstruire leurs maisons, selon Le Quotidien.

    Comme une réponse implicite à toutes ces préoccupations, Vox Populi, rapporte que le Premier ministre Ousmane Sonko précise les modalités de mise en œuvre du plan quinquennal 2025-2029 du nouveau référentiel des politiques publiques  « Sénégal 2050, un agenda national de transformation ».

    Dans ce cadre, rapporte Vox Populi, « 276 projets et programmes » vont être exécutés, dont 60 considérés comme prioritaires. Le chef du gouvernement demande par ailleurs au Groupe de travail mis en place à cet effet « de proposer des mesures de rationalisation, en vue des fusions et des suppressions » desdits projets et programmes, ajoute Vox Populi.

    « Le travail de déclinaison stratégique [réalisé par les services compétents] a abouti à un portefeuille global de 276 projets et programmes, dont 60 considérés comme prioritaires, ainsi qu’à une quarantaine de réformes structurelles à entreprendre », relève de son côté le quotidien 24 Heures, citant le chef du gouvernement sénégalais.

    La bonne nouvelle économique du jour semble venir des Industries chimiques du Sénégal (ICS), un des fleurons de l’industrie sénégalaise, dont plusieurs quotidiens soulignent l’impact économique et social à travers ses derniers résultats.

    Selon un rapport d’évaluation dont les conclusions sont relayées par L’info et d’autres quotidiens, cette société spécialisée dans la production d’engrais phosphatés a payé en 2022 près de 54 milliards de francs CFA aux fournisseurs locaux dont le nombre a presque triplé en 10 ans.

    L’étude réalisé par Price Waterhouse Coopers Advisory Sénégal, filiale du cabinet international Price Waterhouse Coopers a montré que la contribution des ICS au PIB du Sénégal tourne autour de 120 milliards de francs CFA, indique L’info.

    « Attaquées de toutes parts, les ICS se défendent et publient leurs états financiers. L’entreprise a réalisé un bénéfice record de 230 milliards FCFA en 2022 et plus de 500 milliards de francs CFA de chiffres d’affaires », renseigne de son côté le quotidien Enquête. 

    « Les ICS brillent de mille feux », renchérit le quotidien L’As, en évoquant les résultats de la même étude réalisée par le cabinet Price Waterhouse Coopers. Le journal note que les responsables des Industries chimiques sénégalaises « ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin et veulent continuer à booster l’économie sénégalaise ».

    Dans ce cadre, poursuit le quotidien L’As,  »ils prévoient de mettre en place une nouvelle usine de production d’acide phosphorique » dont le coût est estimé à 240 milliards de francs CFA.

    Le quotidien L’As revient sur la  »bataille juridique » pour la réforme du Code de la famille, devenue une nécessité aux yeux des militants de la cause féminine, qui dénoncent le cadre juridique actuellement en vigueur, lequel  »laisse les femmes, en particulier les mères divorcées et célibataires, dans une situation de vulnérabilité et d’impuissance […] ».

    BK/FKS

  • SENEGAL-SANTE-LOGISTIQUE / Des motos et tricycles à la DRS de Thiès pour le transport d’échantillons biologiques humains

    SENEGAL-SANTE-LOGISTIQUE / Des motos et tricycles à la DRS de Thiès pour le transport d’échantillons biologiques humains

    Thiès, 6 fév (APS) – L’ONG Plan international a remis mercredi à la Direction régionale de la santé (DRS) de Thiès, 11 motos « Jakarta » et cinq tricycles, pour aider à la mise en place d’un système intégré de transport des échantillons biologiques humains à travers le pays, en vue de pallier le manque de spécialiste et d’équipement dans les zones reculées.

    « Au total, c’est une centaine de motos et une cinquantaine de tricycles qui vont être disséminés à l’échelle du pays », a annoncé le directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale, professeur Bécaye Fall.

    Selon lui, ce don s’inscrit dans le cadre d’un projet bénéficiant de l’appui de Plan International et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

    Le professeur Fall a pointé « quelques défis » liés à l’impossibilité, à l’état actuel, de « faire en sorte que tous les laboratoires soient en mesure, à l’échelle du pays, de mener les tests dont les populations ont besoin », qu’il s’agisse de tests pour la tuberculose, le VIH Sida, le paludisme ou de toute autre pathologie.

    S’y ajoute, selon lui, que le pays n’a « pas tous les experts partout pour le moment, dans le cadre de l’assurance épidémiologique, mais également dans le cadre des prélèvements des pathologies cliniques comme les leucémies et autres ».

    D’où la nécessité, « de temps à autre, (de) déplacer des prélèvements d’un point à l’autre, pour ne pas que les patients soient obligés eux-mêmes de se déplacer », a-t-il-dit.

    A cette difficulté de déplacement des patients d’une région à l’autre, qui s’avère « compliqué et lourd », s’ajoute le problème de leur logement au moment de leur prise en charge.

    « L’objectif, c’est d’organiser le système de transport de sorte que là où une technologie, un équipement, du personnel qualifié ne sont pas disponibles, que les échantillons puissent être déplacés [vers un point] où ils pourront être pris en charge […] », a expliqué Bécaye Fall. Dans ce cas, a-t-il ajouté, les résultats pourront « être transmis de façon électronique »,

    Les tricycles et les motos sont destinés « aux zones assez éloignées, où le déplacement s’avère compliqué », a-t-il indiqué, avant d’annoncer que ces moyens de déplacement seront complétés par un réseau de véhicules qui ne seront « pas forcément dédiés au projet ». Il s’agira d’utiliser aussi le système de transport existant.

    Selon la directrice du programme santé à Plan International Sénégal, docteur Bamby Sylla,  »il s’agit de mettre à la disposition du pays un manuel qui permette d’uniformiser la manière de transporter les échantillons ».

    Ce système consistera à « mettre à la disposition des districts sanitaires, des directions régionales de la santé, qui sont assez enclavés, un moyen leur permettant de transporter les échantillons vers les laboratoires de référence ».

    Le coût du projet se chiffre à « plus d’un milliard de francs (CFA) » pour l’ensemble du pays, incluant la logistique, la série de formation pour les prestataires, qui seront identifiés, ainsi que les activités de suivi et supervision que la direction des laboratoires aura à réaliser pour s’assurer que les normes requises en la matière sont respectées par l’ensemble des parties prenantes, selon docteur Bamby Sylla.

    BT/ADI/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    Dakar, 5 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations qui se sont mobilisées lors de la 9ème édition des Journées « Setal Sunu Réew ». Il a ensuite demandé au Gouvernement de procéder à une évaluation générale de la mise en oeuvre du concept « Setal Sunu Réew » et de son appropriation durable par les populations. Il convient notamment d’intégrer davantage les cibles scolaires prioritaires, les élèves (des écoles et daara), mais également les conseils et associations de quartier soutenus par la mobilisation permanente des structures et services publics tels que la SONAGED et de toutes les bonnes volontés.

    Le Sénégal doit promouvoir une culture de propreté et de préservation du cadre de vie. Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de lui proposer un nouveau format de la Journée nationale de mobilisation citoyenne qui sera lancé lors des festivités du 04 avril 2025, marquant le 65ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Ce nouveau format d’engagement citoyen doit constituer un axe majeur du Programme national de Promotion de la Citoyenneté placé sous la coordination du Premier Ministre.

    Le Chef de l’Etat a abordé la problématique du rôle de l’enseignant et de l’école dans le renforcement de la citoyenneté et de la construction nationale. La matérialisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère repose sur un engagement patriotique exemplaire en particulier dans l’espace scolaire. Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et au Ministre de la Formation professionnelle et technique de travailler avec tous les acteurs de la communauté éducative et le Ministère des Forces armées pour renforcer l’instruction civique dans les curricula et la vulgarisation des valeurs de discipline, de solidarité et d’excellence dans le système éducatif. Il a exhorté le Gouvernement à veiller au fonctionnement optimal des établissements scolaires et au renforcement permanent de l’encadrement des élèves et apprenants dans le contexte du développement du numérique et de l’Intelligence artificielle.

    Le Président de la République a rendu un hommage particulier à toutes les générations d’enseignants qui ont oeuvré sans relâche pour asseoir la formation de qualité des élèves et contribuer au rayonnement de notre système éducatif. Il a magnifié le rôle primordial et la place fondamentale des enseignants dans la valorisation du capital humain national. La Nation reconnaissante, va d’ailleurs organiser, le 06 février 2025, sous l’égide du Ministère de l’Education nationale, la cérémonie de remise du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant que le Président de la République présidera.

    Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil pour saluer le travail remarquable des hommes de Lettres ainsi que la vitalité de la production littéraire nationale dans tous les domaines. Ce qui constitue un patrimoine inestimable pour le Sénégal. En sa qualité de Premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de promouvoir le livre et la lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur. A cet effet, il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et au Secrétaire d’Etat à la Culture, en relation avec les Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et technique, de l’Enseignement supérieur, des Collectivités territoriales, de la Communication et du Numérique, d’accentuer les efforts en matière de promotion du livre et de la lecture, notamment des publications nationales et africaines. Il a aussi indiqué l’urgence de restructurer et de renforcer le Fonds d’aide à l’édition et de développer une politique innovante de modernisation des bibliothèques et salles de lecture dans les établissements scolaires, universitaires et d’enseignement supérieur, à la lumière des opportunités et innovations du numérique favorisant l’essor du livre numérique. Il a, par ailleurs, invité le Ministre en charge de la Culture à mobiliser l’assistance et les partenariats nécessaires afin de mieux accompagner les associations d’écrivains. Ces organisations, d’utilité publique, doivent être davantage impliquées dans la mise en oeuvre des politiques publiques notamment celles culturelles relevant de l’Agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Il a demandé au Ministre et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture de préparer, avec l’ensemble des hommes de Lettres du Sénégal, l’organisation, en fin juin 2025, d’un Forum national sur le livre et la lecture avec la participation de toutes les parties prenantes.

    L’ancrage de l’économie sociale et solidaire dans la vie nationale demeure un facteur de mobilisation des populations et un puissant catalyseur de succès dans la mise en oeuvre des politiques publiques. C’est dire que la politique nationale en la matière doit favoriser la transformation des systèmes de production et de financement mais également l’intensification de la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables et décents dans toutes les localités du pays. A cet effet, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, d’ici fin mars 2025, un Conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire afin de proposer une nouvelle feuille de route ambitieuse. Il a aussi indiqué au Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, la nécessité de poursuivre les actions visant l’accélération des procédures d’obtention des agréments. Les réformes pour le développement des coopératives agricoles et paysannes initiées par le Ministre de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat chargé des organisations paysannes doivent aussi être soutenues.

    Enfin, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et l’ensemble du Gouvernement pour toutes les diligences accomplies ayant permis le lancement, le lundi 3 février 2025, à Fass Touré, dans le département de Kébémer, de la phase 2 de l’important projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de la finalisation d’une étape essentielle des travaux de mise en oeuvre opérationnelle de l’Agenda Sénégal 2050, à savoir l’élaboration de la liste des projets, programmes et réformes de la période 2025-2029, soumise à la validation de Monsieur le Président de la République.

    Le travail de déclinaison stratégique a abouti à un portefeuille global de deux cents soixante-seize (276) projets et programmes, dont soixante (60) considérés comme prioritaires, ainsi qu’à une quarantaine de réformes structurelles à entreprendre. Il a relevé le défi majeur que constitue la mise en oeuvre agile et structurée de cet agenda.

    Dans ce sillage, le Premier Ministre a relevé l’articulation à assurer avec environ cinq cents (500) projets et programmes en cours. Ce nombre est ressorti des travaux qu’il avait demandé de mener avant toute dépense d’investissement sur le premier trimestre 2025. À l’analyse de ces projets par le Groupe de travail, il ressort des constats préoccupants relatifs à certains projets, notamment :

    – une durée de vie supérieure à cinq voire dix ans ;

    – de faibles taux de réalisation inférieurs à 20% malgré une longue durée d’implantation ;

    – l’inexistence de dépenses d’investissement au profit de charges de fonctionnement ;

    – le chevauchement d’objectifs sur plusieurs ministères ;

    – l’absence de reporting régulier à la tutelle technique pour des projets opérés par des entités du secteur parapublic.

    Le Premier Ministre a ainsi demandé au Groupe de travail de poursuivre ses analyses en proposant des mesures de rationalisation, notamment des fusions dans les projets et programmes du plan quinquennal 2025-2029 et des suppressions.

    Enfin, le Premier Ministre a invité le Ministre des Finances et du Budget à veiller au strict respect, par les liquidateurs du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), du dispositif juridique régissant les modalités de liquidation de ces entités. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre, en relation avec ses collègues chargés de la Fonction publique et du Travail et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les options ouvertes en concernant le traitement de la situation du personnel.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le bilan d’étape de la préparation du pèlerinage à la Mecque édition 2025 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a présenté la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024 et le processus de révision et d’actualisation de la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) ;
    • Le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement a fait une présentation des Programmes et projets prioritaires 2025-2029.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères :

    • Monsieur Moustapha NDOUR, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 514 533/C, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Mali, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Frank-Walter STEINMEIER, Président de la République fédérale d’Allemagne, en remplacement de MonsieurCheikh Tidiane SALL, appelé à d’autres fonctions ;
    • MonsieurIbrahima SECK, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 518 954/D, précédemment Premier conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Malaisie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal à Oman, auprès de Sa Majesté Haitham Bin TARIQ Al Saïd, Sultan d’Oman, en remplacement de Monsieur Serigne Aliou DEME.

    Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce:

    • Monsieur Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule 604457/D, Conseiller spécial à la Primature, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Makhtar LAKH.
    • Monsieur Assane Diankha, Commissaire aux Enquêtes économiques, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Ndèye Oumou NDIAYE.

    Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :

    • Monsieur Babacar GUEYE, Professeur de classe exceptionnelle, Spécialiste du Droit de la mer, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), en remplacement de Madame Sokhna BENGA appelée à d’autres fonctions.

    Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :

    • Monsieur Gade Kounta, Ingénieur en Génie civil, manager des infrastructures publiques, est nommé Coordonnateur national du Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC), en remplacement de Monsieur Cheikh DIOP.
    • Monsieur Serigne NDIAYE, Ingénieur des grands travaux, génie civil, est nommé Coordonnateur national du Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), en remplacement de Madame Aissatou Diokhané Sow.

    Au titre du Ministère dela Communication, des Télécommunications et du Numérique

    • Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel des Télécoms (FDSUT), en remplacement de Monsieur Serigne Abdoul Ahad Ndiaye ;
    • Monsieur Boubacar Roger THIAM, Expert en Ingénierie financière et Data Science, est nommé Directeur de la Promotion de l’Economie numérique et du Partenariat, en remplacement de Madame Bitilokho Ndiaye.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique

    Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma porté sur les fonts baptismaux

    SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma porté sur les fonts baptismaux

    Dakar, 5 fév (APS) – Des acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma ont mis en place un collectif en vue de défendre leurs intérêts professionnels et sociaux.

    Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma (CAASAC)  »vise à unifier les acteurs autour d’un cadre professionnel, lutter pour une meilleure reconnaissance du métier d’acteur à travers un statut juridique clair et la protection des droits sociaux », a expliqué sa présidente, Joséphine Mboup.

    Lors d’une de la conférence organisée, elle annoncé que le collectif va ainsi travailler à la mise en place de  »normes contractuelles et des barèmes de rémunération justes, favoriser la formation continue et l’accès aux opportunités internationales, notamment à travers des bourses d’études et des collaborations Nord-Sud ».

    Il va également  »travailler en partenariat solide avec les institutions nationales (…) et les producteurs pour une régulation plus juste du secteur », a ajouté Joséphine Mboup.

    La présidente du CAASAC a relevé que malgré l’essor fulgurant des séries locales devenues une véritable alternative aux télé novelas,  »les contrats sont précaires, souvent établis à l’avantage des producteurs, les acteurs n’ont pas accès à la sécurité sociale ni à une couverture médicale ».

    Ces manquements, dit-elle, sont liés, entre autres, à la  »non-maîtrise des questions juridiques, à la faible connaissance des droits d’auteur et des droits voisins, a l’absence de protection en cas de litige contractuel, ainsi qu’au faible accès aux formations adaptées ».

     »Avec une meilleure organisation des contrats, une grille salariale claire et un accès aux droits voisins, les acteurs pourraient enfin profiter pleinement du boom économique de l’audiovisuel sénégalais », estime la présidente du Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma (CAASAC).

    MK/OID

  • SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / Louga : lancement des travaux du siège de la Ligue régionale de football

    SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / Louga : lancement des travaux du siège de la Ligue régionale de football

    Louga, 5 fév (APS) – Le Ligue régionale de football de Louga a procédé, mercredi, au lancement des travaux de construction de son siège, a t-on appris de son président.

     »Nous venons de procéder à la pose de la première pierre. D’ailleurs, les travaux ont déjà démarré depuis ce matin’’, déclaré Samba Top.

    La cérémonie de pose de la première pierre s’est tenue en présence des autorités sportives locales, dont l’Inspectrice des sport et des représentants de l’entreprise chargée des travaux.

    Il a souligné que l’administration a voulu faire  »en sorte que le football puisse se développer sur l’ensemble du territoire régional’’.

    Le président de la Ligue a rappelé ‘’l’importance des infrastructures pour le développement du football local’’.

    Il a notamment cité les centres de formation Jules-François Bokandé et Usunyaye de Guereo, qui  »ont contribué aux performances des jeunes footballeurs sénégalais sur le continent’’.

    Samba Top a également évoqué les investissements en cours dans les infrastructures sportives, notamment la réhabilitation du stade Demba Diop, qui doit devenir un stade fédéral, ainsi que la rénovation du stade Lat Dior, financée à hauteur de près de deux milliards de francs CFA.

    Il a aussi mentionné ‘’d’autres projets, comme la pose de gazons synthétiques à Kédougou et Sédhiou’’.

    ‘’Beaucoup d’actions ont été réalisées grâce aux fonds issus des compétitions et aux subventions de la FIFA. Aujourd’hui, c’est au tour du siège de la Ligue régionale d’être construit. Kaffrine en a déjà bénéficié, les chantiers de Fatick et Kaolack progressent, et ceux de Sédhiou et Louga démarrent simultanément’’, a ajouté Samba Top, avant de remercier ‘’les autorités sportives et étatiques pour leur soutien’’.

    La cheffe du service régional des sports, Oulimata Goudiaby, a salué cette initiative, soulignant qu’elle bénéficiera non seulement au football mais aussi aux autres disciplines sportives de la région.

    ‘’Le football est la locomotive qui tire les autres disciplines. Certes, certains critiquent les investissements massifs dans ce sport, mais ils sont justifiés par son impact global’’, a-t-elle expliqué.

    Elle a insisté sur ‘’l’importance d’un tel siège pour la gestion et l’organisation des activités sportives ». ‘’Avoir un espace de travail dédié améliore la performance. Il réduit les coûts de gestion, facilite l’organisation des réunions et renforce l’administration du sport local’’, a-t-elle ajouté.

    La construction de ce siège s’inscrit dans une dynamique de développement des infrastructures sportives au Sénégal, afin de mieux structurer le football et les autres disciplines à l’échelle régionale.

    DS/OID

  • SÉNÉGAL-ÉDUCATION-SPORT / Lancement du sport scolaire à Dakar sous le signe de l’inclusion

    SÉNÉGAL-ÉDUCATION-SPORT / Lancement du sport scolaire à Dakar sous le signe de l’inclusion

    Dakar, 5 fév (APS) – Le lycée John Fitzgerald Kennedy a abrité, mercredi, la journée de lancement du sport scolaire de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Dakar Plateau sous le thème  »Sport scolaire et inclusion ».

    L’événement a rassemblé plusieurs autorités éducatives, sportives et administratives dont le sous-préfet de Dakar, ainsi que des élèves représentant plus d’une dizaine d’établissements de la commune de Dakar-Plateau.

    L’’Inspectrice de l’Éducation et de la Formation, Fatoumata Diallo, a souligné la pertinence du thème choisi.

    ‘’Le sport doit être accessible à tous, sans distinction de genre, de condition physique ou d’origine sociale. Il est un puissant levier d’intégration sociale, de solidarité et d’égalité‘’, a-t-elle déclaré.

    Elle a également insisté sur la nécessité d’intégrer pleinement l’éducation physique et sportive dans le curriculum scolaire, en conformité avec la Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation.

    Le parrain de l’événement, Souleymane Diallo, directeur de l’Institut national supérieur de l’éducation populaire et du sport (INSEPS), a réaffirmé l’engagement de cet institut à accompagner le développement du sport scolaire.

    ‘’L’INSEPS forme les cadres sportifs du Sénégal et est prêt à apporter son expertise pour structurer et renforcer la pratique du sport dans les écoles‘’, a-t-il indiqué.

    De son côté, Moussa Dia, président de la Fédération sénégalaise du sport scolaire, a insisté sur le rôle du sport dans l’éducation des jeunes.

    ‘’Face aux défis comportementaux que nous observons chez nos enfants, nous devons utiliser le sport pour leur inculquer les valeurs positives de notre société‘’, a-t-il affirmé.

    Le programme de la journée a été marqué par des démonstrations sportives dans plusieurs disciplines, dont le football, la gymnastique et le basketball, ainsi que des échanges entre élèves et encadreurs.

    Plusieurs autorités éducatives et sportives ont été récompensées lors de cette journée de lancement, qui marque ainsi le début d’une série d’activités sportives scolaires visant à promouvoir l’inclusion et le développement personnel des élèves à travers le sport.

    AN/OID

  • SENEGAL-COMMERCE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : vers une opération de désencombrement des marchés

    SENEGAL-COMMERCE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : vers une opération de désencombrement des marchés

    Saint-Louis, 5 fév (APS) – Le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, a annoncé, mercredi, une opération de désencombrement des marchés, à partir du 20 février prochain, pour rendre fluide la circulation dans les grandes artères de la ville.

    Cette opération va débuter par le marché de Sor ou Tendiguedj, a-t-il précisé au terme d’une réunion avec le maire de Saint-Louis, Mansour Faye.

    Il a expliqué le choix de la date du 20 février 2025 par l’approche du mois de Ramadan.

    Selon M. Sow,  »parallèlement des solutions sont à l’étude pour des marchés plus modernes et répondant aux normes de sécurité ».

    L’encombrement des grandes artères est source d’accident de la circulation dont le principal responsable est l’occupant de l’espace public, a dit le préfet, affichant sa volonté d’installer de cette opération dans la durabilité.

    Le maire Mansour Faye a saisi cette occasion pour demander aux autorités gouvernementales d’accompagner la commune à doter Saint-Louis de marchés modernes.

     »Saint-Louis a grandi et ses marchés qui datent de longtemps ne satisfont plus les besoins de la ville », a dit le maire qui met l’accent sur l’augmentation de la population et les perspectives de l’exploitation du gaz.

    Selon lui, la mairie va accompagner cette opération en mobilisant les moyens nécessaires pour sa réussite.

    AMD/ASB/OID

  • SÉNÉGAL–HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Cheikh Tidiane Dièye va lancer les travaux de construction d’ouvrages d’alimentation en eau potable

    SÉNÉGAL–HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Cheikh Tidiane Dièye va lancer les travaux de construction d’ouvrages d’alimentation en eau potable

    Saint-Louis, 5 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA), Cheikh Tidiane Dièye, va lancer, jeudi et vendredi, des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable dans la région de Saint-Louis (nord), notamment dans la commune de Mpal et l’Île de Saint-Louis, a appris l’Aps.

     »Dans le cadre du projet de renforcement de l’alimentation en eau potable dans la région de Saint-Louis, monsieur le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, procédera au lancement des travaux de construction du château d’eau de la commune de Mpal, le jeudi 6 février 2025 à partir de 10 heures 30’’, indique une note de la gouvernance de Saint-Louis transmise à l’APS.

    Le ministre en charge de l’Hydraulique et de l’Assainissement procédera au lancement des travaux de construction de deux châteaux d’eau sur l’Île de Saint-Louis le même jour à partir de 16 heures 30, à côté du site abritant les deux anciens châteaux d’eau, poursuit la même source.

    Cheikh Tidiane Dièye va également lancer les travaux du nouveau système de renforcement de l’alimentation en eau potable de Richard-Toll, le vendredi 7 février à partir de 10 heures 30. 

    CGD/AMD/ABB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance

    Louga, 5 fév (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a procédé, mercredi, à Louga (nord), à l’installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance.

    ‘’L’installation du comité régional à Louga représente une avancée significative dans notre engagement pour l’inclusion et la protection des droits des personnes handicapées”, a salué le directeur de la Promotion et de la Protection des personnes handicapées, Mamadou Lamine Faty.

    Selon lui,  »cette initiative, validée par le gouverneur, témoigne de notre volonté commune d’améliorer concrètement les conditions de vie de nos concitoyens vulnérables, en facilitant notamment l’accès aux technologies d’assistance et aux dispositifs d’aide sociale”.

    Mamadou Lamine Faty s’entretenait aves journalistes à l’issue d’un comité régional de développement consacré à la mission nationale d’installation des comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap, en présence de l’adjoint au gouverneur chargé de développement, Papa Leity Mar.

    Il a souligné ‘’l’importance de cette initiative, inscrite dans le cadre de la loi d’orientation sociale de 2010, qui définit les politiques publiques en matière de handicap’’.

    Parmi les mécanismes d’inclusion mis en place, il a cité la carte d’égalité des chances qui occupe une place centrale.

    ‘’A ce jour, l’État du Sénégal, sous la tutelle du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a produit 98 126 cartes d’égalité des chances. Celles-ci sont associées à plusieurs programmes sociaux tels que les bourses de sécurité familiale, la couverture maladie universelle et le transport’’, a-t-il détaillé.

    M. Faty a également annoncé ‘’la mise en place d’une nouvelle plateforme de gestion de ces cartes, désormais accessible dans les 46 départements du pays’’

    ‘’Cette plateforme génère automatiquement un certificat de handicap, ayant la même valeur juridique que la carte d’égalité des chances’’, a-t-il souligné.

    Par ailleurs, a-t-il noté, pour accélérer le processus, des bureaux régionaux dédiés à la carte d’égalité des chances sont en cours d’installation. “Nous avons récemment ouvert les bureaux régionaux de Ziguinchor et de Tambacounda”, a-t-il ajouté.

    Concernant la production des cartes, il a indiqué que ‘’l’État, à travers le Projet d’accélération de l’économie numérique au Sénégal (PAENS), ambitionne d’accroître la fabrication de ces documents pour atteindre l’ensemble des bénéficiaires’’.

    A cette fin, a-t-il fait savoir, une collaboration avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) est envisagée afin de réaliser un recensement spécifique des personnes en situation de handicap.

    Mamadou Lamine Faty a salué ‘’l’implication des partenaires techniques et financiers, notamment l’OMS, l’UNICEF et HETISCAL, pour leur soutien dans le développement des technologies d’assistance’’.

    ‘’C’est un projet spécifique de deux milliards francs CFA visant à améliorer l’accès des personnes handicapées à ces technologies’’, a-t-il fait valoir.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Appel à reconnaître les mutuelles de santé comme des acteurs de l’économie sociale

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Appel à reconnaître les mutuelles de santé comme des acteurs de l’économie sociale

    Dakar, 5 fév (APS) – Le président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE), Babacar Ngom, a estimé que la reconnaissance des mutuelles de santé comme acteurs de l’économie sociale et solidaire leur permettrait d’intégrer des préoccupations majeures ne figurant pas dans leur champ d’intervention.

    ‘’La reconnaissance des mutuelles comme acteurs de l’économie sociale et solidaire leur permet d’intégrer (…) certaines préoccupations majeures qui ne figuraient pas dans leur champ d’intervention’’, a-t-il dit dans un communiqué transmis à l’APS par ses services.

    Babacar Ngom prenait part à la Conférence internationale triennale de l’Association internationale de la Mutualité (AIM) les 3 et 4 février dernier à Bujumbura au Burundi.

    La rencontre qui s’est achevée mardi était axée sur le thème : « Le rôle des mutuelles dans les systèmes nationaux de protection sociale de la santé : opportunités et défis dans le contexte des récentes résolutions de l’Organisation internationale du travail et des Nations unies sur l’économie sociale et solidaire, ainsi que du document de travail de l’organisation internationale de travail ? ».

    Selon lui, cette reconnaissance va permettre à ces prestataires de soins d’accéder à des financements et des appuis techniques pour la mise en place des centres de soins.

    De plus, cet accompagnement permettra ‘’aux mutuelles de bénéficier de facilité fiscale, douanière pour l’acquisition de leur équipement pour leurs soins de soins et de développer avec les autres acteurs de l’économie sociale et solidaire des partenariats dynamiques pour leur accès aux soins de santé’’, a-t-il avancé.

    Le président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE), Babacar Ngom, a estimé que les mutualistes africains doivent travailler dans le sens d’une panafricaine des mutuelles des peuples et rejoindre le mouvement international d’engagement mutualiste au niveau européen, américain en s’appuyant sur l’AIM.

    L’Association internationale de la mutualité (AIM) a, au cours de cette rencontre, invité ses membres à améliorer leur gouvernance afin d’assurer la pérennité financière et établir des partenariats solides avec les prestataires de soins, les décideurs politiques, les partenaires au développement et le secteur privé.

    Elle a également formulé d’autres recommandations pour permettre aux mutuelles de se développer et de se structurer davantage.

    L’AIM appelle les mutualistes à matérialiser en actions concrètes les engagements qui ont été pris pour une meilleure prise en charge des  »défis » qui  persistent toujours.

    FD/OID/ASB