Catégorie : Politique

  • SENEGAL-SOCIETE / Vers l’organisation d’une journée nationale mensuelle de mobilisation autour d’une thématique spécifique

    SENEGAL-SOCIETE / Vers l’organisation d’une journée nationale mensuelle de mobilisation autour d’une thématique spécifique

    Dakar, 29 mai (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a prôné, mercredi, en Conseil des ministres l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le ministère compétent.

    Concernant l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage, le  président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat.

    AB/OID

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Vers un Conseil interministériel sur la problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions sud et de l’est

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Vers un Conseil interministériel sur la problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions sud et de l’est

    Dakar, 29 mai (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, mercredi, en Conseil des ministres, l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur la problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays, a appris l’APS de source officielle.

    Dans sa communication, M. Sonko a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le gouvernement  »n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique ».

    En perspective de la rencontre interministérielle, il a souligné  »l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques ».

    Le Premier ministre a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées.

    AB/OID

  • SENEGALL-POLITIQUE-ENVIRONNEMENT / Le chef de l’Etat invite le gouvernement à vulgariser la nouvelle politique environnementale

    SENEGALL-POLITIQUE-ENVIRONNEMENT / Le chef de l’Etat invite le gouvernement à vulgariser la nouvelle politique environnementale

    Dakar, 29 mai – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a invité, mercredi, en Conseil des ministres, le gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du  »PROJET ».

    Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, prévue le 5 juin 2024, il a demandé au ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de défense et de sécurité et des services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité.

    Il l’a invité également à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba, dans la région de Tambacouda (est), rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la direction des Parcs nationaux.

    Le président de la République a, en outre, demandé au ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement.

    Il a exhorté, dans ce sens, le gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.

    A ce sujet, Bassirou Diomaye Faye a engagé le Premier ministre d’initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes.

    Dans le même temps, il a souligné la nécessité pour chaque ministère de mener, sous la supervision du Premier ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations, notamment des jeunes.

    AB/ABB/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le Gouvernement invité à veiller au bon déroulement des Assises de la justice

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le Gouvernement invité à veiller au bon déroulement des Assises de la justice

    Dakar, 29 mai (APS) – Le chef de l’Etat a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres, son attachement au respect de la  »souveraineté du peuple », invitant notamment le gouvernement à veiller au bon déroulement des Assises de la justice, lancées mardi à Diamniadio, dans le département de Rufisque.

    ‘’Le président de la République a indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du peuple’’, peut-on lire dans le communiqué sanctionnant la réunion hebdomadaire du gouvernement.

    Bassirou Diomaye Faye a, dès lors, réitéré son « engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions ».

    Il a ainsi demandé au ministre de la Justice, de veiller avec le facilitateur qu’il a désigné, les présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif, rapporte le texte.

    Le communiqué fait savoir que le chef de l’Etat a invité le gouvernement à considérer le dialogue comme méthode le travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.

    Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont démarré mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, dans le département de Rufisque, sous la présidence effective du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    ‘’C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer. (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, a notamment indiqué le Bureau d’information gouvernementale (BIG).

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique sociale et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye et plusieurs membres du Gouvernement prennent part à la rencontre. Celle-ci a aussi vu la présence de nombreux autres officiels et des élus territoriaux.

    Des représentants des missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, plusieurs experts et spécialistes, des guides religieux et coutumiers et divers autres invités participent également aux travaux.

    Dans une note conceptuelle, parvenue à l’APS, le BIG assure que les travaux qui seront restitués le 04 juin prochain porteront sur des thématiques aussi importantes que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi, etc.

    AKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / RDC : un gouvernement de 55 membres annoncé cinq mois après la réélection de Tshisekedi

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / RDC : un gouvernement de 55 membres annoncé cinq mois après la réélection de Tshisekedi

    Dakar, 29 mai (APS) – Judith Suminwa Tuluka, Première ministre de la République démocratique Congo, a formé mercredi, un gouvernement de 55 membres, deux mois après sa nomination et cinq mois après la réélection du président Félix Tshisekedi, ont annoncé plusieurs médias.

    Le nouveau gouvernement compte six postes de vice-Premiers ministres, neuf ministres d’Etat et quatre ministres délégués. Le gouvernement sortant était composé de 57 membres.

    Parmi les changements notés dans la composition de ce gouvernement lue sur les antennes de la RTNC, la Radio-Télévision nationale congolaise, figurent le départ de Christophe Lutundula, qui occupait le poste de ministre des Affaires étrangères, de Peter Kazadi, ex-titulaire du portefeuille de l’Intérieur ou encore de Nicolas Kazadi aux Finances.

    Le vice-Premier ministre Jean-Pierre Bemba est reconduit, mais quitte le ministère de la Défense pour celui du Transport. Il est remplacé par Guy Kabongo Mwadianvita, ancien directeur général du Journal officiel de la RDC et proche du président Tshisekedi.

    La formation de l’équipe gouvernementale intervient cinq mois après la réélection pour un second mandat du président Félix Tshisekedi et deux mois après la nomination de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, 56 ans.

    Nommée le 1er avril, l’ancienne ministre du Plan est la première femme à diriger le gouvernement en RDC, succédant ainsi à Jean-Michel Sama Lukonde, qui avait présenté sa démission le 21 février.

    Selon la Constitution congolaise, le nouveau gouvernement pourra prendre ses fonctions après que l’Assemblée nationale aura approuvé le programme national de  Judith Suminwa Tuluka à la majorité absolue.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 29 mai 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 29 mai 2024

    Dakar, 29 mai (APS) –  Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur le lancement des Assises de la Justice et sur la Journée du Dialogue national qu’il a présidés.

    Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à considérer le dialogue comme méthode de travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.

    Il a réitéré, à cet égard, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions.

    Le Président de la République a ainsi indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du Peuple.

    Dès lors, il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif.

    Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET.

    Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité.

    Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba.

    La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux.

    Le Président de la République a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement.

    Il a invité, dans ce sens, le Gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.

    A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes.

    Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes.

    Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage.

    Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent.

    Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays. Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le Gouvernement n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique.

    Face à cette situation, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur ce dossier.

    Dans cette perspective, il a souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques.

    Il a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées.

    Le Premier Ministre a, par ailleurs, rappelé aux Ministres l’impérieuse nécessité de veiller au strict respect des dispositions encadrant la circulation des correspondances administratives.

    Il a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de mettre en place, dans les plus brefs délais, une équipe pluridisciplinaire chargée, d’une part, de procéder à l’évaluation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) arrivé à terme et, d’autre part, de proposer un nouveau programme articulé autour du PROJET et conforme aux enjeux de l’heure.

    Le Premier Ministre a aussi rappelé les diligences à mettre en œuvre dans le cadre de l’exécution des plans d’action d’urgence des départements ministériels.

    Il a clos sa communication en réitérant l’importance à attacher par les Ministres chargés des Affaires étrangères et des transports aériens, au suivi étroit de la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion interministérielle consacrée au prochain pèlerinage à La Mecque, en particulier concernant le transport aérien depuis Dakar.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
     Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le point sur la situation internationale ;
     Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rendu compte de l’état de préparation de la Journée nationale de nettoiement et les actions de prévention des inondations.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

     Le Contrôleur général Mame Seydou NDOUR, précédemment Directeur de la Police de l’air et des frontières est nommé Directeur général de la Police nationale, en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar YAGUE, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Aliou CISS, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Khalifa Ababacar SARR, Ingénieur en géomatique et Spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des Déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement, Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-ECONOMIE-PROFIL / Sinna Amadou Gaye, enseignante et militante ardente de Pastef, va s’occuper de l’emploi des jeunes

    SENEGAL-ECONOMIE-PROFIL / Sinna Amadou Gaye, enseignante et militante ardente de Pastef, va s’occuper de l’emploi des jeunes

    Kaffrine, 29 mai (APS) – La nouvelle directrice de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ) est une enseignante connue pour son dévouement à l’école et à la vie politique.

    Cette militante du parti au pouvoir âgée d’une trentaine d’années est réputée aussi pour sa modestie, selon des témoignages recueillis auprès de ses proches, au quartier Escale de la commune de Kaffrine (centre).

    Sinna Amadou Gaye a fait ses cycles primaire, moyen et secondaire dans cette ville où elle est née. Elle y obtient le baccalauréat en 2008 et s’inscrit à la faculté de droit de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Après deux années d’études de droit, la jeune Kaffrinoise passe avec succès le concours de recrutement d’instituteurs et est affectée, après la formation, dans le département de Nioro (centre).

    Mme Gaye est ensuite mutée à sa ville natale, où elle décroche un certificat d’aptitude professionnelle à l’enseignement (CAP). Sa soif de savoir la pousse à s’inscrire à l’université privée Nelson-Mandela de Dakar, où elle obtient un master en gestion de projet.

    Sinna Amadou Gaye fait partie des premières femmes à adhérer à la section kaffrinoise du Pastef, le Parti des patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, la formation politique au pouvoir depuis le 24 mars dernier. Son militantisme ardent fait d’elle l’une des rares femmes à la tête des 46 sections départementales du Pastef. Son engagement l’emmène à diriger la liste départementale à Kaffrine de ce parti politique aux élections législatives de 2022.

    ‘’Une femme travailleuse, dynamique et discrète’’

    La nouvelle directrice de l’ANPEJ est décrite comme ‘’une femme travailleuse, dynamique, discrète et disponible’’ par Moussa Ndao, le responsable communal de Pastef chargé des élections à Kafrine.

    M. Ndao salue son ouverture d’esprit, surtout envers ses camarades de parti, dont elle ne manque pas de demander les avis pour l’administration de la section locale de Pastef. En signe de dévouement au Pastef, ‘’elle n’hésitait pas […] à emprunter de l’argent auprès des banques pour financer les activités de notre parti’’, témoigne-t-il.

    Sinna Amadou Gaye est la première femme à diriger l’ANPEJ, une agence au centre de la politique d’emploi de l’État, un privilège qu’elle accueille dans la ‘’joie’’ et  l’‘’humilité’’.

    ‘’C’est un immense plaisir de travailler pour mon pays, pour la jeunesse surtout. L’emploi est un défi majeur pour le président de la République et le Premier ministre’’, dit Mme Gaye en s’engageant à ‘’matérialiser’’ les promesses faites par les dirigeants du pays aux jeunes en matière d’emploi.

    ‘’Nous allons mettre en place des mécanismes d’accompagnement et d’insertion des jeunes, avec l’aide des entreprises nationales et étrangères’’, assure-t-elle.

    Sinna Amadou Gaye promet d’offrir aux jeunes des formations leur permettant d’acquérir les compétences nécessaires à leur insertion dans le monde du travail. Elle les exhorte à ‘’développer une mentalité d’apprentissage continu’’ et à s’adapter à l’évolution du marché du travail.

    CTS/ASB/ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Sud-Africains aux urnes pour désigner leurs représentants au Parlement

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Sud-Africains aux urnes pour désigner leurs représentants au Parlement

    Dakar, 29 mai (APS) – Les Sud-Africains sont appelés aux urnes, ce mercredi, pour élire leurs représentants au Parlement dans un scrutin, dit-on à l’issue incertaine, en raison d’un recul annoncé du Congrès national africain (ANC), le parti du président sortant Cyril Ramaphosa.

    Plus de 27 millions d’électeurs sont attendus dans les 23 000 bureaux de vote à travers le pays pour élire les 400 députés qui vont désigner le président de la République pour un mandat de cinq ans et les conseillers provinciaux.

    De nombreux observateurs, s’appuyant souvent sur des sondages, prédisent une perte de vitesse du parti de Nelson Mandela, l’ANC, qui risque notamment de perdre sa majorité absolue.

    Afrobarometer, un réseau de recherche panafricain et indépendant crédite les parties politiques en lice pour les élections générales sud-africaines de pourcentages révélateurs de la complexité et des incertitudes qui planent autour de ce scrutin.

    Ce réseau de recherche, dans ses projections, juge probable que le score de l’ANC passe en dessous de 50 % des suffrages, évoquant notamment l’incertitude quant à la possibilité pour la formation politique au pouvoir depuis 30 ans de sécuriser le nombre de sièges requis (201) pour garder sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.

    Les mêmes sondages tablent sur un score compris entre 20 et 22 % pour l’Alliance démocratique dirigé par John Steenhuissen, entre 10 et 12 % pour les Combattant pour la liberté économique de Julius Malema et placent le MK un parti dissident de l’ANC entre 8 et 9 %.

    Les précédentes élections générales de mai 2019 avaient été marquées par un recul en termes de résultats électoraux du Congrès national africain au profit de la principale formation d’opposition, l’Alliance démocratique (DA) et les Combattants pour la liberté économique (EFF). 

    Cyril Ramaphosa dirige l’Afrique du Sud depuis février 2018 à la suite de la démission de Jacob Zuma, condamné pour corruption. Il avait été reconduit à la présidence du pays le 22 mai 2019. 

     

    AKS/KM/ASG/SMD

  • SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice : un rendez-vous pour rapprocher la justice des justiciables (magistrat)

    SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice : un rendez-vous pour rapprocher la justice des justiciables (magistrat)

    Dakar, 28 mai (APS) – Mame Mandiaye Niang, procureur adjoint de la Cour pénale internationale (CPI), a salué la tenue du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, un rendez-vous qui, selon lui, permettra de rapprocher la justice des justiciables. 

     »Je pense que ce qui est important, c’est d’écouter tout le monde et voir ce gap qu’on peut combler. Si je peux parler comme les mathématiciens, je dirai on va se rapprocher de cela, peut-être de façon asymptotique mais on ne va jamais combler le déficit. Mais il y a là une occasion majeure de nous rapprocher du justiciable », a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à l’APS en marge de l’ouverture du dialogue national auquel il prend part.

     »Quand dans notre nation, surtout à l’issue de la période difficile que nous venons de traverser, il y a un dialogue pour toutes les composantes de la vie sociale, je pense que c’est un rendez-vous à ne pas manquer, c’est ce qui justifie ma présence ici », a-t-il expliqué.

    Mame Mandiaye Niang a été élu Procureur Adjoint de la Cour pénale internationale, le 10 décembre 2021 par l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome lors de sa vingtième session. Il a prêté serment le 7 mars 2022.

    M. Niang est diplômé de l’École nationale d’Administration et de Magistrature de Dakar (Sénégal). Il a occupé de hautes fonctions au sein du système judiciaire sénégalais.

    Il a été Procureur général près la Cour d’Appel de Saint-Louis au Sénégal, Directeur des Affaires criminelles et des Grâces au Ministère de la Justice, Auditeur à la Cour suprême du Sénégal, rattaché au Procureur général, Substitut du Procureur au Tribunal régional Hors Classe de Dakar et Juge au Tribunal régional Hors Classe de Dakar.

    Le magistrat a salué par ailleurs la diversité des acteurs qui prennent part au dialogue.

     »Il y a eu effectivement des discussions en 2018, discussions auxquelles j’avais participé à l’époque et il y avait eu toute une série de recommandations dont malheureusement beaucoup n’ont jamais fait l’objet d’une application. Mais je vois que le forum est élargi. Il ne s’agit pas seulement d’acteurs de la justice mais on essaie d’embrasser un peu plus large. Déjà, la première journée que j’ai vécue me confirme sur la pertinence de ce dialogue », a-t-il souligné.

    Concernant la volonté du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye de réconcilier la justice et le peuple , M. Niang a estimé qu’il y a  »une vraie cassure » entre les deux parties, laquelle se manifeste au niveau du fond et de la perception.

     »Au niveau du fond, je pense qu’il y a beaucoup de choses qu’on peut améliorer que ça soit au niveau de la lenteur, que ça soit au niveau de la gestion de la détention. Je crois que nous avons enregistré beaucoup de problèmes pour lesquels des solutions peuvent exister et qui peuvent nous réconcilier », a-t-il analysé.

    S’agissant du problème lié à la perception, il ne peut y avoir une réconciliation absolue, selon lui.

     »Où que l’on soit, je crois que le citoyen moderne est un citoyen exigeant, donc il y aura toujours un soif de justice non achevée », at-il déclaré.

    ABD/OID/AB

  • SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Diamniadio : des juristes saluent la pertinence des Assises de la Justice

    SENEGAL-JUSTICE-ASSISES / Diamniadio : des juristes saluent la pertinence des Assises de la Justice

    Diamniadio, 28 mai (APS) – Des experts en droit ont salué la pertinence de l’organisation de la Journée du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice ouverte mardi à Diamniadio par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    Venu prendre part aux travaux, l’ancien président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), le magistrat à la retraite, Doudou Ndir, s’est dit  »heureux » de constater qu’il y a une  »mobilisation générale » pour la modernisation de ce secteur.

     »Je suis heureux de constater qu’il y a une mobilisation générale au tour de ces thèmes avec véritablement des questions qui nécessitent des réponses appropriées après une analyse approfondie de tous les segments de la vie nationale », a-t-il déclaré.

    Le magistrat à la retraite a estimé qu’on  »est aujourd’hui en train de revisiter les fondements » de la justice  »pour mieux l’améliorer ».

    M. Ndir, ancien Médiateur de la République, a rappelé le rôle majeur de la justice pour la préservation de la cohésion et l’équilibre de la société. Selon lui,  »la vocation de la justice est de faire en sorte qu’il y ait un équilibre social, que la société vive dans des conditions de sérénité, de calme et que la paix règne ».

     »Il faut que les Sénégalais se retrouvent dans cette justice qui est vraiment le ciment de notre vivre ensemble », a-t-il soutenu.

    Pour sa part, l’universitaire et ancienne ministre-conseillère, chargée des Droits humains et de la Paix, Professeur Amsatou Sow Sidibé dit avoir beaucoup apprécié l’organisation de ces assises, dans un contexte marqué, selon elle, par  »beaucoup de cas de discrimination et d’atteinte à la dignité des personnes ».

     »J’apprécie beaucoup et je considère que ça vient à son heure parce qu’on a failli arriver au divorce entre la Justice sénégalaise et les citoyens. Il y a eu beaucoup de cas discrimination et d’atteinte à la dignité des personnes », a-t-elle déclaré.

     »Quand je parle d’atteinte à la dignité des personnes, je pense qu’aux conditions d’incarcération et je pense aux décisions de justice qui en matière répressive mettent trop facilement les personnes poursuivies en prison », a t-elle expliqué.

    Selon la juriste et ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2012,  »les mandats de dépôt sont trop faciles », ce qui est  »extrêmement dangereux en terme de politique répressive parce que ce n’est pas une politique répressive humanisante ».

     »La justice doit se rendre compte qu’elle est elle-même un droit humain fondamental et que les personnes sont des humains qui ont des droits qu’il faut sauvegarder », a relevé Mme Sidibé.

    Les travaux de la rencontre se poursuivent en commissions, après la cérémonie d’ouverture marquée par la présence de plusieurs responsables d’institutions de la République, de membres du gouvernement et d’élus territoriaux.

    Des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, de plusieurs experts et spécialistes, des guides religieux et coutumiers étaient aussi présents dans la salle de conférence du Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio.

    SG/ABD/OID