Catégorie : Politique

  • SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Ba assure travailler à la construction d’un nouveau cadre politique

    SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Ba assure travailler à la construction d’un nouveau cadre politique

    Dakar, 22 juin (APS) – L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est engagé vendredi à mettre en place dans les prochaines semaines un cadre politique porteur d’une  »nouvelle orientation » et d’une  »nouvelle dynamique ».

    ‘’Ensemble, nous construirons dans les toutes prochaines semaines, un nouveau cadre résolument porteur d’une nouvelle orientation et d’une nouvelle dynamique politiques’’, a-t-il fait savoir dans une déclaration rendue publique.

    Amadou Ba n’a pas donné davantage de détails sur les contours et les orientations de ce nouveau cadre politique, ni sur son avenir au sein de l’Alliance pour la République (APR, formation politique dirigée par Macky Sall), mais a proposé à ses compatriotes de s’assigner une nouvelle responsabilité ayant pour but de bâtir une société équilibrée.

     »Notre nouvelle responsabilité, à laquelle j’appelle toutes les bonnes volontés, est de conjuguer le futur au présent en multipliant les espaces de concertation, de discussions, de débats d’idées, de projets et d’action, où se tissent une nouvelle trajectoire, une nouvelle dynamique, une nouvelle manière de faire la politique », a toutefois indiqué l’ancien chef du gouvernement.

    Il a ainsi invité tous ses amis et cadres du pays et de la diaspora à le rejoindre dans ce qu’il considère comme un combat pour asseoir et conduire cette nouvelle responsabilité à laquelle il appelle.  » Je m’y engage, sans aucune concession possible, vous y engage également, en sachant pouvoir compter sur vous tous pour mener le combat », a affirmé Amadou Ba.

    ‘’Notre conviction intime est qu’à présent, nous devons regarder résolument vers l’avenir dans la perspective de nous assigner une nouvelle responsabilité. Nous y sommes même condamnés, si nous ne voulons laisser aucune chance aux démons de la division et de la violence de nous mettre face à de nouveaux périls, alors que nous avons de réelles opportunités de réaliser notre émergence politique et économique’’, a-t-il estimé.

    L’ancien Premier ministre souligne à cet égard la nécessité de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée pouvant offrir à chaque citoyen les moyens de vivre heureux et de participer activement à la vie de la communauté.

    ‘’Notre Nouvelle responsabilité est d’incarner une opposition démocratique et républicaine. Une opposition adossée à la fois dans sa conduite et dans son action à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais’’, a-t-il ajouté dans la déclaration parvenue à l’APS.

    Le candidat de la mouvance présidentielle sortante à l’élection présidentielle du 24 mars dernier a insisté sur le fait que la Constitution indiquait clairement que les ressources naturelles appartiennent aux populations.

    ‘’Face à cette prescription impérieuse, notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen’’, a-t-il fait valoir.

    Amadou Ba n’a pas manqué de signaler que la dernière élection présidentielle illustrait la capacité politique du sénégalais ‘’’à veiller sur les équilibres et à tracer des lignes rouges, dont les institutions de la république demeurent les garants de leur inviolabilité’.

    AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-JEUNESSE / Deux ministères signent une convention pour l’insertion socioéconomique des jeunes

    SENEGAL-ECONOMIE-JEUNESSE / Deux ministères signent une convention pour l’insertion socioéconomique des jeunes

    Dakar, 21 juin (APS) – Le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a signé avec celui de la Jeunesse, des Sports et de la Culture une convention de partenariat en vue de la mise en œuvre d’une politique d’insertion socioéconomique des jeunes basée sur la production agricole, a-t-on appris vendredi des deux départements ministériels.

    L’accord a été signé par Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye, qui dirigent ces deux ministères.

    Ils vont ensemble travailler à « la facilitation de l’accès à des emplois durables et décents pour tous, en particulier pour les jeunes », à « l’organisation de vacances citoyennes patriotiques » et à « la digitalisation du secteur agricole », selon M. Diagne.

    « La création de services agricoles et de coopératives agricoles », « la mise en œuvre du programme d’autosuffisance alimentaire » et « le lancement de la campagne nationale de phosphatage des sols » font partie des objectifs de la convention de partenariat.

    Les deux ministères vont aussi utiliser l’accord signé pour promouvoir « la gestion et la valorisation des déchets municipaux, par la création de centrales de compostage dans les collectivités territoriales ». Ils vont dérouler une « campagne annuelle de reboisement ».

    « Ce partenariat marque le début d’une collaboration […] qui vise à répondre de manière holistique aux besoins divers des jeunes et de leurs groupements, en termes de protection sociale, d’employabilité et d’insertion économique », a dit Mabouba Diagne.

    « À travers cette convention, nos deux ministères s’engagent à conjuguer leurs efforts pour promouvoir l’insertion socioéconomique des jeunes », a-t-il ajouté.

    M. Diagne dit être « persuadé que les actions » envisagées « dans le cadre de cette convention contribueront significativement à l’amélioration du niveau de vie [des] jeunes, à la promotion de l’emploi et à la construction d’un Sénégal plus fort et plus résilient ».

    L’accord scellé entre les deux ministères traduit « notre volonté commune de changer le paradigme du programme des vacances citoyennes en engageant la jeunesse […] dans la réalisation des objectifs du gouvernement relatifs à l’atteinte de la souveraineté alimentaire de notre pays », a expliqué Khady Diène Gaye.

    Avec cette convention de partenariat, a-t-elle ajouté, le département de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, et celui de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage ambitionnent d’orienter l’énergie et la générosité de cette jeunesse vers des activités qui promeuvent la souveraineté alimentaire et intensifient la lutte contre le chômage endémique auquel elle est confrontée ».

    Mme Gaye signale qu’ »il sera […] question de mutualiser les enseignements tirés des vacances citoyennes et des vacances agricoles patriotiques », pour assurer « une mobilisation encore beaucoup plus affirmée et soutenue des jeunes et de leurs groupements sportifs et culturels dans des fermes agricoles ».

    « Mon département veut, à travers cette convention, engager le ministère chargé de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, à aider les jeunes qui veulent s’investir dans l’agriculture », a-t-elle assuré.

    Pour ce faire, les deux ministères vont rendre « disponibles les sites devant abriter ces fermes, les doter de matériels et d’intrants agricoles, dans le but d’accroître leur part de contribution à la production nationale », a dit Khady Diène Gaye.

    « Notre objectif est de créer, durant les grandes vacances scolaires de cette année, de véritables entrepreneurs agricoles, à travers l’exploitation de fermes agricoles qui seront des cadres d’expression d’une volonté affirmée de promotion de l’entrepreneuriat dans le secteur de l’agriculture », a ajouté Mme Gaye.

    Les activités agricoles prévues sont un « moyen efficace de lutte contre la cherté du coût de la vie et de renforcement du pouvoir d’achat des ménages », a-t-elle affirmé.

    « Pour cette première année de mise en œuvre du programme de mobilisation des jeunes et de leurs groupements dans les fermes agricoles, nous comptons nous appuyer sur ceux qui sont déjà dans l’entrepreneuriat agricole », a précisé la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    « Nous allons ériger […] au moins une dizaine de fermes modernes, équitablement réparties sur l’étendue du territoire national », a-t-elle promis.

    ESF/ADL/BK

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / A Paris, Bassirou Diomaye Faye a rencontré Abdou Diouf

    SENEGAL-INSTITUTIONS / A Paris, Bassirou Diomaye Faye a rencontré Abdou Diouf

    Dakar, 21 juin (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rendu visite vendredi à l’ancien chef de l’État sénégalais, Abdou Diouf, en marge de son séjour dans la capitale française.

    Dans un message partagé sur le réseau social X, Bassirou Diomaye Faye a indiqué avoir eu un « riche entretien » avec le deuxième président de la République du Sénégal (1981-2000).

    « Je remercie le président Diouf et sa famille pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé et prie Allah de lui prêter longue vie et bonne santé afin qu’il continue de nous éclairer de sa sagesse et de ses conseils avisés », a déclaré le nouveau chef de l’État sénégalais.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Onze cadres de l’opposition malienne arrêtés (média)

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Onze cadres de l’opposition malienne arrêtés (média)

    Dakar, 21 juin (APS) – Au moins, onze membres de partis politiques opposés à la prolongation de la transition militaire au Mali ont été arrêtés jeudi à Bamako, a-t-on appris de source médiatique.

    Il s’agit notamment de cadres de l’opposition qui ont été arrêtés alors qu’ils participaient à une réunion d’une plateforme dite de ‘’la déclaration commune du 31 mars’’ regroupant des formations politiques opposées à la prolongation de la transition qui devait s’achever il y a trois mois, indique le site d’information de Radio France internationale.

    Parmi les personnes mises aux arrêts figurent Mohamed Ali Bathily du M5 Mali Kura, Yaya Sangaré de l’Adema, ou encore Moustapha Dicko de l’Adema également, au domicile duquel se tenait la réunion, rapporte RFI.

    Elle signale en la présence parmi les opposants arrêtés des membres du Rassemblement pour le Mali (RPM) de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, ou encore le Parti pour le développement économique et la solidarité, de l’ex-président Amadou Toumani Touré.

    En avril, les autorités militaires de la transition avaient annoncé l’interdiction de la tenue de toute activité relative à la politique dans le pays.

    Selon le site d’information de RFI, les cadres de l’opposition travaillaient au moment de leur arrestation sur un projet de règlement intérieur de leur plateforme et l’élaboration d’un plan d’action.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE /  »Peace Consult » démarre ses activités axées sur la sécurité et la bonne gouvernance

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE /  »Peace Consult » démarre ses activités axées sur la sécurité et la bonne gouvernance

    Dakar,20 juin (APS) – Un cabinet de consultance dénommé  »Peace Consult » a été porté sur les fonts baptismaux, jeudi à Dakar, avec l’ambition d’apporter aux États africains, dont celui du Sénégal, un accompagnement leur permettant de mieux appréhender les questions de sécurité, de bonne gouvernance et de développement, .

    Le cabinet dirigé par Abdou Lat Guèye s’engage à accompagner les autorités sénégalaises dans la mise en œuvre de leurs politiques de développement, en leur apportant les outils scientifiques nécessaires au diagnostic des problèmes.

    L’expertise que veut apporter le cabinet Peace Consult porte sur des questions relatives à la sécurité, la paix, à la gouvernance et au développement, selon son promoteur.

    « C’est un cabinet qui va essayer d’accompagner l’État, les partenaires, les communautés pour [les aider à] faire face aux diverses menaces sur la région ouest africaine », a déclaré M. Guèye lors de la cérémonie de lancement de la nouvelle structure de consultance.

    « Aujourd’hui, nous vivons une situation qui n’est plus ordinaire avec la dislocation de la Cédéao mais aussi avec des terroristes qui, de plus en plus, sont en train de s’approcher » des frontières du Sénégal, a indiqué l’ancien directeur du système d’alerte précoce et de réponse de la Cédéao.

    Connu sous le sigle ECOWARN (ECOWAS Early Warning and Response Network), le système d’alerte précoce de la Cédéao est un outil d’observation et de suivi dans le cadre de la prévention des conflits et de l’aide à la décision.

    Abdou Lat Guèye a aussi évoqué les autres formes de menaces à la sécurité des pays africains, notamment les violences en période électorale, ainsi que les questions de gouvernance.

    « Il y a aussi les problèmes de santé, les problèmes environnementaux, les problèmes liés à la migration, au foncier et pour tout cela, l’État n’est pas habileté à seul faire face à toutes ces questions », a déclaré le directeur général du cabinet Peace Consult, qui sera basé à Dakar.

    Pour accompagner les États africains dans la prise en charge de toutes ces questions, les experts de Peace Consult comptent s’appuyer sur les données jugées les plus pertinentes pour faire des recommandations devant permettre leur bonne prise en charge.

    « Nous avons un certain nombre d’experts dans ce pays, des spécialistes et des partenaires qui veulent accompagner le développement, mais ils n’ont pas la base de ce dont ils ont besoin pour faire le travail correctement », a assuré Abdou Lat Guèye.

    Le cabinet Peace Consult compte mettre en place des projets qui devraient aider à améliorer la vie quotidienne au Sénégal et dans les autres pays de la sous-région.

    Ce cabinet de consultance va aussi porter un intérêt particulier sur les questions de paix et de sécurité, de gouvernance et de développement, a souligné Oumar Ndongo, enseignant à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

    « Mettre en place un outil de cette nature servira d’espace pour les cadres africains » qui, par ce biais, auront la possibilité de « proposer des solutions africaines aux problèmes africains, non sans prendre en compte les réalités géopolitiques des dynamiques du monde contemporain », a souligné l’enseignant, membre de Peace Consult.

    Il recommande d’aller vers des solutions globales pour lutter contre les menaces devenues multiformes, ajoutant que les universitaires et les experts doivent travailler aux côtés de l’État pour le « solidifier » et « faire bouger les lignes ».

    Penda Mbow, professeur d’histoire à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, a salué cette initiative qui va, dit-elle, permettre à Abdou Lat Guèye de mettre son expérience et son expertise au service des États de la communauté ouest-africaine.

    La spécialiste en histoire médiévale et occidentale considère que l’absence de réflexion stratégique est l’un des points faibles des pays africains.

    « Quand nous cherchons à réfléchir sur le quotidien, d’autres réfléchissent sur notre avenir à nous et […] continuent à être au-dessus », a-t-elle soutenu.

    L’ambassadeur Stéphan Sylvain Sambou, coordonnateur bureau national de la Cédéao au Sénégal, et l’ancien ambassadeur Seydou Nourou Ba, ont pris part à la cérémonie de lancement, de même que l’ancienne ministre Ndioro Ndiaye.

    Cambel Dieng du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) y était également présent, tout comme le colonel à la retraite Idrissa Tamba, administrateur général de l’Institut Panafricain de stratégies (IPS) de l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio.

    Il y avait aussi Diago Diagne Ndiaye, présidente régionale du Réseau paix et sécurité pour les femmes de l’espace Cédéao (REPSFECO), la journaliste Adrienne Diop, ancienne directrice de la communication à la Cédéao, et Pathé Guèye, ancien commissaire infrastructures de la même organisation.

    FD/BK/ADL

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Afrique du Sud : Cyril Ramaphosa  investi officiellement pour un second quinquennat

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Afrique du Sud : Cyril Ramaphosa investi officiellement pour un second quinquennat

    Dakar, 19 juin (APS) – Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, 71 ans, a été investi mercredi à Pretoria pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la Nation Arc-en-ciel, ont rapporté plusieurs médias.

    Le chef de l’Etat Sud-africain, arrivé au pouvoir en 2018 à la suite de la démission de son prédécesseur, Jacob Zuma, a prêté serment devant la Cour constitutionnelle lors d’une cérémonie en grande pompe organisée dans la capitale politique du pays.

    « Je jure que je serai fidèle à la République d’Afrique du Sud et que j’obéirai, observerai, défendrai et préserverai la Constitution et toutes les lois de la République », a-t-il déclaré devant les membres de la plus haute juridiction du pays.

    Matamela Cyril Ramaphosa rempile pour un nouveau mandat alors que son parti le Congrès national africain n’a pas réussi à conserver sa majorité absolue au Parlement à l’issue des récentes élections législatives, une première en 30 années.

    Le parti de Nelson Mandela a obtenu 159 sièges sur 400 à l’Assemblée nationale et s’est vu contraint de s’allier avec d’autres formations politiques pour pouvoir continuer à gouverner l’Afrique

    ‘’Je travaillerai avec tout le monde, tous les partis politiques et tous les secteurs prêts à contribuer à trouver des solutions aux défis auxquels notre pays est confronté alors que nous entrons dans une nouvelle décennie de liberté », a dit le président Ramaphosa qui va ainsi diriger un gouvernement d’unité nationale avec cinq autres partis de l’opposition dont l’Alliance démocratique (Democratic Alliance, en anglais).

    « Nous inviterons toutes les parties, la société civile, les syndicats, les entreprises et d’autres formations à un dialogue national sur les défis critiques auxquels la nation est confrontée. Nous chercherons, comme nous l’avons fait à tant de moments importants de notre histoire, à forger un pacte social pour réaliser les aspirations de notre plan de développement national », a ajouté le 5ème président de l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid.

    La cérémonie d’investiture s’est déroulée au siège du gouvernement devant des membres du Parlement et des rois traditionnels des différentes ethnies du pays.

    Une vingtaine chefs d’Etat et de gouvernement, de représentants de l’Union africaine (UA) et des Nations unies ont y ont également pris part.

    FD/AKS

  • SENEGAL-TABASKI-MESSAGE / Le Président Bassirou Diomaye Faye se réjouit du climat de paix et de concorde

    SENEGAL-TABASKI-MESSAGE / Le Président Bassirou Diomaye Faye se réjouit du climat de paix et de concorde

    Dakar, 17 juin (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est réjoui, lundi, du climat de paix et de concorde qui prévaut au Sénégal, assurant que le gouvernement travaille à le pérenniser.

    « Je voudrai dire toute ma satisfaction par rapport au climat social qui prévaut dans ce pays aujourd’hui, qui est un climat de paix, de sérénité, un climat de concorde et de cohésion nationale », a salué le chef de l’Etat après avoir effectué prière de l’Aid el Kébir à la grande mosquée de Dakar.

    « Nous nous engageons à travailler ardemment à perpétuer et à pérenniser ce climat dans le pays », a promis le président Faye.

    Selon lui, c’est cet esprit qui sous-tend la démarche des nouvelles autorités pour l’atteinte des objectifs qu’elles se sont assignées.

    « Voilà pourquoi, quelle qu’en soit l’occasion, quand nous pensons que des réformes doivent avoir lieu, nous en profitons pour ouvrir des discussions afin que chaque opinion puisse être exprimée pour nous garantir la meilleure voie à prendre pour nous assurer des objectifs que nous voulons atteindre », a-t-il déclaré.

    Le chef de l’Etat s’est félicité de la production du premier baril de pétrole, tout en rendant un hommage appuyé à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ces résultats.

    Bassirou Diomaye Faye a promis une bonne administration de ces ressources. « Nous nous engageons à garantir la bonne administration de ces ressources au profit du peuple sénégalais », a-t-il déclaré.

    CS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Afrique du Sud : Cyril Ramaphosa réélu président

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Afrique du Sud : Cyril Ramaphosa réélu président

    Dakar, 15 juin (APS) – Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, 71 ans, a été réélu vendredi à la tête du pays à l’issue d’un vote de la nouvelle Assemblée nationale issue des dernières élections législatives.

    Le syndicaliste et homme d’affaires, arrivé au pouvoir en 2018 à la suite de la démission du président d’alors, Jacob Zuma, va ainsi présider aux destinées de la Nation Arc en ciel les cinq prochaines années.

    La réélection de Cyril Ramaphosa survient au lendemain de l’annonce par son parti, le Congrès national africain (ANC), d’un accord avec d’autres formations politiques pour la formation d’un gouvernement de coalition.

    Le parti de Nelson Mandela, arrivé en tête des élections législatives en Afrique du Sud avec 40, 19 % des suffrages, mais n’a pas réussi à conserver la majorité absolue au Parlement, une première en trente ans.

    Le parti au pouvoir a été crédité de 159 sièges sur les 400 que compte l’Assemblée nationale sud-africaine. Ce qui l’a placé dans l’obligation de trouver un accord avec d’autres formations politiques pour continuer à gouverner l’Afrique du Sud.

    AKS

  • SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Uzra Zeya : « La démocratie est le socle de la stabilité du Sénégal »

    SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Uzra Zeya : « La démocratie est le socle de la stabilité du Sénégal »

    Dakar, 14 juin (APS) – Le sous-secrétaire d’Etat américain à la Sécurité civile, la Démocratie et les Droits de l’homme, Uzra Zeya, a de nouveau salué vendredi le modèle démocratique sénégalais qu’elle présente comme le socle de la stabilité du pays.

    « La démocratie sénégalaise dont le modèle exemplaire est représentatif de la volonté du peuple, est le socle de la stabilité du pays », a-t-elle notamment déclaré lors d’un point de presse digital.

    Elle livrait ses observations à la suite de ses récentes visites au Sénégal et en Guinée, où elle a rencontré de hauts représentants des gouvernements et des leaders de la société civile des deux pays

    « La réputation du Sénégal en tant qu’exemple de démocratie, de tolérance et de gouvernance est bien méritée. Je félicite le peuple sénégalais pour son courage d’avoir élu le candidat qui sied à ses attentes, car le droit de vote est le seuil de la liberté démocratique », a souligné Mme Zeya.

    Elle a insisté sur le fait que la présidentielle sénégalaise du 24 mars dernier avait mis en évidence la force des institutions du pays.

    « Cela est important et doit servir d’exemple pour que la région puisse effectuer des transferts pacifiques de pouvoir à travers des élections libres et justes », a déclaré la diplomate.

    D’autres sujets ayant trait à la justice, à la question des droits de l’homme et aux préoccupations liées à la sécurité civile ont été abordés lors de cette conférence de presse digitale.

    « Le Sénégal est un partenaire clé dans la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique de l’ouest et au-delà », a-t-elle par exemple fait valoir.

    Le sous-secrétaire d’État américain a rappelé que la coopération liant le Sénégal à son pays avait permis d’établir « une relation de sécurité civile profonde qui fait progresser l’État de droit, la justice, l’application de la loi et la sécurité des frontières ».

    « Rien qu’au Sénégal, les Etats-Unis contribuent à hauteur de 26 millions de dollars par an pour soutenir la sécurité à l’intérieur de sa frontière et dans la région », soutient Mme Zeya.

    Elle a en outre évoqué la stratégie élaborée par le Sénégal pour lutter contre la traite des êtres humains et d’autres formes de trafic, saluant notamment les efforts déployés par le pays pour que les trafiquants répondent pénalement de leurs actes.

    Uzra Zeya a de même félicité le Sénégal pour l’accueil que le pays réserve aux réfugiés de la sous-région.

    Elle a en même temps magnifié les « efforts » du nouveau gouvernement allant dans le sens de lutter contre la corruption.

    La diplomate américaine a évoqué les perspectives d’une plus grande collaboration avec les services de sécurité sénégalais dans la lutte contre le blanchiment d’argent, la mise en œuvre de la réforme des prisons et dans le domaine de la formation en matière de lutte contre les stupéfiants.

    KM/AKS/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / L’ANC annonce un accord avec d’autres partis pour gouverner l’Afrique du Sud

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / L’ANC annonce un accord avec d’autres partis pour gouverner l’Afrique du Sud

    Dakar, 13 juin (APS) – Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid, a, par la voix de son secrétaire général, Fikile Mbalula, annoncé avoir trouvé un accord avec d’autres formations politiques en vue de la formation d’un gouvernement de coalition.

    ‘’Nous sommes parvenus à un accord commun sur la nécessité de travailler ensemble’’, a déclaré le responsable du parti de Nelson Mandela, dans des propos rapportés par plusieurs médias.

    Fikile Mbalula a fait savoir que le gouvernement de coalition devant être prochainement formé allait graviter autour du centre en incluant notamment l’Alliance démocratique (DA), parti arrivé deuxième des récentes élections législatives, le parti nationaliste zoulou Inkatha Freedom Party (IFP) et d’autres petites formations politiques.

    L’annonce de cet accord ouvre la voie à une reconduction de président du l’ANC, Cyril Ramaphosa, à la tête de la Nation Arc en Ciel pour un second mandat.

    Le Congrès national africain (ANC) est arrivé en tête des élections législatives en Afrique du Sud avec 40, 19 % des suffrages, mais n’a pas réussi à conserver la majorité absolue au Parlement, une première en trente ans.

    Le parti au pouvoir a été crédité de 159 sièges sur les 400 que compte l’Assemblée nationale sud-africaine. Ce qui l’a placé dans l’obligation de trouver un accord avec d’autres formations politiques pour continuer à gouverner l’Afrique du Sud.

    AKS/OID