Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Assises de la Justice : le rapport sera remis jeudi au président de la République (facilitateur)

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Assises de la Justice : le rapport sera remis jeudi au président de la République (facilitateur)

    Dakar, 1ᵉʳ juil (APS) – Le rapport final des assises nationales de la Justice sera remis, jeudi, au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, lundi à Dakar, le professeur Babacar Guèye, facilitateur de cette concertation citoyenne tenue du 28 mai au 4 juin derniers, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

    Il a fait cette annonce, lundi, lors de la cérémonie d’ouverture de la table ronde nationale d’évaluation du processus électoral au Sénégal, notamment de la présidentielle du 24 mars dernier.

    Le professeur Babacar Guèye répondait à une interpellation du directeur exécutif de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, sur la date de dépôt du rapport final des assises de la Justice organisées dans le cadre de la quatrième édition du Dialogue national.

    « Nous comptons beaucoup sur ce rapport dont la mise en œuvre des conclusions pourrait améliorer » le fonctionnement de la justice, a indiqué M. Cissé.

    Babacar Guèye a été désigné facilitateur des assises de la Justice par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    FD/OID/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : Mohamed El Ghazouani déclaré vainqueur avec 56, 12 % (résultats provisoires)

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : Mohamed El Ghazouani déclaré vainqueur avec 56, 12 % (résultats provisoires)

    Nouakchott, 1er juil (APS) – Le président sortant de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a, lundi,  été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle de samedi en étant crédité  de 56, 12 % des suffrages dès le premier tour par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

    Mohamed El Ghazouani devance son principal challenger, le militant anti esclavagiste, Biram Dah Abeid qui s’est retrouvé avec 22, 10 % des suffrages, d’après les résultats provisoires officiellement rendus publics lundi par la CENI en présence de ses membres.

    Selon le président de la CENI, Mohamed Vall Ould Belal, 1 074 208 des 1 939 342 électeurs inscrits sur les listes électorales se sont rendus aux urnes samedi pour le premier tour de l’élection présidentielle de samedi, correspondant à un taux de participation de 55, 26 %.

    Voici les résultats proclamés par la CENI :

    Mohamed Cheikh El Ghazouani a obtenu 554 956 voix, soit 56, 12 %

    Biram Dah Abeid, 218 546 voix, soit 22, 10 %

    Hamadi Sid’El Moctar Mohamed Abdi, 126 340 voix, soit 12, 78 %

    El Mohameden M’Bereck 35 288 voix, soit 3, 75 %

    Mamadou Bocar Ba, 23 617 voix, soit 2, 39 %

    Outama Antoine Soumaré, 20 360 voix, soit 2, 06 %

    Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi , 9 722 voix, soit 0, 98 %

     

    AKS/ASG

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-GOUVERNANCE / Insécurité et cadre de vie au cœur d’un “jury populaire“ avec le maire de Thiès Est

    SENEGAL-COLLECTIVITES-GOUVERNANCE / Insécurité et cadre de vie au cœur d’un “jury populaire“ avec le maire de Thiès Est

    Thiès, 1-er juil (APS) – Les brûlantes questions de la gestion du cadre de vie, de l’insécurité, mais aussi de l’éclairage public étaient au cœur des débats dimanche à Thiès est, lors d’un “jury populaire », une initiative du Mouvement  »Y en a marre », donnant lieu à des échanges directs entre les maires et leurs administrés.

    La question du cadre de vie, un sujet d’actualité avec la vague d’opérations de désencombrement, notée dans plusieurs communes pays, non sans bruit, s’est taillée une part belle dans les échanges entre des habitants de Thiès Est et leur maire Ousmane Diagne.

    Face au « jury populaire » qui a siégé devant l’hôtel de sa commune, le maire Ousmane Diagne a été interpellé sur plusieurs sujets, en lien avec le cadre de vie.

    Entre autres, la délocalisation du Foirail municipal, qui reste, selon lui, suspendue à la disponibilité d’un site que sa municipalité a sollicité à Mbour 4, dans le cadre du projet de restructuration à l’étude.

     »Dès qu’il sera disponible, le ’daral’ (y) sera délocalisé », a-t-il promis.

    Sa commune n’est pas en reste dans la volonté de désencombrer son espace public, même si elle ne souhaite pas le faire “de manière tout à fait brusque“, précise-t-il toutefois.

    Aussi l’institution municipale avait-elle, servi des sommations “bien avant la Tabaski, à toutes les personnes qui occupent de manière anarchique la voie publique, en les prévenant qu’une semaine après la grande fête musulmane, ces installations seraient détruites.

    Les allées de Thiès Est qui sont particulièrement concernées, sont Tally Kheulga, l’avenue Abdoulaye Yakhine, l’avenue Elhadji Omar, la route de Tassette, Moussanté, la Rocade sud, notamment la devanture du Camp Tropical, où plusieurs ateliers de menuiserie occupent la voie publique.

    Il a appelé les populations à “comprendre“, que “ce n’est pas par plaisir“ que les maires procèdent à ces casses, mais par devoir de servir ceux-là qui les ont élus.

    “C’est des travailleurs qui essayent de gagner honnêtement leur vie, mais ce n’est pas en occupant la voie publique qu’ils doivent le faire“, a-t-il insisté.

    “Nous avons l’impérieux devoir de préserver des emplois, mais aussi celui d’aménager correctement le cadre de vie“, a dit l’élu local.

    Pour lui, au-delà de la construction d’infrastructures, les municipalités ont aussi pour mission d’aménager l’espace public au profit de leurs citoyens.

    Concernant le recasement des personnes dont les lieux de travail ont été démolis, le maire rapporte avoir abordé le sujet, vendredi, avec le comité technique dédié à la restructuration de Mbour 4, présidé par le conseiller spécial du ministre en charge de l’Urbanisme.

    Il dit avoir demandé à disposer sur le site de Mbour 4, de surfaces pour aménager une zone industrielle, qui recevra des ateliers de menuiserie, de mécaniciens, avec toutes les commodités nécessaires.

    Le maire veut aussi y disposer d’un parking pour les gros-porteurs, dont Thiès Est reçoit le plus gros contingent parmi les trois communes.

    A propos de l’insécurité qui préoccupe les Thiessois, Ousmane Diagne dit en avoir fait une priorité dès sa prise de fonction. “Mon premier acte en tant que maire a été d’écrire à l’ancien ministre de l’Intérieur Antoine Diome, pour la création d’un poste de police entre Hersent et Darou Salam“, raconte-t-il.

    Pour maximiser ses chances d’être entendu, il s’était dit prêt à construire les locaux de ce poste, pour n’attendre des autorités sécuritaires qu’une affectation de personnel. La requête est restée “lettre morte“.

    Il s’est dit à ce propos en phase avec l’idée de tenir des assises de la sécurité à Thiès, agitée par le gouverneur Oumar Mamadou Baldé, afin d’appréhender un phénomène d’envergure nationale.

    A Thiès, il est d’avis que les mototaxis Djakarta y sont pour beaucoup, se souvenant avoir initié une marche en 2013, après l’apparition des deux premières motos Djakarta à Thiès, pour s’opposer à l’introduction de ce type de transport dans la cité du rail.

    Une posture motivée alors par sa connaissance des conséquences sécuritaires de ce mode déplacement à Kaolack.

    Concernant la question sur laquelle il a été aussi interpellé, il a noté qu’ “énormément d’efforts“ ont été faits, par exemple dans la cité Ballabey, avec un investissement de plus de 80 millions FCFA pour reprendre entièrement tout électrique.

    Il a salué l’organisation de cet “exercice de transparence“ initié par Y en a marre, dont le coordonnateur, Alioune Sané a pris part à la rencontre.

    Il donne, a-t-il dit, l’occasion aux maires d’interagir avec leurs populations, et de les informer de l’état de leurs projets en cours d’exécution.

    ADI/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Mauritanie : le gouvernement promet de garantir la sécurité des citoyens

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Mauritanie : le gouvernement promet de garantir la sécurité des citoyens

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 30 juin (APS) – Le ministre mauritanien de l’Intérieur, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, a assuré, dimanche dans la soirée à Nouakchott, que tout sera fait pour garantir la quiétude et la sécurité des citoyens à la suite de heurts enregistrés dans certains quartiers de la capitale après l’annonce de tendances plaçant le chef de l’Etat sortant dans la position de rempiler pour un second mandat dès le premier tour.

    ‘’Nous allons tout mettre en œuvre pour que les citoyens mauritaniens se sentent en sécurité dans toutes les conditions. Des jeunes, en majorité des mineurs, ont à certains endroits, tenté  d’ériger des barricades,  mais tout est fait pour garantir la sécurité des citoyens et des étrangers résidant dans le pays’’, a-t-il notamment indiqué.

    Intervenant en arabe lors d’un point de presse organisé au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, il a, sans le nommer, invité un des candidats à l’élection présidentielle de samedi à appeler ses jeunes partisans à la retenu.

     »Le ministère de l’Intérieur ne permettra, en aucun cas et à aucun prix, toute atteinte à la sécurité et à la tranquillité. Tous les organes de sécurité disposent des instructions, des moyens et de la disponibilité nécessaires pour faire face avec fermeté à toute tentative d’atteinte à la sécurité et à la tranquillité publique sur l’ensemble du territoire national », a-t-il fait savoir.

    Il a soutenu que des  »opportunistes et des adolescents trompés, affiliés à un candidat particulier, ont tenté, tout au long de la journée, dans certains quartiers de la capitale, de perturber l’atmosphère de tranquillité et de sécurité, en brulant des pneus pour perturber la circulation, essayer d’intimider les paisibles citoyens et endommager leurs biens ».

    Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine a déploré des  »actes de sabotage qui ont été maîtrisés grâce à un plan de sécurité rigoureux des services de sécurité », ajoutant :  »Ceux qui cherchent à diriger le pays devraient être plus soucieux que quiconque d’assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens ».

    Le ministre de l’Intérieur fait, sans doute, allusion à Biram Dah Abeid, militant anti esclavagiste, et principal opposant au régime, dont des partisans ont tenté de descendre dans les rues à mesure que la compilation des résultats faite par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) donnait une nette avance au président sortant.

    Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, au pouvoir depuis 2019, est parti pour diriger la République islamique de Mauritanie les cinq prochaines années à la lumière des tendances émanant du système informatique de traitement et de compilation des données et résultats électoraux.

    Les données émanant dimanche du dépouillement de l’ensemble des 4503 bureaux de vote répartis sur le territoire mauritanien et à l’étranger placent M. Ghazouani en tête du scrutin avec un score de 56, 12 %.

    Des résultats d’ores et déjà rejetés par Biram Dah Abeid, son principal challenger, crédité de 22, 10 %.

    Il a, lors d’une déclaration publique revendiqué la victoire et ‘’félicite le peuple d’avoir voté contre le pouvoir’’.

    ‘’Ils ont voté et terrassé le pouvoir. C’est pourquoi la CENI est en train de préparer des résultats. Nous sommes en droit de dire non. Ça ne passera pas. On va défendre le résultat de l’élection qui donne le président Ghazouani perdant’’, a-t-il dit.

    Il n’a pas manqué d’inviter le pouvoir à accepter la décision du peuple.

    ‘’Nous mettons en garde les partenaires étrangers contre toute velléité de soutien à un coup d’Etat électoral que la CENI voudrait commencer à légitimer et à faire passer’’, a-t-il insisté.

    La CENI a jusqu’à mardi pour publier les résultats provisoires.

    Les résultats officiels vont être proclamés par le Conseil constitutionnel mercredi au plus tard.

    Près de deux millions d’électeurs mauritaniens étaient appelés aux urnes pour choisir un président de la République parmi sept candidats dont le chef de l’Etat sortant.

    Le scrutin s’est déroulé normalement dans la capitale et dans les autres localités du pays en dépit de quelques manquements déplorés par des candidats. Le taux de participation est projeté à 55, 39 %.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-ELECTIONS-RESULTATS / Présidentielle mauritanienne : El Ghazouani en tête après le dépouillement de plus de 80 % des bureaux de vote (CENI)

    SENEGAL-AFRIQUE-ELECTIONS-RESULTATS / Présidentielle mauritanienne : El Ghazouani en tête après le dépouillement de plus de 80 % des bureaux de vote (CENI)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 30 juin (APS) – Le président sortant de la République islamique de Mauritanie et candidat à sa propre succession, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est arrivé en tête des premiers résultats de l’élection présidentielle, faisant suite au dépouillement de plus de 81 % des bureaux de vote, d’après des données de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

    Sur la base du dépouillement progressivement mis à jour sur des écrans de l’auditorium de la CENI, le chef de l’Etat sortant est en tête avec 55, 57 %, au lendemain de l’élection présidentielle dont le taux de participation a été projeté à quelque 54, 75 %.

    Ces résultats sont issus du dépouillement de 3625  sur  4503 bureaux de vote ouverts sur le territoire mauritanien et à l’étranger lors du scrutin de samedi.

    Le candidat Birahim Dah Abeid, présenté comme son principal challenger, arrive deuxième avec 22, 53 %, selon les mêmes chiffres.

    A ce stade, Hamad Mohamed Abdi se retrouve avec 12, 94 %. Il est suivi de loin par les autres candidats El Id M’Bareck (3, 50 %), Mamadou Ba (2, 31 %), Outouma Antoine Soumaré (2, 19 %).

    « Nous n’avons aucune influence sur le dépouillement qui se fait automatiquement sans notre intervention directe. Nous n’avons pas la possibilité d’intervenir sur ces résultats. Nous avons travaillé en parfaite équidistance des candidats », a commenté le porte-parole de la CENI.

    Intervenant lors d’un point de presse, Mohamed Taqiyoullah Aldham, a vanté « le système informatique mis en place et qui permet à tout le monde de disposer des données en même temps ».

    Il n’a pas manqué de signaler que la CENI n’avait jusqu’à maintenant reçu aucune plainte ou critique émanant de représentants des candidats avec lesquels elle est en contact.

    D’après la loi électorale, la CENI a jusqu’à mardi pour publier des résultats provisoires.

    Les résultats officiels et définitifs devront être officiellement annoncés par le Conseil constitutionnel au plus tard mercredi .

    AKS/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne :  un taux de participation de 40 % à 17 heures (CENI)

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : un taux de participation de 40 % à 17 heures (CENI)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Les 4503 bureaux de vote où étaient attendus près de deux millions d’électeurs pour un choisir un président de la République ont commencé à fermer à 19 heures, alors que le taux de participation était de l’ordre de 40 % à 17 heures, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

    ‘’La dernière mise à jour du taux provisoire de participation au niveau national a atteint 40 % à 17 heures’’, a notamment déclaré Mohamed Taqiyoullah Aldham, le porte-parole de la CENI lors d’un point de presse.

    Il n’a pas manqué d’insister sur le fait que les opérations électorales continuaient à se dérouler normalement dans les 4510 bureaux de vote répartis à travers le pays.

    Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes depuis 7 heures pour choisir un président de la République parmi sept candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

    AKS/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Le bureau de l’Assemblée nationale dénonce ce qu’il appelle les propos « outrageants et discourtois » du Premier ministre

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Le bureau de l’Assemblée nationale dénonce ce qu’il appelle les propos « outrageants et discourtois » du Premier ministre

    Dakar, 29 juin (APS) – Le bureau de l’Assemblée nationale a qualifié « d’outrageants et discourtois » les propos du Premier ministre, Ousmane Sonko qui a évoqué l’éventualité de faire sa déclaration de politique générale hors de l’hémicycle.

    En réponse à la lettre ouverte que lui avait adressé le député Guy Marius Sagna, le Premier ministre a indiqué que sa déclaration est « déjà prête ». Toutefois, elle ne sera présentée à l’Assemblée nationale que « lorsque les dispositions des articles 97, 98 et 99 et des chapitres 22, 23 et 24, faisant mention du poste de Premier ministre, de la motion de censure et de la question de confiance, seront rétablies ».

    Poursuivant, Ousmane Sonko a laissé entendre qu’en cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, « je tiendrai ma déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques ».

    « Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure », a-t-il dit.

    « Le Bureau dénonce fermement les propos du Premier Ministre qui, en plus de leur caractère outrageant, constituent une menace réelle sur le fonctionnement normal des institutions de la République et sur la préservation des valeurs républicaines dont la défense constante a permis au Sénégal de garder la stabilité qu’on lui reconnaît », peut-on lire dans le document rendu public, samedi.

    Selon le document dont l’APS a eu connaissance, « ces propos d’une extrême gravité s’attaquent à l’esprit comme à la lettre de la Constitution de la République du Sénégal ».

    Le Bureau dit avoir relevé « avec indignation les propos discourtois, les injonctions inacceptables, ainsi que les manquements de forme et de fond contenus dans ledit message, en violation des règles de fonctionnement des Institutions, de la séparation des pouvoirs et de l’élégance républicaine ».

    C’est pour cette raison qu’il a décidé d’annuler la séance plénière dédiée au Débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir le même jour devant les députés de la 14ème législature.

    Le Débat d’orientation budgétaire a été annulé « dans la mesure où le Premier Ministre, Chef du Gouvernement dont le Ministre des Finances et du Budget est membre, ne compte pas faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale », renseigne la même source.

    FD/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Présenter la DPG devant le parlement est un « devoir sacré » , selon l’ancien Premier ministre Amadou Ba

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Présenter la DPG devant le parlement est un « devoir sacré » , selon l’ancien Premier ministre Amadou Ba

    Dakar, 29 juin (APS) – La déclaration de politique générale doit être présentée dans un cadre institutionnel approprié, conformément à notre Constitution et à nos traditions républicaines, a indiqué samedi l’ancien Premier ministre, Amadou Ba.

    « Faire la Déclaration de politique générale dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, devant les élus parlementaires, n’est pas seulement une obligation constitutionnelle, c’est un devoir sacré », a notamment dit l’ancien Premier ministre dans un communiqué rendu public le même jour, notant que « la DPG doit être présentée dans un cadre institutionnel approprié, conformément à notre Constitution et à nos traditions républicaines ».

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a averti qu’il s’acquittera de cette tâche devant une « assemblée constituée » du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques.

    « Ce serait d’ailleurs l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure », a-t-il estimé.

    Ousmane Sonko a dit à l’Assemblée nationale qu’elle a jusqu’au 15 juillet pour « s’amender », en réinscrivant dans son règlement intérieur l’ensemble des dispositions relatives au poste de Premier ministre au Sénégal.

    Selon Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle, la démocratie doit reposer sur des « institutions solides et des pratiques républicaines qui doivent être scrupuleusement respectées par tous ».

    « La Déclaration de Politique générale du Premier Ministre, loin d’être un simple exercice de communication, constitue un moment décisif où le gouvernement s’engage, devant le peuple, à travers ses représentants élus, à suivre un cap précis selon les orientations du Président de la République », a encore fait valoir M. Ba.

    Il indique que « l’article 55 de la Constitution impose au Premier ministre de présenter sa Déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

    « Il est impératif de perpétuer cette tradition républicaine, gage de transparence et de responsabilité gouvernementale », a-t-il souligné.

    FD/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : réactions de candidats en lice

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : réactions de candidats en lice

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Les principaux candidats à l’élection présidentielle en République islamique de Mauritanie ont réagi après avoir accompli le vote,  chacun y allant de son commentaire au sujet de ses attentes, appréhensions et commentaires sur le déroulement du processus.

    Le chef de l’Etat sortant, candidat à sa propre succession, a salué l’atmosphère ayant prévalu lors de la campagne électorale, traduisant selon lui, « le haut niveau de conscience des citoyens et leur attachement à la cohésion nationale ».

    Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a, dans des propos en arabe traduits par l’Agence mauritanienne d’information (AMI), en même temps exprimé sa « satisfaction » quant à l’atmosphère de calme, de sécurité et de tranquillité dans laquelle se déroulent les opérations de vote sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.

    « Le succès du scrutin repose sur la CENI, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), et sur l’ensemble des acteurs », a estimé le candidat Bilal Ibn Rabah à Riyad dans une école de la capitale.

    Le candidat El Id Mohameden M’bareck a, de son côté, après avoir accompli son devoir civique, appelé l’ensemble des acteurs à faire « preuve de responsabilité et d’esprit positif » dans la gestion de l’élection présidentielle.

    De son côté, Mamadou Bocar Ba, a salué le déroulement du vote, non sans évoquer pour le regretter, « le fait que milliers de Mauritaniens soient privés du vote en n’ayant pas été enrôlés sur les listes électorales ».

    Biram Dah Abeid, présenté par les observateurs comme le principal challenger du président sortant, a déploré « la poursuite de la campagne en faveur de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani au-delà de la période légale ».

    Le militant anti-esclavagiste s’est en outre élevé contre ce qu’il considère comme un « refus de la CENI de lui organiser une cérémonie d’accueil comme les autres candidats ».

    Mohamed Lemine El Mourtegi El Wafi qui a voté également à Nouakchott a invité les autres candidats  à « œuvrer en faveur de la sérénité et de l’intérêt général ».

    Près de deux millions de Mauritaniens se rendent aux urnes depuis le matin à 7 heures pour choisir un président de la République.

    D’après quelques témoignages d’acteurs et d’observateurs les opérations se déroulement normalement à travers le pays en dépit de quelques difficultés déplorées par des candidats.

    Les 4503 bureaux de vote répartis à travers le pays doivent fermer à partir de 19 heures.

    AKS/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Amadou Mame Diop : « les actions de l’Assemblée nationale sont toujours adossées aux principes et dispositions de la Constitution »

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Amadou Mame Diop : « les actions de l’Assemblée nationale sont toujours adossées aux principes et dispositions de la Constitution »

    Dakar, 29 juin (APS) – Le Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop a indiqué samedi que toutes les actions de l’institution qu’il dirige sont toujours adossées aux principes et dispositions fixés par la Constitution, faisant notamment allusion à la séparation et à l’équilibre des pouvoirs.

    « Toutes les actions de l’Assemblée nationale sont toujours adossées aux principes et dispositions fixés par la Constitution notamment en ce qui concerne la séparation et l’équilibre des pouvoirs ainsi que le périmètre de compétences, (…) quels que soient le contexte et les enjeux »,  a-t-il déclaré.

    S’exprimant à la clôture de la session unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop s’est félicité d’une législature « particulièrement riche » , du fait notamment de « la matière et des textes examinés ».

    Il a aussi magnifié le « rôle majeur » du parlement lors de l’élection présidentielle permettant ainsi au Sénégal de confirmer « son rang de leader et d’exemple en matière de démocratie et d’Etat de droit ».

    « L’examen prochain du projet de loi de finances de l’année 2025 offrira, à coup sûr, une autre opportunité à la représentation nationale de porter encore une fois les préoccupations de nos populations en vue de leur prise en compte optimale », a-t-il poursuivi.

    Venu représenter le gouvernement lors de cette session, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé a fait part de la « disponibilité » de son département à jouer le rôle de l’un « des meilleurs traits d’union pour le bon fonctionnement des institutions ».

    FD/SMD