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Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Des institutions financières s’engagent à lever 1000 milliards de FCFA pour participer au développement des PME/PMI

    SENEGAL-ECONOMIE / Des institutions financières s’engagent à lever 1000 milliards de FCFA pour participer au développement des PME/PMI

    Dakar, 4 fév (APS) – Des institutions financières se sont engagées, mardi, dans le cadre d’un pacte de financement massif et sécurisé, à lever 1000 milliards de FCFA destinés au développement des Petites et moyennes entreprises et Petites et moyennes industries (PME/PMI).

    Elles ont affiché cette ambition lors d’une réunion préparatoire au 4ème forum de la PME prévu du 18 au 20 février 2025.

    La rencontre a réuni le secrétariat d’Etat au développement des PME-PMI, l’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), des structures de l’administration publique concernées et des institutions financières.

    ‘’L’accès au financement est l’une des problématiques majeures qui freine le développement des PME et PMI ; d’ailleurs c’est ce qui a motivé la formulation du programme pour le financement massif et sécurisé des PME et des PMI qui vise entre autres à augmenter le financement octroyé par les institutions financières à ces acteurs’’, a indiqué Ibrahima Thiam ministre Secrétaire d’Etat au développement des PME-PMI.

    Il a précisé que ce fonds est passé de 600 milliards de FCFA en 2024 à 3000 milliards en 2028, à travers la mise en œuvre de 9 réformes.

    ‘’Je suis convaincue que cet objectif de 3000 milliards de FCFA pourra être atteint ; c’est dans ce cadre qu’il faut investir le pacte de financement de 1000 milliards de FCFA que nous voulons signer avec vous et qui représentent le tiers de notre objectif’’, a-t-il dit s’adressant aux institutions financières.

    Pour un meilleur accompagnement et un développement de ces PME/PMI, M. Thiam a soutenu que le secteur bancaire est ‘’interpellé au premier plan’’.

    ‘’Mais nous voulons surtout inviter les signataires et toutes les parties à respecter les engagements souscrits et à garantir l’effectivité pour que les 1000 milliards de FCFA soient entièrement décaissés au profit des PME et des PMI’’, a relevé le ministre Secrétaire d’Etat au développement des PME-PMI.

    Ibrahima Thiam a renseigné qu’une vingtaine de banques locales ont été regroupées et elle ‘’s’engagent’’ à accompagner ce programme de financement massif.

    ‘’Il faut qu’on commence à bouger les lignes et à changer notre approche pour avoir des résultats concrets quant à cette problématique majeure de financement des PME-PMI’’, a déclaré Marie Rose Faye directrice générale de l’ADEPME.

    Elle a expliqué que l’idée est de ‘’rassembler’’ l’ensemble des parties prenantes que sont l’État, les structures d’accompagnement, mais également les institutions financières pour mobiliser ‘’des typologies de financement’’ via le guichet unique de financement.

    Mme Faye a souligné que le guichet unique de financement est une plateforme qui va permettre de ‘’standardiser’’ l’approche et l’accompagnement dans le cadre de ce programme.

    La directrice générale de l’ADEPME a précisé que ce programme a été concrétisé depuis 2022 mais que son aboutissement vient à la suite de ‘’plusieurs concertations’’, notamment sur le crédit qui a rassemblé l’ensemble des parties prenantes.

    ‘’Nous avons partagé nos engagements au ministre Secrétaire d’État, à la directrice de l’ADEPME pour dire que nous avons vraiment une ambition d’accompagner à l’échelle le financement des PMI’’, a soutenu Aissatou Thiam Diakhaté, directrice de la Banque commerciale de Ecobank Sénégal. Elle s’exprimait au nom des institutions financières invitées à cette réunion préparatoire.

    Mme Diakhaté a assuré qu’Ecobank Sénégal va participer à cette levée de fonds à hauteur de 100 millions de FCFA.

    ‘’Aujourd’hui, le financement des PME est un élément clé dans ce processus de développement et la question du financement devrait être portée par tous les acteurs de l’écosystème financier’’, a t-elle indiqué.

    MFD/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVE / Le CNCR prépare activement le premier Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVE / Le CNCR prépare activement le premier Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale

    Dakar, 4 fev (APS) – Le Conseil national de concertation des ruraux (CNCR) prépare activement le premier Conseil supérieur d’orientation agro- sylvo-pastorale (CSOASP) avec le chef de l’Etat, a déclaré son président de Conseil d’administration, Nadjirou Sall

     »Nous sommes ici en journée de réflexion et d’informations pour préparer des éléments de langage en perspective de la rencontre que nous aurons avec le président de la République entre la fin du mois de février et début mars, dans le cadre du Conseil supérieur d’orientation de la loi agro sylvopastorale », a dit le PCA du CNCR, Nadjirou Dall.

    S’exprimant au cours d’un point de presse, il a soutenu que  »les organisations professionnelles du Sénégal et la Société civile sénégalaise sont en train de trouver un consensus fort qu’elles remettront à la tutelle, en l’occurrence au ministre de l‘Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ».

     »C’est pour la première fois qu’un président de la République tient le Conseil d’orientation supérieur agro sylvopastoral, a-t-il salué, relevant que cette rencontre permettra aussi d’aller en profondeur sur la révision de la loi d’orientation agro sylvopastorale (LOASP) pour faire face aux nouveaux défis.

     »Face aux défis majeurs tels que le foncier, le financement, le changement climatique, la dégradation des sols et l’instabilité des marchés mondiaux, il est impératif de repenser les stratégies de développement rural’’, a estimé M. Sall.

    Selon lui, ces rencontres permettront de  »plaider pour des conditions favorables, pour aller vers une souveraineté alimentaire », parmi lesquelles,  »l’effectivité des décrets d’application du statut de l’exploitation familiale et de l’exploitant ».

     »Nous voulons que nos métiers soient reconnus, arriver à des décrets d’application du statut de l’exploitation familiale et de l’exploitant’’, a insisté M. Sall, poursuivant que la volonté du CNCR est de  »changer de paradigme au Sénégal pour montrer que l’acteur du monde rural a des droits et devoirs ».

    CS/SKS/MK//OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-SOCIETE / Diourbel : le préfet veut une meilleure organisation du transport dans la commune

    SENEGAL-TRANSPORT-SOCIETE / Diourbel : le préfet veut une meilleure organisation du transport dans la commune

    Diourbel, 4 fév (APS) – Le préfet du département de Diourbel, Abdou Khadir Diop, a présidé mardi, une réunion avec les acteurs du transport pour une meilleure organisation du secteur dans la commune, a constaté l’APS.

    Les sous préfet de Ndoulo et de Ndindy, des forces de défense et sécurité, des élus locaux ainsi que des services techniques concernés ont pris part à la rencontre.

    Abdou Khadir Diop estime qu’il est  »nécessaire voir même indispensable de réorganiser le secteur des transports en appliquant les textes pour garantir la sécurité des usagers ».

    « Cette rencontre entre dans le cadre d’une meilleure organisation du secteur du transport dans la commune de Diourbel, du respect de l’ordre public et des mesures de sécurité » a-t-il dit.

    M Diop a relevé que les dispositions du code de la route ne sont pas respectées par la plupart des acteurs du transport urbain de la commune de Diourbel.

    L’autorité administrative locale ambitionne avec l’appui des services techniques de réorganiser le transport urbain de Diourbel.

    A cet, il propose le renforcement du réseau automobile notamment des bus Tata pour faciliter le transport urbain dans la commune de Diourbel. De même, il a demandé à la mairie de Diourbel, de concert avec les services techniques concernés, de procéder à l’immatriculation des charrettes.

    Cette immatriculation, a-t-il indiqué, va permettre de réglementer la circulation des charrettes mais aussi de répertorier leur nombre.

    Abdou Khadir Diop a déclaré qu’il compte prendre un arrêté incessamment pour fixer les heures de circulation des charrettes et calèches.

    Concernant les tricycles, le préfet de Diourbel a rappelé qu’ils sont destinés au transport de marchandises.

    « Une organisation du secteur ne peut pas se faire sans le respect de la réglementation. C’est pourquoi il faut nécessairement qu’on applique les textes surtout en ce qui concerne les tricycles qui font dans le transport urbain », a soutenu Abdou Khadir Diop.

    « Je suis conscient que derrière, il y a le poids sociale, mais il nous faut respecter la réglementation. Les tricycle sont destinés au transport de marchandises », a insisté le préfet de Diourbel.

    Il a invité les collectivités territoriales à accompagner les acteurs dans la modernisation du transport.

    MS/MK/OID

  • AFRIQUE-RDC-CRISE / Réunion d’urgence du Conseil des droits de l’homme sur la situation de l’ONU au nord-kivu, vendredi

    AFRIQUE-RDC-CRISE / Réunion d’urgence du Conseil des droits de l’homme sur la situation de l’ONU au nord-kivu, vendredi

    Dakar, 4 fév (APS) –Le Conseil des droits de l’homme, une entité de l’Organisation des nations unies basée à Genève, annonce la tenue, vendredi, d’une réunion d’urgence consacrée à la situation qui prévaut actuellement à l’Est de la République démocratique du Congo.

    ‘’Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU va se réunir en urgence vendredi pour examiner la crise dans l’est de la République démocratique du Congo et son impact sur les droits humains’’, a dit son porte-parole, Pascal Sim lors d’une séance de briefing dans la capitale suisse.

    Il a affirmé que la convocation de cette réunion d’urgence fait suite à une demande formulée par les autorités de Kinshasa, en début de semaine.

    La tenue de cette session extraordinaire est soutenue par plusieurs dizaines de pays membres de de même que des Etats observateurs du conseil des droits de l’homme, a indiqué M. Sim.

    Le groupe armé du M23, appuyé par des forces rwandaises, est entré dans la ville de Goma, à l’est de la RDC, dans la nuit de dimanche 26 à lundi 27 janvier, accentuant davantage les tensions entre Kinshasa et Kigali.

    Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix-Antoine Tshisekedi, a annoncé, mercredi soir, une ‘’riposte vigoureuse et coordonnée’’ contre les ‘’terroristes‘’ du M23 qui ont pris le contrôle de l’Est du pays notamment à Goma.

    La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) vont organiser, samedi, un sommet conjoint pour statuer sur la situation en RDC.

    KM/SMD/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Matam : plaidoyer pour la participation des jeunes au processus d’élaboration du budget local

    SENEGAL-ECONOMIE / Matam : plaidoyer pour la participation des jeunes au processus d’élaboration du budget local

    Matam, 4 fév (APS) – Le Directeur des programmes au sein de l’International budget partenership (IBP), Djibril Badiane a plaidé, mardi, à Matam, pour la participation des jeunes au processus d’élaboration du budget local.

    « Le budget ne doit plus être un aspect technique laissé à l’appréciation des experts. C’est pourquoi au niveau de Matam, nous dispensons cette formation  aux jeunes, membres de mouvements de jeunesse, de femmes et de personnes vivant avec un handicap, qui sont le cœur battant de nos collectivités territoriales », a-t-il dit.

    M. Badiane intervenait lors de la cérémonie d’ouverture d’une session de formation à l’endroit des jeunes de la région sur le budget de l’Etat et des collectivités territoriales.

    Au cours de cette formation, des outils développés depuis plusieurs années par IBP vont permettre « de faciliter aux jeunes l’information budgétaire » et de leur octroyer les connaissances nécessaires, à travers des sessions interactives dynamiques et inclusives.

    L’objectif, selon M. Badiane, est de leur donner les opportunités de pouvoir participer au processus budgétaire au niveau local.

    « Cette participation revêt plusieurs formes, mais la chose la plus importante reste comment faire en sorte que les besoins les plus vulnérables puissent être pris en compte par les collectivités territoriales dans les processus d’élaboration, d’approbation, mais également de réédition des comptes dans les finances publiques », a-t-il expliqué.

    Il a fait savoir que le choix a été porté sur jeunes leaders qui gèrent, au niveau local des associations communautaires de base, des mouvements de jeunes travaillant en étroite collaboration avec les communes et départements.

    La finalité, d’après M. Badiane, est de faire en sorte que les jeunes ‘’participent au processus budgétaire local et tiennent des dialogues avec des élus, au niveau de la mairie ou du Conseil départemental’’.

    « Ils pourront ainsi interagir sur le budget de l’Etat, qui est un instrument de développement local. Il faut aussi que les couches les plus vulnérables soient représentées dans les instances de prise de décision », a-t-il laissé entendre.

    AT/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Sédhiou : des syndicats ont observé un débrayage suivi d’une grève totale

    SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Sédhiou : des syndicats ont observé un débrayage suivi d’une grève totale

    Sédhiou, 4 fév (APS) – La coalition des syndicats des enseignants de Sédhiou (sud) a annoncé, mardi, avoir observé, à 9 heures, un débrayage suivi d’une grève totale pour dénoncer le retard du paiement des indemnités de déplacement du baccalauréat, la gestion des ressources humaines dans l’académie, entre autres. 

    ‘’Les revendications des enseignants portent sur trois points essentiels notamment la gestion des ressources humaines dans l’académie, les indemnités du baccalauréat et le dialogue social entre acteurs de l’éducation ’’, a dit Abdoulaye Diallo, porte-parole de la coalition, lors d’un point de presse.

    Concernant la gestion des ressources humaines, l’introduction du LYNAQE (lycée nation-armée pour la qualité et l’équité) a engendré une migration de professeurs vers ce nouvel établissement, créant un déséquilibre notable dans les autres établissements, notamment dans les disciplines scientifiques, a indiqué M. Diallo, également secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS/Authentique).

    Il a également souligné que les lycées Balla Moussa Daffé et Ibou Diallo souffrent actuellement d’un manque de professeurs en sciences de la vie et de la terre (SVT), signalant qu’un collège de la commune compte trois enseignants de cette même matière.

    ‘’Une solution avait été proposée à l’autorité pour redéployer un des professeurs vers les lycées, mais cette suggestion a été ignorée’’, a-t-il expliqué.

    D’après lui, ce déséquilibre impacte négativement l’enseignement et l’apprentissage, avec des élèves n’ayant pas été évalués depuis le début de l’année scolaire.

    En plus, a-t-il ajouté, les enseignants réclament le paiement des indemnités liées aux examens du baccalauréat, ainsi que des allocations familiales et des indemnités de classes spéciales qui sont en retard.

    La coalition des syndicats appelle à une reprise du dialogue social pour créer un cadre de concertation permanent entre les autorités et les partenaires afin de résoudre ces problèmes de manière durable.

    Interpellé sur la question, l’inspecteur d’académie de Sédhiou, Cheikh Yaba Diop, a déclaré que ses portes sont ouvertes à la concertation avec tous les partenaires. Il a fait part de son engagement à dialoguer malgré ses trois mois seulement de service à Sédhiou.

    Il a assuré que le cadre de dialogue social sera redynamisé pour renforcer les échanges entre l’IEF, l’IA et les partenaires.

    Concernant la gestion des ressources humaines, il a assuré que des mesures avaient été prises pour redéployer une professeure de SVT au lycée Balla Moussa Daffé, pour équilibrer ainsi l’utilisation du personnel enseignant.

    M. Diop a annoncé que les autorités compétentes sont déjà été informées du problème de non-paiement des indemnités de baccalauréat.

    Enfin, il a exhorté les organisations syndicales à être plus disponibles pour le dialogue, afin de résoudre efficacement les situations similaires.

    OB/ASB/OID

  • MONDE-USA-COOPERATION-ENJEUX / Administrateur intérimaire de l’USAID, Marco Rubio  annonce une « éventuelle réorganisation de l’agence »

    MONDE-USA-COOPERATION-ENJEUX / Administrateur intérimaire de l’USAID, Marco Rubio annonce une « éventuelle réorganisation de l’agence »

    Dakar, 4 fév (APS) – Le secrétaire d’Etat Marco Rubio est désigné, cumulativement, administrateur par intérim de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

    Cette mesure rendue publique, lundi, a été présentée comme une volonté du président Donald Trump, de mieux comprendre et contrôler les activités de cet instrument consacré à l’aide publique au développement du gouvernement américain

    « À titre provisoire, dans le cadre d’une mesure visant à contrôler et à mieux comprendre les activités de l’agence, le président Donald J. Trump a nommé le secrétaire d’État Marco Rubio au poste d’administrateur par intérim’’, peut-on lire dans le communiqué posté sur le site du département d’Etat.

    Selon la même source, ‘’l’USAID dévie depuis longtemps de sa mission initiale, qui consiste à faire progresser de manière responsable les intérêts américains à l’étranger’’.

    Elle déplore le fait qu’une part importante du financement de l’USAID « n’est pas alignée sur les intérêts nationaux fondamentaux des États-Unis’’.

    Marco Rubio a annoncé dans cet ordre d’idées une ‘’éventuelle réorganisation de l’agence’’, allant dans le sens de d’amener le Congrès vers un réexamen des activités de l’USAID en matière d’aide extérieur.

    L’administrateur par intérim  de l’USAID promet par la même occasion d’aligner cet organe d’appui extérieur sur un programme mettant en avant les intérêts des américains, en veillant à ce que « l’argent des contribuables ne soit pas gaspillé ».

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a indiqué, lundi, que la suspension de l’aide publique au développement annoncée par le président des États-Unis d’Amérique concerne un programme d’électrification mis en œuvre au Sénégal avec un financement de 318 milliards de francs CFA du gouvernement américain.

    Il a, à cet effet, invité ses compatriotes à ‘travailler dur » pour ne plus dépendre de l’aide fournie par les pays développés. ‘’Doit-on continuer à dépendre de l’aide étrangère ? Nous devons travailler dur à la mise en œuvre de nos programmes. Si nous faisons cela, nous serons cités, dans les années à venir, parmi les pays les mieux gérés’’, a dit Ousmane Sonko.

    KM/SMD/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-ANALYSE / L’agriculture biologique, une alternative pour booster la production

    SENEGAL-AGRICULTURE-ANALYSE / L’agriculture biologique, une alternative pour booster la production

    Kaolack, 4 fév (APS) – Les paysans et autres producteurs de la région de Kaolack estiment qu’il faut aller vers une agriculture biologique pour booster la production et atteindre la souveraineté alimentaire.

     »Les produits chimiques qui sont, le plus souvent, utilisés dans notre agriculture, constituent, non seulement, un danger pour la santé des populations, mais aussi pour la fertilité des sols’’, a signalé Abdoulaye Seck Wilane, un producteur agricole dans le département de Nioro du Rip.

    Selon lui, dans sa politique de développement agricole, l’État du Sénégal doit trouver des stratégies allant dans le sens de mettre en valeur une agriculture biologique.

    Cheikh Ahmed Tidiane Thiam est du même avis, expliquant que l’agriculture biologique a fini de faire ses preuves dans beaucoup de pays dont le développement est basé sur l’agriculture.

    Le président du Cadre de concertation des producteurs agricoles (CCPA) est favorable, pour sa part, à une transition vers l’agroécologie pour avoir une production et de très bons rendements agricoles.

     »Avec cette tendance vers la préservation de la biodiversité, il faut vraiment tendre vers l’agroécologie qui veut qu’on utilise moins d’engrais chimiques et moins de pesticides pour booster la production, augmenter les rendements agricoles et permettre aux générations futures de trouver des terres fertiles, avec une bonne biodiversité’’, a-t-il dit.

    Selon lui, la tendance mondiale, aujourd’hui, c’est la promotion d’une agriculture biologique et non de promouvoir ’’l’utilisation abusive’’ des pesticides chimiques, des engrais qui, à l’en croire, ont causé du tort aux pays et aux sols des régions de Louga (nord) et Kaolack (centre), lessivant l’essentiel des terres cultivables. Il s’agit de mettre en valeur les engrais organiques, d’autant plus que les terres sénégalaises ne sont pas extensibles.

    Pour Ibrahima Thiam, chargé des revendications du Syndicat national des cultivateurs, maraîchers et éleveurs du Sénégal (SCEMS) affilié à la Confédération syndicale autonome (CSA), l’agriculture sénégalaise a rencontré, cette année, beaucoup de difficultés dont le faible rendement des productions agricoles, particulièrement pour l’arachide.

     »Certes, il a plu abondamment cette année, mais les rendements n’ont pas suivi. Certains accusent la mauvaise qualité des semences et les engrais, moi je ne peux pas dire quelle est la véritable cause de cette situation qui a fait que, malgré les efforts des cultivateurs, les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous’’, a-t-il déploré.

    M. Thiam dit ne pas comprendre qu’avec le faible rendement des cultures arachidières, les producteurs sont obligés de vendre leurs productions à la SONACOS, alors que les opérateurs privés stockeurs restent devoir de l’argent aux producteurs.

     »Cette situation, avec le prix plancher de 305 francs CFA fixé par le gouvernement, fragilise le producteur qui, pour commercialiser son produit et avoir de l’argent pour prendre en charge ses besoins et ceux de sa famille, est obligé de vendre vils prix ses graines d’arachide à des commerçants’’, a-t-il regretté.

    Ibrahima Thiam, producteur dans la commune de Keur Madiabel, dit avoir semé plus de 1,119 tonne d’arachide sur une superficie de près de 15 hectares, mais n’a récolté que 350 kilogrammes d’arachide seulement.

     »Quand les nouvelles autorités ont fixé un nouveau prix au producteur, on avait beaucoup d’espoir mais, au final, c’est une déception. Parce qu’au moment de vendre nos maigres productions, nous avons été obligés de faire face à des bandits économiques qui sont au cœur de la commercialisation. C’est la SONACOS qui est la cause principale de nos problèmes’’, s’est-il indigné.

    Il affirme que cette présente campagne de commercialisation de l’arachide n’est pas du goût des producteurs agricoles, puisque des personnes véreuses font le tour des villages et autres marchés hebdomadaires pour s’approvisionner en graines d’arachide.

    Plaidoyer pour une ‘’démarche participative et inclusive’’

     »Nous demandons aux autorités d’ouvrir les frontières pour permettre l’exportation de l’arachide. Que l’État sache que la famine va s’installer dans le monde rural si cette situation perdure, parce que les producteurs d’arachide sont faibles, les paysans ne disposent que du mil, du maïs et des fanes d’arachide’’, a dit Ibrahima Thiam qui invite l’État à prévoir des vivres de soudure.

    Il affirme que la présence des Chinois dans le processus de commercialisation des graines d’arachide avait toujours été au grand bonheur des producteurs, parce que le kilogramme dépassait plus de 500 francs CFA.

    Mais, ajoute-t-il, la fermeture des frontières à l’exportation de l’arachide ne fait qu’appauvrir le monde rural.

     »Les opérateurs privés stockeurs vivent des subventions de l’État, en exploitant ‘’impitoyablement’’ les producteurs, alors qu’avec les Chinois, ils croisent les doigts, parce que le prix au producteur est valorisé au grand bonheur des acteurs agricoles’’, a signalé le syndicaliste du secteur agricole.

    Il invite les pouvoirs publics, particulièrement le gouvernement à travers le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage à adopter une ‘’démarche participative et inclusive’’ afin d’écouter ‘’tous les sons de cloche agricole’’.

     »Mettre à la disposition d’un politicien ou d’un homme affaire plus de 100 tonnes de semences et d’engrais, ainsi que des subventions et autres intrants agricoles et laisser en rade les véritables ayants droit, est une véritable perte pour l’État du Sénégal, parce que c’est au détriment des véritables acteurs qui ne vivent que pour et par les activités agricoles’’, a-t-il fait observer.

    Le gouvernement, à son avis, doit ouvrir de grandes concertations agricoles avec les vrais acteurs pour essayer de trouver des solutions aux problèmes du secteur agricole, ‘’parce que les rapports qui sont présentés à l’État ne reflètent pas souvent la réalité. Dans le Saloum, il n’y a pas d’arachide, les rendements sont très faibles’’.

     »C’est certainement parce qu’il n’y a pas de semences certifiées dans ce pays, il n’y a que des semences écrémées. Il faut aller vers le renouvellement du capital semencier’’, a-t-il indiqué.
    Tout en estimant que ‘’le kilogramme devrait pouvoir être vendu à, au moins, 500 francs CFA ou plus, parce que j’avais même proposé entre 1000 et 1250 francs CFA le kilogramme d’arachide’’.

     »Nous fondions beaucoup d’espoir sur le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, un fils de paysan, qui connait bien le secteur agricole. Il doit faire en sorte que les véritables agriculteurs soient identifiés, au lieu d’écouter les acteurs de l’agro-business qui ne sont là que pour leurs propres profits économiques’’, a martelé Thiam.

    Le chef de l’État, d’après lui, doit avoir une ‘’bonne visibilité’’ du secteur et des acteurs du monde agricole pour pouvoir faire, avec son gouvernement, une ‘’meilleure planification’’ des politiques agricoles telles que préconisées par le nouveau référentiel des politiques publiques ‘’Vision Sénégal 2050’’.

     »On ne peut guérir un malade si on ne connait pas la maladie dont il souffre. Parce que, jusqu’ici, pour la plupart des rencontres, on n’appelle pas les véritables acteurs. Et si ces derniers usent de toutes sortes de subterfuges pour être présents, on ne leur donne pas la parole pour pouvoir faire entendre la voix des paysans et du monde rural’’, a souligné ce producteur agricole du département de Nioro du Rip.

    Les tentatives de rencontrer un responsable de l’usine de la SONACOS de Lyndiane sont restées vaines, de même, qu’un entretien avec le responsable intérimaire de la Direction régionale du développement rural (DRDR) de Kaolack, Samba Gaye, et du président du Collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (COPEGA), Habib Thiam, malgré nos multiples et incessantes interpellations physiques et téléphoniques.

    ADE/ADC/ASB/MTH/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-POINT / Kaolack : la campagne de commercialisation arachidière n’a pas répondu aux attentes des acteurs

    SENEGAL-AGRICULTURE-POINT / Kaolack : la campagne de commercialisation arachidière n’a pas répondu aux attentes des acteurs

    Kaolack, 4 fév (APS) – La campagne de commercialisation arachidière 2024-2025, lancée officiellement le 5 décembre dernier sur l’ensemble du territoire national, n’a pas répondu aux attentes des producteurs et autres acteurs qui s’activent dans cette filière dans la région de Kaolack, longtemps considérée comme le bassin arachidier du Sénégal, a constaté l’APS sur le terrain.

    Le secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), Sidy Bâ, rappelle que la Direction de l’analyse, de la prévision et des statistiques agricoles (DAPSA) avait estimé la production de l’année dernière à 1,5 million de tonnes. 

    Pour cette année, «la production d’arachide est estimée entre 700 et 800 000 tonnes, ce qui reste d’ailleurs à confirmer , a-t-il précisé, soulignant des risques de « baisse drastique » des revenus des producteurs.

    Si certains producteurs et paysans de la région de Kaolack indexent la « mauvaise qualité » des semences et engrais, M. Bâ pense le contraire pour ce qui est de l’engrais, mettant en cause surtout l’arrêt pluviométrique survenu à un moment critique de la production, entre le 25 août et les 12 et 25 septembre et le niveau de fertilité des terres. Selon le secrétaire général du CCPA, au mois d’août, il a été enregistré à Gandiaye, pas moins de 200 mm de pluies, alors qu’au mois de septembre, la pluviométrie se situait à plus de 300 mm.

    «De fortes pluies qui causent plus de dommages que d’effets qui peuvent booster la production », a-t-il souligné. « Cette année, la campagne de commercialisation de l’arachide est assez particulière puisqu’il y a moins d’acheteurs par rapport aux années précédentes et un seul huilier dans le marché, la SONACOS (Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal) », a-t-il fait observer. 

    Selon lui, le prix au producteur indiqué par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) et validé par l’Etat n’est pas respecté, parce que les producteurs bradent leurs graines à des prix inférieurs à celui indiqué. « Aujourd’hui, les graines d’arachide sont vendues dans les marchés à 225 francs CFA, mais de manière clandestine. D’ailleurs, il y a eu quelques arrestations dans différentes localités du pays. Ce qui fait que, même s’ils vendent leurs produits, ils le font en cachette », a-t-il souligné. 

    Cette situation, ajoute Sidy Ba, a fait que les revenus des producteurs d’arachide ont « fortement baissé » par rapport aux années passées « parce qu’une bonne partie des points de collecte n’est pas opérationnelle. Ce qui fait que les opérateurs privés stockeurs (OPS), qui étaient dans la filière, n’ont pas d’argent pour s’engager dans cette campagne », a-t-il fait noter. Il ajoute que les exportateurs qui étaient actifs dans la commercialisation des graines d’arachide sont « invisibles », impactant « considérablement » la bonne campagne de commercialisation. 

    Le gouvernement a fixé à 305 francs CFA le prix du kilogramme d’arachide pour la nouvelle campagne de commercialisation dudit produit agricole, soit une hausse de 25 francs par rapport à la précédente campagne où il était fixé à 280 francs CFA.

    Le blocage de l’exportation des graines mis en cause 

     Parmi les causes de cette campagne de commercialisation jugée « mauvaise », certains acteurs de la filière pointent du doigt le blocage, par les nouvelles autorités, de l’exportation des graines d’arachide qui, pourtant, faisait l’affaire des producteurs et autres exportateurs.

    « S’il y avait assez d’acheteurs, avec la présence des autres huiliers qui étaient là, on n’allait pas connaitre cette campagne qui, il faut dire, n’est pas des meilleures. Il y a beaucoup de leçons à tirer et, probablement, l’Etat du Sénégal, à travers le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, tirera les leçons qu’il faut », espère Sidy Bâ. 

    Soulignant que les rendements sont « assez faibles », il pense que cette donne « inédite » est due, « certainement », aux effets néfastes du changement climatique avec son lot de désagréments dont l’irrégularité de la pluviométrie, la non prise en compte, par les producteurs et autres paysans de l’information climatique dans la planification de leurs activités agricoles, entre autres phénomènes à analyser par les chercheurs et spécialistes du développement agricole.

    Il cite l’Agence nationale de l’aviation civile et de ka météorologie (ANACIM), l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), les ingénieurs et techniciens du ministère en charge de l’Agriculture, aussi bien au niveau central que celui déconcentré, pour « booster » les rendements agricoles, surtout dans cette partie centrale du Sénégal communément appelée « Bassin arachidier ». « L’autre constat fait durant l’hivernage de 2024, c’est que, maintenant, il pleut beaucoup plus en septembre qu’en août. Les pluies qui tombent au mois de septembre causent beaucoup de dégâts chez les producteurs », a fait remarquer Sidy Bâ.

    La dissolution du CNIA réclamée

    Le président de l’association Aar Sunu Moomeel (Préserver notre patrimoine), Bassirou Bâ, réclame lui, la dissolution du CNIA et son remplacement par une structure « capable de mieux défendre les intérêts » des acteurs de la filière arachidière. 

    « Les paramètres utilisés ne sont pas régulièrement évalués et corrigés, l’estimation des coûts de la main-d’œuvre et la valorisation de la main-d’œuvre familiale ne sont pas totalement prises en compte lors de la fixation du prix de l’arachide par le gouvernement », a déploré Bassirou Bâ.

    D’après lui, le seuil de sauvegarde fondé sur la valeur du travail ne rémunère pas réellement l’effort du producteur. C’est pourquoi son organisation réclame la suppression de la subvention des semences d’arachide et le renforcement de celle des engrais, l’ouverture des frontières en vue d’une meilleure commercialisation de l’arachide et la suppression du prix plancher.

    Pour sa part, Sidy Bâ, également porte-parole du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), s’oppose « catégoriquement » à la suppression du Comité national interprofessionnel de l’arachide, estimant, toutefois, qu’il doit être dirigé par un producteur d’arachide qui connait mieux les réalités de cette filière. « Malheureusement, lors de la dernière assemblée générale, on l’a confié à un opérateur semencier stockeur », a dit M. Bâ, membre du CNIA. 

    Les coopératives communautaires, « normalement » une affaire exclusive des acteurs

    Par rapport à l’ambition des nouvelles autorités du pays de mettre en place des Coopératives agricoles communautaires, le président du CRCR de Kaolack invite les pouvoirs publics à s’appuyer sur l’existant, estimant que l’initiative de telles structures est « une affaire exclusive » des acteurs agricoles. Cette initiative doit être laissée à l’appréciation des « véritables acteurs » du secteur, a dit le syndicaliste agricole, Ibrahima Thiam de Médina Niassène, dans la commune de Keur Madiabel.

    « Les autorités sénégalaises doivent laisser la primeur aux organisations professionnelles d’agriculteurs et autres acteurs du monde rural. Les paysans sont partie prenante dans le dispositif de planification et de développement agricole, il faut leur donner l’occasion de s’exprimer et de s’affirmer dans cette dynamique enclenchée par les nouveaux tenants des pouvoirs exécutif et législatif », a-t-il soutenu. 

    Selon lui, dans l’étape de Koungheul, dans la région de Kaffrine (centre), lors de la campagne électorale des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le Premier ministre, « très rassurant », avait promis de rendre au pays et au producteur agricole leur souveraineté. 

     »Nous sommes des citoyens apolitiques qui n’œuvrons que pour le développement économique et sociale de notre pays, nous réclamons plus d’attention de la part de nos autorités », a lancé M. Thiam qui constate que l’agriculture est en train de mettre d’envoyer des producteurs au chômage. « Il n’est pas du devoir de l’Etat de créer des coopératives, il doit encourager les initiatives communautaires qui existent et les soutenir. Beaucoup d’initiatives ont été créées par l’Etat mais n’ont abouti à rien ; c’est le cas du syndicat +Japandoo+, parce que le Président Abdoulaye Wade est allé au Canada où il a vu comment les producteurs sont organisés et a décidé de créer des syndicats forts », a rappelé, à son tour, Sidy Bâ, le porte-parole du CNCR.

    La Société coopérative du groupement inter-villageois des producteurs agricoles (SCOP) de l’arrondissement de Ngodji a été créée depuis cinq ou six ans. Et elle parvient, tant bien que mal, à régler les problèmes de ses membres à travers la distribution d’engrais et de semences, l’organisation de sessions de formation et du matériel agricole subventionné et vendu à ses membres, a fait savoir M. Bâ. 

    « Si l’Etat crée des coopératives à la place des véritables acteurs, il va déstabiliser les initiatives déjà créées par des paysans et gérées par des paysans eux-mêmes. Et des investisseurs dans l’agro-business vont s’immiscer dans ce secteur et continuer à faire leurs affaires sur le dos des paysans et autres producteurs agricoles », a-t-il alerté. 

    D’après lui, le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage doit mettre la pédale douce, en se concertant avec les organisations professionnelles, en se basant sur l’existant, le renforcer et encourager les autres à intégrer cette dynamique d’organisation communautaire. 

    Les tentatives de rencontrer un responsable de l’usine Lyndiane de la SONACOS sont restées vaines, de même, qu’un entretien avec le responsable intérimaire de la Direction régionale du développement rural (DRDR) de Kaolack, Samba Gaye, et du président du Collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (COPEGA), Habib Thiam, malgré nos multiples et incessantes interpellations physiques et téléphoniques.

    ADE/ADC/ASB/HK/OID

  • SÉNÉGAL-SANTE-HUMEUR / Les internes vont se joindre à la grève du SAMES par un port de brassards rouges, les 14 et 17 février 

    SÉNÉGAL-SANTE-HUMEUR / Les internes vont se joindre à la grève du SAMES par un port de brassards rouges, les 14 et 17 février 

    Dakar, 4 fév (APS) – L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal (AJAIHS) a annoncé avoir décidé de se joindre à la grève du Syndicat des médecins autonomes du Sénégal (SAMES), en annonçant avoir décrété 48 heures de port de brassards rouges les 14 et 17 prochains, pour protester contre la non prise en charge, disent-ils, de leurs revendications.

    « Le combat étant inséparable de celui du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) », l’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal l’AIAIHS « se joindra à la grève générale les 18 et 19 février 2025 », écrit-elle dans un communiqué.

    « Au-delà de cette action, l’association décrète 48 heures de port de brassards rouges les vendredi 14 et lundi 17 février », ajoute-t-elle dans un communiqué. 

    L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal dit constater « l’absence de prise en charge de ses revendications par la tutelle », « trois mois » après la rencontre de son bureau avec le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    Elle « compte de manière ferme et déterminée jouer sa partition et espère inspirer toutes les composantes du système sanitaire à l’union sacrée autour de la résolution [de] problèmes communs qui semblent paradoxalement être les moins prioritaires dans l’exercice de la rupture tant annoncée et dans la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère ».

    NSS/BK/ASB