Catégorie : Dépêches

Dépêches de l’APS

  • SENEGAL-ENERGIE-DEVELOPPEMENT-COLLECTIVITES / Electrification rurale : seules quelque 7 000 localités rurales sur 23 000 sont électrifiées (directeur)

    SENEGAL-ENERGIE-DEVELOPPEMENT-COLLECTIVITES / Electrification rurale : seules quelque 7 000 localités rurales sur 23 000 sont électrifiées (directeur)

    Dakar, 3 fév (APS) – Seules 7 273 localités rurales sur les 23 000 que compte le Sénégal sont électrifiées, a déclaré, lundi, le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), Jean-Michel Sène.

    ‘’ (…) sur les 23 000 et quelque localités rurales qui existent au niveau national, il n’y a que 7 273 localités qui sont électrifiées pour le moment’’, a-t-il fait savoir au cours d’un séminaire de renforcement de capacité des députés membres de la commission de l’Energie et des ressources minérales.

    Cette rencontre a porté sur l’organisation, les missions et les programmes des agences et structures relevant de la tutelle du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines et de la présidence de la République.

    Le directeur général de l’ASER a également indiqué que 5 663 localités rurales sont en cours d’électrification, tandis que 8 457 autres ne sont pas encore électrifiées.

    Actuellement, le taux d’électrification rurale est de 65,67% et le niveau d’accès se situe 86%, a en outre indiqué Jean-Michel Sène.

    Cette situation cache mal, selon lui, ‘’le gap existant entre le nombre de localités rurales qui ne sont  pas électrifiées et celles qui le sont”.

    Pour améliorer le taux d’électrification rurale, M. Sène a appelé à une collaboration étroite entre les acteurs, pour une meilleure efficacité dans l’exécution des projets.

    ‘’Il faut une collaboration étroite avec les acteurs pour éviter les facteurs bloquants exogènes’’, a-t-il plaidé, signalant que l’ASER travaille également à la structuration de nouveaux projets moins chers ou le moins cher possible, qui privilégie le financement endogène.

    ‘’On a pensé à la collaboration avec le FONSIS [Fons souverain d’investissements stratégiques], la BNDE [Banque nationale de développement économique], entre autres acteurs, qui peuvent nous aider à mobiliser des fonds, tout en essayant de voir comment être efficace et le moins cher possible’’, a-t-il dit.

    Le directeur général de l’ASER a en outre insisté pour une industrialisation en vue d’une production des accessoires nécessaires au développement de l’électrification rurale.

    ‘’On doit produire tout ce dont on a besoin pour l’électrification rurale au Sénégal, comme les accessoires de ligne, par exemple. L’ASER est en train de travailler avec le secteur privé pour avoir des transformateurs [qui permettent de réguler la tension] pour avoir le nécessaire pour électrifier le Sénégal’’, a fait savoir Jean-Michel Sène.

     CS/ABB/ASB

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-COLLECTIVITES / Louga : Ousmane Sonko lance la phase II du Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-COLLECTIVITES / Louga : Ousmane Sonko lance la phase II du Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural

    Louga, 3 fév (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko a officiellement lancé, lundi, à Fass Touré, un village situé dans le département de Kébémer (Louga, nord), la phase II du Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural, a constaté l’APS.

    “Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre d’une série d’actes de matérialisation de la volonté du chef de l’État et de son gouvernement d’améliorer significativement l’accès sécurisé à l’eau, pour tous les usages’’, a-t-il déclaré.

    Ousmane Sonko s’exprimait devant des journalistes lors de la cérémonie de lancement de la phase II du Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.

    L’évènement s’est déroulé en présence de la gouverneure de la région de Louga; Ndèye Nguenar Mbodj, de Mme Li Yan, la chargée d’Affaires de l’ambassade de Chine et du maire de Darou Marnane, Thierno Mbacké.

    Le Premier ministre a, à cette occasion, magnifié le ‘’partenariat fécond et exemplaire’’ entre le Sénégal et la Chine, matérialisé notamment par le financement et l’exécution des travaux d’infrastructures hydrauliques.

    La phase II de ce projet est financée à hauteur de 100 millions de dollars (environ 64 milliards de francs CFA) par Eximbank Chine, et mis en œuvre par l’entreprise CGCOC.

    Il prévoit la réalisation de 85 forages, 89 châteaux d’eau et 1 450 kilomètres de réseaux, ainsi que l’installation de 300 bornes fontaines et 18 200 branchements particuliers pour améliorer l’accès à l’eau potable de plus de deux millions de personnes, a précisé le premier ministre.

    ‘’L’importance de cette initiative, qui vise à renforcer l’accès à l’eau pour plus de deux millions de Sénégalais vivant hors des zones urbaines, s’inscrit dans la politique de transformation sociale du Sénégal’’, a souligné Ousmane Sonko.

    ‘’A travers le nouveau référentiel Sénégal Vision 2050, nous nous engageons à réduire les inégalités sociales et territoriales pour que tous les citoyens bénéficient de la même qualité de service, qu’ils habitent en ville ou en milieu rural’’, a-t-il déclaré, insistant sur ‘’la nécessité d’une approche structurelle et équitable pour garantir l’accès à l’eau à tous les Sénégalais’’.

    La phase II du Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural, dont la durée est de 30 mois, s’inscrit en droite ligne des Objectifs de développement durable (ODD), notamment leur volet 6 consacré à l’eau potable et à l’assainissement.

    ‘’J’espère, par la grâce d’Allah, revenir dans 30 mois afin que nous puissions réceptionner tous ensemble les réalisations attendues de cet important programme’’, a lancé Ousmane Sonko.

    Par ailleurs, le gouvernement prévoit une évaluation des délégations de service public en milieu rural afin d’améliorer la gestion du secteur hydraulique et de garantir un service de qualité aux usagers, a-t-il ajouté.

    DS/ABB/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Dépollution de la Falémé: le préfet de Bakel appelle à une synergie d’actions des parties prenantes

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Dépollution de la Falémé: le préfet de Bakel appelle à une synergie d’actions des parties prenantes

    Bakel, 3 fév (APS)-Le préfet du département de Bakel (est), Daouda Sène, a appelé lundi les associations et structures qui s’activent pour la dépollution de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal, à une synergie d’actions pour arriver à des résultats probants.

    « La synergie des efforts sera extrêmement importante. Il y a généralement plusieurs acteurs qui agissent dans ce domaine mais, si nous agissons de façon dispersée, on fera moins de résultats », a déclaré M. Sène.

    L’autorité administrative locale s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du bureau de l’organisation non gouvernementale (ONG) International Budget Partnership (IBP Sénégal), dont la mission principale est de soutenir les populations impactées par les activités d’orpaillage.

    « S’il y a une coordination, une synergie des actions de tous les acteurs, en faisant des tirs groupés avec des objectifs précis et communs à toutes les entités, on pourra arriver à des résultats probants », a-t-il réitéré. 

    Le préfet de Bakel s’est réjoui de « l’intérêt » de l’ONG IBP Sénégal pour appuyer les actions de l’État du Sénégal dans la lutte contre la dépollution de la Falémé.

    « Il y a déjà un existant. Reste maintenant à voire comment concilier la préservation de l’environnement en  sécurisant les populations et les protéger de l’exploitation. Toute notre action doit s’orienter dans cette direction »,  a dit Daouda Sène.

    Prenant la parole, Djibril Badiane, le chargé des programmes d’IBP a ouvert un  bureau régional après plusieurs initiatives en faveur des communautés impactées par les problèmes de la Falémé, et en étroite collaboration avec l’État du Sénégal.

    Ce bureau, selon lui, confirme leur engagement national à soutenir rigoureusement les groupes vulnérables.

    Il a invité les partenaires au développement à conjuguer leurs efforts et à optimiser leurs interventions pour mieux défendre les causes des populations riveraines de la Falémé.

    Il a en outre indiqué qu’à travers son plan d’actions pour Bakel, l’ONG IBP va  appuyer les efforts étatiques et sensibiliser les parties prenantes à s’approprier  les initiatives lancées dans ce sens. 

    AND/ABD/AB/ABB/SBS

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / USSEIN: des étudiants barrent la nationale1 pour réclamer  »de meilleures conditions d’apprentissage »

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / USSEIN: des étudiants barrent la nationale1 pour réclamer  »de meilleures conditions d’apprentissage »

    Kaolack, 3 fév (APS) – Les étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), ont perturbé lundi matin, la circulation sur la route nationale 1, à l’entrée de la commune de Kaolack (centre), pour réclamer  »de meilleures conditions d’apprentissage », après avoir été autorisés à faire une marche pacifique, a constaté l’APS.

    Il a fallu l’intervention des éléments du commissariat central, qui ont usé de grenades lacrymogène, pour disperser la foule qui commençait à s’agrandir.

    Après discussion, la route nationale a été dégagée et la marche des étudiants a repris dans des conditions plus calmes.

    Ces étudiants avaient auparavant déjà décrété un mot d’ordre de grève de quarante-huit heures. En perturbant la circulation, sur la RN1, ils veulent se faire entendre afin que leurs ‘’mauvaises conditions d’apprentissage’’ soient améliorées au sein de l’université.

     »A travers notre manifestation, nous voulons alerter sur notre situation au sein de l’USSEIN et exigeons la livraison des chantiers de notre université », a dit leur porte-parole, Oumarou Baldé, au terme de la marche.

    Baldé a souligné que le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf leur avait donné des assurances pour la livraison des chantiers.

     »Aujourd’hui, les infrastructures ne peuvent pas accueillir les 1800 nouveaux bacheliers nouvellement orientés », a-t-il signalé.

    Selon lui, l’USSEIN compte  »plus de 6000 étudiants ».

    C’est pourquoi les étudiants ont décidé de boycotter les inscriptions pédagogiques, d’autant plus que leur université est  »éparpillée dans quatre sites à savoir Kaolack, Kaffrine, Fatick et Khelcom Birane, dans le département de Guinguinéo ».

     »Nous avons des moyens de transport insuffisants pour rallier les différents campus pédagogiques. Nous en appelons à l’intervention du président de la République, de son Premier ministre et de notre ministre de tutelle et exigeons la livraison des chantiers de l’USSEIN », a insisté Oumarou Baldé.

    Il a demandé à l’administration,  »de faire preuve davantage de réorganisation dans le calendrier des enseignements-apprentissages, puisque dans cette université, cinq ans sont nécessaires pour décrocher la licence ».

    ADE/ADL/ASB/SBS/MK

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Sédhiou : une collision entre deux motos “Jakarta” fait un mort

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Sédhiou : une collision entre deux motos “Jakarta” fait un mort

    Sédhiou, 3 fév (APS) – Une personne a été tuée et trois autres blessées grièvement dans une collision entre deux motos  »Jakarta », survenue dimanche vers 21 heures, à hauteur de l’escadron de surveillance de la gendarmerie de Sédhiou, a constaté l’APS.

    Un des jeunes conducteurs de motos  »Jakarta » est décédé sur le coup pendant que l’autre a été grièvement blessé dans cette collision. Les deux passagers à bord s’en sortent avec des blessures.

    Le corps sans vie du jeune conducteur, ainsi que les blessés, ont été transportés à l’hôpital régional de Sédhiou par des éléments de la brigade régionale des sapeurs-pompiers.

    OB/ASB/AB/MK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Richard-Toll : ouverture d’une foire pour la promotion de l’artisanat local

    SENEGAL-ECONOMIE / Richard-Toll : ouverture d’une foire pour la promotion de l’artisanat local

    Richard-Toll, 3 fév (APS) – La première édition de la foire artisanale, qui vise à promouvoir l’artisanat local et l’autonomisation des artisans, s’est ouverte, lundi à Richard-Toll (nord), a constaté l’APS.

    ‘’Cette foire vise à mettre l’accent sur l’artisanat local, à promouvoir les acteurs en vue de leur permettre d’être autonomes’’, a indiqué le président de la Commission commerce de la commune de Richard-Toll, Tagn Mbodj Cissé.

    Il s’exprimait ainsi à l’ouverture de la foire, en présence du représentant du maire de la commune de Richard-Toll et des partenaires techniques et financiers,

    Cette foire est organisée par AMC Business, en collaboration avec l’organisation non gouvernementale EDC, qui s’active dans des programmes d’employabilité des jeunes.

    La foire artisanale de Richard-Toll a pour objectif de donner une chance aux acteurs locaux, qui ont l’habitude de se rendre le plus souvent dans les grandes foires organisées à l’échelle nationale, sous régionale et internationale, de bénéficier de l’opportunité de faire valoir l’expertise locale, selon Tagn Mbodj Cissé.

    C’est pourquoi, a-t-il dit, la municipalité a pris l’engagement d’accompagner l’initiative pour soutenir les acteurs.

    Pour sa part, Serigne Bamar Mboup, le président d’EDC Group, a signalé que cette foire initiée par AMC Business veut ‘’promouvoir le commerce en vue de stimuler le développement économique dans les régions’’.

    « Les acteurs locaux vont aussi bénéficier de formation en formalisation pour mieux les préparer à devenir autonomes dans leurs différentes organisations, afin de pouvoir éventuellement recevoir des financements venant des structures nationales et internationales’’, a-t-il soutenu.

    Serigne Bamar Mboup a par ailleurs invité  les acteurs a mieux s’organiser dans leurs groupements et associations respectifs pour bénéficier d’une reconnaissance juridique.

    OG/AT/ABB/OID

  • SENEGAL-RELIGION / Kaffrine: le khalife de Diamal salue la « forte implication » de l’Etat dans la ziarra annuelle

    SENEGAL-RELIGION / Kaffrine: le khalife de Diamal salue la « forte implication » de l’Etat dans la ziarra annuelle

    Diamal, 3 fév (APS) – Le Khalife de Diamal, Serigne Mouhamadou Lamine Cissé, s’est félicité de la forte implication des services de l’Etat pour la réussite de la ziarra de cette cité religieuse dont l’édition de cette année a coïncide avec le centenaire de la naissance de son fondateur, El Hadji Abdoulaye Cissé, passé à la postérité  sous le nom de Borom Diamal.

    « Je voudrais, donc, exprimer mes sincères remerciements à la  famille de Borom Diamal, qui perpétue son noble héritage avec  dignité et dévouement, (…) aux autorités du pays, particulièrement, son excellence monsieur Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal,  pour son soutien indéfectible à cette célébration. Mes remerciements vont également à l’endroit du Premier Ministre, monsieur Ousmane Sonko, au ministre de l’Intérieur , Jean Baptiste Tine, ainsi qu’au Ministre de la famille et des solidarités Mme Maimouna Dieye », a notamment dit le khalife dans son discours.

    Selon Serigne Mouhamadou Lamine Cissé, la ziara de cette année  est « particulièrement significative », en ce sens qu’elle  « marque le centenaire du rappel à Dieu de notre vénéré guide, Cheikh Abdoulaye Cissé ».

    « Son message résonne encore dans nos cœurs et inspire nos actions. Aujourd’hui, alors que le monde est marqué par des conflits, des inégalités, et une perte de valeurs, nous devons nous appuyer sur son héritage pour construire une communauté plus forte, fondée sur la paix, la justice et la solidarité », a-t-il poursuivi, en parlant du fondateur de la cité religieuse de Diamal.

    Borom Diamal a enseigné que « l’éducation est une arme puissante pour vaincre l’ignorance et éradiquer les maux sociaux », a encore fait valoir Serigne Mouhamadou Lamine Cissé, priant pour que ce centenaire « renforce notre engagement à perpétuer son enseignement et à marcher sur ses traces ».

    Il a dépeint le fondateur de Diamal comme « un phare de la connaissance et de la foi », ajoutant : « sa vie fut un exemple d’engagement envers Allah et de service à la communauté. Il a consacré son existence à la transmission des valeurs islamiques, à la quête de la vérité et à la diffusion d’un savoir empreint de sagesse et de piété ».

    Serigne Mouhamadou Lamine Cissé dont le message a notamment porté sur des prières de paix et de prospérité au Sénégal, a aussi salué la décision de l’Etat de créer une direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe.

    Cette direction a été confiée à Djim Dramé, dont la thèse de doctorat est justement consacrée à l’histoire de l’école de Diamal et de son fondateur, El Hadji Abdoulaye Cissé.

    Selon le khalife, cette direction facilitera la « parfaite relation et l’entente entre le spirituel et le temporel ».

    « Que Dieu bénisse le Sénégal, qu’Il le protège de toutes les épreuves et qu’Il en fasse un havre de paix et de prospérité », a-t-il conclu.

    L’évènement a enregistré l’inauguration de la “Maison des hôtes’’ de Diamal, dans le cadre du programme de modernisation des cités religieuses initié par l’Etat.

    L’infrastructure a été réceptionnée par le secrétaire d’Etat à l’Urbanisme, au Logement et à l’Hygiène publique, Momath Talla Ndao, représentant le gouvernement, en compagnie des différents services déconcentrés de la région.

    CTS/ADE/SMD/ASB/OID

  • SÉNÉGAL-SPORT-INFRASTRUCTURES / L’arrondissement de Méouane aura son complexe sportif (élu)

    SÉNÉGAL-SPORT-INFRASTRUCTURES / L’arrondissement de Méouane aura son complexe sportif (élu)

    Taïba-Ndiaye (Tivaouane), 3 fév (APS) – Le maire de Taïba-Ndiaye (Tivaouane, ouest) Alassane Ndiaye a annoncé la construction d’un complexe sportif dans l’arrondissement de Méouane, estimant cette infrastructure   »comme une nécessité ».

    « Pas à pas, nous arriverons à disposer d’un complexe sportif qui est une nécessité dans l’arrondissement de Méouane, où les maires s’entendent autour d’une association dénommée AMDAM ( Association des Maires de l’Arrondissement de Mèouane ) », a dit Assane Ndiaye.

    Le maire de Taïba-Ndiaye, une commune de l’arrondissement de Méouane, dans le département de Tivaouane, présidait, ce weekend, la finale inter-coupe opposant l’ASC Avenir de Darou Khoudoss à l’ASC Yaakaar de Thialé.

    Selon l’édile, les Industries chimiques du Sénégal (ICS) qui ont initié ce tournoi, font « d’énormes efforts » au profit des communes de l’arrondissement.

    « Les ICS sont en train de réaliser des infrastructures sportives dans presque toutes les communes de l’arrondissement de Méouane, c’est le cas à Mboro, Darou Khoudoss,Taiba Ndiaye et bientôt Méouane verra son stade totalement reconstruit avec du gazon », a-t-il indiqué.

    Le représentant des ICS Bounama Diouf a expliqué que les ICS visent, à travers leur nouvelle démarche, à doter toutes les communes de l’arrondissement de Méouane d’infrastructures sportives, afin de faciliter l’épanouissement des jeunes .

    Il a conseillé à la jeunesse de s’armer de discipline.

    Initié par les ICS, ce tournoi inter-commune de l’arrondissement de Méouane, avait enregistré la présence de plusieurs personnalités, dont le lutteur Modou Lô, mais aussi d’élus locaux des communes voisines et de populations des villages environnants.

    La finale a été écourtée, en raison de violences survenues entre supporters des deux équipes adverses.

    MKB/ADI/AB/OID

  • SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / Décès de Séa Diallo, artiste polyvalent et engagé

    SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / Décès de Séa Diallo, artiste polyvalent et engagé

    Dakar, 2 fév (APS) – L’artiste plasticien Séa Diallo, figure contemporaine de l’art sénégalais, est décédé dimanche à Dakar, a-t-on appris du commissaire d’exposition Idrissa Diallo.

    « C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Séa Diallo, un grand artiste de la scène artistique sénégalaise. Sa disparition est une grosse perte », écrit le commissaire d’exposition dans un message transmis lundi à l’APS.

    Selon Idrissa Diallo, le défunt « croyait profondément que l’artiste devait pouvoir vivre de son art, mais que pour cela, il devait s’organiser ».

    « Il faisait partie des premiers artistes sénégalais à se formaliser en créant sa propre entreprise culturelle, ouvrant ainsi la voie à d’autres générations. Son travail artistique a toujours été guidé par une soif insatiable de recherche et d’exploration (…) », témoigne l’ancien responsable de la galerie Léopold Sédar Senghor du Village des arts.

    Séa Diallo « n’a jamais connu de limites dans sa création, cherchant toujours à apprendre et à transmettre. Sa quête de connaissance l’a conduit à multiplier les formations et à enrichir continuellement sa pratique », a-t-il ajouté.

    L’artiste âgé de 67 ans était pensionnaire du Village des arts, dont il était devenu premier secrétaire général avant de présider son comité de gestion, selon Zulu Mbaye, qui lui a succédé à ce poste.

    Séa Diallo fut « un homme discret, humble et de contact facile qui s’est investi toute sa vie au travail de l’art », ajoute-t-il.

    « C’est quelqu’un qui s’est donné corps et âme à l’art, et comme on dit, il a brûlé au feu de l’art, comme les damnés de la terre. C’est une grosse perte », insiste Zulu Mbaye, signalant qu’une délégation du Village des arts va l’accompagner à sa dernière demeure à Yoff, ce lundi.

    Zulu Mbaye a aussi souligné « la fertilité » de l’artiste Séa Diallo, devenu au fil des ans un artiste polyvalent, touchant à la peinture, à la céramique, au sous-verre et à la sculpture.

    Dans une exposition rétrospective intitulée « Itinérances » organisée en 2020 à la Galerie nationale d’art de Dakar, l’artiste avait partagé son travail remontant à 1989, montrant son fond d’atelier avec la série sur sa pérégrination spirituelle intitulée « Voyage soufi ». Il y avait aussi des portraits de personnes anonymes rencontrées dans la rue, ses prises de position sur les « Bêtises humaines », des portraits faits au crayon et à l’encre de Chine.

    « Il était un brillant intellectuel qui parlait de tous les sujets », insiste Zulu Mbaye.

    Certains de ses toiles, correspondant à la période 2003-2007, portent sur la Casamance, base d’une rébellion hostile au gouvernement sénégalais, tandis que d’autres s’inspirent du conflit sénégalo-mauritanien de 1989, des guerres en Sierra Leone, au Rwanda, en Côte d’Ivoire.

    A travers ses œuvres où il a toujours célébré la femme, l’artiste s’est impliqué dans la défense des enfants, pour l’environnement, notamment la protection du lac rose. Il a de même rendu hommage aux femmes, parmi ses nombreux sujets de prédilection.

    Séa Diallo disait souvent prendre position pour « réhabiliter l’homme ».

    Il s’est par ailleurs essayé au journalisme avec le journal « Taxaaw », fondé par le professeur Cheikh Anta Diop (1923-1986), et au sein du quotidien « Le Soleil », où il a signé beaucoup de textes engagés, a fait savoir le journaliste et critique d’art Massamba Mbaye.

    « Son texte intitulé +Centre de formation artisanale ou centre de formation au chômage+, paru dans Taxaaw en 1976, lui a valu son exclusion de cette institution, malgré son relatif anonymat », rappelle Mbaye.

    FKS/BK/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-CITOYENNETÉ / Bakel : une cérémonie de  levée des couleurs pour rappeler le respect des symboles de la République

    SENEGAL-EDUCATION-CITOYENNETÉ / Bakel : une cérémonie de  levée des couleurs pour rappeler le respect des symboles de la République

    Bakel, 3 fév (APS) – L’adjoint au préfet du département de Bakel (est), Ngor Pouye, a souligné, lundi, l’importance de la cérémonie de levée des couleurs, qu’il considère comme une « invitation permanente au respect des symboles de la République ».

    « Cet événement qui nous réunit aujourd’hui, revêt une importance particulière car il symbolise une invitation permanente à un retour aux valeurs cardinales telles que le respect des symboles de la République dont le drapeau national mais aussi le respect de tous et de tout », a déclaré M. Pouye.

    Il présidait la première cérémonie solennelle de levée des couleurs pour l’année 2025, à l’école élémentaire Ibrahima Malal Diama Bathily (IMDB), sous la présence du commandant de la place d’armes de Bakel, le capitaine Bilal Diop.

    Des autorités locales et éducatives ainsi que des enseignants et des élèves de l’établissement Ibrahima Malal Diama Bathily ont pris part à la cérémonie.

    L’autorité administrative a exhorté les citoyens de ce département de la région de Tambacounda au respect du drapeau national. « Vouer du respect au drapeau national, c’est respecter tout le pays », a-t-il lancé. 

    Ngor Pouye a remercié les enseignants qui, dit-il, ne « cessent de s’investir pour l’amélioration de la qualité des enseignements apprentissage dans les écoles ».

    Cette cérémonie de levée des couleurs portait sur le thème « La solidarité citoyenne ».

    Elle a été marquée par une prestation des élèves sur l’élan de solidarité visant à soulager les sinistrés des inondations enregistrées en en septembre et octobre derniers à Bakel.

    « Ils ont montré que c’est un devoir absolu de tout individu de porter secours à ceux qui en ont besoin, et aussi de se solidariser par les moyens qui sont à notre disposition pour soulager ceux qui sont en difficulté », a déclaré Alla Thiaw, inspecteur de l’éducation et de la formation de Bakel.

    Selon M. Thiaw, cette dynamique sera poursuivie dans tout le département de Bakel. « On fera le tour des écoles pour organiser ces cérémonies de levée des couleurs », a-t-il annoncé.

    AND/ABD/BK