Catégorie : Politique

  • SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Un acteur salue le caractère inclusif des Assises sur la réforme du système judiciaire

    SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Un acteur salue le caractère inclusif des Assises sur la réforme du système judiciaire

    Diamniadio, 4 juin (APS) – Les Assises de la Justice ont été l’occasion de mener un dialogue  »inclusif, ouvert et participatif’’, a déclaré mardi à Diamniadio, Amady Ba, le porte-parole de la Commission scientifique et de synthèse des travaux.

    « Cela a été un dialogue de rupture, un dialogue inclusif, ouvert et participatif », a-t-il notamment souligné lors de la cérémonie de restitution des recommandations des commissions des assises sur la réforme et la modernisation de la justice dont les travaux avaient été lancés le 28 mai par le chef de l’Etat.

    « Nous avons reçu une commande du président de la République qui a identifié des experts chargés d’identifier les problèmes et proposer des solutions », a rappelé M. Ba en saluant la dynamique ayant entouré les travaux.

    SG/AKS/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-REFORMES / Assises de la justice : début de la restitution des travaux de commissions

    SENEGAL-JUSTICE-REFORMES / Assises de la justice : début de la restitution des travaux de commissions

    Diamniadio, 4 juin (APS) – Les deux commissions chargées de réfléchir sur les réformes et la modernisation de la Justice ont entamé la restitution de leurs travaux, mardi, au Centre international de conférence de Diamniadio, a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, nous arrivons à la dernière étape. Nous sommes parvenus à faire ce travail. Nous avions deux commissions, une commission réforme et une commission modernisation de la justice », a indiqué le facilitateur des travaux, le professeur Babacar Guèye.

    Intervenant à l’ouverture de la séance de restitution des travaux, il a notamment insisté sur le fait que les participants avaient travaillé avec beaucoup d’engagement et dévouement.

    Il n’a pas manqué de faire savoir que beaucoup de recommandations sortiront des assises sur la réforme et la modernisation de la justice.

    Babacar Guèye a rappelé la recommandation du président de la République allant dans le sens de mener une démarche positive et inclusive.

    « J’espère que les travaux dans les rapports de commissions vont peut-être le prouver », a-t-il ajouté.

    Plusieurs experts et des officiels prennent part à cette rencontre. Le facilitateur a annoncé qu’une synthèse va sanctionner dans l’après-midi ces travaux.

    SG/AKS/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Afrique du Sud : l’ANC gagne les législatives sans obtenir une majorité absolue

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Afrique du Sud : l’ANC gagne les législatives sans obtenir une majorité absolue

    Dakar, 2 juin (APS) – Le Congrès national africain (ANC) est arrivé en tête des élections législatives en Afrique du Sud avec 40, 19 % des suffrages, mais n’a pas réussi à conserver la majorité absolue au Parlement, une première en trente ans.

    D’après les résultats officiels publiés dimanche par la Commission électorale, le parti du président sortant, Cyril Ramaphosa, devrait se retrouver avec 159 sièges sur les 400 que compte l’Assemblée nationale sud-africaine.

    Le parti de Nelson Mandela est suivi par l’Alliance démocratique avec 21, 8 %, et la formation politique dissidente, le MK de l’ancien président Jacob Zuma avec 14, 58 %.

    Le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) de Julius Malema arrive en quatrième position avec 9, 51 % des suffrages.

    La perte de vitesse de l’ANC, au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, s’est en même temps confirmée au niveau provincial à travers par exemple la perte du contrôle du Kwazulu-Ntal, jusque-là une chasse gardée.

    Cette province de même que celle de la partie ouest de Cape Town ont été remportées par la formation politique de Jacob Zuma.

    La province de Gauteng qui englobe le hub économique du pays, Johannesburg et la capitale, Prétoria a également échappé à l’ANC.

    Près de 27 millions d’électeurs Sud-Africains étaient appelés aux urnes mercredi pour choisir leurs représentants au Parlement.

    Les 400 députés élus à l’issue du scrutin vont se retrouver dans une quinzaine de jours pour désigner le président de la République.

    Le chef de l’Etat sortant, Cyril Ramaphosa, président de l’ANC, arrivée au pouvoir à la suite de la démission de son Jacob Juma, est candidat à sa propre succession.

    KM/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Tivaouane : Momar Sylla élu maire de Mérina Dakhar  

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Tivaouane : Momar Sylla élu maire de Mérina Dakhar  

    Mérina Dakhar, 2 juin (APS)  – L’instituteur Momar Sylla a été élu maire de la commune de Mérina Dakhar, un poste occupé jusque-là par un intérimaire, depuis la démission de l’ancien maire Aymérou Gningue.

    Le nouveau maire de Mérina Dakhar, instituteur de classe exceptionnelle depuis 2013, avait longtemps cheminé en politique avec Aymérou Gningue, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar, la majorité présidentielle sortante.

    Elu premier adjoint au maire en 2014 et en 2022, il est présenté comme une “personnalité très crédible’’ par ses collègues.

    Un des plus proches collaborateurs du maire Aymérou Gningue, il a été élu par le conseil municipal à l’issue d’un vote, devant son seul challenger Ousseynou Fall, contrôleur financier à la présidence de la République, avec 48 voix contre huit pour son adversaire.

    Âgé de 60 ans et originaire de Kelle, un village situé à 12 km de Mérina Dakhar, Momar Sylla estime qu’ “il n’est pas facile de succéder à Aymérou Gningue“, dont il compte encore solliciter les conseils durant son magistère.

    Décrit comme quelqu’un de “très ouvert et ponctuel“, le nouvel édile de Mérina Dakhar, s’est s’imposé sur le terrain politique “avec intelligence et beaucoup de sacrifices, surtout dans le domaine de l’éducation des fils et filles du village de Kelle“.

    Il a été pendant plusieurs années directeur d’école à Kelle, son village d’origine.

    Le nouveau maire de Mérina Dakhar a promis d’adopter une “gestion inclusive“, pour mériter la confiance des 55 conseillers municipaux.

    Après le vote, les conseillers ont, à l’unanimité, désigné Aymérou Gningue comme maire honoraire de Mérina Dakhar, une commune située dans le département de Tivaouane, région de Thiès.

    MKB/ADI/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-ENJEUX / Pour résorber le retard de l’Afrique, Bassirou Diomaye Faye mise sur la réforme de l’éducation et l’éloge du savoir

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-ENJEUX / Pour résorber le retard de l’Afrique, Bassirou Diomaye Faye mise sur la réforme de l’éducation et l’éloge du savoir

    Dakar, 31 mai (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé sa volonté de conduire une réforme de l’éducation au Sénégal, une perspective qui conditionne selon lui le développement économique et social du pays. 

    « Mon intervention à ce dialogue, qui marque l’une de mes premières sorties internationales sur la thématique centrale de l’éducation, est le signe de l’importance que j’attache à ce secteur et de ma volonté de repenser sa gouvernance et ses mécanismes de financement, afin de doter le Sénégal d’un système éducatif et de formation de qualité », a déclaré le chef de l’Etat, en prenant part, jeudi, par visioconférence, à une rencontre organisée par l’Organisation des Nations unies.

    Ce dialogue politique de l’ONU portait sur le thème : « L’éducation par la science, la technologie et l’innovation pour l’Afrique que nous voulons ».

    Se félicitant de la pertinence de la thématique choisie, Bassirou Diomaye Faye a fait l’éloge du savoir, estimant que « face à l’inadaptation des contenus des enseignements » et à « l’insuffisance des moyens humains et financiers […], la réforme de nos systèmes éducatifs est nécessaire, afin de repositionner l’être humain et son rapport à la science, la technologie, l’innovation et le développement durable, au cœur des préoccupations de l’école ».

    « Si nous voulons rapidement résorber le retard de l’Afrique, il faudra réformer l’éducation et faire l’éloge du savoir qui, en tout temps, forge l’esprit et l’expertise indispensables à la réalisation du développement économique et social des peuples », a-t-il assené.

    Il assure que cela recoupe l’ambition de son gouvernement « dont l’approche en matière d’éducation sera basée sur l’enseignement des humanités et des valeurs afin de faciliter l’inclusion sociale dans le respect de nos convictions culturelles et cultuelles ».

    Bassirou Diomaye Faye a aussi déclaré que les réformes qu’il compte mettre en œuvre dans le système éducatif vise essentiellement à « favoriser l’articulation entre l’éducation, la science et la technologie dans le but d’assurer la qualité des ressources humaines qui soutiennent le processus de développement économique et social et de garantir la résilience face aux crises multiformes ».

    Il a notamment insisté sur « l’amélioration de la gouvernance et de la qualité de l’éducation par le multilinguisme couplé à l’utilisation progressive des nouvelles technologies dans les enseignements depuis l’école primaire ».

    Ces réformes prévoient également la mise en place des « universités technologiques », en rapport avec des pôles de développement économique identifiés et la « redéfinition du portefeuille de formation » dans les universités publiques, en partant des besoins des secteurs primaire (agriculture, élevage, pêche), secondaire (industrie) et tertiaire.

    Le chef de l’Etat a aussi évoqué la « revalorisation » de la fonction enseignante et des budgets destinés aux politiques éducatives nationales.

    SMD/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-FAKENEWS-DEFIS / Les journalistes invités à investir les mêmes canaux qu’utilisent les diffuseurs de fausses informations

    SENEGAL-AFRIQUE-FAKENEWS-DEFIS / Les journalistes invités à investir les mêmes canaux qu’utilisent les diffuseurs de fausses informations

    Dakar, 31 mai (APS) – Des professionnels des médias et des acteurs engagés dans la lutte contre la désinformation recommandent aux journalistes, de plus en plus concurrencés dans leur travail par les réseaux sociaux, amplifiant la prolifération des fake news, de s’investir davantage dans ce domaine pour lutter efficacement contre ce phénomène.

    Ils font valoir que la lutte contre la désinformation est une question qui « préoccupe aujourd’hui toutes les grandes démocraties du monde ».

    « Il faut que les journalistes assument leur statut et se mettent dans l’air du temps, en allant dans le champ même de ceux qui font la désinformation », a par exemple suggéré Mamadou Diagne, journaliste et gestionnaire des plateformes digitales de la radiotélévision publique sénégalaise (RTS).

    Il prenait part à une conférence publique sur la désinformation en période électorale, une rencontre organisée jeudi par la rédaction francophone d’Africa check, basée à Dakar.

    La rencontre a enregistré la participation de professionnels des médias et des acteurs engagés dans la lutte contre la désinformation en Afrique.

    Elle a été aussi l’occasion de présenter le rapport de l’alliance de vérificateurs de faits dénommée « Saytu SEN2024 », regroupant plusieurs médias sénégalais, et les enseignements tirés de  leur travail de lutte contre la désinformation durant l’élection présidentielle de mars 2024 au Sénégal.

    Le journaliste et fondateur de la Maison des reporters (LMDR), Moussa Ngom, a aussi invité ses confrères à « s’adapter au rythme et aux habitudes de consommation de l’information », en utilisant les mêmes canaux de diffusion.

    Il a également appelé les Etats à jouer la carte de la « transparence », notant que « la censure ou la restriction d’Internet n’ont jamais été la meilleure solution pour combattre la désinformation ».

    Mountaga Cissé, spécialiste des médias sociaux, a déploré la réaction très souvent « tardive » des pouvoirs publics devant les rumeurs. « Ce qui constitue, très souvent, le lit pour la production et la prolifération de fake news », a-t-il poursuivi.

    « Donner le bâton pour se faire battre »

    Journaliste à la rédaction francophone d’Africa check, Azil Momar Lo, a souligné « l’inaccessibilité » des sources pour les vérificateurs d’informations dans des pays comme le Sénégal.

    Dans certains pays comme les Etats-Unis, The Washington Post, par exemple, peut se permettre de produire plus de 30 mille articles de vérifications en quatre ans, compte tenu d’un accès facile à l’information.

    « Il nous faut des gens et des initiatives qui se consacrent à la vérification, surtout que la production de l’information n’est plus une affaire des seuls journalistes », estime Amadou Kanouté du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

    « La désinformation est un phénomène qui préoccupe aujourd’hui toutes les grandes démocraties du monde », a-t-il martelé, appelant à une  » collaboration entre acteurs des médias, chercheurs et société civile pour atténuer le fléau ».

    L’enseignante-chercheur Yacine Diagne, en service au Centre d’études des sciences et techniques de l’information de Dakar, a pour sa part insisté sur « l’éducation aux médias », afin que le consommateur d’information puisse comprendre le processus de fabrication.

    Le journaliste et bloggeur Pape Ismaila Dieng s’est interrogé sur la question de la législation des médias au Sénégal.

    Les journalistes « ont demandé à l’Etat de légiférer, et ce dernier a dit qu’il va s’y mettre à sa manière », une manière à ses yeux de « donner le bâton pour se faire battre ».

    SMD/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-DECLARATION / Ousmane Sonko :  »Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal »

    SENEGAL-POLITIQUE-DECLARATION / Ousmane Sonko :  »Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal »

    Dakar, 30 mai (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré, jeudi, que rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal, assurant que l’Etat a la responsabilité de veiller à la quiétude des Sénégalais et à la sécurité de leurs biens

    ‘’A ce peuple [sénégalais], je veux dire simplement qu’il peut dormir tranquille. Je veux rassurer ce peuple, qu’il n’y aura que la paix au Sénégal. Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal’’, a-t-il dit dans une déclaration diffusée sur la RTS, la télévision publique sénégalaise, en prélude de la journée de nettoiement prévue samedi.

    ‘’Ceux qui ont eu la responsabilité de gérer le pays pendant longtemps savent très bien vers quelle direction nous nous acheminons et ils savent très bien que les résultats ou les conclusions [de rapports de cours de contrôle] leur seront extrêmement défavorables’’, a ajouté M. Sonko.

    Le chef du gouvernement a ainsi rassuré les Sénégalais quant à la responsabilité de l’Etat de veiller sur leur quiétude et la sécurité de leurs biens.

    ‘’Je veux également rassurer ce peuple qu’il peut dormir tranquille, car il n’y aura aucune forme de troubles. Et nous prendrons toutes nos responsabilités’’ en cas d’‘’agitation’’, a-t-il prévenu.

    Dans sa déclaration, M. Sonko est revenu sur les deux premiers mois du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à la tête du pays et du gouvernement qu’il dirige.   

    ‘’Bientôt deux mois après la mise en place du nouveau gouvernement (…) sous la houlette de son excellence M. le président Bassirou Diomaye Faye, nous avons tenté de donner forme à ce projet qui nous est cher et qui est cher à toute l’Afrique. Le bilan est extrêmement satisfaisant’’, s’est-il réjoui, évoquant  l’option ‘’souverainiste’’ du nouveau régime.

    Pour le chef du gouvernement, cette ‘’rupture systémique’’ passe par une gestion optimale des ressources publiques et la ‘’reddition des comptes’’.

    ‘’Nous avons pris un engagement vis-à-vis du peuple sénégalais, engagement de mettre un terme à la prévarication, au détournement de deniers publics, aux surfacturations des marchés, à la corruption »’, a-t-il rappelé.

    ‘’Nous y avons travaillé fermement et dans les jours à venir, le peuple sera informé des résultats’’, a notamment dit M. Sonko, pour qui le développement économique du Sénégal passe par la bonne gouvernance des ressources naturelles.

    ‘’Nous avons œuvré inlassablement à identifier et entamer les discussions qu’il faut pour rapatrier ou faire revenir dans l’escarcelle du Sénégal tout ce qui nous appartient en termes de ressources naturelles, particulièrement de droits sur ces ressources naturelles’’, a fait savoir le Premier ministre.

    Ousmane Sonko a fait cette déclaration en perspective de la préparation de la Journée nationale de Set-setal (nettoiement et assainissement, en wolof) décrétée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et prévue samedi.

    ABB/OID/ASG

  • SENEGAL-BURKINA-DIPLOMATIE / Le renforcement de la coopération bilatérale au menu des échanges entre les présidents Faye et Traoré

    SENEGAL-BURKINA-DIPLOMATIE / Le renforcement de la coopération bilatérale au menu des échanges entre les présidents Faye et Traoré

    Dakar, 30 mai (APS) – Le président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye et son homologue du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, ont échangé jeudi à Ouagadougou sur des sujets d’intérêt commun en vue d’un renforcement de la coopération bilatérale, a-t-on appris de source officielle.

    Arrivé dans la capitale burkinabé en provenance de Bamako, le chef de l’Etat sénégalais s’est notamment entretenu avec le président Ibrahim Traoré de sujets d’intérêt commun visant à renforcer la coopération bilatérale, a notamment indiqué la présidence sénégalaise dans un message partagé sur le réseau social X.

    Dans le cadre de cette première visite de travail et d’amitié au ‘’Pays des hommes intègres’’, le nouveau chef de l’Etat sénégalais a eu avec son homologue du Faso une séance de travail au palais présidentiel de Kosiyam, à Ouagadougou.

    La coopération entre le Burkina Faso et le Sénégal embrasse plusieurs domaines dont l’emploi, la jeunesse, la formation professionnelle, l’administration territoriale, le sport.

    AKS/ABB/OID

  • SENEGAL-EUROPE-ELECTION / La mission européenne d’observation de la présidentielle sénégalaise émet vingt-deux recommandations

    SENEGAL-EUROPE-ELECTION / La mission européenne d’observation de la présidentielle sénégalaise émet vingt-deux recommandations

    Dakar, 30 mai (APS) – La mission européenne, dépêchée au Sénégal dans le cadre de l’observation du processus ayant débouché sur la tenue le 24 mars dernier de l’élection présidentielle, a rendu public, jeudi, à Dakar, un rapport contenant 22 recommandations allant dans le sens d’une amélioration du système électoral sénégalais.

    ‘’La mission d’observation électorale de l’Union européenne a élaboré 22 recommandations en vue de contribuer à l’amélioration des prochains processus électoraux. Parmi ces recommandations, huit sont jugées prioritaires’’, a déclaré Malin Björk, la cheffe de la mission, lors de la présentation du rapport final de ses activités.

    Elle a souligné que les recommandations portent, entre autres, sur la nomination aux organismes électoraux, la transparence du processus, l’inscription des électeurs, le parrainage des candidats, la publication des résultats, le financement de la campagne, l’accès à l’information, la liberté d’expression.

    Malin Björk n’a pas manqué de rappeler qu’elles prenaient également en compte la question du financement des partis politiques, des médias, des réseaux sociaux et la participation des femmes, des personnes en situation de handicap et celle relative au déroulement du processus, du dépouillement et la compilation des résultats.

    Les observateurs de l’Union européenne (UE) proposent le renforcement de l’indépendance et l’impartialité des membres des institutions électorales, qui sont nommés par le président de la République.

    Ils ont jugé essentiel d’envisager une plus grande pluralité dans la nomination de ces derniers dans les organes majeurs du processus électoral, afin de renforcer leur indépendance et la confiance des parties prenantes.

    La cheffe de la mission d’observation électorale de l’UE a également suggéré le renforcement des organes de gestion et de supervision du processus électoral et la garantie d’un accès à l’information surtout sur le fichier électoral, la carte électorale.

    Dans le but de garantir le plein exercice du droit de vote, l’inscription sur les listes électorales en particulier pour les jeunes doit être automatique pour tous les détenteurs de la carte d’identité nationale éligibles dans le fichier électoral, ont mentionné les observateurs européens dans le rapport.

    Ils ont dans le même ordre d’idées préconisé la mise en œuvre d’un système fonctionnel de radiation des électeurs décédés du fichier en collaboration avec l’état civil et d’envisager la disparition progressive des cartes d’électeur.

    Le rapport fait mention des conditions d’éligibilité des candidats qui doivent être fondées sur des critères objectifs, raisonnables et prévisibles.

    En vue d’une plus grande transparence, la mission recommande ‘’d’inclure dans le code électoral l’obligation de publier en ligne les résultats provisoires, bureau de vote par bureau de vote dès la proclamation des résultats’’ par l’autorité concernée. Ce qui fait partie des bonnes pratiques internationales, fait-elle savoir.

    Les analyses ont pu montrer le besoin d’adopter ‘’un cadre juridique du financement des partis politiques et de la campagne électorale, afin de renforcer l’égalité des chances entre les candidats et garantir la transparence’’, a par ailleurs dit Mme Björk.

    Les observateurs électoraux de l’UE ont relevé que ‘’les dispositions sur le code pénal manquent de précision et constituent une limite à la liberté d’expression contraire aux engagements internationaux et régionaux du Sénégal et, c’est pour cela que nous demandons d’abroger ou d’amender les provisions qui sanctionnent les +fausses nouvelles+’’.

    Malin Björk a assuré que ces recommandations techniques ont déjà été mises à la disposition des autorités sénégalaises en charge de l’organisation des élections et des autres parties prenantes du processus électoral. Le rapport final sera remis aux autorités gouvernementales.

    FD/AKS/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye rend visite, ce jeudi, à ses homologues du Burkina Faso et du Mali

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye rend visite, ce jeudi, à ses homologues du Burkina Faso et du Mali

    Dakar, 30 mai (APS) – Le chef de l’État a quitté Dakar, jeudi matin, pour se rendre à Bamako et à Ouagadougou, les capitales du Mali et du Burkina Faso, a-t-on appris de la présidence de la République.

    Ce voyage fait partie de la série de visites que mène Bassirou Diomaye Faye en Afrique de l’Ouest depuis son élection, ajoute la présidence sénégalaise sur le réseau social X.

    M. Faye s’est déjà rendu dans plusieurs pays de la région, dont le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée et la Mauritanie.

    AKS/ESF/BK