Catégorie : Politique

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ELECTION / Vieux Souleymane Goudiaby, nouveau président du Conseil départemental de Bignona

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ELECTION / Vieux Souleymane Goudiaby, nouveau président du Conseil départemental de Bignona

    Bignona, 27 juin, (APS) – Vieux Souleymane Goudiaby a été élu, jeudi, à la tête du Conseil départemental de Bignona, succédant ainsi à Yancouba Diémé, démissionnaire, après avoir été nommé ministre du Travail.

    Il a été porté à la tête de l’institution départementale par les conseillers avec près de 80% des voix.

    Vieux Souleymane Goudiaby, Aliou Badji et Yaya Diémé étaient les trois principaux candidats en lice pour briguer le suffrage des 60 conseillers départementaux.

    M. Goudiaby, jusqu’ici 2ème adjoint, a recueilli 47 voix (environ 80% des suffrages), contre 11 voix pour Yaya Diémé et 02 voix pour Aliou Badji.

     »Je mesure le poids de la responsabilité qui incombe à ce poste de président du conseil départemental de Bignona », a-t-il réagi, remerciant  »le bon Dieu et tous ceux qui ont contribué » à son élection à la tête de l’institution départementale.

    M. Goudiaby a en outre magnifié la posture des autres candidats qui, sont également, selon lui, ses  »frères ».

     »Ce n’est que le jeu démocratique. Et, je leur tends la main pour qu’ensemble nous puissions relever les défis du département. Je compte également sur toutes les compétences du conseil mais aussi celles en dehors du conseil au niveau départemental comme ailleurs pour remplir cette mission convenablement », a-t-il déclaré.

    M. Goudiaby compte inscrire son mandat dans  »la continuité ».

     »C’est pour la continuité, pour qu’il n’y ait pas de retard par rapport aux chantiers en cours. Donc, il va s’en dire que nous allons nous déployer pour le suivi des chantiers et pour qu’ils puissent se tenir convenablement dans les délais prescrits », a-t-il promis.

    Vieux Souleymane Goudiaby a fait son cursus scolaire à Mandegane. Il a ensuite été au Collège René Coly puis au Lycée Ahoune Sané où il a obtenu son Bac en 1992.

    Après l’UCAD, Souleymane Goudiaby s’est retrouvé à l’Ecole des infirmiers d’Etat pour une formation. Piqué par son amour pour l’enseignement, il fait le concours des instituteurs avant de devenir par la suite professeur de Maths-SVT. L’homme a aussi fait une formation à Lyon notamment au Centre international du développement local (CIDL) qui forme les ingénieurs en développement local sur le module  »Elaboration de politiques publiques concertées ».

    IM/MNF/OID/ASB

  • SENEGAL-POLITIQUE-COLLECTIVITES / Le nouveau maire de Ziguinchor considère sa mission comme « un sacerdoce »

    SENEGAL-POLITIQUE-COLLECTIVITES / Le nouveau maire de Ziguinchor considère sa mission comme « un sacerdoce »

    Ziguinchor, 27 juin (APS) – Le nouveau maire de Ziguinchor (sud), Djibril Sonko, a dit appréhender comme « un sacerdoce » sa mission à la tête de cette commune et a invité les autres membres du conseil municipal à avoir le même état d’esprit.

    Le nouveau maire s’exprimait peu après son élection à l’unanimité des 77 conseillers ayant pris part à un vote dit symbolique, jeudi, en présence du préfet de Ziguinchor, Ahmed Tidiane Thiaw.

    « Cette élection est un sacerdoce pour moi. C’est d’autant plus un sacerdoce que j’ai décidé de faire beaucoup de sacrifices pour assurer la fonction de maire de la commune de Ziguinchor », a-t-il déclaré.

    « Je vous invite à en faire de même », a lancé Djibril Sonko en s’adressant à ses collègues et en les mettant en garde contre le  »pouvoirisme ».

    Il a également invité les conseillers à « privilégier la rigueur, le sérieux dans le travail et la justice dans tous les actes de gestion de cette mairie ». « Je vous invite au travail, pour apporter aux populations de Ziguinchor le bien-être qu’ils ont tant attendu des autorités locales. »

    « Je n’écarterai personne pour une raison […] de politique politicienne », a promis Djibril Sonko, qui a rendu hommage à son prédécesseur, Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre.

    « Je voudrais rendre un vibrant hommage à Ousmane Sonko », a-t-il dit. 

    Rarement dans l’histoire politique du Sénégal, « on a vu un homme aussi déterminé, courageux et généreux pour sacrifier sa vie et sa famille pour se battre pour la liberté et la démocratie, pour mettre le Sénégal sur de bons rails pour le […] bénéfice de tous », a soutenu le nouveau maire.

    « Si je suis assis ici en tant que maire de Ziguinchor, en dehors des considérations divines, nous pouvons tous accepter que c’est grâce au combat d’Ousmane Sonko et de son leadership », a-t-il déclaré.

    Ousmane Sonko a démissionné des fonctions de maire de Ziguinchor après sa nomination à la tête du gouvernement.

    Il dirigeait la municipalité depuis les élections locales de janvier 2022.

    Sa démission obéit à une directive du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui, pour éviter le cumul de fonctions, a ordonné aux membres des conseils municipaux et départementaux sollicités et ayant accepté de faire partie du gouvernement de démissionner de leurs fonctions électives.

    Né à Ziguinchor, Djibril Sonko, précédemment deuxième adjoint du maire, a fait ses cycles moyen et secondaire au collège Tété-Diédhiou et au lycée Djignabo de la ville, puis ses études supérieures à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.

    Il est titulaire d’un diplôme d’études approfondies d’économie internationale de ladite université.

    Djibril Sonko fait partie des membres fondateurs de Pastef, le parti au pouvoir, dont il dirige la section départementale de Ziguinchor.

    Il enseigne en même temps l’économie, les marchés publics notamment, à l’UCAD et à l’université Assane-Seck de Ziguinchor.

    Le nouveau maire de Ziguinchor considère sa mission comme “un sacerdoce”.

    MNF/BK/ESF 

  • SENEGAL-POLITIQUE-COLLECTIVITES / Djibril Sonko élu maire de Ziguinchor

    SENEGAL-POLITIQUE-COLLECTIVITES / Djibril Sonko élu maire de Ziguinchor

    Ziguinchor, 27 juin (APS) – L’inspecteur du Trésor Djibril Sonko a été élu maire de Ziguinchor (sud) à l’unanimité des 77 conseillers ayant pris part à un vote dit symbolique, a constaté l’APS, jeudi, à la mairie.

    Trois membres du conseil municipal étaient absents. 

    Né à Ziguinchor, Djibril Sonko, précédemment deuxième adjoint du maire, a fait ses cycles moyen et secondaire au collège Tété-Diédhiou et au lycée Djignabo de la ville, puis ses études supérieures à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.

    Il est titulaire d’un diplôme d’études approfondies d’économie internationale de ladite université.

    Selon d’autres membres du conseil municipal, son expérience d’une quinzaine d’années comme inspecteur du Trésor, lui donne une solide compréhension des enjeux financiers et administratifs de la mairie de Ziguinchor, l’une des plus grandes municipalités du pays.

    Djibril Sonko fait partie des membres fondateurs de Pastef, le parti au pouvoir, dont il dirige la section départementale de Ziguinchor.

    M. Sonko enseigne en même temps l’économie, les marchés publics notamment, à l’UCAD et à l’université Assane-Seck de Ziguinchor.

    Il a dirigé le club Éducation à la vie familiale du lycée Djignabo, l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et l’amicale des étudiants de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université Cheikh-Anta-Diop.

    Djibril Sonko est membre du Syndicat unique des travailleurs du Trésor, dont il a été chargé des revendications.

    Ousmane Sonko a démissionné des fonctions de maire de Ziguinchor après sa nomination à la tête du gouvernement.

    Il dirigeait la municipalité depuis les élections locales de janvier 2022.

    Sa démission obéit à une directive du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui, pour éviter le cumul de fonctions, a ordonné aux membres des conseils municipaux et départementaux sollicités et ayant accepté de faire partie du gouvernement de démissionner de leurs fonctions électives.

    MNF/ESF/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 26 juin 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 26 juin 2023

    Dakar, 26 juin (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 26 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    Le Président de la République a entamé sa communication par la présentation de ses meilleurs vœux au Conseil à l’occasion de la Tabaski. Il a félicité le Gouvernement pour toutes les mesures et dispositions prises au profit des populations en vue du bon déroulement des célébrations de cette fête sur l’étendue du territoire national.

    Le Chef de l’Etat a salué l’application, dès le 24 juin 2024, de la baisse des prix de certains produits et services de consommation courante. Il a relevé les efforts budgétaires importants consentis par le Gouvernement pour assurer cette baisse significative.

    Le Président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre les concertations avec l’ensemble des acteurs économiques impliqués, les meuniers et les boutiquiers en particulier, en vue d’une application rigoureuse, sur l’ensemble du pays, des prix des produits homologués.

    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de travailler à l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique afin de mieux protéger les entreprises des secteurs stratégiques et de donner au Gouvernement un droit de regard plus soutenu sur les modifications pouvant intervenir dans le capital.

    Le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre la nécessité d’accélérer la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation, la promotion du
    consommer local et la modernisation du commerce de proximité avec les boutiques et magasins de référence.

    Il s’agit aussi, selon le Président de la République, de mettre en branle une politique cohérente de maitrise des prix des produits de grande consommation avec le recours, à court terme, à l’option des appels d’offres en ce qui concerne les approvisionnements du pays en produits alimentaires essentiels et hydrocarbures principalement.

    Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.

    Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.

    La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux.

    Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au Premier Ministre de superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.

    Le Chef de l’Etat a appelé le Premier Ministre à préparer avec les Ministres concernés et les acteurs du secteur privé, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières, pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.

    Le Président de la République a indiqué l’urgence de maitriser le répertoire des entreprises industrielles du Sénégal avec les emplois réels annoncés et les bilans sociaux révélés. Cet exercice de recensement exhaustif et de transparence permettra à l’Etat de mieux cibler ses interventions pour la promotion d’un secteur privé national fort, encadré et soutenu.

    D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de préparer, d’ici la fin de l’année, avec l’ensemble des acteurs impliqués, un projet de loi de transformation du secteur industriel intégrant notamment le principe directeur de territorialisation de la politique industrielle et la création d’un dispositif concerté, efficient et viable de financement de l’accélération du développement industriel du Sénégal.

    Abordant la question de la nouvelle politique budgétaire du Sénégal, le Président de la République a fait savoir que l’exploitation des ressources pétrolières et gazières de notre pays va changer le profil stratégique et les instruments techniques de nos finances publiques. Le prochain débat d’orientation budgétaire sera l’occasion, pour le Gouvernement, de décliner devant l’Assemblée nationale, la nouvelle stratégie des finances publiques.

    Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son attachement à la transparence, à la reddition des comptes et à une gouvernance sobre axée sur les résultats. D’où son ambition d’asseoir une politique budgétaire crédible qui renforce les ressources de l’Etat et rationnalise, en permanence, les dépenses publiques.

    Il a demandé, à ce titre, au Premier Ministre d’intensifier l’exécution d’un plan spécial de rationalisation des dépenses de fonctionnement
    dans les secteurs public et parapublic et de veiller, avec le Ministre en charge des Finances et du Budget, à la qualité des dépenses publiques. Il a indiqué que les ressources publiques doivent impérativement être orientées vers le financement de l’investissement productif et les interventions sociales prioritaires.

    Le Président de la République a, en outre, souligné l’urgence de mettre en œuvre une stratégie innovante d’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.

    Il a aussi appelé à la mise en œuvre d’une politique de subvention juste et transparente et à l’application rigoureuse d’un programme de rationalisation des exonérations avec, notamment, l’actualisation du Code des investissements et de la législation fiscale au besoin.

    Il a, à cet égard, rappelé l’impérieuse nécessité d’une digitalisation intégrale et d’une interopérabilité des systèmes d’information des régies financières, ainsi que la généralisation intensive du paiement dématérialisé des impôts et taxes, source de transparence, d’efficacité, d’efficience et de qualité du service public.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à veiller au suivi interne et interministériel des programmes budgétaires validés et à l’opérationnalisation intégrale du contrôle de gestion dans les ministères, en vue de faciliter, d’une part, la présentation, à temps, des rapports annuels de performance et du projet de loi de règlement de l’année n-1 et, d’autre part, l’évaluation des politiques publiques, prérogative constitutionnelle de l’Assemblée
    nationale depuis 2016.

    Il a également appelé à l’apurement de la dette intérieure objective et à la bonne maitrise de l’endettement du Sénégal.

    Evoquant le renforcement de la lutte contre la drogue au Sénégal, le Président de la République a saisi l’occasion de la célébration ce 26 juin de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogues pour féliciter les Forces de Défense et de Sécurité auteures des résultats remarquables obtenus ces derniers mois.

    Il a demandé au Gouvernement, particulièrement au Ministre de l’Intérieur, de poursuivre, avec efficacité, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue tout en renforçant la sensibilisation des populations, notamment les jeunes, sur le fléau. Le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à s’atteler, sans délais et de manière inclusive, à la révision et à l’actualisation rapide du Code des drogues.

    Au titre de son agenda, le Président de la République a fait part de sa visite au niveau de la plateforme pétrolière de Sangomar. Il a aussi évoqué sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales tenu le 20 juin 2024 à Paris. Le Chef de l’Etat a particulièrement attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité de veiller à la réussite de la plateforme que l’Institut Pasteur de Dakar est en train de finaliser à Diamniadio avec le soutien de l’Etat et des partenaires pour un investissement de plus de 250 millions de dollars.

    En marge du Forum, le Président de la République a discuté avec le Président Emmanuel MACRON de questions d’intérêt commun touchant à la coopération franco-sénégalaise et de la nécessité de rénover les relations entre les deux pays.

    Le séjour à Paris du Chef de l’Etat a été également marqué par d’autres entretiens
    notamment avec :
    – Le Président Paul KAGAME du Rwanda ;
    – La Secrétaire générale de la Francophonie ;
    – Le Directeur général de l’OCDE ;
    – Le Président du Développement global de la Fondation Bill Gates ;
    – La Commissaire de l’Union européenne chargée des partenariats ;
    – Le Directeur général de l’AFD ;

    – Le Président du Groupe Eiffage.

    Avant son retour au Sénégal, le Président de la République a rencontré la communauté sénégalaise en plusieurs groupes.

    A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a évoqué l’impérieuse nécessité  pour les départements ministériels concernés d’accorder une attention particulière aux actions requises en matière de sécurité civile, notamment pour la prévention des inondations, des noyades pendant les vacances ainsi que des chavirements de pirogues de pêche causés par les intempéries.

    Dans ce cadre, il a appelé à rendre opérationnels, avant l’installation de la saison des pluies sur l’ensemble du territoire national, le système d’alerte des risques d’inondation ainsi que la Cellule de crise et d’alerte pour une prise en charge efficace notamment du soutien social, des impacts sur la circulation routière et des risques d’électrocution.

    Il a également invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à prendre les dispositions requises en vue d’une surveillance efficace des plages.

    Abordant le second point de sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil que conformément à la décision de Monsieur le Président de la République d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un Comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024.

    Le Premier Ministre est également revenu sur les mesures de baisse du coût de la vie entrées en vigueur le lundi 24 juin 2024. À cet égard, il a demandé au Ministre de l’Industrie et du Commerce de veiller à la mobilisation de ses services en vue du strict respect des prix sur l’ensemble du territoire national. En particulier, il a souligné la détermination du Gouvernement à poursuivre les investigations afin de tirer au clair les constats de pratiques commerciales douteuses par certaines entreprises, en commençant par celles évoluant dans la minoterie.

    Il a, en outre, exhorté le Ministre de l’Industrie et du Commerce à entreprendre les démarches nécessaires en vue de finaliser les travaux d’élaboration des projets de décrets et d’arrêtés d’application de la loi numéro 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres l’exigence de veiller à la mise en œuvre de la plénitude de leurs attributions en matière de tutelle technique et financière des entités du secteur parapublic, au regard des pratiques de mauvaise gouvernance caractérisée relevées. À cet effet, il convient d’asseoir une communication claire et ferme sur les attentes en la matière, en recevant les Directeurs généraux, Directeurs et premiers responsables de ces entités pour réitérer les exigences de « JUBAL », de « JUBANTI » et de culture de résultat comme règles fondamentales de gestion. La vigilance doit également  être systématiquement exercée sur le fonctionnement optimal des organes de contrôle interne, des organes délibérants ainsi que des comités spécialisés desdits organes en matière d’audit et de rémunération.

    Il en est de même de la tenue régulière des réunions de pré-conseil des entités du secteur parapublic dotées de Conseils d’administration ou de surveillance.

    Enfin, le Premier Ministre, après s’être félicité des actions entreprises à chaque fois que de besoin par les Ministres concernés depuis l’installation du nouveau Gouvernement, notamment en termes de proactivité et d’écoute, a souligné l’impérieuse nécessité pour les entreprises de respecter les accords conclus avec les populations locales, et de répondre à leurs préoccupations légitimes, tout en demandant à ces populations de s’abstenir de tout acte de nature à porter préjudice à l’activité économique.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

     Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication portant sur le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière ;

     Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les principaux résultats du Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et a annoncé la présentation prochaine du document relatif à la transformation systémique
    du Sénégal ;

     Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait le point sur la stabilisation de l’année universitaire et le lancement du premier satellite du Sénégal ;

     Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la préparation de la journée nationale « Setal sunu réew » prévue le 06 juillet 2024 ;

     Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le dispositif de sécurité sanitaire des pèlerins durant la phase de retour au Sénégal.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES :
    Le Conseil a examiné et adopté :

     Le Projet de loi de règlement gestion 2023 ;

     Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement (BIC- Gouv) présenté par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement ;

     Le Projet de décret portant code de l’urbanisme, partie réglementaire ;

     Le Projet de décret portant code de la construction, partie réglementaire ;

     Le Projet de décret modifiant le décret 2020-986 du 24 avril 2020 instituant une taxe parafiscale au profit du fonds pour l’habitat social dénommée « taxe sur le ciment »

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

     Monsieur Mouhamadou Bamba DIOP, Ingénieur statisticien économiste, matricule de solde n° 615 996/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Économie, du Plan et de la coopération, en remplacement de Monsieur Allé Nar Diop appelé à d’autres fonctions ;

     Madame Ndèye Fatou LO, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n° 616 254/J, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, en remplacement de Madame Amy MBACKE appelée à d’autres fonctions. ;

     Madame Marième GUEYE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624 689/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

     Monsieur El Hadj SALL, Economiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, matricule de solde n° 515 409/D, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;

     Monsieur El Hadji Mamadou GUEYE, Juriste, matricule de solde n° 662 513/E, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;

     Monsieur Mamadou Boye DIALLO, Juriste financier, matricule de solde n° 642 620/Z, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne fait pas mention de la DPG (députés proches du pouvoir)

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne fait pas mention de la DPG (députés proches du pouvoir)

    Dakar, 26 juin (APS) – Le groupe « Yewwi Askan Wi », regroupant des députés proches du parti au pouvoir, par la voix de son président, Ayib Daffé, a lancé mercredi un appel en faveur d’une correction de ce qu’il considère, dans le règlement intérieur de l’institution parlementaire, comme une ‘’entorse au droit’’ à la ‘’séparation des pouvoirs’’ et à leur ‘’équilibre’’.

    Les députés de la mouvance présidentielle ont organisé une conférence de presse au cours de laquelle ils ont exprimé leur position au sujet de la déclaration de politique générale attendue du Premier ministre, Ousmane Sonko, à l’Assemblée nationale.

    Pour le président du groupe parlementaire « Yewwi Askan Wi », l’audition du Premier ministre, à travers une déclaration de politique générale, ne peut pas être faite sur la base du règlement intérieur de l’institution parlementaire.

    ‘’L’audition du Premier ministre est impossible puisqu’elle ne figure pas dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale’’, a affirmé M. Daffé, estimant que les dispositions des articles 97, 98 et 99 et des chapitres 22, 23 et 24 devaient au préalable être rétablies.

    L’édition de juillet 2021 du règlement intérieur, mis à la disposition des députés de la 14ème législature, ‘’porte une atteinte grave à la constitution, aux lois de la République et aux prérogatives constitutionnelles de l’Assemblée nationale’’, a-t-il souligné.

    Il a insisté sur le fait que cette édition  »ne correspond pas aux textes actuellement en vigueur’’.

    Selon le parlementaire, la dernière modification de ce document datant du 11 octobre 2019 visait à supprimer de la Constitution, le poste de Premier ministre.

    Les articles 97, 98 et 99 ayant été abrogés et les chapitres 22, 23 et 24 du règlement intérieur supprimés, tout ce qui est lié à la déclaration de politique générale ne figure plus dans le document, a-t-il soutenu.

    Ayib Daffé considère qu’à défaut de la restauration de ces dispositions, le délai de trois mois ne pourrait être évoqué pour la tenue de la Déclaration de politique générale de même que la motion de censure et la motion de confiance.

    ‘’Nous avons encore lancé un appel à l’Assemblée pour corriger cette grave entorse au droit, à l’Etat de droit, à la séparation des pouvoir, et à l’équilibre des pouvoirs au Sénégal’’, a-t-il ainsi insisté.

     

    FD/AKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE-REACTION / Le Procureur de la CPI salue la condamnation d’Al Hassan pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE-REACTION / Le Procureur de la CPI salue la condamnation d’Al Hassan pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité

    Dakar, 26 juin (APS) – Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Ahmad Khan, a salué, la condamnation pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité du militant islamiste malien Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, estimant que le verdict marque une étape significative dans l’objectif de faire comparaître les responsables d’atrocité commises à Tombouctou.

    ‘’Je salue la condamnation prononcée aujourd’hui à l’encontre de M. Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, un responsable de la police d’Ansar Eddine et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Tombouctou, au Mali, alors que la ville était sous le contrôle de ces groupes armés entre avril 2012 et janvier 2013’’, a réagi le procureur de la CPI.

    Karim Ahmad Khan fait valoir, dans une déclaration rendue publique après le prononcé du verdict, que les juges de la CPI ont, sur la base d’éléments de preuve présentés par son Bureau, acquis la conviction que la culpabilité pénale avait été établie au-delà de tout doute raisonnable.

    ‘’La condamnation de M. Al Hassan marque une étape significative qui nous rapproche de notre objectif visant à amener les principaux responsables des atrocités commises contre la population civile à Tombouctou et dans la région à rendre des comptes’’, a commenté le procureur de la CPI.

    Il n’a pas manqué d’insister sur le fait que cette affaire revêtait une importance particulière pour la Cour et pour son Bureau.

    ‘’C’est la première fois qu’un accusé est poursuivi et condamné pour persécution religieuse et pour avoir prononcé des peines en dehors de toute procédure régulière’’, a-t-il fait remarquer.

    Le militant islamiste malien, âgé de 46 ans, a été reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, mercredi, par la Cour pénale internationale (CPI).

    Présenté comme le commissaire de la police islamique du groupe Ansar Din, il a été condamné pour des actes de torture et d’atteinte à la dignité de la personne commis en 2012 et 2013 à Tombouctou, dans le centre du Mali.

    La chambre de première instance de la CPI n’a pas encore indiqué la durée de la peine requise contre Al Hassan.

    L’homme est présenté également comme un associé du tribunal islamique que des groupes se réclamant de la mouvance islamiste avaient institué à Tombouctou.

    Le bureau du procureur de la CPI avait évoqué, à son sujet, des actes de torture, de viol, d’esclavage sexuel, etc.

    Cinquante-deux témoins présentés par le procureur et 22 autres par la défense ont comparu à l’audience ouverte les 14 et 15 juillet 2023 pour le jugement du militant islamiste.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-MALI-MONDE-JUSTICE / La CPI reconnaît le Malien Al Hassan Ag Mahmoud coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité 

    SENEGAL-MALI-MONDE-JUSTICE / La CPI reconnaît le Malien Al Hassan Ag Mahmoud coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité 

    Dakar, 26 juin (APS) – Le militant islamiste malien Al Hassan Ag Mahmoud, dit Al Hassan, âgé de 46 ans, a été reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, mercredi, par la Cour pénale internationale (CPI), ont annoncé plusieurs médias.

    Présenté comme le commissaire de la police islamique du groupe Ansar Din, il a été condamné pour des actes de torture et d’atteinte à la dignité de la personne commis en 2012 et 2013 à Tombouctou, dans le centre du Mali.

    La chambre de première instance X de la CPI n’a pas encore indiqué la durée de la peine requise contre Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, son nom à l’état civil.

    L’homme est présenté également comme un associé du tribunal islamique que des groupes se réclamant de la mouvance islamiste avaient institué à Toumbouctou.

    Le bureau du procureur de la CPI avait évoqué, à son sujet, des actes de torture, de viol, d’esclavage sexuel, etc.

    Cinquante-deux témoins présentés par le procureur et 22 autres par la défense ont comparu à l’audience ouverte les 14 et 15 juillet 2023 pour le jugement du militant islamiste.

    AKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Dakar réaffirme sa solidarité et son soutien aux autorités du Burkina Faso (officiel)

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Dakar réaffirme sa solidarité et son soutien aux autorités du Burkina Faso (officiel)

    Dakar, 26 juin (APS) – Le gouvernement sénégalais a réaffirmé sa solidarité aux autorités du Burkina Faso et salué leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme au lendemain d’une manifestation d’activistes devant la représentation diplomatique du Sénégal à Ouagadougou.

    ‘’Le gouvernement sénégalais, réaffirme sa solidarité et salue les efforts du gouvernement burkinabé dans sa lutte résolue contre le terrorisme et ses efforts pour la restauration de l’intégrité territoriale’’, indique notamment le ministère sénégalais de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Il a réaffirmé cette position dans un communiqué rendu public à la suite de la tenue mardi d’un sit-in organisé devant l’ambassade du Sénégal au Burkina par des membres de la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne du Burkina Faso.

    Cette manifestation avait été organisée en vue de remettre à l’ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso une copie d’une lettre de protestation que son président Djibril Sawadogo avait adressée au Coordonnateur d’Amnesty international Burkina, assure le gouvernement sénégalais.

    La diplomatie sénégalaise fait en même savoir que ni le personnel diplomatique, ni les locaux de l’ambassade sénégalaise n’ont fait l’objet d’une quelconque menace de même que les citoyens sénégalais résidant au Burkina Faso, qui continuent de vaquer à leurs occupations.

    La manifestation de la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne du Burkina Faso devant la représentation diplomatique du Sénégal à Ouagadougou a été organisée en réaction à un rassemblement tenu vendredi à Dakar par la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH) et Amnesty International.

    Le gouvernement du Sénégal signale que le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabé de l’extérieur a exprimé son regret après l’organisation de la manifestation dans la capitale sénégalaise, mais n’a aucunement reproché au Sénégal une quelconque forme d’ingérence.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-GENRE / La représentation politique des femmes dans les instances électives confrontée à des « résistances » au Sénégal (chercheur)

    SENEGAL-POLITIQUE-GENRE / La représentation politique des femmes dans les instances électives confrontée à des « résistances » au Sénégal (chercheur)

    Thiès, 26 juin (APS) – La représentation politique des femmes dans les instances électives au Sénégal reste confrontée à des « résistances multiformes », malgré le vote d’une loi sur la parité, a soutenu l’universitaire sénégalais Saliou Ngom.

    « La représentation des femmes, c’est un défi majeur pour renforcer nos démocraties en Afrique et particulièrement au Sénégal, et nous sommes confrontés, depuis plusieurs années, à un certain nombre de résistances, qu’elles soient politiques, culturelles ou sociales », a dit M. Ngom, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN).

    Il prenait part, à un atelier de formation de femmes élues venues de tous les départements du pays, une rencontre tenue mardi à Thiès, dans le cadre du Programme de participation politique des femmes en Afrique (WWP).

    Cette initiative est mise en œuvre dans huit pays africains, dont le Sénégal, où il est exécuté par l’IFAN, en partenariat avec le Caucus des femmes.

    Cette session présentée comme un moment de discussion avec les différents acteurs, était destinée à rechercher des solutions en termes de plaidoyer, de politique publique et de sensibilisation, pour améliorer la présence des femmes dans les instances de décision au niveau local ou national.

    « Le Sénégal est bien positionné en termes de représentation politique au niveau national, avec une loi sur la parité, que beaucoup nous envient d’ailleurs, mais je pense qu’aujourd’hui, nous sommes confrontés à des défis généraux », d’ordre culturel notamment, a analysé le chercheur.

    Il relève qu’au niveau national, par exemple, « il n’y a que 3% de femmes maires ». Ce qui veut dire qu’ »au-delà de la loi sur la parité, il y a d’autres défis à engager ».

    Saliou Ngom estime qu’il s’agit aussi d’un « combat de recherche », nécessitant que « les différentes inégalités soient documentées, expliquées, pour permettre de trouver des solutions qui soient viables ».

    L’ancienne députée Élène Tine assure pour sa part que la dynamique paritaire déjà enclenchée au Sénégal est « irréversible ».

    Elle a évoqué, à titre d’illustration, le combat mené par le Caucus des femmes, en relation avec d’autres partenaires, dont l’Association des femmes juristes, pour faire respecter la loi, concernant l’installation de bureaux paritaires dans les collectivités territoriales, au lendemain des élections locales de 2022.

    La loi prévoit que toutes les instances électives ou semi-électives mettent en place des bureaux paritaires. Ce qui n’a pas été le cas dans nombre de collectivités. Il a fallu, dans certains cas, engager des actions en justice pour l’application de la loi.

    Le programme WPP, prévu pour trois ans, est conduit par un consortium mis en place par International Institute for Democracy and Electoral Assistance (IDEA), une organisation intergouvernementale visant à soutenir la démocratie durable à travers le monde.

    Le WWP vise à accroître la participation politique et la représentation des femmes en Afrique, conformément au Protocole de Maputo de 2003, aux divers protocoles et normes sous-régionaux associés et aux objectifs de développement durable (ODD), selon un document des organisateurs.

    Il est mis en œuvre au Botswana, en Côte d’Ivoire, en Eswatini, au Kenya, en République démocratique du Congo, au Sénégal, en Tanzanie et au Zimbabwe.

    ADI/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-CRISE / Kenya : la communauté internationale préoccupée par l’explosion de la violence

    SENEGAL-AFRIQUE-CRISE / Kenya : la communauté internationale préoccupée par l’explosion de la violence

    Dakar, 25 juin (APS) – L’Union africaine et l’Organisation des nations unies ont exprimé mardi leur inquiétude après les violentes manifestations survenues, mardi, à Nairobi, la capitale du Kenya, contre un projet de loi de finances controversé.

    Moussa Faki Mahamat a, dans un communiqué, fait part de sa ‘’profonde inquiétude [face] aux explosions de violence qui ont suivi les manifestations publiques et ont entraîné des pertes en vies humaines et dégâts matériels.

    Au moins cinq personnes ont été tuées au cours de cette manifestation de protestation contre le projet de loi de finances présenté par le parlement, le 13 juin dernier.

    Ce projet de budget 2024-2025 prévoit l’instauration de nouvelles taxes, dont une TVA de 16% sur le pain et une taxe annuelle de 2,5% sur les véhicules particuliers.

    Le secrétaire général des Nations unies António Guterres a également exprimé son inquiétude.

    Dans un communiqué conjoint de leurs représentations diplomatiques, le Canada, le Danemark, la Finlande, l’Allemagne, l’Irlande, les Pays-Bas, l’Estonie, la Norvège, la Suède, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Belgique et les États-Unis ont également déploré les morts et blessures par balle enregistrés au cours de cette journée.

    Le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a condamné les actes de violence et appelé au ‘’calme’’ indiquant que les ‘’États-Unis surveillent de près la situation à Nairobi’’.

    FD/OID/AKS