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Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Ligue des champions et Coupe de la CAF : le tirage des quarts prévu le 20 février

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Ligue des champions et Coupe de la CAF : le tirage des quarts prévu le 20 février

    Dakar, 5 fév (APS) – La Confédération africaine de football (CAF) annonce vouloir tenir le tirage au sort des quarts de finale de l’édition 2025 de la Ligue des champions et de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), le 20 février prochain, à Doha.

    Le tirage au sort de la Coupe de la Confédération va se dérouler à partir de 14 h 00 GMT, celui de la Ligue des champions aura lieu le même jour à 15 h 00 GMT, selon la CAF.

    Le Sénégal ne jouera pas les quarts de finale de ces deux compétitions, ses deux représentants ayant été éliminés.

    Tengueth FC n’a pas franchi les préliminaires de la Ligue africaine des champions.

    En Coupe de la CAF, le Jaraaf a échoué en terminant troisième de la poule C, derrière l’USM Alger et l’ASEC d’Abidjan.

    Plusieurs footballeurs sénégalais, sociétaires d’autres clubs en Afrique, vont en revanche jouer les quarts de finale des deux compétitions.

    Il s’agit d’anciens pensionnaires de la Ligue 1 sénégalaise, dont Ethane Aimé Jr Tendeng, Ousmane Diouf, El Hadj Madické Kane et Marc Jr Mendy, tous sociétaires d’Al Hilal (Soudan).

    En Coupe de la CAF, Paul Valère Bassène et Mamadou Lamine Camara vont jouer les quarts de finale avec l’AS Berkane du Maroc.

    Les Égyptiens d’Al Ahly détiennent le trophée de la Ligue des Champions, le Zamalek étant vainqueur de la dernière édition de la Coupe de la Confédération africaine de football.

    Al Ahly SC (Égypte), Al Hilal (Soudan), AS FAR (Maroc), Espérance de Tunis (Tunisie), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), Orlando Pirates (Afrique du Sud), Pyramids FC (Égypte) et MC Alger (Algérie) sont les clubs qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions.

    Les clubs en lice pour les quarts de finale de la Coupe de la CAF sont : le Zamalek SC (Égypte), l’ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire), Al Masry (Égypte), le CS Constantine (Algérie), la RS Berkane (Maroc), Simba SC (Tanzanie), le Stellenbosch FC (Afrique du Sud) et l’USM Alger (Algérie).

    BHC/BK/ADL/ESF

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Matam : le SATSUS en tournée de redynamisation et d’installation de ses sous-sections

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Matam : le SATSUS en tournée de redynamisation et d’installation de ses sous-sections

    Matam, 5 fév (APS) – Une délégation du Syndicat autonome des techniciens supérieurs de santé (SATSUS) séjourne depuis lundi dans la région de Matam (nord) où elle va procéder à l’installation de des sous-sections, dans une optique de redynamisation de ses troupes.

    « Cette tournée initiée par le bureau national du SATSUS vise à redynamiser les troupes, mais aussi installer les sous-sections au niveau de la région de Matam, dans le cadre d’une tournée nationale, qui est en cours », a expliqué son secrétaire régionale, Ibrahima Sy.

    Il intervenait au terme d’une réunion entre des membres du bureau national et les nouveaux adhérents servant dans les hôpitaux et centres de santé de la région de Matam.

    Selon Ibrahima Sy, par ailleurs technicien en anesthésie et réanimation au centre hospitalier régional de Ourossogui, le SATSUS est « bien représenté dans les trois grands hôpitaux de la région avec des membres affiliés aux deux sous-sections ».

    « Dans les autres établissements sanitaires de la région, les membres se sont affiliés aux deux sous-sections, vu que notre syndicat n’est pas une structure de masse », a-t-il indiqué.

    Le secrétaire général national du SATUS, Ibrahima Ndiaye, a rapporté que les débats avec leurs collègues de Matam ont tourné autour de la retraite à 65 ans, du reclassement des techniciens supérieurs et de la « revalorisation du portage des indemnités ».

    Le secrétaire général national du SATUS, Ibrahima Ndiaye

    AT/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : un incendie ravage trois cantines au marché Saint-Maur

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : un incendie ravage trois cantines au marché Saint-Maur

    Ziguinchor, 5 fév (APS) – Un incendie dont l’origine n’a pas encore été déterminée s’est déclaré au marché Saint-Maur de Ziguinchor dont trois cantines ont été ravagées par les flammes dans la nuit de mardi à mercredi, a constaté l’APS.

    Les sapeurs-pompiers, alertés, ont réussi à circonscrire rapidement le feu avec l’aide des commerçants.

    « Trois cantines ont été complètement ravagées par le feu. Heureusement, les sapeurs-pompiers et les commerçants ont réussi à maîtriser rapidement le feu », a déclaré Serigne Kassé, secrétaire général du marché Saint-Maur, communément appelé Boucotte.

    « Il y a des dégâts importants mais aucune perte en vie humaine [n’a été enregistrée] », a précisé le capitaine Mansour Faye, commandant de la 41e compagnie d’incendie et de secours de Ziguinchor, dont les services avaient mobilisé deux véhicules incendies, un fourgon, une ambulance et un véhicule d’intervention rapide.

    L’incendie qui s’est déclaré vers 22 heures a été finalement été maîtrisé aux alentours de 23h 30.

    Selon le capitaine Faye, la tâche des secouristes a été rendue difficile par le fait que le marché Saint-Maur se trouve dans une zone difficile d’accès.

    Le 6 décembre dernier, un violent incendie était survenu dans le même marché avait entraîné des dégâts matériels évalués à 1, 5 milliard de francs CFA.

    Cet incendie avait ravagé des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4000 mètres carrés.

    MNF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques fortement en vue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques fortement en vue

    Dakar, 5 fév (APS) – Les sujets politiques, marinés à la sauce judiciaire, semblent damer le pion à toute autre thème d’actualité dans la livraison de mercredi de la presse quotidienne.

    Plusieurs journaux, dont Sud Quotidien, reviennent largement sur une éventuelle levée de l’immunité parlementaire de l’ancien Premier ministre et député Amadou Ba. Cette rumeur circule depuis quelques jours dans les médias.  

    Amadou Ba  »n’est pas encore officiellement convoqué par la justice. Mais son nom figurerait sur la liste d’anciens dignitaires du régime qui sont dans le viseur de la justice ». Cela a suffi à ses partisans et soutiens pour dénoncer  »une instrumentalisation de la justice » et une  »chasse aux opposants », écrit Walfquotidien.

    « Face à la presse, mardi 4 févier 2025 », La Nouvelle responsabilité, coalition formée autour de l’ancien Premier ministre, « a dénoncé une ‘tentative manifeste de liquidation politique’ de son patron avant d’annoncer une tournée nationale dans les prochains jours pour s’adresser aux Sénégalais », rapporte Sud Quotidien.

    L’As évoque des « tirs de barrage des amis »  du chef du gouvernement de l’ancien président Macky Sall. Le journal souligne que pour ses camarades, une éventuelle demande de levée de l’immunité parlementaire d’Amadou Ba constitue une « manœuvre politique visant à écarter un futur adversaire à la présidentielle de 2029 ».

    Le quotidien Enquête, citant « des sources proches du dossier », donne un peu plus de consistance à cette rumeur, en soulignant cependant que « le juge n’est pas sur la même longueur d’onde que le parquet sur ce dossier ».

    « En clair, ajoute cette publication, la levée de l’immunité parlementaire des députés Amadou Ba et Birima Mangara risque de recevoir une fin de non-recevoir de la part du juge en charge du dossier ».

    Il n’empêche. Les partisans de l’ancien Premier ministre « ont décidé de prendre les devants pour assurer la défense de leur leader » et faire face, avec en tête l’ancien ministre Cheikh Oumar Anne, signale le quotidien Les Echos.

    « La Nouvelle responsabilité, vent debout », peut-on lire sur le même sujet à la une du quotidien Source A. Et ce journal de citer les déclarations de l’ex-ministre Moïse Sarr, selon qui Amadou Ba, en 33 ans de carrière dans l’administration sénégalaise, « n’a jamais été cité dans un quelconque scandale ».

    Il ajoute qu’en conséquence, « tous les militants et sympathisants [de l’ancien Premier ministre] d’ici et de la diaspora se sont mobilisés pour faire face » à une éventuelle procédure visant la levée de l’immunité parlementaire de leur leader politique.

    Comme un dossier pouvant en cacher un autre, L’Observateur affirme que la justice « resserre son étau » autour du député Farba Ngom, dont l’immunité parlementaire a été déjà levée dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent portant sur quelque 125 milliards de francs CFA.

    Le député-maire des Agnam, dans la région de Matam (nord), se trouve « suspendu à une convocation imminente ». Ce document, « arrivé hier mardi au Parquet du pool judiciaire financier », ouvre la porte aux auditions dans cette affaire, selon L’Observateur.

    Le journal assure que « plus aucun obstacle ne s’oppose à l’audition du député-maire des Agnam qui pourrait faire face au magistrat instructeur dans les prochains jours, voire les prochaines heures ».

    Dans ce contexte, Walfquotidien fait état d’un « essoufflement des opposants et activistes ». « Malgré la crise économique et malgré le chômage des jeunes avec comme conséquence directe la migration irrégulière, le tandem Diomaye/Sonko continue de bénéficier d’un capital sympathie », écrit le journal.

    Le Quotidien et Source A relaient la déception de certaines familles de personnes impactées par les violences politiques enregistrées au Sénégal de 2021 à 2024. « La complainte des oubliés de l’assistance de l’Etat », titre le premier de ces deux journaux.

    La mesure d’indemnisation annoncée par le gouvernement  »continue de soulever controverses et polémiques, du fait d’une sélection qui met à l’épreuve d’autres impactés par ces évènements », constate Le Quotidien, avant d’ajouter : « Pour l’instant, aucune compensation n’a été proposée aux gérants de stations-service, qui ont vu leurs matériels de service cassés et brûlés par des pillards ». 

    Les vendeurs, les banquiers et les grandes surfaces n’ont pas non plus été approchés pour bénéficier d’une compensation, ajoute le journal. Source A donne la parole à l’épouse de l’ancien procureur Alioune Ndao, mère d’un « ex-détenu politique », « déléguée pour porter la colère » de familles concernées.

    Selon Sokhna Ndèye Diop Diaratoulakh, communément appelée Ya Seyda, les  »détenus politiques », les personnes concernées  »s’étaient battus pour un projet, mais pour …500.000 francs CFA », soit le montant de la compensation financière qu’elles sont appelées à recevoir.

    Le Soleil annonce que les angles ont été  »arrondis » entre la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN HLM) et le Syndicat professionnel des entrepreneurs de BTP au Sénégal, au sujet d’un projet de 25.000 logements qui aurait été attribué à des entreprises étrangères.  »Je ne privilégierai jamais une entreprise étrangère », assure à propos Bassirou Kébé, directeur général de la SN HLM, dont les propos sont cités par le journal.

    BK/SMD

  • SENEGAL-FOOTBALL / Mamadou Diop Dia démissionne de son poste d’entraîneur de l’ASC Kaffrine

    SENEGAL-FOOTBALL / Mamadou Diop Dia démissionne de son poste d’entraîneur de l’ASC Kaffrine

    Kaffrine, 4 fév (APS) – Mamadou Diop Dia, l’entraîneur de l’ASC Kaffrine, a démissionné de son poste du club qui évolue en ligue 2 du championnat sénégalais de football, a appris l’APS, mardi.

    ‘’A un certain moment de la vie, il faut savoir céder la place à quelqu’un d’autre. Depuis neuf matchs, on ne parvient plus à gagner’’, a dit à l’APS le  technicien, dans une liaison téléphonique.

    Le nom de son remplaçant sera connu dans les prochains jours, indique une source proche du club de la capitale du Ndoucoumane.

    CTS/ADE/AB/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / Lancement d’un projet destiné à promouvoir les bonnes pratiques agricoles

    SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / Lancement d’un projet destiné à promouvoir les bonnes pratiques agricoles

    Dakar, 4 fév (APS) – Le projet ‘’Réseau en agroécologie pour promouvoir la durabilité des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest et du Centre (RADIUS)’’ a été lancé, mardi, à Dakar.

    Le projet a été lancé lors d’un atelier par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF). Il vise à poser les bases d’une initiative régionale destinée à promouvoir des pratiques agricoles durables et renforcer la sécurité alimentaire grâce à l’agroécologie.

    ‘’Ce projet vise aussi à renforcer les capacités des acteurs du secteur agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre et développer des pratiques agroécologiques’’, a déclaré Modou Fall Guèye, directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE), à l’ouverture de l’atelier de lancement.

    Financé par l’Union européenne à hauteur de 3 milliards de francs CFA, le projet RADIUS vise entre autres à accompagner la transition écologique des systèmes agricoles dans cinq pays africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Sénégal, et Côte d’Ivoire.

    Venu représenter le ministre de l’Environnement, M. Guèye a insisté sur l’importance d’adopter des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement, telles que l’agro écologie afin de favoriser une approche holistique de l’agriculture qui promeut la biodiversité, régénère les sols et réduit l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques.

    Moumini Savadogo, directeur exécutif du CORAF, a indiqué que le projet RADIUS incarne leur engagement pour une transition agro écologique durable en Afrique de l’Ouest et du Centre.

    ‘’Ce projet, selon lui, est une réponse claire aux défis climatiques et environnementaux qui pèsent sur nos systèmes alimentaires’’.

    M. Sawadogo estime que la mise en œuvre de ce projet, porté par des universitaires et des ONG, pourrait accélérer l’adoption des pratiques agroécologiques dans les pays concernés.

    Le directeur de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), Moustapha Guèye, a relevé que  la structure qu’il dirige a accumulé une riche expérience dans le domaine de l’agroécologie, particulièrement ces dernières années.

    Il a rappelé que l’ISRA travaille pour l’intensification agroécologique et le développement des systèmes de production efficients en ressources, résilients et inclusifs, dans le but de favoriser le développement des systèmes alimentaires territorialisés.

    Moustapha Guèye a invité à une collaboration étroite avec des institutions académiques, des centres de recherche et des ONG internationaux pour renforcer la capacité à générer des innovations adaptées aux besoins des agriculteurs.

     Il a affirmé l’engagement indéfectible de l’ISRA à accompagner la mise en œuvre de ce nouveau projet.

    Cet atelier ouvert mardi à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) prend fin mercredi. La cérémonie de lancement a enregistré la participation d’acteurs clés du secteur agricole, de chercheurs, de décideurs politiques, des organisations paysannes, ainsi que des partenaires techniques et financiers.

    AB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Kolda : liberté sous surveillance électronique pour 13 individus arrêtés lors des affrontements à Médina Gounass

    SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Kolda : liberté sous surveillance électronique pour 13 individus arrêtés lors des affrontements à Médina Gounass

    Kolda, 4 février (APS) – Treize des 180 personnes arrêtées suite aux violents affrontements de Médina Gounass, dans la région de Kolda (sud), le jour de la Tabaski de l’année 2024, ont bénéficié mardi d’une liberté sous surveillance électronique, a constaté l’APS.

    Les personnes incriminées ont déjà purgé une peine de prison de sept mois.  

    Les affrontements entre deux communautés religieuses ont fait un mort et plusieurs blessés à Médina Gounass.

    Les personnes retenues dans les liens de la détention étaient poursuivies pour association de malfaiteurs, participation à une manifestation armée, tentative de meurtre et incendie volontaire d’un lieu habité, entre autres.

    MG/SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-USA-EDUCATION-FINANCEMENT / La suspension des programmes de l’USAID « très préjudiciable à l’école » (ministre)

    SENEGAL-USA-EDUCATION-FINANCEMENT / La suspension des programmes de l’USAID « très préjudiciable à l’école » (ministre)

    Dakar, 4 fév (APS) – La décision des États-Unis de suspendre les programmes de son Agence de coopération et d’aide au développement (USAID) est ‘’très préjudiciable à l’école’’, notamment aux programmes relatifs aux langues nationales, a relevé le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy.

    ‘’Nous, au niveau du ministère de l’Éducation nationale, nous le subissons directement. C’est un impact extrêmement lourd sur un aspect important des activités du ministère, à savoir les langues nationales et leur importance pour la performance scolaire de nos élèves’’, a dit le ministre.

    Il s’exprimait lors de la réunion du comité de pilotage du Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), mardi, au siège de son ministère à Diamniadio.

    ‘’C’est le lieu pour nous d’évoquer une réalité, une dimension extrêmement importante pour l’État du Sénégal en ce moment : la question de la souveraineté’’, a souligné le ministre.

    Avec la place qu’occupent les langues nationales, aujourd’hui, l’essentiel des activités étaient financées justement par l’USAID, a signalé Moustapha Guirassy.

    ‘’Et voilà, de façon inattendue, une décision qui nous vient des États-Unis d’arrêter le financement, de tout suspendre. Mais les informations que nous avons pour l’instant ne nous rassurent pas’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Cela nous interpelle tous, car il pose la question de la souveraineté de l’Etat du Sénégal, des différents ministères qui doivent absolument repenser cette question du financement des activités’’, a-t-il fait valoir.

    Pour le ministre de l’Éducation, l’État ne peut plus continuer à fonctionner de cette sorte, c’est-à-dire confier son destin à l’extérieur, quelle que soit la qualité des partenariats.

    Dans le cadre du Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), Moustapha Guirassy a toutefois salué le partenariat de l’Etat du Sénégal avec la Banque mondiale.

    ‘’Nous avons mis sur la table cette question extrêmement sensible pour dire que nous invitons les différents acteurs à repenser les activités, à les reprioriser en fonction de nos besoins, en fonction des priorités de l’État, et que le dernier mot revienne à l’État du Sénégal, au ministère de l’Éducation nationale’’, a-t-il indiqué.

    La président américai a désigné son secrétaire d’Etat Marco Rubio, cumulativement, administrateur par intérim de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

    Cette mesure rendue publique, lundi, a été présentée comme une volonté de Donald Trump de mieux comprendre et contrôler les activités de cet instrument consacré à l’aide publique au développement du gouvernement américain.

    ADL/OID/SKS/ABB

  • SENEGAL-SANTE-SOCIETE / À Tambacounda, un faible taux de prévalence contraceptive (gouverneur)

    SENEGAL-SANTE-SOCIETE / À Tambacounda, un faible taux de prévalence contraceptive (gouverneur)

    Tambacounda, 4 fév (APS) – Le gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, a fait état, mardi, d’un faible taux de prévalence contraceptive dans cette circonscription administrative, relevant  »des facteurs bloquants comme le refus des maris ». 

    « Le taux de prévalence de la planification familiale est faible dans la région de Tambacounda. Des facteurs bloquants ont été identifiés parmi les lesquels, le refus des maris’’, a-t-il déclaré.

    Le chef de l’exécutif régional intervenait au terme du Comité régional de développement portant sur le plan stratégique de Santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et des jeunes et de la nutrition (SRMNIA-N) 2024-2028.

    Cette réunion qui s’est déroulée dans les locaux du Conseil départemental de Tambacounda, en présence des représentants des collectivités territoriales et du personnel de santé de la région, était aussi consacrée à la présentation du plan d’actions national budgétisé de planification familiale (PANBPF) 2024-2028.

    Le gouverneur de la région Tambacounda a ainsi annoncé des stratégies pour sensibiliser les acteurs, faciliter l’adoption de cette méthode contraceptive visant à espacer les naissances.

    ‘’Des stratégies ont été mises en place à cet effet pour résoudre ces problèmes et lever ces barrières socioculturelles à travers notamment +l’école des maris+, une soixante dans la région’’ a-t-il indiqué.

    ‘’Il y a également des sensibilisations qui sont prévues avec les chef religieux, les autorités coutumières et toutes les personnes susceptibles d’apporter leur concours pour mieux intégrer la planification familiale dans la société‘’, a-t-il ajouté.

    Guedj Diouf a salué les efforts fournis par l’Etat du Sénégal pour renforcer les ressources humaines et les moyens logistiques du secteur de la santé dans les quatre départements de la région. 

    L’autorité administrative a signalé cependant que des défis persistent toujours en matière de renforcement des moyens logistiques et humains en termes de santé reproductive.

    « L’Etat du Sénégal, a-t-il souligné, a fait beaucoup d’efforts et continue à faire des efforts pour renforcer la logistique, les ressources humaines et les structures sanitaires de la région de Tambacounda où nous avons d’autres défis à relever en termes de santé reproductive et planification familiale ». 

    « Il s’agit entre autres des défis liés à la logistique, notamment les ambulances et les structures sanitaires », a-t-il précisé. 

    ABD/AB/SKS/OID

     

     

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Emploi des jeunes: un chercheur invite les autorités à créer les conditions d’émergence d’une « startup-nation »

    SENEGAL-ECONOMIE / Emploi des jeunes: un chercheur invite les autorités à créer les conditions d’émergence d’une « startup-nation »

    Dakar, 4 fév (APS) – Le directeur du Laboratoire de Recherche sur les Sciences de la Croissance et coordonnateur scientifique du Consortium pour la  recherche économique et sociale (CRES), François Joseph Cabral, a invité, mardi, les autorités à changer de paradigme, en créant les conditions d’émergence d’une ‘’start-up nation’’ permettant ainsi aux jeunes d’avoir un travail qualifié.

    ‘’Il s’agit pour l’État de créer un environnement pour qu’il y ait assez de jeunes qualifiés afin d’inverser la tendance’’, a-t-il déclaré lors de la présentation de son livre intitulé: ‘’Sénégal, quand la trajectoire de croissance de l’économie +disqualifie+ les qualifiés’’.

    L’expression ‘’start-up nation’’ ou ‘’nation start-up’’ en français est un concept vantant la volonté d’un gouvernement de créer les conditions d’un pays prospère, faisant émerger de nombreuses entreprises innovantes, des entrepreneurs, notamment dans le domaine du numérique.

    Sur 180 pages présentées en 7 chapitres, l’auteur de ‘’Sénégal, quand la trajectoire de croissance de l’économie +disqualifie+ les qualifiés’’ met l’accent sur les ‘’individus qui ne sont jamais allés à l’école, ou s’ils y sont allés, l’ont abandonnée très tôt’’.

    ‘’La seconde étape, c’est de mettre en place les ingrédients pour aller vers ce que j’appelle un pays start-up, une nation start-up, qui fasse que les jeunes qui sortent de l’École supérieure polytechnique à Dakar, de l’Institut supérieur de management, ou ailleurs, tirent leurs semblables’’, a indiqué le professeur François Joseph Cabral.

    Selon lui, la recherche de travail, étant dominée par des non qualifiés, ‘’rencontre une offre qui est également dominée par des gens n’ayant jamais fait l’école ou l’ayant abandonnée très tôt ».

    Face à cette situation, ‘’deux horizons temporels’’ sont à prendre en compte, selon le chercheur qui se demande ce que les pouvoirs publics et le privé peuvent-ils faire à court terme pour arriver à cette ‘’start-up nation’’ qu’il appelle de ses vœux.

    ‘’Nous avons un bassin de jeunes technophiles très bons. Nous avons également une diaspora qui est dominée par des gens très qualifiés, qui opèrent dans les multinationales de la technologie’’, a-t-il fait observer.

    Relevant, par ailleurs, un ‘’dysfonctionnement’’ né d’une ‘’trajectoire de croissance disqualifiante’’ au Sénégal, le coordonnateur scientifique du CRES estime qu’il y a ‘’urgence à réinventer le modèle éducatif sénégalais et à faire du pays une société de savoirs.

    Pour y parvenir, l’auteur de ‘’Sénégal, quand la trajectoire de croissance de l’économie +disqualifie+ les qualifiés’’, préconise dans son livre l’émergence d’une économie tournée vers l’innovation, à l’instar de beaucoup de pays asiatiques sortis du sous-développement.

    NSS/HB/OID/ABB/SBS