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Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-INDUSTRIE / Les ICS présentent un bilan positif, dix ans après le contrôle de l’entreprise par l’indien Indorama

    SENEGAL-INDUSTRIE / Les ICS présentent un bilan positif, dix ans après le contrôle de l’entreprise par l’indien Indorama

    Dakar, 5 fév (APS) – Le directeur général des Industries chimiques sénégalaises (ICS), Mama Sougoufara, a présenté, mercredi, à Dakar, un bilan décennal positif de l’entreprise, qui se traduit notamment par une augmentation de son apport au produit intérieur brut du pays et une forte hausse de la contribution directe annuelle au budget de l’État. 

    Ces performances poussent le fabricant de phosphates à vouloir ouvrir une nouvelle usine de production d’acide phosphorique.

    De 2014 à 2023, les ICS ont fourni une contribution directe globale de 84 milliards de francs CFA au budget de l’Etat du Sénégal, a annoncé M. Sougoufara sur la base d’une étude menée par le cabinet PricewaterhouseCoopers.

    ‘’Au cours des dix dernières années, 84 milliards de francs CFA ont été versés [aux autorités du pays] en guise de contribution directe au budget de l’État’’, a-t-il dit en présentant à la presse le rapport élaboré par ce cabinet international.

    ‘’Avec le redressement de l’entreprise, la contribution en termes de dividendes pour l’État du Sénégal a augmenté significativement’’, a affirmé M. Sougoufara.

    En 2023, ‘’des dividendes de près de 25 milliards de francs CFA ont été versés à l’État du Sénégal’’, a-t-il dit en présentant le rapport intitulé ‘’Impact des ICS sur l’économie sénégalaise’’.

    La contribution des ICS au produit intérieur brut du Sénégal est passée de 32,7 milliards de francs CFA en 2015 à 120,4 milliards en 2023, avec un pic de 271,1 milliards en 2022, a déclaré le directeur général de cette entreprise dont le capital est majoritairement détenu depuis 2014 par Indorama, un groupe indien.

    ‘’Cette évolution, confirme le rôle de plus en plus visible des ICS dans la création de richesses au Sénégal’’, a-t-il souligné, ajoutant que les Industries chimiques sénégalaises représentaient 13,87 % du secteur extractif sénégalais en 2023, contre 11,62 % en 2015.

    Les ICS ont présenté leur bilan décennal à la presse, ce mercredi, à Dakar.

    L’entreprise, avec 5.000 emplois directs, est ‘’le premier employeur en milieu rural et le premier employeur du secteur minier’’, a dit son directeur général.

    En 2014, le coût des biens et services achetés par les ICS auprès des entreprises sénégalaises s’élevait à 45 milliards de francs CFA, a-t-il indiqué.

    En 2023, les commandes de biens et services des Industries chimiques du Sénégal auprès des entreprises locales étaient estimées à 80 milliards, selon Mama Sougoufara.

    De 2014 à 2023 aussi, le nombre des entreprises partenaires des ICS est passé de 269 à 627, a signalé M. Sougoufara, ajoutant que la société minière dépense 1,5 milliard de francs CFA par an pour ses activités de responsabilité sociale d’entreprise (RSE).

    ‘’Il y a […] 150.000 personnes bénéficiaires directes par an’’, en ce qui concerne le volet RSE de l’entreprise, a-t-il dit.

    ‘’Il n’y a pas plus transparent que le secteur extractif’’

    Les fonds destinés à la politique de RSE des ICS vont, pour la plupart, à l’assistance sociale fournie à des handicapés et aux consultations médicales offertes gratuitement aux populations, selon Mama Sougoufara.

    En raison de toutes ces performances, les Industries chimiques du Sénégal envisagent d’implanter une nouvelle usine de production d’acide phosphorique, dont le coût est estimé à 240 milliards de francs CFA, a-t-il annoncé.

    Il n’existe pas un secteur d’activité plus transparent que celui des mines au Sénégal, en raison du contrôle exercé sur les entreprises minières par l’État, avec l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), a soutenu le directeur général de Dangote Cement Sénégal et président de la Chambre des mines du Sénégal, Ousmane Mbaye.

    ‘’Il n’y a pas plus transparent que le secteur extractif, parce que tout simplement, avec l’ITIE’’, les sociétés minières, en plus d’être contrôlées par l’État, sont obligées de publier des rapports annuels depuis 2013, a dit M. Mbaye en intervenant à la présentation du rapport.

    CS/ESF/OID

  • SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Beach soccer : les Lions du Sénégal vont jouer trois matchs amicaux contre les Seychelles, à partir du 19 février

    SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Beach soccer : les Lions du Sénégal vont jouer trois matchs amicaux contre les Seychelles, à partir du 19 février

    Dakar, 5 fév (APS) – L’équipe nationale de beach soccer du Sénégal prévoit de jouer trois matchs amicaux contre les Seychelles, du 19 au 21 février, pour les préparatifs de la Coupe du monde 2025, a-t-on appris de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

    Ces rencontres auront lieu à la plage de Diamalaye, à Dakar, selon un communiqué de la FSF.

    La Coupe du monde de beach soccer se tiendra du 1er au 11 mai 2025 aux Seychelles, un archipel situé dans l’océan Indien.

    Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, a remporté huit fois la Coupe d’Afrique des nations.

    BHC/SMD/ESF

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Les décideurs politiques et les entreprises doivent s’armer d’intelligence artificielle (expert)

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Les décideurs politiques et les entreprises doivent s’armer d’intelligence artificielle (expert)

    Dakar, 5 fév (APS) – Les entreprises et les décideurs politiques doivent recourir à l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer leurs performances, estime l’ingénieur commercial Maxime Mamert en intervenant, mercredi, à Dakar, à la présentation d’un évènement destiné à la promotion de la digitalisation, le Sage Africa Tour.

    ‘’L’intelligence artificielle doit être intégrée à nos solutions et être un accompagnateur pour les décideurs, pour les entreprises’’, a dit M. Mamert.

    Il est d’avis qu’‘’il faut continuer à améliorer la productivité des entreprises […] en ayant des armes compétitives, pour continuer à grandir [et à supporter] la concurrence’’.

    ‘’Ces solutions [offertes par] l’IA vont permettre aux collaborateurs des entreprises, aux décideurs et dirigeants de choisir au bon moment les investissements qu’ils doivent faire [pour] s’affranchir des tâches rébarbatives et à faible valeur ajoutée’’, a poursuivi Maxime Mamert.

    L’ingénieur commercial soutient que l’intelligence artificielle, malgré ses avantages, ‘’ne remplacera jamais l’humain’’.

    ‘’Cela a commencé par l’art, l’industrie, la science, la médecine, etc. Aujourd’hui, le constat est sans appel, les études sont claires : l’intelligence artificielle va [s’introduire] dans la finance et la comptabilité’’, a dit Mickael Mina en intervenant à la présentation du Sage Africa Tour.

    L’IA va donner aux directions financières et comptables plus de précision, a-t-il ajouté.

    MFD/OID/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaffrine : lancement officiel d’un projet de promotion des emplois verts

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaffrine : lancement officiel d’un projet de promotion des emplois verts

    Kaffrine, 5 fév (APS) – Le projet ‘’Initiative pour le renforcement des jeunes dans la transformation des systèmes agroalimentaires et de promotion des emplois verts’’ a été lancé, mercredi, à Kaffrine (centre).

    Le projet est initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en partenariat avec l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) et l’Ong Enda Ecopop.

    Il vise à renforcer les capacités des jeunes, afin qu’ils maîtrisent mieux les processus de transformation du système agroalimentaire urbain. 

    ‘’Le projet vise surtout à les aider à intégrer le réseau mondial des jeunes qui travaillent à améliorer ces dispositifs et à rendre plus pertinent la problématique de l’emploi et de l’employabilité des jeunes au niveau du processus agroalimentaire’’, a expliqué Abdoulaye Cissé, directeur exécutif de l’Ong Enda Ecopop.

    Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’un atelier consacré au lancement du projet qui vise également à renforcer les jeunes pour accélérer le verdissement et la transformation des systèmes agroalimentaires urbains, en promouvant des opportunités d’emplois verts à Kaffrine.

    Selon M. Cissé, cette nouvelle initiative vient en appui pour contribuer à  »stopper » cette vague migratoire interne comme externe, constatée depuis des années.

    Venue présider la rencontre, Aïssatou Ndiaye Diallo, préfet du département de Kaffrine, a souligné la place centrale de la région dans le développement économique du pays.

    ‘’Kaffrine est une région foncièrement agricole, où il y a beaucoup d’opportunités en termes de production. Aujourd’hui, face aux enjeux liés au changement climatique, l’idée d’inclure la dimension environnementale dans ce processus va permettre d’assurer la durabilité du projet’’, a-t-elle indiqué.

    CTS/ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVENTION / Réchauffement climatique: des acteurs non étatiques outillés pour la mise en œuvre du JETP  

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVENTION / Réchauffement climatique: des acteurs non étatiques outillés pour la mise en œuvre du JETP  

    Dakar, 5 fév (APS) – Des acteurs non étatiques ont bénéficié mercredi d’un renforcement de capacités pour la mise en œuvre du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) au Sénégal, une initiative majeure du gouvernement initiée pour lutter contre le réchauffement climatique.

     »Les acteurs non étatiques (société civile, organisations communautaires, presse, etc.), en raison de leur implication auprès des communautés, peuvent jouer un rôle essentiel pour garantir une mise en œuvre inclusive, efficace et durable, du JETP au Sénégal », a dit Fatima Diallo, directrice exécutive du Centre de recherche et d’action sur les droits économiques, sociaux et culturels (Cradesc), à l’initiative de cette session de formation.

    Elle s’exprimait lors du lancement officiel du projet de renforcement des capacités des acteurs non étatiques pour la mise en œuvre du Partenariat pour une Transition Energétique Juste (JETP) au Sénégal.

     »Il est essentiel d’impliquer ces acteurs pour lutter contre le changement climatique, à travers une transition énergétique juste et équitable », a-t-elle soutenu. 

    Elle a souligné que les défis en matière de transition énergétique au Sénégal sont entre autres liés au problème d’accès au financement, au développement des capacités locales à mener des projets d’énergie renouvelable, au transfert de compétences, et à la formation.

     »A cela s’ajoute la difficulté de garantir l’accès à l’électrification à toute la population sénégalaise à partir des projets développés dans ce secteur », a relevé Mme Diallo, faisant allusion à  »l’écart entre le taux d’électrification en zone urbaine et rurale ».

    Yaye Catherine Diop, coordonnatrice de la cellule transition énergétique du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, a assuré que dans le cadre de la mise en œuvre du JETP,  »l’accent sera forcément mis en zone rurale pour permettre de corriger ces disparités, parce qu’on parle de transition juste’’.

    Elle a indiqué que le JETP est un projet majeur pour le gouvernement du Sénégal mais également, pour les populations sénégalaises.

     »Du côté de l’Etat du Sénégal, il va accroître la contribution des énergies renouvelables à 40% du mix énergétique d’ici 2030 », a-t-elle souligné, relevant que  »le mix énergétique du Sénégal est aujourd’hui à environ 30% ». 

     »Au profit des populations sénégalaises, ce programme va augmenter l’accès universel à l’énergie dans le pays, avec l’objectif d’atteindre 100% d’accès universel à l’énergie à l’horizon 2029, conformément à l’agenda national de transformation Sénégal 2050’’, a-t-elle ajouté.

    Il permettra par ailleurs, de suivre l’impact des projets développés pour les populations sénégalaises, a-t-elle encore relevé, annonçant qu’un consultant a été recruté par appel d’offres pour appuyer l’ élaboration  d’un plan d’investissement du JETP.

     »Ce dernier, a-t-elle indiqué, a commencé ses travaux depuis le mois de juillet 2024 et doit livrer ce plan d’investissement du JETP, aujourd’hui, le 5 février 2025 ».

    Yaye Catherine Diop,  a assuré que ce plan d’investissement sera partagé avec toutes les parties prenantes qui représentent le comité de pilotage du JETP, dont les acteurs de la société civile.

     »Ils auront donc la possibilité de donner leurs observations sur le document d’ici la fin du mois de février, c’est à dire avant sa validation’’, a-t-elle fait valoir.

    Le partenariat pour une transition énergétique juste, a été conclu entre le Sénégal, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Union Européenne pour permettre à Dakar d’atteindre 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030.

    Ce partenariat, signé le 2 juin 2023 avec des partenaires du G7 (Allemagne, France, UE, Royaume-Uni, Canada), mobilise 2,5 milliards d’euros sur 3 à 5 ans.

    NSS/AB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Kaffrine : plus de 60 jeunes formés aux techniques d’embouche ovine

    SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Kaffrine : plus de 60 jeunes formés aux techniques d’embouche ovine

    Kaffrine, 5 fév (APS) – Plus de soixante jeunes de la région de Kaffrine (centre) ont bénéficié d’une formation aux techniques d’embouche ovine initiée par l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), en partenariat avec le Projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux agri-preneurs (Agri-jeunes).

    Ils ont reçu mercredi leurs titres de qualification lors d’une cérémonie présidée par l’adjoint au préfet de Kaffrine, Modou Thiaw, en présence du président du Conseil départemental, Abdoulaye Wilane, entre autres.

    ‘’C’est une formation importante car Kaffrine est une région qui a un grand potentiel dans les domaines de l’agriculture et l’élevage. Aujourd’hui, pour exploiter ce potentiel-là, il faut former les jeunes’’, a déclaré Mouhamadou Lamine Bara Lo, directeur général de l’ONFP.

    En plus de la formation de ces jeunes, l’objectif vise également à les formaliser et leur accorder des financements afin qu’ils puissent mener des activités économiques durables, selon M. Lo.

    ‘’Il faut aller vers des formations qualifiantes de courtes durées. Le président de la République a donné des orientations très claires qui connaissent déjà un début de mise en œuvre’’, a-t-il souligné.

    Mouhamadou Lamine Bara Lo soutient que le ministère de la Formation professionnelle est dans un ‘’vaste projet’’ de construction, de réhabilitation et d’extension de centres de formation professionnelle et de lycées techniques dans toutes les régions du Sénégal.

    L’idée, a-t-il précisé, c’est de renforcer leur accessibilité et de permettre aux jeunes qui ont cette vocation de pouvoir trouver une formation de qualité à leur portée, dans des domaines diversifiés et de s’insérer plus tard dans la vie socioéconomique.

    S’exprimant au nom des bénéficiaires, Samba Diao, président de l’Association des personnes vivant avec un handicap dans la région de Kaffrine, s’est félicité de cette formation qui, selon lui, vient davantage leur permettre de mieux contribuer au développement économique du pays.

    Samba Diao, président de l’Association des personnes vivant avec un handicap dans la région de Kaffrine

    CTS/ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-DROGUES-SECURITE / Kolda : l’Armée détruit plusieurs hectares de champs de chanvre indien (DIRPA)

    SENEGAL-DROGUES-SECURITE / Kolda : l’Armée détruit plusieurs hectares de champs de chanvre indien (DIRPA)

    Dakar, 5 fev (APS) – L’Armée a annoncé, mercredi, la destruction de plusieurs hectares de champs de chanvre indien à Saré Koundian, dans la région de Kolda.

    « Les unités de la Zone militaire N°6 ont procédé à la destruction de plusieurs hectares de champs de chanvre indien à Saré Koundian, dans la région de Kolda », informe la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) sur son compte X.

    Avec des images à l’appui, l’Armée souligne que « cette activité rentre dans le cadre de la lutte contre la criminalité et les trafics illicites dans cette zone frontalière avec la Guinée ».

    HK/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-DIPLOMATIE / Malick Ndiaye à Casablanca pour la réunion des parlements des États africains atlantiques

    SENEGAL-INSTITUTIONS-DIPLOMATIE / Malick Ndiaye à Casablanca pour la réunion des parlements des États africains atlantiques

    Dakar, 5 fév (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, est à Casablanca, au Maroc, où il prend part, ce mercredi, à la réunion des présidents des parlements des États africains atlantiques, a appris l’APS.

    ‘’Cet événement, qui rassemble des parlementaires de plusieurs pays du continent, vise à renforcer la coopération et la diplomatie parlementaire entre les États africains de la région atlantique, a indiqué l’Assemblée nationale dans un communiqué transmis à l’APS.

    Selon la même source, les discussions vont porter sur des enjeux majeurs tels que l’économie maritime et la sécurité maritime.

    Les présidents des parlements des Etats africains atlantiques vont également échanger sur ‘’la diplomatie parlementaire comme levier de coopération pour la gestion durable des ressources communes”, renseigne l’Assemblée nationale.

    Malick Ndiaye tiendra, dans l’après-midi, une réunion bilatérale avec son homologue du Parlement marocain, Rachid Talbi El Alami.

    FD/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / L’affaire Alima « Suppo » mise en délibéré au vendredi 7 février

    SENEGAL-JUSTICE / L’affaire Alima « Suppo » mise en délibéré au vendredi 7 février

    Dakar, 5 fév (APS) – Le tribunal de Pikine-Guédiawaye (banlieue de Dakar) a mis en délibéré, au vendredi 7 février, l’affaire de la vente de pommades supposées augmenter le volume des fesses, dont le procès s’est tenu ce mercredi, a constaté l’APS.

    Plusieurs personnes sont poursuivies pour des faits d’association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui, vente illégale de produits pharmaceutiques, exercice illégal de la profession de pharmacien, usurpation de fonction, administration de substance nuisible à la santé publique. 

    Le procureur du tribunal de Pikine-Guédiawaye a requis une peine de trois ans ferme assortie d’une amende de 500 mille francs contre la principale prévenue, Alima Fall dite Alima ‘’Suppo’’, âgée de 23 ans.

    Il a également requis une peine de deux ans de prison et une amende de 200 mille et 300 mille francs CFA contre ses co-accusés, Maty Mbaye et Haoussa Ndiaye, ainsi qu’une peine d’un an de de prison ferme et une amende de 100 mille francs CFA contre les autres prévenus de cette affaire dite des ‘’boulettes pour fesses’’.

    CMS/ABB/OID

  • SENEGAL-PROFIL-CULTURE / Fatima Fall Niang, une carrière dédiée au patrimoine

    SENEGAL-PROFIL-CULTURE / Fatima Fall Niang, une carrière dédiée au patrimoine

    Saint-Louis,5 fév (APS) – Ancienne directrice du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS) rattaché à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Fatima Fall Niang, nouvellement admise à faire valoir ses droits à la retraite est une figure incontournable quand on parle de Saint-Louis et de son patrimoine pour avoir joué un rôle capital dans l’inscription de la ville tricentenaire sur la liste du patrimoine mondiale de l’Unesco en 2000.

     »Le jour où l’information a été donnée, j’étais à Dakar avec l’ancien directeur du CRDS, Abdoul Kadir Haidara. Quand je lui ai dit que Saint-Louis était sur la liste du patrimoine mondial, il n’en croyait pas ses yeux et je lui dis que ce n’est donc pas une blague, le quotidien national +Le Soleil+ en avait fait ses choux gras », se souvient-elle.

    Mme Niang se rappelle de la synergie qui a prévalu à l’époque entre les acteurs culturels à Saint-Louis pour obtenir ce résultat.

     »Il y avait entre les acteurs du tourisme et les autorités, une synergie mais aussi une complicité, et les gens se faisaient confiance dans le travail qui nous a pris deux ans. Mais cette inscription nous avait tous surpris », se remémore-t-elle.

    Pour Fatima Fall Niang, cette surprise s’explique par l’omission du volet communication.

     »Il fallait sensibiliser les propriétaires des maisons anciennes, les autorités », explique-t-elle reconnaissant avoir trouvé une oreille attentive auprès de l’ancien maire de Saint-Louis de 1984 à 2001, le défunt Abdoulaye Chimère Diaw (1922-2021).

    Pour la conservatrice, ce n’est pas tous les maires qui peuvent avoir cette sensibilité pour le patrimoine.

    En 2016, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture avait menacé de retirer Saint-Louis de la liste du patrimoine mondial après la destruction de maisons historiques.

    Le gouvernement de l’époque, notamment, le ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye avait annoncé des mesures prises par les autorités pour remédier à cela.  

    Fatima Fall Niang pense que pour maintenir Saint-Louis sur cette liste, il faut se rapprocher des autorités et les sensibiliser, car dit-elle,  »parfois comme les propriétaires, elles aussi peuvent ignorer l’importance de ce patrimoine ».

     »Beaucoup de travail a quand même été entamé depuis l’inscription, malheureusement à un moment donné, cela s’est estompé ou bien complètement arrêté, ce sont toutes ces questions qu’il faut reprendre », indique-t-elle.   

    La passionnée du patrimoine a aussi participé au travail sur l’inscription du  »Ceebu Jën » (riz au poisson) [Plat national du Sénégal] inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en décembre 2021.

    Elle a pris part à beaucoup d’activités pour sensibiliser les restaurateurs, les femmes par rapport à l’utilisation nocive des bouillons, au type de riz, etc.

    Fatima et ses autres collègues ont aussi bénéficié d’accompagnement des agents de la Saed, d’Africa Rice [centre du riz pour l’Afrique], de l’Isra, des chercheurs de l’Ugb, etc.

    Elle a coécrit un livre intitulé  »Ceebu Jën – un patrimoine bien sénégalais » avec le professeur Alpha Amadou Sy. L’ouvrage a reçu le premier prix aux  »Gourmand Awards 2023 » en Suède, dans la catégorie  »patrimoine immatériel-livres et magazines ».

    Destinée à ses débuts à l’enseignement

    Sa présence dans la conservation du patrimoine est comme dit-elle,  »un cheveu dans la soupe », car Fatima Fall Niang était destinée à ses débuts à l’enseignement qu’elle a exercé pendant deux ans au lycée Diéry Fall à Bambey en tant que professeur d’art sous l’encadrement du célèbre éducateur Ibrahima Fall.

    Son entrée au Centre de recherche et de documentation du Sénégal a été possible à la faveur du départ à la retraite du doyen Adama Sylla.

    Elle ne cesse d’ailleurs de le remercier pour lui avoir signalé la vacance du poste l’incitant à postuler parce que persuadé de ses capacités à exercer le métier de conservateur.

    A son arrivée, Fatima trouvera un terrain favorable et évoluera sous l’aile protectrice de l’ancien directeur Abdoul Kadir Haidara et du Dr Thilmans. Des années plus tard, elle succédera à M. Haidara.

    Elle reconnaît avoir beaucoup profité de l’entregent de ces derniers pour trouver des bourses de formation et se perfectionner dans ce métier.

    Ce qui lui a permis  »de beaucoup voyager pour se renforcer ».

     »J’ai beaucoup voyagé à travers le monde. J’ai fait presque quatre continents sur les cinq », révèle Fatima Fall Niang. Elle a été aussi à l’origine du jumelage entre les communes de Saint-Louis et Douala Premier au Cameroun.

    Ces retrouvailles entre les deux communes autour de leur patrimoine ont été sanctionnés par des déplacements du maire de Saint-Louis au Cameroun et du maire de Douala premier dans la vieille ville.

    Fatima Fall Niang a ainsi exploré à côté de la conservation d’autres créneaux en s’essayant à la médiation culturelle, à la communication, au management apprise à l’Institut sénégalais de management et à l’enseignement qu’elle a souvent et continue à exercer à l’école du patrimoine africain au Bénin.

    Une retraite à l’Ecole du patrimoine africain du Bénin

    C’est d’ailleurs au pays du président Patrice Talon qu’elle continuera à faire valoir ses compétences, car elle a accepté un poste de conservatrice d’un musée d’art contemporain de Cotonou en 2023 après une première sollicitation repoussée en 2018.

     »Je n’étais pas disponible, j’avais des engagements, le CRDS était en chantier, il y avait beaucoup de choses à finir, il fallait chercher des ressources et les laisser sur place », souligne Mme Niang soucieuse de la continuité au CRDS.

    Selon elle, d’autres actions sont attendues cette année pour renforcer cette coopération.  »Au-delà du Bénin et du Cameroun, je peux apporter ma contribution, mon expérience en Afrique et ailleurs, comme en France, en Allemagne, en Espagne ».

    AMD/FKS/MK/ADL/OID