Catégorie : Politique

  • SENEGAL-INSTITUTION / Amadou Ba et Samba Diouf officiellement installés députés

    SENEGAL-INSTITUTION / Amadou Ba et Samba Diouf officiellement installés députés

    Dakar, 29 juin – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop a procédé, samedi, à l’installation officielle des députés du groupe parlementaire Yewwi Askan wi Amadou Ba et Samba Diouf, en remplacement de Birame Souleye Diop et Aliou Sall devenus respectivement ministre du Pétrole et des Mines et ministre de la Communication, des Télécommunication et du Numérique.

    « (…)En application des dispositions de l’article 154 du code électoral, j’invite respectivement Amadou Ba et Samba Diouf, candidats non élus sur les mêmes listes, à venir occuper leurs places dans l’hémicycle », a-t-il déclaré.

    S’exprimant à la séance de clôture de la session unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale à laquelle a pris part, au nom du gouvernement, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions Yankhoba Diémé, Amadou Mame Diop a dit avoir pris acte de la décision de démission et de suspension respectivement de Birame Souleye Diop et Aliou Sall de leurs mandats de député.

    Le président de l’Assemblée nationale a aussi reçu la désignation de Mohamed Ayib Salim Daffé comme président du groupe parlementaire Yewwi Askan wi, en remplacement de Birame Souleye Diop devenu ministre dans le gouvernement.

    La séance plénière consacrée au débat d’orientations budgétaire qui était prévu pour se tenir ce samedi l’Assemblée nationale avec le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, a toutefois été annulé,  suite à la décision prise par le chef du gouvernement Ousmane Sonko de retarder sa déclaration de politique générale (DPG) devant l’institution parlementaire. Il invitait notamment l’Assemblée nationale à réintégrer  dans son règlement intérieur les dispositions faisant mention du poste de Premier ministre supprimé en 2019 avant d’être rétabli en décembre 2021.

    FD/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Annulation du débat d’orientation budgétaire (parlementaire )

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Annulation du débat d’orientation budgétaire (parlementaire )

    Dakar, 29 juin (APS) – Le bureau de l’Assemblée nationale a annoncé avoir annulé le débat d’orientations budgétaire initialement prévu pour se tenir ce samedi en présence du ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, a indiqué le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, Abdou Mbow.

    Cette décision a été prise lors de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale qui clôt sa session unique 2023-2024, en présence du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions Yankhoba Diémé, venu représenter le gouvernement.

    Le Bureau de l’Assemblée nationale « a décidé souverainement de sursoir aujourd’hui au débat d’orientation budgétaire (DOB). C’est pourquoi, vous avez vu tout à l’heure, le ministre des Finances et son équipe se sont retirés », a déclaré le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, Abdou Mbow, ajoutant que la conférence des présidents a été informée de cette décision.

    Selon lui, le bureau de l’Assemblée nationale qui se veut « conséquent » a refusé de recevoir le ministre des Finances et du Budget, dans la mesure où le chef du gouvernement, en l’occurrence Ousmane Sonko, « a refusé de se présenter devant la représentation nationale pour faire sa déclaration de politique générale ».

    Le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar (BBY) a notamment déploré l’attitude du Premier ministre qui, selon lui, « a (…) réduit l’Assemblée nationale à sa plus simple expression ».

    Le député du groupe parlementaire Yewwi Askan wi, Guy Marius Sagna avait adressé une lettre ouverte au Premier ministre pour lui demander de ne pas venir à l’Assemblée nationale.

    En réponse à cette correspondance, le chef du gouvernement a fait part de son « impatience à tenir cet exercice de présentation des grands axes des politiques publiques et de l’action du gouvernement ».

    Il avait toutefois relevé que « l’article 55 de la constitution oblige le Premier ministre à faire sa DPG devant le parlement sans préciser les délais et la procédure qui relève du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Or, argue-t-il, « les dispositions du règlement intérieur qui fixaient les délais et la procédure de la DPG ainsi que les références au Premier ministre ont été abrogées de la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale depuis 2019 », suite à la suppression du Premier ministre avant son rétablissement

    FD/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle en Mauritanie : un observateur dit constater un « déroulement normal » du vote  

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle en Mauritanie : un observateur dit constater un « déroulement normal » du vote  

    De l’envoyé spécial de l’APS: Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Le chef de la mission d’observation électorale de la diaspora africaine basée en Europe, Jean Kouadjaman Amoikon Eba, a fait part de sa confiance quant à la « poursuite normale » de l’élection présidentielle en Mauritanie.

    « Ce que nous avons vu sur le terrain nous permet de penser que l’élection va se poursuivre dans la paix et la sécurité. Les opérations ont été timides à l’ouverture mais je pense que d’ici à la fin de la journée les Mauritaniens vont massivement voter », a-t-il confié à l’envoyé spécial de l’APS.

    « Ce matin, nous avons sillonné des centres de vote et nous avons constaté que les bureaux ont été ouverts à 7 heures. C’est une élection historique avec deux millions d’électeurs inscrits. Nous espérons que les Mauritaniens vont s’exprimer dans la paix et choisir librement le président qui va les diriger les cinq prochaines années », a relevé Jean Kouadjaman Amoikon Eba.

    Il n’a pas manqué de souligner le fait qu’il était encore prématuré de faire un bilan. « Il faudrait attendre la fin du processus pour se prononcer », a-t-il estimé.

    De nationalité ivoirienne, Jean Kouadjaman Amoikon Eba dirige la mission d’observation de l’élection présidentielle en Mauritanie pour le compte de la diaspora africaine établie en Europe.

    Il assure que la mission déployée en Mauritanie à partir du 6 juin, avait pu superviser le déroulement de la campagne électorale, en partant du principe qu’il était nécessaire de suivre tout le processus, « avant, pendant et après le scrutin ».

    Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes ce samedi pour un élire un président de la République parmi sept candidats dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Cheikh Al Ghazouani.

    Arrivé au pouvoir en 2019 à la faveur d’une première transition démocratique, le président Al Ghazouani cherche à obtenir un second mandat.

    Le militant anti-esclavagiste, Birahim Da Abeid, arrivé deuxième de la précédente élection présidentielle, avec plus de 18 % des voix, est présenté comme le principal adversaire du président sortant à cette élection.

    Mohamed Lemine Murtaji Ould Wafi, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, Mamadou Bocar Ba, le professeur Outama Soumaré et Mouhameden Mbareck sont les autres candidats à ce scrutin.

    Vendredi, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CENI), Mohamed Taqiyouallah Aladham, cité par l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a assuré que  « toutes les conditions étaient réunies pour permettre aux électeurs de s’exprimer par les urnes », garantissant notamment « la tenue d’un scrutin libre et impartial ».

    AKS/SMD

  • SENEGAL-MAURITANIE-POLITIQUE / Présidentielle en Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a voté à 10h 15 dans la capitale

    SENEGAL-MAURITANIE-POLITIQUE / Présidentielle en Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a voté à 10h 15 dans la capitale

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Le président sortant de la République islamique de Mauritanie et candidat à sa succession Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a effectué son vote aux environs de 10 heures, à l’Ecole normale supérieur de Nouakchott, située dans la capitale du pays, a constaté l’envoyé spécial de l’Agence de presse sénégalaise.

    Vêtu d’un boubou de couleur bleue sur une chemise blanche, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, arrivé quinze minutes après 10 heures, a glissé l’enveloppe dans l’urne de son bureau de vote avant de s’engouffrer dans son véhicule et de repartir.

    Il s’était auparavant présenté devant les journalistes en s’exprimant uniquement en langue arabe.

    Une foule de partisans massés devant l’Ecole normale supérieur de Nouakchott a acclamé le président sortant à son arrivée et à son départ en direction du siège de la présidence mauritanienne.

    Dans les autres centres de vote de la capitale les opérations électorales continuaient de se dérouler sans grand encombre. A l’image du lycée de Ksar, situé non loin de l’Ecole normale supérieur.

    ‘’J’ai pu voter sans problème. Je souhaite que tout se passe dans le calme et que le meilleur gagne. Nous sommes tous des Mauritaniens. Il est donc de l’intérêt de tout le monde que le pays avance et se développe’’, a témoigné un électeur en brandissant fièrement la tâche d’encre sur son auriculaire.

    Le bonhomme d’une trentaine d’années n’a pas donné d’indication pour le candidat en faveur duquel son choix s’est porté.

    Les électeurs mauritaniens établis à Nouakchott, la capitale, ont commencé à accomplir leur devoir civique dans les différents centres électoraux où le vote a bien démarré à 7 heures.

    Bon nombre de ces électeurs vêtus en boubou traditionnel mauritanien ont dès l’ouverture des bureaux commencé à voter dans un climat de sérénité.

    Le calme et la sérénité régnaient à l’ouverture des bureaux de vote tandis des éléments des forces de sécurité quadrillaient les différents axes de la ville.

    Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes ce samedi pour un élire un président de la République parmi sept candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Al Ghazouani.

    Arrivé au pouvoir en 2019 à la faveur d’une première transition démocratique, le président Al Ghazouani cherche à obtenir  un second mandat.

    Le militant anti-esclavagiste, Birahim Da Abeid, arrivé deuxième de la précédente élection présidentielle, avec plus de 18 % des voix, est présenté comme le principal adversaire du président sortant à cette élection.

    Mohamed Lemine Murtaji Ould Wafi, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, Mamadou Bocar Ba, le professeur Outama Soumaré et Mouhameden Mbareck sont les autres candidats à ce scrutin.

    Vendredi, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CENI), Mohamed Taqiyouallah Aladham, cité par l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a assuré que  “toutes les conditions étaient réunies pour permettre aux électeurs de s’exprimer par les urnes”, garantissant notamment “la tenue d’un scrutin libre et impartial”.

    AKS/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : A Nouakchott le vote a débuté à 7 heures

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle mauritanienne : A Nouakchott le vote a débuté à 7 heures

    De l’envoyé spécial de l’PS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Les électeurs mauritaniens établis à Nouakchott, la capitale, ont commencé à accomplir leur devoir civique dans les différents centres électoraux où le vote a bien démarré à 7 heures, a constaté l’APS.

    Bon nombre de ces électeurs vêtus en boubou traditionnel mauritanien ont dès l’ouverture des bureaux commencé à voter dans un climat de sérénité.

    Le calme et la sérénité régnaient à l’ouverture des bureaux de vote tandis des éléments des forces de sécurité quadrillaient les différents axes de la ville.

    Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes ce samedi pour élire un président de la République parmi sept candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Al Ghazouani.

    Arrivé au pouvoir en 2019 à la faveur d’une première transition démocratique, le président Al Ghazouani brigue un second mandat.

    Le militant anti-esclavagiste, Birahim Da Abeid, arrivé deuxième de la précédente élection présidentielle, avec plus de 18 % des voix, est présenté comme le principal adversaire du président sortant à cette élection.

    Mohamed Lemine Murtaji Ould Wafi, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, Mamadou Bocar Ba, le professeur Outama Soumaré et Mouhameden Mbareck sont les autres candidats à ce scrutin.

    Vendredi, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CENI), Mohamed Taqiyouallah Aladham, cité par l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a assuré que  « toutes les conditions étaient réunies pour permettre aux électeurs de s’exprimer par les urnes », garantissant notamment « la tenue d’un scrutin libre et impartial ».

    AKS/SMD

  • La Déclaration de politique générale de Sonko fait encore le choux gras des journaux

    La Déclaration de politique générale de Sonko fait encore le choux gras des journaux

    Dakar, 29 juin (APS)- La polémique autour de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko continue de tenir en haleine les quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à l’Agence de presse sénégalaise.

    Le quotidien national le Soleil parle à cet effet du « oui, mais d’Ousmane Sonko ». Ce dernier dont les propos sont repris par le même journal indique : « ma DPG est prête, mais je ne la tiendrais devant cette Assemblée qu’une fois que la majorité parlementaire se sera amendée ».

    Le député du groupe parlementaire Yewwi askan wi, Guy Marius Sagna avait adressé une lettre ouverte au Premier ministre pour lui demander de ne pas venir à l’Assemblée nationale.

    En réponse à cette correspondance, le chef du gouvernement a fait part de son « impatience à tenir cet exercice de présentation des grands axes des politiques publiques et de l’action du gouvernement ».

    Il a toutefois relevé que « l’article 55 de la constitution oblige le Premier ministre à faire sa DPG devant le parlement sans préciser les délais et la procédure qui relève du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Or, argue-t-il, « les dispositions du règlement intérieur qui fixaient les délais et la procédure de la DPG ainsi que les références au Premier ministre ont été abrogées de la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale depuis 2019 », suite à la suppression du Premier ministre avant son rétablissement

    « Sonko veut réinventer la roue »

    En cas de carence avant le 15 juillet, le Premier ministre avertit qu’il s’acquittera de cette tâche devant une assemblée « constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques ».

    « Ce serait d’ailleurs l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure », a-t-il estimé.

    Vox populi a ouvert ses colonnes à des personnalités politiques et de la société civile pour se prononcer sur ce débat qui enfle ces derniers jours.

    « Privilégier la démocratie directe est un faux fuyant ou un leurre », semble rétorquer l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye à Ousmane Sonko qui menace de faire sa déclaration de politique générale devant une assemblée constituée d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques

    « Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle crise politique qui aurait des conséquences sur la marche du pays », martèle Elimane Haby Kane de l’ONG Legs africa.

    Le député Mamadou Lamine Diallo menace également de saisir la justice, « si d’ici le 15 juillet 2024, l’Assemblée nationale ne corrige pas le règlement intérieur ».

    « Que le Premier ministre Ousmane Sonko ne veuille pas suivre le forcing d’Amadou Ba, je le comprends tout à fait », souligne Mamadou Lamine Diallo cité par le journal Vox populi. Le parlementaire du mouvement « Tekki » a dit avoir attitré l’attention du président de l’Assemblée nationale à la date du 11 novembre 2022 sur « la nature frauduleuse du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui venait d’être distribué aux députés ».

    Le journal l’OBS a préféré évoquer à sa une des « Signes de crise », dans l’éventualité d’une DPG faite hors de l’hémicycle.

    Le même journal a recueilli l’avis de l’universitaire Iba Barry Kamara qui parle d’un procédé « anticonstitutionnel et illégal à tous points de vue ».

    La publication informe également que « Benno agite une réforme pour empêcher le président de dissoudre l’Assemblée ».

    « Sonko veut réinventer la roue », note Walfquotidien, qui écrit également que « le Premier ministre snobe l’Assemblée ».

    Au même moment rappelle Walfquotidien, les députés du groupe parlementaire BBY ont décidé de répondre « au mépris par le mépris, la défiance par la défiance, en annonçant le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement en cas d’une procédure de dissolution de l’Assemblée nationale ».

    SudQuotidien a évoqué pour sa part ce qu’il appelle « l’ultimatum de Sonko », en informant que le Premier ministre a dit à l’Assemblée nationale qu’elle a jusqu’au 15 juillet pour « s’amender en réinscrivant dans son règlement intérieur l’ensemble des dispositions relatives au Premier ministre ».

    SMD

  • SENEGAL-MAURITANIE-POLITIQUE / Les Mauritaniens aux urnes pour élire un président de la République

    SENEGAL-MAURITANIE-POLITIQUE / Les Mauritaniens aux urnes pour élire un président de la République

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Nouakchott, 29 juin (APS) – Près de deux millions d’électeurs mauritaniens se rendent aux urnes ce samedi pour élire un président de la République parmi sept candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Mohamed Ould Ghazouani, a appris l’envoyé spécial de l’APS.

    Le président Al Ghazouani, arrivé au pouvoir en 2019 à la faveur d’une première transition démocratique réussie brigue notamment un second mandat.

    Le militant anti-esclavagiste, Birahim Da Abeid, arrivé deuxième de la précédente élection présidentielle, avec plus de 18 % des voix, est présenté comme le principal adversaire du président sortant à cette élection.

    Mohamed Lemine Murtaji Ould Wafi, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, Mmadou Bocar Ba, le professeur Outama Soumaré et Mouhameden Mbareck sont les autres candidats à cette élection.

    Vendredi, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CENI), Mohamed Taqiyouallah Aladham, cité par l’Agence mauritanienne d’information (AMI) a assuré que toutes les conditions étaient réunies pour permettre aux électeurs de s’exprimer par les urnes, garantissant notamment la tenue d’un scrutin libre et impartial.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTION / Déclaration de politique générale: BBY demande au Premier ministre de se conformer à la Constitution

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTION / Déclaration de politique générale: BBY demande au Premier ministre de se conformer à la Constitution

    Dakar, 28 juin (APS) – Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY, opposition) par la voix de son président , a rappelé, vendredi, que le Premier ministre Ousmane Sonko avait l’obligation de faire sa Déclaration de politique générale devant les députés conformément à l’article 55 de la Constitution.

    De nombreux acteurs politiques, dont des députés de l’opposition, exigent du chef du gouvernement qu’il se rende rapidement à l’Assemblée nationale pour délivrer aux députés sa DPG, près de trois mois après sa nomination.

    Mais des députés de son camp politique, à travers le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), soutiennent que l’audition du Premier ministre devant la 14e législature est pour le moment impossible en raison d’une incohérence du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Selon le groupe YAW, une modification datant de 2019 a abrogé les mentions relatives à la déclaration de politique générale et à la motion de censure du gouvernement.

    Par conséquent, disent les membres de ce groupe, il serait impossible pour le Premier ministre de faire sa DPG.

    Guy Marius Sagna, un député influent membre du parti au pouvoir, a demandé au chef du gouvernement de “ne pas tenir sa déclaration de politique générale, si les dispositions relatives au Premier ministre n’ont pas été réintégrées dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale”.

    En réponse à la lettre du député de Yewwi askan wi, Ousmane Sonko a répondu que sa déclaration de politique générale ‘’est prête’’.

    Toutefois, elle sera présentée lorsque les dispositions des articles 97, 98 et 99 et des chapitres 22, 23 et 24 seront rétablies.

     »En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure », a t-il conclu.

    Lors d’un point de presse, Abdou Mbow a estimé que les députés du groupe parlementaire Yewi Askan Wi,  »ont cru devoir se substituer au Premier ministre en violant honteusement le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs exhortant ce dernier de ne pas satisfaire son obligation de faire sa déclaration de politique générale ».

    La DPG ‘’est un acte fondamental’’ qui permet ‘’au chef du gouvernement nouvellement nommé de venir présenter à l’Assemblée nationale (…), son programme de gouvernement ainsi que ses priorités’’, a t-il indiqué.

    Selon lui,  »le prétexte d’un faux règlement intérieur ou d’un vide juridique sur les délais de la DPG est simplement fallacieux et indéfendable ».

    M. Mbow a rappelé que ces mêmes députés de YAW avaient introduit une Motion de censure contre l’ancien Premier ministre Amadou Ba sur la base du même règlement intérieur.

    Le président du groupe parlementaire BBY estime que ‘’les textes constitutionnels et leurs dérivées doivent toujours s’interpréter dans le sens du renforcement de la démocratie et de la courtoisie républicaine, en abhorrant tout esprit de malice et de mauvaise foi’’.

    Le groupe parlementaire appelle le Président de l’Assemblée nationale à clarifier la situation avec le pouvoir exécutif afin d’obtenir communication de la date fixée pour la DPG.

    Abdou Mbow a annoncé que  »face à ce qui apparaît comme une volonté manifeste de se soustraire à la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, a enclenché une réflexion de réformes tendant à supprimer les articles qui permettent au président de la république de dissoudre l’Assemblée nationale » afin de  »régler définitivement la séparation étanche des pouvoirs ».

    FD/OID

  • SENEGAL-INSTITUTION-INFRASTRUCTURE / L’Assemblée nationale modernise ses installations

    SENEGAL-INSTITUTION-INFRASTRUCTURE / L’Assemblée nationale modernise ses installations

    Dakar 28 juin (APS) – L’Assemblée nationale s’est dotée d’équipements de dernière génération pour améliorer les conditions de travail des députés mais également faciliter l’accès de l’information au public à travers ses différentes plateformes pour une plus grande transparence.

     »L’hémicycle a changé de visage assez considérablement. Cela relève de la volonté du président de l’Assemblée nationale qui (…) a souhaité moderniser les conditions, les méthodes de travail des parlementaires’’, a déclaré Serigne Mbacké Sougou, chargé de la coordination du projet de modernisation des moyens de communication.

    Il s’adressait à des journalistes au cours d’une visite guidée des ces installations réalisées dans le cadre un projet financé par l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) pour un coût global de 6 millions de dollars soit plus 3 milliards 500 millions FCFA.

    Les travaux réalisés par une compagnie coréenne et deux entreprises sénégalaises concernent la reconfiguration de l’architecture intérieure pour une meilleure distribution de l’espace ; l’installation d’équipements de communication audio et vidéo de dernière génération assurant la digitalisation des procédures de prise de parole, de vote et de comptage de voix ; l’aménagement de nouvelles cabines modernes d’interprétation ; le déploiement de nouvelles plateformes digitales.

    La configuration architecturale de l’hémicycle a connu des modifications tenant compte de l’aspect sécuritaire à travers la mise en place de couloirs pour faciliter la mobilisation en cas d’évacuation.

     »Dans l’ancienne structuration, tout était au même niveau et la nouvelle configuration comporte trois niveaux de sorte que la visibilité puisse être la même quelle que soit la position du député », a expliqué M. Sougou.

    La capacité de l’hémicycle a été fortement renforcée avec des sièges supplémentaires dépassant le nombre de députés qui est actuellement de 165.

    ‘’La capacité d’accueil de l’assemblée a augmenté passant de 174 places en potentiel à 186 places (…). De cinq rangées de travées dans l’ancienne structuration, nous en sommes à sept’’, a-t-il fait remarquer.

    Le conseiller spécial du président de l’Assemblée nationale a signalé également les innovations apportées au niveau des cabines d’interprétations.

    Le projet a accordé une importance capitale à la digitalisation des procédures qui prend en compte le vote, la prise de parole, l’affichage du vote, le comptage des votes et ‘’chaque député a une carte et quelle que soit sa position dans la salle, il peut intervenir’’, a-t-il fait valoir.

    A la fin de chaque séance, les cartes sont récupérées pour éviter qu’elles ne se perdent. Le vote par procuration est prévu avec la carte.

    Serigne Mbacké Sougou a magnifié cette réhabilitation de l’hémicycle avec ces dispositifs modernes, une ‘’avancée considérable’’, selon lui.

    ‘’D’ici quelques mois, quand toutes les applications seront en marche, les députés n’auront pas besoin de se déplacer pour avoir des documents sur l’ordre parce que ces derniers seront directement envoyés dans les plateformes qu’ils ont à leur disposition’’, a-t-il avancé.

    Serigne Mbacké Sougou a souligné que ce projet infrastructurel et digital lancé le 17 mai 2023 participe à l’amélioration des relations entre l’Institution parlementaire et le public qui doit être au cœur de ses activités.

    L’Assemblée nationale dispose de deux sites web. Il y a le site web principal de l’Assemblée nationale et un autre dédié aux archives et à la bibliothèque pour répondre aux besoins de recherches des universitaires, du public en général. Une numérisation de la bibliothèque est envisagée.

    Deux sociétés sénégalaises Neurotech et Onecom ont été associées dans ce projet. L’une s’est occupée de tout ce qui est câblage, des six caméras installées au sein de l’hémicycle et la seconde a conçu les travées et fourni le mobilier.

    Le secrétaire général de l’Assemblée, Amadou Thimbo, le directeur du service technique, Ababacar Ngom, ont pris part à cette visite en compagnie du chef de la mission coréenne et le chef d’équipe, responsable de l’assemblée nationale de Corée.

    Une Assemblée nationale à la pointe de la technologie, c’est le nouveau défi des autorités. Avec un montant estimé à environ 3 milliards 500,le Sénégal tend vers une modernisation de l’hémicycle. La digitalisation et la rénovation des lieux sont entre autres axes de ce programme

    FD/OID

  • SENEGAL-IRAN-POLITIQUE / Présidentielle iranienne : entre 30 et 40 électeurs attendus aux urnes à Dakar, vendredi (ambassadeur)

    SENEGAL-IRAN-POLITIQUE / Présidentielle iranienne : entre 30 et 40 électeurs attendus aux urnes à Dakar, vendredi (ambassadeur)

    Dakar, 27 juin (APS) – Entre trente et quarante iraniens résidant au Sénégal vont voter vendredi à Dakar à l’occasion de l’élection présidentielle de la République islamique d’Iran, a annoncé à l’APS, l’ambassadeur iranien au Sénégal, Hassan Asgari.

    ‘’L’élection présidentielle se déroulera en République islamique d’Iran et à l’étranger y compris le Sénégal où entre 30 et 40 résidents iraniens sont attendus entre 8 heures et 18 heures dans les locaux de l’ambassade’’, a déclaré le diplomate lors d’un entretien avec l’APS.

    Les Iraniens se rendent aux urnes vendredi pour élire un nouveau président de la République, quarante jours après le décès dans un accident d’hélicoptère du président Ibrahim Raissi.

    Quatre parmi les six candidats validés par le Conseil des Gardiens de la Constitution sont en lice pour ce scrutin. Il s’agit notamment de Mohammad Bagher Ghalibaf, ancien maire de Téhéran, la capitale, de Saïd Jalili, présenté comme un conservateur, de Massoud Pezsehkian décrit comme un réformateur et de Mostafa Pourmohammadi, un religieux.

    Les candidats, Alireza Zakani et d’Amirhossein Ghazizadeh-Hashemi ont désisté.

     »La mort accidentelle de notre président a fait que conformément aux lois de la République islamique d’Iran, un nouveau scrutin devait se tenir en 50 jours pour désigner un nouveau président », a souligné Hassan Asgari.

    Il a insisté sur le fait que les autorités iraniennes ont réussi le pari d’organiser l’élection présidentielle, quarante jours après le décès du président Ibrahim Raissi.

     »En 40 jours seulement, nous avons pu organiser une campagne électorale et une élection présidentielle. C’est pourquoi des dispositions seront prises pour permettre à nos compatriotes dans la sous-région de pouvoir voter en conformité avec le créneau établi. Les votes électroniques et par voie postale ne sont pas autorisés », a-t-il précisé.

    Le diplomate iranien n’a pas manqué de saluer le caractère inclusif de l’élection présidentielle à laquelle sont représentées les différentes sensibilités politiques et idéologiques du pays.

     »Nous avons une institution en Iran qui s’appelle le Conseil des Gardiens de la Constitution, similaire au Conseil constitutionnel du Sénégal. Ce sont les membres de cet organe qui contrôlent la régularité des candidatures et valident la liste définitive de ceux qui vont briguer le fauteuil présidentiel », a expliqué M. Asgari.

    Les Iraniens sont appelés aux urnes, ce vendredi, 28 juin 2024, après la mort du président Ibrahima Raisi, conformément à l’Article 131 de la Constitution de la République islamique. À l’ambassade d’Iran à Dakar, toutes les dispositions sont déjà prises pour un bon déroulement du scrutin.

    AKS/KM/ASB