Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-SANTE / Sédhiou : un nouveau projet veut promouvoir l’éducation et la santé des adolescents et des jeunes

    SENEGAL-SANTE / Sédhiou : un nouveau projet veut promouvoir l’éducation et la santé des adolescents et des jeunes

    Sédhiou, 4 fév (APS) – L’Ong  »Action et Développement » (ACDEV) a lancé un nouveau projet de plaidoyer pour la promotion de l’éducation, de la santé et du bien-être des adolescents et des jeunes dans la région de Sédhiou.

     »Nous sommes à Sédhiou pour présenter un nouveau projet financé par l’International Planned Parenthood (IPPF, Fédération internationale des planning familiaux en français), avec l’appui du gouvernement luxembourgeois, visant à promouvoir l’éducation, la santé et le bien-être des adolescents et des jeunes », a déclaré, lundi, Bintou Diallo, chargée de la capitalisation au sein de l’ONG ACDEV.

    Selon elle, le projet, étalé sur trois ans, vise à améliorer l’accès des jeunes aux services de santé reproductive adaptés à leurs besoins. Il sera mis en œuvre dans les régions de Dakar, Saint-Louis, Matam et Sédhiou.

    Bintou Diallo a également affirmé que dans la région de Sédhiou, il existe un déficit d’accès aux services pour les adolescents et les jeunes. Elle a souligné que de nombreux jeunes manquent d’espaces où ils peuvent exprimer leurs besoins et se sentir impliqués dans les affaires publiques.

    La chargée de la capitalisation au sein de l’ONG ACDEV a expliqué que le projet ACDEV prévoit des activités de plaidoyer auprès des autorités en collaboration avec les programmes et projets intervenant dans ce domaine.

    Au-delà du plaidoyer pour la santé des adolescents et des jeunes, selon Bintou Diallo, le projet vise également à promouvoir leurs droits, afin qu’ils puissent s’exprimer librement et pleinement.

    Pape Ngagne Guèye, point focal régional en santé communautaire et représentant du directeur régional de la santé de Sédhiou, s’est réjoui du lancement de ce projet à Sédhiou.

    Il a estimé que ce projet contribuera à l’amélioration de la promotion de la santé et du bien-être des adolescents et des jeunes de la région du Pakao.

     »A travers ce projet, le taux de grossesse dans les établissements scolaires va considérablement diminuer, au bénéfice de la communauté », a-t-il affirmé.

    OB/FKS/SKS/OID

     

  • SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / Migration circulaire: les inscriptions en ligne démarrent mercredi sur le site du BAOS (communiqué)

    SENEGAL-ESPAGNE-MIGRATION / Migration circulaire: les inscriptions en ligne démarrent mercredi sur le site du BAOS (communiqué)

    Dakar, 4 fév (APS)- Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a annoncé, mardi, que les inscriptions en ligne pour la sélection d’ouvriers agricoles dans le cadre du programme de migration circulaire avec l’Espagne, vont démarrer mercredi à 8 heures, sur le site du Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS).

    Sur son compte X, le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères  »informe que le dépôt des dossiers de candidatures pour la sélection d’ouvriers agricoles, dans le cadre du programme de migration circulaire avec l’Espagne, se poursuit sur le site https://baos.sec.gouv.sn’’.

    Selon la même source, les inscriptions vont se poursuivre jusqu’au vendredi à 18 heures.

    Le ministère signale que les candidats ayant déjà soumis leurs dossiers physiques aux Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS),  »ne sont pas concernés par ce dépôt ».

    Les images de jeunes devant les tribunaux et les Bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) espérant rallier l’Espagne dans le cadre de la migration circulaire ont marqué les esprits la semaine dernière avec des scènes de bousculade, amenant les autorités à finalement opter pour une inscription en ligne.

    FD/SBS/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Éliminatoires CAN 2026 : les Lionnes affrontent le Tchad le 21 février à Abidjan

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Éliminatoires CAN 2026 : les Lionnes affrontent le Tchad le 21 février à Abidjan

    Dakar, 4 fév (APS) – L’équipe nationale féminine entame, le 21 février, les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue au Maroc en 2026 par un déplacement à Abidjan (Côte d’Ivoire) pour affronter le Tchad en match aller du premier tour.

    Cinq  jours plus tard, les Lionnes vont accueillir les tchadiennes au stade Lat Dior de Thiès pour la manche retour.

    Le vainqueur de ce match affrontera la Côte d’Ivoire au tour suivant.

    Les Lionnes préparent déjà la CAN 2024 (Maroc-2024) qui se jouera à Casablanca et Rabat entre le 5 et le 26 juillet .

    Les protégées de l’entraîneur Mame Moussa Cissé sont logées dans la poule A avec le pays organisateur, le Maroc, la Zambie et la République du Congo (RDC).

    BHC/OID/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : le gouverneur loue les réalisations du SERRP pour sécuriser les populations de la Langue de Barbarie

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : le gouverneur loue les réalisations du SERRP pour sécuriser les populations de la Langue de Barbarie

    Saint-Louis, 4 fév (APS) – Le gouverneur de la région de Saint-Louis a loué le travail de l’Agence de développement municipal (ADM) à travers le Projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP) pour sécuriser les populations de la Langue de Barbarie impactées par les inondations et l’avancée de la mer.

    ‘’Je voudrais d’abord remercier le directeur général de l’Agence de développement municipal (ADM) ainsi que ses équipes et le féliciter pour le travail accompli dan le cadre de ce projet de résilience des populations de la ville de Saint-Louis, de la Langue de Barbarie’’, a notamment déclaré Al Hassan Sall.

    Il ouvrait ce mardi l’atelier régional d’informations et de partage sur la mise en œuvre du SERRP et la définition d’une feuille de route commune des parties prenantes.

    L’objectif est de mettre à niveau les nouvelles autorités administratives pour une bonne compréhension des défis environnementaux de la ville de Saint-Louis et du niveau d’exécution du SERRP.

    Le gouverneur Sall a déclaré qu »’à travers ce projet, les autorités ont exprimé leur volonté de veiller sur la sécurité de nos concitoyens menacés par l’avancée de la mer et les inondations,  en les déplaçant. »

    ‘’La plupart d’entre ces concitoyens sont déplacés dans des conditions confortables qui leur permettent de garder leur dignité par la réalisation d’habitations en dur pour un logement définitif’’, a salué le gouverneur.

     »Ces dispositions ont été prises pour sécuriser les populations de la Langue de Barbarie et les préserver des conséquences de l’avancée de la mer. Ainsi tous, les équipements collectifs nécessaires sont prévus pour arriver à cet objectif », a ajouté M. Sall.

    Des problèmes ont dû se poser mais il a fallu échanger et partager sur ces difficultés et maîtriser les contraintes, a dit M. Sall, insistant sur le caractère ambitieux de ce projet.

    Le directeur général de l’ADM, Dr Mahmoud Diop, a expliqué que cet atelier organisé quasiment à la fin du SERRP a pour ambition de permettre aux parties prenantes de discuter sur la durabilité et les résultats.

    Il s’agit, précise-t-il, de définir ensemble comment achever ce projet et placer Saint-Louis dans la durabilité en perspective de l’instauration des pôles territoires.

    Le SERRP a été mis en place par l’ADM pour une durée de 7 ans (2018-2025). Financé par la Banque mondiale à hauteur de 93 millions d’euros, il a pour ambition de reloger les populations de la langue de barbarie menacées par les inondations et l’avancée de la mer.

    Cet atelier de deux jours sera marqué aussi par une descente sur le terrain pour une appréciation exacte des réalisations du SERRP.

    AMD/OID/AB

  • SENEGAL-SANTE / Cancers : plus de 11.000 cas diagnostiqués en 2022

    SENEGAL-SANTE / Cancers : plus de 11.000 cas diagnostiqués en 2022

    Dakar, 4 fev (APS) – Au total, 11. 841 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués en 2022 avec 8.134 décès associés, a t-on appris, mardi, du Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Serigne Mbaye.

    ‘’Selon les estimations de GLOBOCAN, au Sénégal, 11. 841 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués en 2022, avec 8. 134 décès associés », a déclaré M. Mbaye.

    Il s’exprimait lors de la célébration de la Journée mondiale contre le cancer dont le thème est : « Unis par l’unique ».

     »Les cancers les plus fréquents sont le cancer du col de l’utérus (17,4%), du sein (15,5%) et du foie (9,7%). Le cancer de la prostate est également significatif chez les hommes, représentant 7,7% des nouveaux cas’’, a t-il expliqué.

    Pour faire face à cette maladie, il a indiqué que le Sénégal a élaboré son plan stratégique 2025-2029.

    ‘’Ce plan vise à renforcer la prévention, le dépistage précoce, le traitement et les soins palliatifs liés au cancer », a-t-il précisé, ajoutant qu’il s’aligne aussi sur la Stratégie nationale de Développement (SND 2025-2029), visant à  »promouvoir un développement endogène et durable, porté par des territoires responsabilisées, viables et compétitives, pour jeter les bases de la souveraineté économique’’.

     »Ce plan, a-t-il encore relevé, prévoit, par ailleurs, le renforcement des capacités des professionnels de santé, l’amélioration des infrastructures médicales et la sensibilisation de la population aux facteurs de risque du cancer’’.

    Il a indiqué à ce propos qu’‘’une collaboration avec des partenaires internationaux, tels que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), est envisagée dans le but de soutenir le développement des services de radiothérapie et de médecine nucléaire.’’

    Evoquant le sens du thème de cette Journée, Serigne Mbaye estime qu’il souligne l’importance de l’unité et de la collaboration dans la lutte commune contre cette maladie.

    Le professeur Mamadou Moustapha Dieng, directeur de l’institut du cancer et vice-président de la Société sénégalaise de cancer (Sosecan), a invité le ministère de la Santé, à aider les structures sanitaires à mieux faire face à cette maladie.

    ‘’Le gap est en train d’être résorbé au niveau de la formation. C’est au niveau des structures hospitalières qu’il faut agir », a-t-il suggéré, rappelant que » le volet le plus important, c’est la prévention’’.

    Le cancérologue a invité toutes les associations à avoir des conseillers pour mieux unir leurs actions dans la lutte contre le cancer. Selon lui,  »toutes les actions doivent se faire de manière concertée pour aboutir à un plan’’.

    ‘’Actuellement, a-t-il souligné, nous sommes à peu près à onze mille nouveaux cas de cancers chaque année mais nous allons passer à 15 mille nouveaux cas chaque année avec une hausse de la mortalité de 110 %, s’il n’y a pas une amélioration des plateaux techniques’’.

    Rose Guèye Ndao, vice-présidente de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca) a relevé à son tour que dans le cadre de la lutte contre cette maladie, ‘’il ne s’agit pas de se concentrer uniquement sur le traitement de la maladie, mais d’adopter aussi les perspectives et les expériences des individus, des soignants, des familles et des communautés (…) ».

    NSS/AB/OID/SKS

  • SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / Moustapha Guirassy préconise un alignement du PAPSE au référentiel « Vision 2050 »

    SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / Moustapha Guirassy préconise un alignement du PAPSE au référentiel « Vision 2050 »

    Diamniadio, 4 fev (APS) – Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a préconisé d’aligner le Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), qui enregistre un bilan positif enregistré après deux ans d’exécution, au référentiel  » Sénégal Vision 2050 ».

     »C’est le moment de revisiter le programme, sa pertinence et surtout de revoir son alignement au référentiel +Agenda 2050+, aux priorités de l’État du Sénégal, mais aussi aux priorités du ministère de l’Éducation nationale, malgré un bilan globalement positif pour 2024 », a-t-il dit.

    Le ministre s’exprimait, mardi, à Diamniadio, au siège de son ministère, au terme de la réunion du comité de pilotage du PAPSE.

    D’après lui,  »cette réunion revêt un caractère particulier, parce que, non seulement, il coïncide avec le lancement du programme Sénégal 2050, agenda national de transformation de notre cher pays pour une nation juste, prospère, souveraine et ancrée dans les valeurs fortes, mais aussi et surtout, il prépare la revue à mi-parcours du projet ».

    Pour Moustapha Guirassy, ‘’c’est donc le lieu de repenser les stratégies de planification pour l’année 2025, de revoir à nouveau les critères d’allocation des ressources, de déconstruire les méthodologies et modalités classiques de mise en œuvre des projets et d’intégrer davantage les méthodes agiles’’.

    Pour l’année 2025, a-t-il indiqué, ‘’nous nous donnons le temps et les moyens de repenser le projet, de restructurer les activités et les programmes, d’aligner sa structuration aux priorités du ministère, telles que définies dans le projet intégré de transformation de l’éducation’’.

    ‘’Après avoir validé le bilan 2024, nous nous donnons quelque moment, certainement d’ici mars, pour la revue à mi-parcours afin justement d’achever ou de parachever cet alignement avec le référentiel’’ Sénégal Vision 2050, a précisé M. Guirassy.

    ‘’Face aux nombreux besoins des cibles, élèves et enseignants, les ressources allouées au secteur de l’éducation doivent permettre d’améliorer la qualité des enseignements-apprentissages, réduire les disparités liées à l’accès à une éducation de qualité et apporter plus de valeur ajoutée dans l’atteinte des résultats fixés’’, a indiqué le ministre.

    Le PAPSE est financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars pour une durée de cinq ans (2022-2027).

    Il vise à renforcer la gestion du système avec la formation et l’assistance technique, l’amélioration du Système d’information et de management de l’Éducation (SIMEN), l’intégration des daaras dans le système formel, l’appui au Modèle harmonisé d’enseignement bilingue au Sénégal (MOHEBS), entre autres.

    ADL/SBS/OID/ABB

  • SENEGAL-FOOTBALL-PROGRAMME / Coupe de la Ligue : plusieurs derbys au menu de la première journée

    SENEGAL-FOOTBALL-PROGRAMME / Coupe de la Ligue : plusieurs derbys au menu de la première journée

    Dakar, 4 fév (APS) – La première journée de la Coupe de la Ligue, nouvelle formule, démarre, mercredi, avec plusieurs derbys prévus sur deux jours.

    Dans la poule A, le derby de Ziguinchor va opposer le Casa sports à Essamaye FC. Pensionnaire de la Ligue 1, le Casa sports affronte Essamaye FC, leader de la Ligue 2.

    Promu cette année en Ligue 2, Essamaye FC est dans une dynamique victorieuse contrairement à l’autre club de Ziguinchor qui est dans la zone rouge du classement de la Ligue 1.

    Cette rencontre prévue au stade Aline Sitoe Diatta s’annonce explosive.

    Dans la même poule A, le derby du centre va mettre aux prises AS Kaffrine à l’AS Saloum.

    L’affiche Tengueth FC- AJEL, opposant deux clubs de Rufisque, pensionnaires de la Ligue 1 sénégalaise est au programme dans la poule H.

    Le derby de la ville de Thiès va opposer Wally Daan(Ligue 1) à Thiès FC. A Diourbel, la SONACOS va affronter l’AS Bambey.

    L’autre choc de la Coupe de la Ligue est le déplacement du Jaraaf au stade Alassane Djigo pour rencontrer, jeudi, l’AS Pikine.

    Seize rencontres sont prévues mercredi et jeudi lors de la première journée de la Coupe de la Ligue.

    La Coupe de la Ligue qui regroupe les clubs professionnels est réservée aux joueurs de moins de 20 ans, avec l’autorisation d’aligner trois joueurs âgés de plus de 20 ans.

    Les équipes professionnelles sont réparties en huit poules de quatre. La compétition se dispute en aller et retour.

    Après cette première phase, il y aura les huitièmes de finale, les quarts, les demi-finales et la finale.

    Voici le programme de la 1ère journée de la Coupe de la Ligue :

    -Mercredi au stade municipal des Parcelles : NGB-Lusitina(15h)

    -Mercredi au stade Aline Sitoe : Diatta Essamaye FC- Casa sports(16h30)

    -Mercredi au stade de Kaffrine : AS Kaffrine-AS Saloum(16h30)

    – Mercredi au stade Fode Wade : Diambars-Amitie FC(16h30)

    -Mercredi au stade Djibril Diagne : GF- CNEPS excellence (16h30)

    -Mercredi au stade municipal des Parcelles Assainies : Oslo- ASC HlM(17h)

    -Mercredi au stade Ngalandou Diouf : TFC-AJEL(16h30)

    -Jeudi au stade municipal de Ngor : USO-Dakar Sacré Cœur (15h)

    -Jeudi au stade Djagaly Bathily : AS Douanes – AS Camberene (15h30)

    – Jeudi au stade Ely Manel Fall : SONACOS-ASUC Bambey(16h30)

    – Jeudi au stade Caroline Faye : Stade de Mbour-Jamono(16h30)

    – Jeudi au stade Mawade Wade : Linguère -Ndiambour(16h30)

    -Jeudi au stade Maniang Soumara : Wally Daan-Thies FC(16h30)

    -Jeudi au stade Alassane Djigo : AS Pikine- Jaraaf(16h30)

    -Jeudi au stade municipal de Ngor : DUC-RS Yoff(17h)

    -Jeudi au stade Djagaly Bathily : US Gorée – Guédiawaye FC(17h)

    BHC/AB

  • SENEGAL-SOCIETE-RECHERCHE / Un officiel plaide pour un financement endogène des think tanks

    SENEGAL-SOCIETE-RECHERCHE / Un officiel plaide pour un financement endogène des think tanks

    Dakar, 4 fév (APS) – Le ministre-conseiller à la présidence de la République, El Hadj Mounirou Ndiaye, a insisté, mardi, sur la nécessité d’un financement endogène de la recherche et la production de données.

    ‘’La question du financement endogène de notre développement est plus que jamais d’actualité‘’, a déclaré le ministre-conseiller et chef du Bureau de suivi et d’évaluation des programmes publics à la présidence de la République.

    El Hadji Mounirou Ndiaye s’exprimait à l’occasion de la Journée internationale des think tanks, organisée le 31 janvier de chaque année, mais qui a été célébrée, ce mardi, au Sénégal, en raison de sa coïncidence avec un évènement religieux, le 145e Appel des Layennes, les 30 et 31 janvier.

    Cette rencontre annuelle a été mise à profit par les think tanks sénégalais pour réfléchir aux enjeux de la production de données et d’indicateurs utiles aux décideurs publics.

    A cette occasion, El Hadj Mounirou Ndiaye a préconisé l’allocation d’1% du PIB national, soit environ 200 milliards de francs CFA, à la recherche scientifique nationale.

    ‘’Cela serait très significatif pour permettre aux think tanks d’obtenir les financements nécessaires afin de produire les données indispensables à l’élaboration des politiques publiques‘’, a préconisé l’enseignant-chercheur en Sciences économiques et sociales.

    Citant l’exemple de l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), il a déclaré qu’avec davantage de moyens, cet institut de recherche pourrait atteindre des résultats encore plus significatifs dans la recherche agricole.

    Le ministre-conseiller à la présidence de la République a également réitéré la volonté du chef de l’État de mobiliser tout le potentiel scientifique du Sénégal afin de créer un cadre de travail propice à la réussite de l’agenda de transformation systémique à l’horizon 2050.

    Évoquant les défis rencontrés par les think tanks, il a cité, entre autres, celui du financement, qui reste un obstacle majeur, tout en soulignant l’importance de ressources humaines bien formées.

    ‘’Le Sénégal dispose de ce qu’il y a de mieux sur le plan scientifique. Il faut s’organiser pour mobiliser et valoriser ces compétences‘’, a rappelé le docteur en Économie industrielle.

    El Hadj Mounirou Ndiaye a par ailleurs alerté sur la nécessité pour le continent de renforcer sa souveraineté en matière de données et d’informations.

    ‘’En Afrique, seulement 0,5 % des données sont utilisées. Il faut produire nos propres données et informations, car elles sont essentielles pour notre développement. Réfléchissons à ces enjeux et trouvons ensemble les moyens de relever ce défi‘’, a-t-il lancé.

    AN/SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-RECHERCHE / Plaidoyer pour une meilleure synergie entre les Think tanks et l’État

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-RECHERCHE / Plaidoyer pour une meilleure synergie entre les Think tanks et l’État

    Dakar, 4 fév (APS) – Le président du Réseau sénégalais des think tanks (SENRTT), Dr Cheikh Oumar Ba, a souligné, mardi, l’importance d’avoir une plus grande synergie entre les groupes de réflexion, les centres de recherche et les décideurs, dans la définition des politiques publiques.

    ‘’Le principal défi que nous rencontrons aujourd’hui réside dans la mise en synergie de toutes les interventions des think tanks et des centres de recherche. Chacun doit jouer sa partition dans le développement’’, a-t-il déclaré à la Journée internationale des think tanks.

    La tenue de cet évènement, célébré le 31 janvier de chaque année, a été décalée au Sénégal par qu’il coïncidait avec la commémoration du 145e Appel des Layennes, les 30 et 31 janvier dernier.

    Des universitaires et plusieurs membres de la société civile ont pris part à la rencontre organisée par SENRTT, en collaboration avec l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), l’Initiative Rapport Alternatif sur l’Afrique (RASA) et le Programme d’appui à la société civile.

    Le président de SENRTT, qui est également le directeur exécutif de l’IPAR, a appelé à une meilleure reconnaissance des think tanks et autres centres de recherche par l’État, ainsi qu’à un financement endogène pour garantir leur indépendance et leur pertinence.

    Selon lui, l’absence de collaboration entre ces différentes entités constitue le principal défi à un développement durable du Sénégal. 

    C’est pourquoi, il a appelé à la création d’un écosystème où les groupes de réflexions et productions d’idées, en tant que centres de recherche indépendants, seraient ‘’pleinement reconnus et financés de manière endogène’’.

    ‘’Nous élaborons des politiques, mais nous n’avons pas les moyens de les suivre, de les faire évoluer ou de les sanctionner positivement ou négativement’’, a-t-il fait savoir.

    ‘’Si notre financement dépend des autres, ce seront eux qui définiront l’agenda de recherche de nos pays’’, a averti Cheikh Oumar Ba, qui déplore par ailleurs le manque de suivi et d’évaluation des politiques publiques au Sénégal depuis l’indépendance.

    Il a en outre insisté sur le rôle essentiel de la recherche dans la production d’outils, d’indicateurs et de données probantes pour éclairer les politiques publiques, estimant que ‘’sans science, il n’y a pas de développement’’.

    Le président du SENRTT en veut pour preuve l’ouverture de la brèche artificielle de sept kilomètres à Saint-Louis pour lutter contre les inondations dans cette ville du nord du pays, qui  »n’était pas basée sur des évidences scientifiques et a conduit à des catastrophes’’, selon lui.

    ‘’Les chercheurs avaient des points de vue différents, mais ils n’ont pas été écoutés. Nous devons davantage écouter la science pour éclairer nos décisions politiques’’, a expliqué M. Ba, évoquant dans la même veine, la gestion de la pandémie de Covid-19,  »où la recherche a joué un rôle central’’.

    Cheikh Oumar Ba a également souligné la nécessité d’aligner les recherches des think tanks sur les priorités définies par l’agenda de transformation structurelle  »Sénégal 20250 », élaborées par les nouvelles autorités politiques.

    ‘’Nous devons être en mesure d’apporter des évidences et de montrer ce qui ne s’aligne pas réellement aux préoccupations et aux besoins des communautés’’, a préconisé le sociologue, appelant à une ‘’plus grande écoute de la part de l’État’’.

    AN/ABB/MK/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-COLLECTIVITE / Gaya : la situation hydraulique est ‘’extrêmement alarmante’’, selon l’UNAFOR

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-COLLECTIVITE / Gaya : la situation hydraulique est ‘’extrêmement alarmante’’, selon l’UNAFOR

    Gaya, 4 fév (APS) – Le président de l’Union nationale des usagers des forages ruraux (UNAFOR), Modou Diouf, a déclaré, mardi que la situation hydraulique, liée au manque d’eau auquel sont confrontées les populations de Gaya, une commune située dans le département de Dagana (nord), depuis plusieurs mois,  »est extrêmement alarmante ».

     »La situation hydraulique à Gaya est extrêmement alarmante. Les populations peinent toujours à accéder à l’eau potable. Elles nous ont confirmé qu’elles consomment une eau impropre, source de maladies. C’est une situation que nous déplorons’’, a-t-il dit lors d’une rencontre avec des membres de l’UNAFOR de Gaya.

    Modou Diouf a saisi cette occasion pour décrier la hausse constatée des factures d’eau et la ‘’mauvaise gestion’’ des sociétés chargées de l’exploitation hydraulique dans cette commune.

    Selon lui, il est ‘’paradoxal que les factures d’eau sont plus chères ici qu’à Dakar et dans les autres grandes villes du pays, alors que les populations de Gaya vivent à quelques mètres du fleuve Sénégal ».

    Le président de l’UNAFOR appelle ainsi les autorités étatiques, les sociétés chargées de l’exploitation de l’eau et les responsables de gestion des forages ruraux  »à trouver rapidement des solutions définitives pour résoudre ce problème’’.

    Le porte-parole des consuméristes de Gaya, Cheikh Tidiane Fall, a, de son côté, signalé le manque d’eau potable dans leur commune, ‘’à l’origine de plusieurs maladies, comme la diarrhée’’, ‘’une réalité certifiée, selon lui, par l’Infirmier chef de poste.

    ‘’De nombreux rassemblements ont été organisés pour alerter les autorités sur le problème d’accès à l’eau potable dans notre localité, mais, jusque-là, aucune solution n’a été trouvée’’, a-t-il Cheikh Tidiane Fall.

    OG/AT/SBS/AB/ABB