Catégorie : Politique

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / CPI : le Malien Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud fixé sur son sort mercredi

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / CPI : le Malien Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud fixé sur son sort mercredi

    Dakar, 25 juin (APS) – La Cour pénale internationale va rendre mercredi son jugement en première instance dans le procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité intenté par le bureau du procureur de la juridiction contre le Malien, Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, présenté comme un membre influent du groupe jihadiste Ansar Din à Tombouctou, au moment des faits présumés, a appris l’APS de la juridiction internationale.

    ‘’Le 26 juin 2024 à 12h00 (heure locale de La Haye), la Chambre de première instance X de la Cour pénale internationale prononcera son verdict sur une condamnation ou un acquittement dans l’affaire opposant le Procureur à Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud », fait savoir la CPI sur son site officiel.

    La juridiction internationale signale que le jugement sera rendu en audience publique dans la salle d’audience 1 de la Cour et l’audience. Les juges pouvant soit acquitter, soit condamner l’accusé.

    Le prévenu, suspecté d’avoir été un membre du groupe Ansar Diin, au point d’avoir été commissaire de facto de la Police islamique associé au travail du Tribunal islamique de Tombouctou, est accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité sur la période allant d’avril 2012 à janvier 2013.

    Le Bureau du procureur de la CPI a évoqué entre autres crimes la torture, le viol, l’esclavage sexuel et d’autres actes inhumains.

    Quelque 52 témoins présentés par le procureur et 22 autres présentés par la défense ont comparu à l’audience qui avait été ouverte les 14 et 15 juillet 2023.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CRISE / Kenya : heurts meurtriers lors de manifestations de protestation contre l’instauration projetée de nouvelles taxes

    SENEGAL-AFRIQUE-CRISE / Kenya : heurts meurtriers lors de manifestations de protestation contre l’instauration projetée de nouvelles taxes

    Dakar, 25 juin (APS) – De violentes manifestations contre un projet de loi de finances controversé ont fait au moins cinq morts et une trentaine de blessés, mardi, à Nairobi, la capitale kenyane d’après un décompte effectué par l’antenne locale d’Amnesty international, ont rapporté plusieurs médias.

    Un grand de nombre de personnes, en majorité des jeunes, a répondu à un appel à manifester contre le projet de loi de finances présenté par le Parlement, le 13 juin dernier.

    Ce projet de budget 2024-2025 prévoit l’instauration de nouvelles taxes, dont une TVA de 16% sur le pain et une taxe annuelle de 2,5% sur les véhicules particuliers.

    La tension est montée d’un cran dans le centre d’affaires (CBD) de Nairobi, la capitale, lorsque les forces de l’ordre, déployées en nombre, ont tenté de repousser les manifestants qui tentaient de rallier le Parlement où devait être débattu le projet de budget en question.

    Cela a engendré des échauffourées violentes dans ce qui constitue la troisième manifestation organisée en huit jours par le mouvement baptisé « Occupy Parliament » (« Occuper le Parlement »), lancé sur les réseaux sociaux mardi 18 juin pour protester contre l’instauration annoncée de nouvelles taxes.

    Les policiers, dépassés par l’ampleur de la mobilisation et la détermination des jeunes, auraient fait usage de balles réelles pour repousser  les manifestants, faisant ainsi de nombreuses victimes, ont fait savoir des organisations de défense des droits humains.

    Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et diffusées sur les antennes de chaines de télévision montrent une colonne de fumée semblant s’élever du bâtiment du Parlement kenyan. 

    ‘’Au moins cinq personnes ont été tuées par balles alors qu’elles tentaient de porter secours à des blessés. Trente et une manifestants ont été blessés’’, a ainsi déclaré  Amnesty International Kenya.

    Dans un communiqué publié sur le réseau social X, la commission kényane des droits de l’homme (KHRC) a confirmé avoir vu la police tirer sur  »quatre manifestants (…), tuant l’un d’eux ».

    Selon l’organisation, ces représailles exercées par la police sont ‘’inacceptables’’ et constituent une ‘’grave violation des droits de l’homme’’.

    ‘’Il est maintenant urgent que les médecins puissent bénéficier d’un passage sûr pour soigner les nombreux blessés », souligne la commission kenyane des droits humains.

    D’autres villes du pays étaient au même moment secouées par les manifestations.

    Dimanche, le président du Kenya, William Ruto s’était dit prêt à discuter avec les protestataires.

    FD/OID/SBS/AKS

  • SENEGAL-DIPLOMATIE / Appel à la création de conditions permettant un meilleur accès des femmes au monde diplomatique

    SENEGAL-DIPLOMATIE / Appel à la création de conditions permettant un meilleur accès des femmes au monde diplomatique

    Dakar, 25 juin (APS) – La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, a souligné la nécessité de créer les conditions permettant à davantage de femmes d’embrasser le métier de diplomate.

    “Il y a du travail à faire au niveau mondial pour améliorer la représentativité des femmes dans la sphère diplomatique. Cela n’exclut pas la responsabilité de l’Etat et de ses institutions de créer les conditions pour ouvrir le métier’’, a-t-elle notamment déclaré.

    La ministre sénégalaise des Affaires étrangères intervenait lundi soir à un panel organisé dans le cadre de la Journée internationale des femmes dans la diplomatie.

    La rencontre à l’initiative de l’Union des conseillers des affaires étrangères du Sénégal et l’Amicale des chanceliers des affaires étrangères du Sénégal était consacrée au thème : “Carrières et leadership des femmes en diplomatie : regards croisés.”

    L’objectif du panel était de mettre en exergue le parcours inspirant de femmes diplomates, évoquer les atouts et obstacles liés à la carrière, identifier les défis auxquels elles sont confrontées et réfléchir sur les moyens d’accroître leur participation à la gouvernance mondiale.

    La rencontre à laquelle ont pris part nombre de diplomates et d’associations de femmes au Sénégal a également permis d’aborder les aspects liés à la représentativité des femmes dans cette profession longtemps considérée comme ‘’ l’apanage des hommes’’.

    De l’avis de Yassine Fall, les femmes ont une capacité extraordinaire de survie et de résilience pour réussir une carrière de diplomate. ‘’Il ne reste qu’à les accompagner à tous les niveaux afin de leur permettre non seulement de s’épanouir dans le milieu passionnant de la diplomatie, mais surtout de participer aux processus de prise de décisions’’, a-t-elle laissé entendre.

    ‘’Cet accompagnement doit s’articuler autour de l’aspect éducatif et celui de la réflexion critique en vue de leur permettre d’avoir une parfaite compréhension des relations entre les Etats, les institutions et les enjeux géostratégiques mondiaux et africains’’, a ajouté la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    KM/AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Assimi Goïta à Ougadougou pour une visite de travail et d’amitié

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Assimi Goïta à Ougadougou pour une visite de travail et d’amitié

    Dakar, 25 juin (APS) – Le président du Mali, le colonel Assimi Goïta, est arrivé ce mardi en fin de matinée à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail, a annoncé la présidence du Burkina Faso.

    Le chef de l’Etat malien a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué la Présidence du Faso sur sa page Facebook.

    L’information est illustrée d’images immortalisant la venue du président malien sur le sol burkinabé. L’une d’elles montre notamment les deux dirigeants, en uniforme, échangeant vraisemblablement des civilités.

    A la suite de l’exécution des hymnes des deux pays sur le tarmac de l’aéroport de Ouagadougou, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré ont été acclamés à leur sortie par une foule nombreuse massée devant l’aéroport sur le chemin de la Présidence du Faso, a constaté l’Agence d’information du Burkina Faso.

    L’AIB a en même temps fait savoir que les deux hommes s’étaient entretenus une première fois au salon d’honneur de l’aéroport.

    La présidence malienne qualifie le déplacement de Goïta  »d’étape importante » dans le partenariat entre les deux pays en précisant que les deux chefs d’Etat allaient échanger sur les efforts contribuant à la pacification de l’AES (Alliance des pays Sahel, regroupant les deux pays et le Niger).

    La visite d’Assimi Goïta à Ougadougou est interprétée par bon nombre d’observateurs comme un soutien au régime de son homologue burkinabé.

    Elle survient dans un contexte marqué par un regain d’attaques d’insurgés contre les populations civiles et l’armée Burkinabé. La dernière en date a récemment fait perdre la vie à une centaine de soldats dans la localité de Mansila, ont confirmé plusieurs sources.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés en plénière samedi pour un débat d’orientation budgétaire

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés en plénière samedi pour un débat d’orientation budgétaire

    Dakar, 24 juin (APS) – Les députés se retrouvent en séance plénière samedi à partir de 9 h 30 pour un débat d’orientation budgétaire, a-t-on appris de source officielle, lundi.

    Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget, sera ainsi face aux députés lors de cette séance qui va en même temps marquer la clôture de la session unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale, indique l’institution parlementaire dans un communiqué émanant de son service de communication.

    AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Sandiara : le nouveau maire veut garantir l’accès universel aux services sociaux de base

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Sandiara : le nouveau maire veut garantir l’accès universel aux services sociaux de base

    Sandiara, 24 juin (APS) – Le nouveau maire de Sandiara (Mbour, Ouest) Aliou Gningue, déclare vouloir œuvrer prioritairement en faveur de l’accès universel de ses administrés aux services sociaux de base, tels que l’eau, l’électricité, l’assainissement, l’éducation et la santé.

    ”Nous voulons assurer l’accès universel à des services extrêmement importants comme l’eau, l’électricité, l’assainissement, le droit à l’éducation mais aussi la santé“, a dit Aliou Gningue, dimanche lors d’une journée de nettoiement de la commune de Sandiara.

    ”Nous voulons juste démarrer véritablement avec ce que nous avons comme programme au niveau de Sandiara, à savoir la propreté“, a-t-il ajouté.

    “Un autre problème auquel nous allons nous attaquer, a-poursuivi M. Gningue, concerne les complaintes des populations par rapport aux usines“ implantées dans la zone.

    Aliou Gningue annonce la mise en place d’un comité de contrôle et de suivi. Cette structure sera dirigée par le sous-préfet, avec l’appui des différents services techniques de l’État, de la mairie et des forces vives de Sandiara.

    Le nouvel édile qui remplace le ministre de l’Industrie et du Commerce Serigne Guéye Diop, à la tête de cette collectivité du département de Mbour, compte, en plus de cela, mettre en place un comité de zone.

    Cette instance où seront représentées les usines et les forces vives de Sandiara, servira de “cadre d’échange, de partage pour que tous les problèmes puissent être discutés et que les gens puissent comprendre ce que font les usines et trouver des solutions, à l’échelle locale, a insisté Aliou Gningue.

    DOB/ADI/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-PERSPECTIVES / Samira Djouadi milite pour une meilleure intégration des entrepreneurs binationaux

    SENEGAL-FRANCE-PERSPECTIVES / Samira Djouadi milite pour une meilleure intégration des entrepreneurs binationaux

    Dakar, 23 juin (APS) – Samira Djouadi, l’unique candidate du Mouvement Ensemble pour la République (majorité sortante) dans la 9ème circonscription représentant les Français établis au Maghreb et en Afrique de l’Ouest, a souligné, samedi, à Dakar, la nécessité de renforcer le partenariat entre la France et le Sénégal, de manière à notamment faciliter l’intégration des  entrepreneurs binationaux.

    ‘’On va essayer de renforcer ce partenariat entre le Sénégal et la France pour que les entrepreneurs puissent entreprendre à Dakar et dans les autres villes d’une manière sereine. Au Sénégal, contrairement aux autres pays de la 9ème circonscription, 60% des Français sont des binationaux’’, a-t-elle dit.

    Samira Djouadi est en déplacement de deux jours à Dakar, avec sa suppléante Léa Diani, dans le cadre de la campagne pour les élections législatives. Elle prévoit d’échanger avec les électeurs français résidant à Dakar, Saint-Louis et Saly Portudal.

    Le Sénégal compte 17 000  électeurs qui vont voter au lycée Jean Mermoz (Dakar) pour le compte de ces élections législatives, dont le premier tour est prévu 30 juin prochain et le 7 juillet pour le second tour.

    ‘’Des entrepreneurs sont venus s’installer [au Sénégal] parce que pour eux revenir dans le pays d’origine, de leurs parents, était très important. Ils viennent pour apporter l’expertise et pour faire de la co-construction avec des Sénégalais nés en France’’, a fait valoir Samira Djouad.

    Elle invite les autorités consulaires à se rapprocher de ces ressortissants français pour leur faciliter les démarches administratives.

    ‘’Il va falloir réfléchir à la  manière de leur faciliter cette intégration à la fois administrativement mais aussi financièrement parce qu’un entrepreneur a besoin d’être accompagné », a-t-elle expliqué tout en estimant que le  problème des visas préoccupait également les binationaux dont les parents ne sont pas Français.

    ‘’Il faut que l’on arrête.  Il y a des choses que l’on peut faire de manière très simple afin de rétablir cette relation et permettre aux parents de rendre visite à leurs enfants’’, a-t-elle dit en promettant de proposer ‘’des idées très concrètes’’ dans ce domaine si elle était élue à l’issue du scrutin.

    La neuvième circonscription compte 16 pays de l’Afrique de l’ouest et du Maghreb (Algérie, Maroc, Libye, Tunisie, Burkina Faso, Mali, Niger, Mauritanie, Cap-Vert, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Sénégal, Sierra Leone, Côte d’Ivoire, Liberia).

    FD/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Législatives françaises : Samira Djouadi, une candidate du pouvoir, en campagne au Sénégal

    SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Législatives françaises : Samira Djouadi, une candidate du pouvoir, en campagne au Sénégal

    Dakar, 23 juin (APS) – Samira Djouadi, candidate d’Ensemble pour la République, la mouvance présidentielle française aux élections législatives dans la 9e circonscription couvrant les pays du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest, s’est engagée, samedi, à Dakar, à porter la voix et à défendre les intérêts des Français de l’étranger, si elle sortait victorieuse du scrutin dont le premier tour est prévu le 30 juin.

    ‘’Je veux être la candidate qui les représente, qui est là pour les rassurer et pour porter très haut et très fort leurs voix au sein de cet hémicycle pour voter les lois, ce qu’on voit très rarement dans cette institution’’, a-t-elle déclaré lors d’un point de presse.

    La candidate du pouvoir et sa suppléante, Léa Diani, sont en déplacement de deux jours au Sénégal dans le cadre de la campagne électorale pour échanger avec les électeurs français résidant à Dakar, Saint-Louis et Saly Portudal.

    Le Sénégal compte 17 000 électeurs qui vont voter au lycée Jean Mermoz (Dakar) pour ces élections anticipées, prévues le 30 juin pour le premier tour, et le 7 juillet pour le second tour.

    Samira Djouadi veut permettre aux Français de l’étranger de bien vivre dans ces pays qui les accueillent, aussi bien pour leur installation que leur retour en France.

    Elle dit s’être présentée à ces élections pour barrer la route à la montée des extrêmes.

    La candidate d’Ensemble pour la République fait savoir que l’idée de se présenter à ces joutes électorales françaises est partie de l’électrochoc provoqué par les résultats des dernières élections européennes, remportées en France, par le Rassemblement national (RN), un parti d’extrême droite.

    ‘’Cela m’a poussée à m’engager pour porter les voix de toutes les personnes qui sont engagées sur le terrain pour que notre société soit belle et bonne’’, a-t-elle avancé.

    S’agissant des thèmes prioritairement intéressants pour les Français de l’étranger, la candidate a évoqué l’éducation. Elle estime que les citoyens français sont unanimes à penser que l’éducation doit être égalitaire.

    ‘’ Les problèmes sont relatifs aux frais de scolarité qui deviennent de plus en plus onéreux d’où la nécessité de réfléchir à la manière de les plafonner’’, a-t-elle indiqué.

    La candidate du mouvement Ensemble pour la République a également parlé de la question des bourses à laquelle il faut trouver une solution afin de permettre aux enfants des Français de l’étranger d’aller tranquillement à l’école française’’.

    Samira Djouadi, unique candidate de la mouvance présidentielle, promet de proposer un audit complet pour résoudre de manière pragmatique cette préoccupation des Français de l’étranger (FDE).

    ‘’Il y a la caisse spéciale maladie pour les FDE des différentes circonscriptions. Cette caisse déficitaire, coûte très chère. Il va falloir réfléchir à un audit de manière à trouver un équilibre. Surtout concernant le rapatriement des dépouilles. Il faut rassurer les Français’’, a-t-elle martelé.

    Se présentant comme ‘’une députée humaine’’, la Franco-marocaine compte s’appuyer sur son réseau construit depuis 40 ans ‘’pour ne pas laisser la place aux extrêmes’’.

    Il faut voter massif parce que ‘’l’heure est grave parce qu’on risque d’être dirigés par des gens qui font de la démagogie et qui veulent juste exister’’, considère la membre du Conseil économique, social et environnemental français.

    Elle a, à cet égard, rappeler aux électeurs la possibilité de voter en ligne, du 25 au 27 juin pour le premier tour, et les 3 et 4 juillet pour le second.

    La 9ème circonscription compte 16 pays de l’Afrique de l’ouest et du Maghreb (Algérie, Maroc, Libye, Tunisie, Burkina Faso, Mali, Niger, Mauritanie, Cap-Vert, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Sénégal, Sierra Leone, Côte d’Ivoire, Liberia).

    FD/AKS

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / La CPI émet un mandat d’arrêt international à l’encontre du Malien Iyad Ag Ghaly

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / La CPI émet un mandat d’arrêt international à l’encontre du Malien Iyad Ag Ghaly

    Dakar, 22 juin (APS) – La Cour pénale internationale a émis vendredi un mandat d’arrêt international à l’encontre d’Iyad Ag Ghaly pour des faits présumés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis au nord du Mali entre janvier 2012 et janvier 2013 à la tête du groupe Ansar Dine, un mouvement armé très actif à cette époque dans cette partie du territoire malien.

    La Chambre préliminaire I de la CPI, a, notamment, à la demande du procureur, rendu public le mandat d’arrêt à l’encontre d’Iyad Ag Ghaly pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui auraient été commis au nord du Mali. Le mandat avait été initialement délivré sous scellés le 18 juillet 2017, indique la juridiction internationale sur son site officiel.

    La CPI estime qu’il existe des motifs raisonnables de croire que M. Ghaly, surnommé Abou Fadl serait le chef incontesté d’Ansar Dine, qui avait le contrôle à l’époque des faits de Tombouctou jointement avec Al Qaida dans le Maghreb islamique (AQMI).

    Iyad Ag Ghaly, natif de la région de Kidal, est suspecté de meurtres de soldats hors combats à Aguelhoc, de viols, d’esclavage sexuel et d’autres formes de violence sexuelle, d’atteinte à l’intégrité corporelle entre autres en ce qui concerne les crimes de guerre.

    S’agissant des crimes contre l’humanité pour lesquels la responsabilité de ce malien d’ethnie touareg membre de la tribu des Ifoghas, la CPI a, entre autres, visé des faits d’empoisonnement, de privation de liberté physique, de tortures et d’actes inhumains causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique.

    AKS/AB

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Les orientations et missions de l’OIF au menu d’échanges entre le président Faye et Louise Mushikiwabo

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Les orientations et missions de l’OIF au menu d’échanges entre le président Faye et Louise Mushikiwabo

    Dakar, 22 juin (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a échangé vendredi à Paris avec la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), la rwandaise Louise Mushikiwabo, sur les orientations et les missions de cette  instance regroupant 88 Etats, a-t-on appris de source officielle.

     »Le chef de l’État a accordé ce matin à Paris une audience à Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie. Cette prise de contact a permis d’échanger sur les orientations et les missions de l’organisation, dont le Sénégal est un des membres éminents », a notamment indiqué la Présidence du Sénégal dans un message partagé sur le réseau social X.

    Cette rencontre avec la secrétaire générale de l’OIF s’inscrit dans le cadre d’une série d’entretien entreprise par le nouveau président sénégalais en déplacement dans la capitale française pour les besoins d’un forum mondial consacré à la souveraineté et à l’innovation vaccinales en Afrique, une initiative de l’Alliance pour le vaccin GAVI.

    A Paris, Bassirou Diomaye Faye a également échangé avec son homologue rwandais, Paul Kagamé qui a récemment été en visite d’amitié et de travail au Sénégal. Les deux chefs d’Etat ont de nouveau évoqué la visite que le président Faye envisage de faire prochainement à Kigali et du renforcement de la coopération bilatérale, a fait savoir la Présidence sénégalaise par le même canal.

    AKS